Pour cette deuxième édition, 150 personnes âgées se sont retrouvées autour d'un barbecue au Centre de Loisirs d'Art-sur-Meurthe, en présence du Député-Maire Hervé Féron.
Remerciements à tous les élus municipaux, les membres du Centre Communal d'Action Sociale et le personnel municipal qui ont contribué à la bonne organisation de ce repas convivial qui a remporté encore cette année un franc succès.
Après la très belle fête organisée à Tomblaine à l'occasion de la remise de la médaille d'Officier de la Légion d'Honneur à Job Durupt, Hervé Féron a assisté à Vandoeuvre sur sa circonscription au très beau gala de danse organisé par la MJC Lorraine.
Un spectacle de haut niveau, plus de deux cents enfants mis en scène avec des décors graphiques projetés très originaux et réalisés par le club vidéo de la MJC. Ça, c'est de l'Education Populaire !
Le public venu très nombreux a apprécié la prestation en deux fois une heure, orchestrée par trois professeures passionnées, dynamiques, créatives : Manon pour la danse classique, Anne-Laure pour le break-dance et Éloïse pour la danse moderne.
Excellent !
Et puis ce dimanche, Hervé Féron participait à l'ouverture de la grande braderie "Jarville dans la rue", avec le Maire Jean-Pierre Hurpeau, le ruban a été coupé pour une journée espérée sans pluie jusqu'au bout...
En tous les cas, une belle manifestation avec la participation de l'association locale des commerçants et de l'association "Alliance" qui regroupe les commerçants non sédentaires.
Job Durupt,Madame la députée Chaynesse Khirouni,Jeanine Durupt,
Jean-Pierre Chevènement ancien Ministre,
Gérard Cureau, ancien Préfet de Région,
Mathieu Klein Président du Conseil Départemental,
Mesdames, Messieurs les élus,
et vous tous chers amis en vos grades et qualités,
citoyennes, citoyens, et je voudrais saluer aussi Martine Coffe qui a longtemps assisté Job Durupt.
C'est à vous toutes et tous que je m'adresse d'abord, pour vous remercier d'être présents aujourd'hui, aussi nombreux, pour rendre hommage spontanément à Job Durupt, élevé au grade d'Officier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur. Car il s'agit bien là d'un événement : la Légion d'Honneur est la plus haute décoration honorifique française, elle récompense des militaires comme des civils ayant rendu des « mérites éminents » à la Nation. Job Durupt, Député Maire Honoraire de Tomblaine était déjà Chevalier de la Légion d'honneur, il est aujourd'hui Officier.
Je veux d'abord vous dire, puisque nous sommes entre nous, que Job n'a rien demandé, on sait qu'il ne court pas après les honneurs. Alors, on l'a demandée pour lui, à son insu. Et comme pour cette décoration, beaucoup de politiques-hommes postulent, c'est le Ministre de l'Intérieur en personne qui est intervenu pour que cette décoration lui soit décernée, convaincu que c'était là une juste reconnaissance.
Parce que Job a toujours été un homme engagé, un homme de convictions, militant, progressiste, humaniste de tous les instants. Vous êtes ici nombreux à avoir été de ses employés municipaux, de ses élus dans son Conseil Municipal, de ses administrés, de ses amis. Il n'a jamais été un donneur de leçons et pourtant, il nous a tout appris, parce qu'il était et qu'il reste pour nous tous, un repère.
Combien de fois l'avons-nous entendu conclure ses discours en rappelant les valeurs de la République ? Rigoureux, intègre, jamais dans le dogme, les valeurs avaient du sens, il était le garant de la Laïcité.
Sa sensibilité artistique est grande. Combien de fois l'a-t-on entendu citer Goethe, dont il a donné le nom à la place de la Mairie ?
C'est justement Goethe qui disait "seul est digne de la vie, celui qui chaque jour part pour elle au combat".
Essayez donc aujourd'hui encore, de brancher Job Durupt sur n'importe quel sujet d'actualité philosophique, politique ou culturel !
Job Durupt est architecte DPLG jusqu'au bout des doigts, jusqu'au bout de son éternel feutre noire. Il ne défend pas ses convictions, il en dessine la construction de la pensée. A la Mairie, assis à son bureau de cuir noir, la discussion s'engageait, il avait déjà son feutre noir dans la main droite, il ouvrait un petit tiroir sur sa droite, il en sortait une feuille de papier et il y dessinait la démonstration...
La seule et unique fois où Job Durupt m'a donné un conseil, c'est le jour où il m'a cédé sa place dans son bureau. Jamais auparavant, il ne m'avait dit "je vais te donner un bon conseil"... Il se contentait de nous montrer le chemin. Mais ce jour-là, il m'a juste dit "tu ne seras pas un bon Maire, si tu n'aimes pas les gens... tous les gens, tes employés, les citoyens...".
Ce jour-là, je ne le découvrais pas, mais il m'apparaissait comme une évidence que Job Durupt n'était pas qu'un homme de conviction, mais aussi un homme de cœur.
Job, avec tous ses compagnons de l'époque, pour lesquels nous avons une pensée, a reconstruit et développé considérablement Tomblaine.
Elu maire en 1971, on remarquait lors de l'inauguration de la nouvelle mairie en 1987, que la population de Tomblaine avait doublé en 20 ans.
Et lorsqu'à l'Assemblée Nationale, aujourd'hui, on parle de Job Durupt, chacun se souvient de lui, avec respect et sympathie, à droite comme à gauche et, c'est révélateur, même auprès des serveurs à la buvette, qui sont les détenteurs de l'Histoire, la grande Histoire comme les petites anecdotes.
Job Durupt a été élu au Conseil Municipal de Tomblaine pendant 42 ans, c'est l'engagement d'une vie. Maire pendant 30 ans. Il a été le dernier Maire de Tomblaine du XXème siècle et le 1er du 21eme siècle.
Elu Député, Conseiller Régional, Conseiller Général, Job a marqué la vie politique dans la grande région. On se souvient de lui et de sa barbe à la Jaurès, le 10 mai 1981, en tête du défilé de la victoire populaire dans les rues de Nancy. A l'époque, Tomblaine était la seule ville de Gauche dans l'agglomération. Et ce n'est pas un hasard, non plus si Michel Dinet avait fait appel à lui en 2008 pour siéger dans la Commission des Sages au Conseil Général de Meurthe et Moselle.
Connu et reconnu de tous, pour le courage de ses convictions, de ses dires, de ses actes. Aujourd'hui, avec la République, c'est Tomblaine qui le fête, qui lui rend hommage, qui lui dit merci.
Que ce soit, notre ami Gérard Cureau qui lui remette cette décoration est un honneur et un symbole, mais aussi un témoignage de fraternité et de partage des valeurs.
Lorsque nous avons contacté Jean-Pierre Chevènement, nous n'étions pas sûrs de sa disponibilité, mais la réponse a été immédiatement positive. Là aussi, c'est un honneur partagé et une reconnaissance de la part de ce grand homme d'Etat. Jean-Pierre Chevènement et Job Durupt, ont mené les mêmes chemins, depuis 1971 avec la création du nouveau Parti Socialiste, puis le CERES, le Mouvement des Citoyens...
Merci Jean-Pierre d'être là à Tomblaine que tu connais si bien, pour y être venu si souvent, merci d'être là pour ce moment exceptionnel.
Gérard Cureau, comme Jean-Pierre Chevènement sont des amis de Tomblaine parce qu'ils sont d'abord des amis de Job Durupt, tous comme l'étaient Edmonde Charles-Roux ou encore Sandor Kiss.
Et puis Janine, Janine Durupt, institutrice (la moitié des Tomblainois vous diront "elle a été ma maîtresse !), militante politique, socialiste, militante des droits des femmes. Elle a, elle aussi, beaucoup donné à Tomblaine. Mais elle a aussi été celle qui a accompagné Job dans tous ses combats. Janine, nous t'offrons ces quelques fleurs pour te dire merci !
Je veux aussi saluer leur famille, leurs 4 enfants et leurs petits-enfants, car pour Job et Janine, la famille est essentielle.
Job aujourd'hui nous sommes tous heureux pour toi, heureux d'être avec toi, nous sommes fiers de toi, salut et fraternité !
Tomblaine, un soir de printemps en bord de Meurthe, une petite famille de cygnes se promène.
Tomblaine est la seule commune dans la région qui avait organisé une diffusion sur grand écran du match de l'équipe de France. Deux cent personnes pour une ambiance bon enfant, un petit air de vacances et de fête déjà sur la Place des Arts !
> Selon une récente étude de l'IFOP, 76% des personnes interrogées ont une bonne opinion des colonies de vacances, la proportion atteignant 83% pour ceux qui y ont déjà participé, et 85% pour les parents ayant déjà envoyé leur enfant. 90% pensent que les colonies de vacances laissent des souvenirs inoubliables aux enfants, 85% qu'elles permettent à des enfants de différents milieux sociaux de vivre ensemble, 77% qu'elles ont su innover et évoluer avec leur temps.
> 1,3 million d'enfants sont attendus, cet été, dans les 42.500 colonies, ce qui représente une baisse par rapport au 1,5 million sept ans plus tôt, selon le ministère de la Jeunesse.
> La durée des séjours, qui est d'un peu plus de 9 jours en moyenne, a elle aussi baissé.
> Par ailleurs, près de trois millions d'enfants et d'adolescents de 5 à 19 ans, soit 25 % de cette classe d'âge, ne partent jamais en vacances, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 9 :
I. Le volontariat de l’animation permet à toute personne âgée d’au moins 17 ans d’accomplir occasionnellement des missions d’intérêt général pendant au plus trente-six mois, au cours de ses vacances scolaires, ses congés professionnels ou ses loisirs.
Ces missions, établies par contrat relevant d’une charte nationale et non du code du travail ou du statut de la fonction publique, doivent être soit d’animation ou de direction d’un accueil collectif de mineurs avec hébergement organisé par un organisme sans but lucratif de droit français[1], d’un séjour de vacances adaptées agréées conformément à l’article L. 412-2 du code du tourisme[2] ou d’un accueil ou d’un séjour de vacances agréé conformément à l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles, soit de formation collective habilitée à ces missions[3].
Le volontaire est accompagné par un référent auquel il n’est pas subordonné[4].
II. Les missions du volontaire donnent droit à une indemnité forfaitaire qui peut être complétée par des prestations de subsistance, d’équipement, de transport et de logement. Cette indemnité et ces prestations ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu. Leur barème est fixé par décret.
Les volontaires sont affiliés aux assurances sociales du régime général. Les cotisations et contributions sociales dues sont établies sur la base du montant de leur indemnité. Les périodes d’affiliation sont prises en compte pour le calcul des droits à pension.
III. Une charte nationale du volontariat de l’animation, élaborée en concertation notamment avec les représentants des associations représentatives de ce secteur, est approuvée par décret.
Elle rappelle les valeurs du volontariat de l’animation et détermine les droits et les devoirs des volontaires de l’animation et de leurs employeurs. Elle définit le rôle du réseau associatif de l’animation dans la promotion, la valorisation et la défense des intérêts des volontaires de l’animation. Elle est signée par le volontaire de l’animation et par son employeur lors du premier engagement.
Elle se décline dans :
- une convention entre l’organisateur et le volontaire qui mentionne les modalités de la collaboration entre la personne morale agréée et la personne volontaire, notamment le lieu et la durée de la mission effectuée par la personne volontaire ou leur mode de détermination, ainsi que la nature des tâches qu’elle accomplit. Les relations au travail pendant la période de volontariat entre les éventuels salariés permanents ou occasionnels des associations ou mouvements organisateurs y sont précisées;
- un livret de volontariat de l’animation qui décrit les activités exercées et évalue les aptitudes, les connaissances et les compétences acquises pendant la durée du volontariat de l’animation.
Si la personne volontaire le souhaite, ce document est intégré à son livret de compétences mentionné à l’article 11 de la loi n°2009-1437 du 24 novembre 2009 relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie et à son passeport d’orientation, de formation et de compétences mentionné au II de l’article L. 6323-8 du code du travail.
IV. Le volontariat de l’animation est valorisé dans les cursus des établissements secondaires et des établissements dispensant des formations sanctionnées par un diplôme d’études supérieures selon des modalités fixées par décret.
V. Les articles L. 432-1 à 432-6 du code de l’action sociale et des familles sont abrogés.
VI. Les litiges relatifs au volontariat de l’animation relèvent de la compétence de la juridiction judiciaire.
VII. La perte de recettes pour l’Etat est compensé à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Les charges pour les organismes sociaux sont compensées à due concurrence par la majoration des droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
EXPOSÉ SOMMAIRE
Depuis le milieu des années 1990, les accueils collectifs de mineurs (ACM) et singulièrement les colonies de vacances connaissent une baisse de fréquentation alarmante. Pour ne prendre qu’un exemple, le taux de départ des mineurs en séjours collectifs de plus de cinq nuits, qui représentait près de 15% d’une classe d’âge dans les années 1990, a chuté de moitié et ne concerne aujourd’hui plus que 1,5 millions de mineurs.
L’Observatoire des vacances et des loisirs des enfants et des jeunes (OVELJ) souligne le fait que cette baisse du nombre de séjours se fait au détriment de la mixité sociale, les enfants issus des familles modestes et des classes moyennes inférieures se trouvant les premiers exclus. En effet, la multiplication des contraintes normatives ont contribué à l’augmentation des coûts de séjour ; à titre d’exemple, pour deux semaines dans l’Ain, il faut aujourd’hui débourser entre 750 et 810 euros en fonction de l’âge des enfants.
En particulier, le contrat d’engagement éducatif (CEE) est considéré comme ayant largement contribué à aggraver les difficultés structurelles des colonies de vacances, aboutissant dans certaines situations à leur annulation pure et simple. Institué par la loi du 23 mai 2006, le CEE est un contrat par lequel les colonies de vacances et autres structures d’accueil collectif d’enfants peuvent recruter des personnes qui, pendant leurs congés ou leur temps de loisirs, participent occasionnellement à l’animation ou à la direction des accueils, moyennant une rémunération forfaitaire.
Or, dans un arrêt du 14 octobre 2010, la Cour de Justice de l’Union européenne a considéré que les règles relatives au repos journaliers, selon lesquelles un travailleur doit bénéficier d’une période de repos de 11 heures consécutives par période de 24 heures, sont applicables au CEE. Ces nouvelles règles soulèvent des problèmes quasiment insurmontables pour les organismes d’accueils collectifs de mineurs, qui doivent recruter des animateurs et des directeurs supplémentaires, avec des surcoûts d’hébergement et de nourriture.
Afin de préserver le modèle original d’organisation des colonies et séjours de vacances, le présent amendement, qui fait suite à une proposition de loi validée par le Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen et déposée sur le bureau de l’Assemblée nationale en juillet 2015, vise à mettre en place un statut du volontariat de l’animation, permettant de sécuriser l’organisation des séjours collectifs et de garantir leur accessibilité sur le plan financier à tous. L’instauration d’une nouvelle modalité de volontariat correspond à une forte demande de ce secteur qui emploie actuellement 200 000 jeunes animateurs, telle qu’elle a pu être identifiée au cours de la mission d’information parlementaire sur l’accessibilité des jeunes aux séjours collectifs et de loisirs en 2013, ainsi que dans le rapport du député Yves Blein sur la simplification administrative et réglementaire pour les associations.
A la différence du CEE, qui est un contrat de travail dérogatoire au code du travail, ce volontariat de l’animation s’inscrirait dans l’ensemble des éléments désormais constitutifs du volontariat – notamment, en droit français, la loi sur l’engagement des sapeurs-pompiers volontaires – sur la base des éléments déclinés dans le rapport d’Yves Blein et qui sont repris par la présente proposition de loi :
- « engagement librement consenti, sans rétribution ni obligation, pour contribuer à un projet éducatif et social collectif porté par une organisation sans but lucratif ;
- engagement donnant lieu à une indemnité versée par l’organisme sans but lucratif et à une protection sociale ;
- engagement formellement et strictement défini, quant à sa durée, à son périmètre d’intervention (ACM avec hébergement, sessions de formation BAFA-BAFD, séjours adaptés pendant les vacances) et à ses modes de reconnaissance ;
- compatibilité avec le droit et les principes régissant le volontariat au niveau européen. »[5]
Cet amendement s’inscrit en effet dans le même esprit que le Conseil européen qui, dans sa décision du 27 novembre 2009 relative à l’année européenne du volontariat, déclarait que :
« Les activités de volontariat constituent une riche expérience d’apprentissage, permettent l’acquisition d’aptitudes et de compétences sociales et contribuent à la solidarité. Les actions réalisées par des volontaires sont essentielles au développement de la démocratie, l’un des principes fondateurs de l’Union européenne. Les activités de volontariat peuvent contribuer au bien-être des personnes et au développement harmonieux des sociétés européennes. »
[1] Les opérateurs à but lucratif sont exclus du champ du volontariat
[2] Ces missions d’intérêt général s’accomplissent également dans les séjours adaptés
[3] Ces missions d’intérêt général s’accomplissent également dans la formation d’animateurs volontaires
[4] Cet ajout permet de parer à l’argument (qui était celui du Ministère quand Mme Fourneyron à sa tête) selon lequel l’absence de subordination du volontaire à ses tuteurs, qui caractériserait une relation salariale, n’est pas compatible avec les règles de sécurité des accueils collectifs de mineurs.
[5] BLEIN (Y.) Simplifications pour les associations, rapport au Premier Ministre, octobre 2014.
Le crédit de plus en plus accessible aux seniors en France
Avec l’espérance de vie qui augmente, il y a de plus en plus de seniors qui aspirent à obtenir un crédit. Par chance, ceux-ci se débloquent de plus en plus facilement. Il faut dire qu'il est plus simple de faire confiance à des seniors, souvent propriétaires, qu'à des jeunes sans emploi ou en CDD (contrat à durée indéterminé).
Seulement 2% des demandes de crédit concernent les plus de 60 ans
Ils ne sont pas très nombreux en France à avoir besoin d'un crédit dès l'âge de la retraite, d'après des chiffres fournis récemment par Empruntis. Pourtant, les besoins peuvent être bien présents, comme pour aider leurs enfants, s'offrir un camping-car ou un second pied à terre en France ou à l'étranger. Ainsi, si les plus de 50 ans représentent pas moins de 15% des demandes, les plus de 60 ans ne représentent que 2%. Récemment, le député Hervé Féron (groupe socialiste, républicain et citoyen), a demandé au gouvernement ce qui allait être mis en place afin de faciliter l'accès des seniors au crédit. Afin d'appuyer sa question, celui-ci mettait en avant la qualité de vie et l'espérance sans cesse grandissante, ce qui rend légitime une demande de crédit rapide à la consommation, par exemple.
La demande augmente chez les seniors
Si les demandes représentent aujourd'hui seulement 2% chez les seniors, celles-ci sont en perpétuelle augmentation. D'après certains spécialistes, les banques prêtent d'ailleurs plus facilement aux plus de 60 ans qu'aux jeunes aux revenus irréguliers ou n'ayant pas un CDI. Effectivement, les seniors sont plus à même de séduire les banques, car il faut le savoir, plus des 3/4 des plus de 60 ans sont aujourd'hui propriétaires d'au moins un bien immobilier en France.
Mais tout n'est pas simple pour autant. Pour emprunter, les seniors doivent tout de même faire face à certaines difficultés, ce qui est aussi valable pour le rachat de crédit, mis à mal depuis quelques mois. Ainsi, l'accès au crédit se complique particulièrement à partir de 56 ou 58 ans. La retraite approchant, le pouvoir de remboursement est amené à se réduire, ce qui freine l'obtention des crédits auprès des banques et organismes spécialisés. Mais tout cela pourrait bien changer dans les mois et années à venir.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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