Le programme européen Erasmus, lancé en 1987 et qui a déjà permis à 3 millions d’étudiants d’effectuer une année dans une université d’un autre Etat-membre, a été élargi en 2013 aux filières professionnelles sous le nom d’Erasmus +.
Erasmus + est un programme destiné aux apprentis, professeurs, animateurs d’associations de jeunesse, bénévoles et jeunes sportifs. Il y a, dans ce nouvel Erasmus, une volonté particulière de viser l’enseignement professionnel, comme les BTS par exemple et surtout les apprentis.
La mobilité des apprentis offre une expérience professionnelle enrichissante en immersion dans un contexte culturel différent en permettant de découvrir les pratiques innovantes des autres entreprises européennes. Elle crée des réseaux et des collaborations multiples, indispensables à l’heure de l’internationalisation de l’économie et des échanges.
Les apprentis passés par Erasmus + sont en général très satisfaits de cette expérience, comme le confirment les chiffres. 83% des apprentis ont jugé leur séjour bénéfique et 65% d’entre eux se sentent plus motivés en entreprise par la suite. Les jeunes formés à l’étranger risquent deux fois moins de devenir chômeurs longue durée, et 64% des employeurs pensent que l’expérience internationale constitue un atout important pour le recrutement.
Néanmoins, en deux ans d’existence, seulement 5000 jeunes Français ont effectué un apprentissage dans un autre Etat-membre, contre 10.000 enseignants et formateurs rien qu’en 2014.
Il s’agit donc de mieux faire connaître Erasmus + dans les filières techniques, moins familières du programme. La mobilité est un levier en faveur de la qualification et de l’accès à l’emploi des jeunes, alors même qu’un jeune actif européen sur quatre est actuellement sans emploi (proportion qui s’élève à un sur deux dans certains pays).
Dans cette optique, le Gouvernement a lancé le 23 novembre dernier un projet pilote franco-allemand en partenariat avec onze grandes entreprises[1] afin de renforcer la dimension professionnelle de l’Erasmus et de faire bénéficier les jeunes apprentis des mêmes possibilités de mobilité que les étudiants.
[1] Allianz, Michelin, Danone, Bosch, BASF, L’Oréal, Siemens, BNP Paribas, ENGIE, Airbus et Safran
Plusieurs centaines de Tomblainois et
Tomblainoises se sont retrouvés
ce samedi sur la Place des Arts
pour donner ensemble le départ
des fêtes de fin d’année à Tomblaine.
Petits et grands étaient nombreux
dans une ambiance chaleureuse
même s’il commence à faire très froid.
Tout le monde a partagé
le décompte 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, 0.
Et Hervé FERON a alors appuyé sur le bouton
déclenchant l’illumination d’un sapin géant
placé devant l’école Badinter.
Quelques jeux de lumières installés par JSE.
C’était un beau moment, magique pour les enfants,
et dans le contexte actuel, symboliquement
placé sous le signe de la fraternité.
La manifestation était une idée
de Jean-Claude Dumas,
et cela s’est terminé comme toujours
à Tomblaine par le verre de l’amitié.
Hervé Féron demande par question écrite à la Ministre de l'Education Nationale l'abolition du Concordat en Alsace et en Moselle.
M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, sur le régime concordataire propre à l'Alsace et à la Moselle. Depuis le Concordat de 1801, texte signé par le Premier Consul Napoléon Bonaparte et le pape Pie VII, l’instruction religieuse catholique, protestante ou juive s’exerce dans le cadre de l’Éducation nationale dans les trois départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de Moselle. Ainsi, tout élève du CP à la Terminale doit suivre une heure de cours religieux sauf dispense signée chaque année par les parents ou par l'élève lui-même s'il est majeur. Sans cette dispense, la non-assiduité à ces cours peut avoir de graves conséquences pouvant aller jusqu'à la suppression des allocations familiales. Dans un rapport publié en mai dernier, l'Observatoire de la laïcité, présidé par M. Jean-Louis Bianco, a proposé que les cours de religion ne soient plus obligatoires mais qu’ils deviennent facultatifs et qu’ils soient supprimés du cursus scolaire. Pour justifier ces demandes, l'Observatoire de la laïcité s'est appuyé sur le nombre croissant de dispenses en Alsace (43% en primaire, 72% au collège et 83% au lycée), qui démontre que la religion n’est plus l’élément constitutif de l’identité régionale, quand certains voudraient nous faire croire que les populations y sont attachées.. Il semblerait que la proposition de l’Observatoire de la laïcité n’ait pas eu l’écho escompté puisque non seulement le Concordat n’est toujours pas remis en question, mais qu’en plus il va bientôt être possible d’enseigner l'islam à l’école. Au nom du dialogue inter-religieux et pour mettre fin au sentiment de discrimination des élèves de confession musulmane, une expérimentation sera en effet mise en place à partir de septembre 2016 pour permettre de suivre des cours d’islam au lycée, au même titre que la religion catholique, protestante et juive. Cette expérimentation à venir suscite d’ores-et-déjà de multiples interrogations. Tout d’abord, des difficultés d’ordre pratique surgissent à se demander qui se chargera de cet enseignement : seront-ce les imams ? Pour assurer cet enseignement, les imams devront avoir le niveau bac+5, et ils seraient relativement peu nombreux selon le président du Conseil régional du culte musulman de Moselle. Mais surtout, cette expérimentation pose une question de fond : au lieu de reconnaître une quatrième religion au sein du Concordat, pourquoi ne pas simplement envisager une suppression pure et simple de ce texte véritablement discordant avec les principes de notre République, fondée sur la laïcité ? Alors même que la grande région Alsace Lorraine Champagne-Ardenne est sur le point de voir le jour, M. Féron pense qu’il faudrait profiter de la reconfiguration territoriale pour revenir sur le régime concordataire, totalement anachronique, afin de garantir une véritable égalité de traitement au sein de l’ensemble des établissements scolaires de la future grande région. A tout le moins, M. Féron estime nécessaire de donner suite à la proposition de l’Observatoire de la laïcité visant à ce que l’heure d’enseignement religieux à l’école ne soit plus obligatoire mais seulement facultative dans les établissements qui la mettent déjà en pratique. A la lumière de ces éléments, M. Féron souhaiterait connaître l’avis de Mme la Ministre sur cette proposition, et plus largement sur l’inacceptable maintien d’un régime concordataire en Alsace-Moselle.
Ce dimanche 22 novembre, cela faisait tout juste deux ans, jour pour jour, que Hugo F chantait au Bataclan en première partie de Nicoletta.
Le 25 novembre 1960, trois militantes politiques, les sœurs Mirabal, étaient assassinées en République dominicaine sur les ordres du dictateur Rafael Trujillo, devenant par là-même un symbole de résistance à toutes les formes de tyrannie.
Commémorée partout dans le monde depuis 1999, elle est l’occasion de réaffirmer l’engagement des gouvernements, organisations internationales et ONG contre les violences faites aux femmes sous toutes les formes. « Physiques, sexuelles ou psychologiques », commises « dans la sphère privée comme publique », elles sont toutes également condamnables, selon le texte des Nations-Unies.
La violence contre les femmes demeure aujourd’hui un problème mondial. Jusqu’à 70% des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie, 1 femme sur 3 dans le monde est victime de violences physiques ou sexuelles. En France, 1 femme sur 10 est touchée par ce type de violences. Récemment, un sondage nous avait interpelés en nous apprenant que 100% des femmes avaient déjà été victimes d’agressions sexuelles dans les transports en commun.
Afin de marquer leur soutien à la grande cause de la lutte contre les violences faites aux femmes, plusieurs personnes porteront un ruban blanc aujourd’hui. Aussi, avec le mot-dièse #ViolencesFemmes, une campagne a été lancée pour faire connaître largement la ligne téléphonique 3919, numéro d’écoute et d’orientation, anonyme et gratuit, disponible pour toutes les femmes victimes de violences, 7 jours sur 7.
En tant que député, je m'associe à cette journée nationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, et en tant que maire je demande à ce que ce courrier soit affiché dans les lieux publics que sont la mairie de Tomblaine, la bibliothèque municipale et l'espace socio-culturel Jean Jaurès.
Hervé Féron
Le 24 novembre 2015, le député Hervé Féron a posé une question orale sans débat à l'attention de la Ministre de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Énergie concernant les modalités d'application de la loi sur la transition énergétique pour ce qui concerne l'interdiction des sacs plastiques, qui doivent être fixées par décret. En l'absence de la Ministre, c'est le Secrétaire d'État Secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Alain Vidalies, qui lui a répondu.
Retrouvez en vidéo la question posée par Hervé Féron :
Ainsi que la réponse d'Alain Vidalies :
Et le texte de la QOSD posée par Hervé Féron :
Merci Madame la Présidente.
Ma question s’adresse à Madame la Ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.
Madame la Ministre, à la veille de la Conférence sur le climat de Paris, l’adoption de la Loi de transition énergétique a été un signal fort pour montrer l’engagement de la France en faveur d’une croissance durable, plus propre et mieux équilibrée.
Car le temps presse, comme en atteste l’immense problème de la pollution plastique. A l’heure actuelle, c’est un véritable continent sous-marin qui défigure la planète, particulièrement visible en Arctique.
Afin d’y remédier, la Loi de transition énergétique prévoit l’interdiction en magasin des sacs de caisse à usage unique à partir du 1er janvier 2016, et celle des autres sacs de type « fruits et légumes » à partir du 1er janvier 2017.
Certains sacs compostables et composés de matériaux biosourcés, réservés à un usage « fruits et légumes », continueront toutefois d’être disponibles en magasin, car ils ne présentent pas de risque pour l’environnement. C’est notamment le cas des bioplastiques, entièrement compostables.
Madame la Ministre, j’attire votre attention sur la nécessité de soutenir l’industrie bioplastique, car elle représente un grand intérêt tant sur le plan écologique que sur le plan économique.
Cette filière, détentrice d’un savoir-faire typiquement français, constitue en effet un vivier de plusieurs milliers d’emplois pour notre pays. Des entreprises disposent d’ores-et-déjà de la technologie nécessaire et sont prêtes à investir davantage pour développer cette production.
C’est notamment le cas, en Meurthe-et-Moselle, de l’usine Schweitzer à Ludres qui produit des sacs en bioplastique à partir de fécule de pomme de terre. Dans une région où le chardon abonde, il serait également possible de mettre à profit cette plante. On ouvrirait ainsi de nouveaux débouchés pour les agriculteurs français, y compris sur les terres en jachère.
Pour aider l’industrie bioplastique, il faut veiller à la mise en œuvre rapide de la Loi de transition énergétique et à la bonne rédaction du décret d’application. En particulier, il est très surprenant de voir aujourd’hui encore des sacs oxofragmentables sur le marché, et il serait inconcevable qu’une exemption en faveur de certains sacs en polyéthylène existe, car ces derniers représentent un véritable danger pour l’environnement.
Aussi, hâtons-nous de prendre ce décret, afin de donner à l’industrie bioplastique le signal volontariste attendu pour réaliser les investissements nécessaires. Pourquoi retarder sa signature plutôt que de suivre le rythme de la loi, qui prévoit l’interdiction des sacs de caisse à usage unique au 1er janvier prochain ? Les industriels du plastique, qui s’attendent depuis des années à une interdiction, ont déjà eu plusieurs mois pour s'adapter. Et les consommateurs demandent des solutions environnementales pour les plastiques.
Attendre des mois supplémentaires, c'est laisser également l'opportunité aux entreprises asiatiques de se mettre au niveau technologique et de concurrencer directement notre filière française.
Madame la Ministre, avec le bioplastique, nous avons découvert une pépite, celle d’une industrie respectueuse de l’environnement et porteuse de milliers d'emplois dans toute la France. Il est de notre devoir de la soutenir, afin de respecter pleinement l’esprit de cette Loi d’espoir et de modernité qu’est la Loi de transition énergétique. Dans la dynamique de la COP 21, il y aurait beaucoup de sens à ce que le décret d’application relatif aux sacs plastiques soit signé dès le mois de décembre prochain.
Je vous remercie.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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