Bonne nouvelle : le décrochage scolaire est en baisse. Alors que l'on comptait, en 2010, 136.000 jeunes décrocheurs ayant quitté le système scolaire sans qualification, le Ministère de l'Education nationale en a recensé 110.000 pour l'année 2014. Ceci représente une baisse de 20% en cinq ans.
La France a également fait mieux l’an dernier que l'objectif européen de descendre sous la barre des 10 % de jeunes de 18 à 24 ans sans diplôme, avec un résultat de 9 %, ce qui représente un total de 494 000 jeunes ni en emploi ni en formation, au lieu de 620 000 cinq ans plus tôt.
La Ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem s’est réjouie de ces résultats encourageants et a rappelé l’objectif gouvernemental de diviser le décrochage scolaire par deux d’ici 2017. Nous récoltons les fruits des actions menées depuis 2013 afin de lutter contre ce phénomène, qui ont permis de ramener dans le système scolaire 23 000 jeunes cette année-là. Les chiffres ont été tout aussi positifs en 2014, et il se pourrait bien qu’ils soient encore meilleurs en 2015.
Afin d’aider les 110.000 jeunes restants à reprendre le chemin de l’école, Najat Vallaud-Belkacem propose différentes solutions : des parcours aménagés avec davantage de stages, des établissements innovants comme les « lycées de la seconde chance » pour les jeunes de 16 à 25 ans ayant quitté le système scolaire depuis plusieurs mois sans qualification[1], ou encore un recours accru au service civique.
Mais il faut aussi de la prévention, afin de repérer le plus vite possible les premiers signes du décrochage, comme l'absentéisme en cours ou une baisse des résultats. Pour cela, des « référents décrochage » ont été mis en place dans tous les établissements scolaires. En outre, les parents d’élèves peuvent s'adresser à tout moment à un numéro vert spécialement mis en place (0 800 12 25 00).
Le programme européen Erasmus, lancé en 1987 et qui a déjà permis à 3 millions d’étudiants d’effectuer une année dans une université d’un autre Etat-membre, a été élargi en 2013 aux filières professionnelles sous le nom d’Erasmus +.
Erasmus + est un programme destiné aux apprentis, professeurs, animateurs d’associations de jeunesse, bénévoles et jeunes sportifs. Il y a, dans ce nouvel Erasmus, une volonté particulière de viser l’enseignement professionnel, comme les BTS par exemple et surtout les apprentis.
La mobilité des apprentis offre une expérience professionnelle enrichissante en immersion dans un contexte culturel différent en permettant de découvrir les pratiques innovantes des autres entreprises européennes. Elle crée des réseaux et des collaborations multiples, indispensables à l’heure de l’internationalisation de l’économie et des échanges.
Les apprentis passés par Erasmus + sont en général très satisfaits de cette expérience, comme le confirment les chiffres. 83% des apprentis ont jugé leur séjour bénéfique et 65% d’entre eux se sentent plus motivés en entreprise par la suite. Les jeunes formés à l’étranger risquent deux fois moins de devenir chômeurs longue durée, et 64% des employeurs pensent que l’expérience internationale constitue un atout important pour le recrutement.
Néanmoins, en deux ans d’existence, seulement 5000 jeunes Français ont effectué un apprentissage dans un autre Etat-membre, contre 10.000 enseignants et formateurs rien qu’en 2014.
Il s’agit donc de mieux faire connaître Erasmus + dans les filières techniques, moins familières du programme. La mobilité est un levier en faveur de la qualification et de l’accès à l’emploi des jeunes, alors même qu’un jeune actif européen sur quatre est actuellement sans emploi (proportion qui s’élève à un sur deux dans certains pays).
Dans cette optique, le Gouvernement a lancé le 23 novembre dernier un projet pilote franco-allemand en partenariat avec onze grandes entreprises[1] afin de renforcer la dimension professionnelle de l’Erasmus et de faire bénéficier les jeunes apprentis des mêmes possibilités de mobilité que les étudiants.
[1] Allianz, Michelin, Danone, Bosch, BASF, L’Oréal, Siemens, BNP Paribas, ENGIE, Airbus et Safran
Plusieurs centaines de Tomblainois et
Tomblainoises se sont retrouvés
ce samedi sur la Place des Arts
pour donner ensemble le départ
des fêtes de fin d’année à Tomblaine.
Petits et grands étaient nombreux
dans une ambiance chaleureuse
même s’il commence à faire très froid.
Tout le monde a partagé
le décompte 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, 0.
Et Hervé FERON a alors appuyé sur le bouton
déclenchant l’illumination d’un sapin géant
placé devant l’école Badinter.
Quelques jeux de lumières installés par JSE.
C’était un beau moment, magique pour les enfants,
et dans le contexte actuel, symboliquement
placé sous le signe de la fraternité.
La manifestation était une idée
de Jean-Claude Dumas,
et cela s’est terminé comme toujours
à Tomblaine par le verre de l’amitié.
Hervé Féron demande par question écrite à la Ministre de l'Education Nationale l'abolition du Concordat en Alsace et en Moselle.
M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, sur le régime concordataire propre à l'Alsace et à la Moselle. Depuis le Concordat de 1801, texte signé par le Premier Consul Napoléon Bonaparte et le pape Pie VII, l’instruction religieuse catholique, protestante ou juive s’exerce dans le cadre de l’Éducation nationale dans les trois départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de Moselle. Ainsi, tout élève du CP à la Terminale doit suivre une heure de cours religieux sauf dispense signée chaque année par les parents ou par l'élève lui-même s'il est majeur. Sans cette dispense, la non-assiduité à ces cours peut avoir de graves conséquences pouvant aller jusqu'à la suppression des allocations familiales. Dans un rapport publié en mai dernier, l'Observatoire de la laïcité, présidé par M. Jean-Louis Bianco, a proposé que les cours de religion ne soient plus obligatoires mais qu’ils deviennent facultatifs et qu’ils soient supprimés du cursus scolaire. Pour justifier ces demandes, l'Observatoire de la laïcité s'est appuyé sur le nombre croissant de dispenses en Alsace (43% en primaire, 72% au collège et 83% au lycée), qui démontre que la religion n’est plus l’élément constitutif de l’identité régionale, quand certains voudraient nous faire croire que les populations y sont attachées.. Il semblerait que la proposition de l’Observatoire de la laïcité n’ait pas eu l’écho escompté puisque non seulement le Concordat n’est toujours pas remis en question, mais qu’en plus il va bientôt être possible d’enseigner l'islam à l’école. Au nom du dialogue inter-religieux et pour mettre fin au sentiment de discrimination des élèves de confession musulmane, une expérimentation sera en effet mise en place à partir de septembre 2016 pour permettre de suivre des cours d’islam au lycée, au même titre que la religion catholique, protestante et juive. Cette expérimentation à venir suscite d’ores-et-déjà de multiples interrogations. Tout d’abord, des difficultés d’ordre pratique surgissent à se demander qui se chargera de cet enseignement : seront-ce les imams ? Pour assurer cet enseignement, les imams devront avoir le niveau bac+5, et ils seraient relativement peu nombreux selon le président du Conseil régional du culte musulman de Moselle. Mais surtout, cette expérimentation pose une question de fond : au lieu de reconnaître une quatrième religion au sein du Concordat, pourquoi ne pas simplement envisager une suppression pure et simple de ce texte véritablement discordant avec les principes de notre République, fondée sur la laïcité ? Alors même que la grande région Alsace Lorraine Champagne-Ardenne est sur le point de voir le jour, M. Féron pense qu’il faudrait profiter de la reconfiguration territoriale pour revenir sur le régime concordataire, totalement anachronique, afin de garantir une véritable égalité de traitement au sein de l’ensemble des établissements scolaires de la future grande région. A tout le moins, M. Féron estime nécessaire de donner suite à la proposition de l’Observatoire de la laïcité visant à ce que l’heure d’enseignement religieux à l’école ne soit plus obligatoire mais seulement facultative dans les établissements qui la mettent déjà en pratique. A la lumière de ces éléments, M. Féron souhaiterait connaître l’avis de Mme la Ministre sur cette proposition, et plus largement sur l’inacceptable maintien d’un régime concordataire en Alsace-Moselle.
Ce dimanche 22 novembre, cela faisait tout juste deux ans, jour pour jour, que Hugo F chantait au Bataclan en première partie de Nicoletta.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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