La Commission des Affaires Culturelles et de l’Education a auditionné mardi en fin d’après-midi le Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel dans le cadre du rapport d’activité de cette autorité administrative indépendante pour 2014.
Hervé Féron a interrogé Olivier Schrameck sur les moyens de remédier à la faible couverture des élections par les médias et sur les modalités de déploiement de la Radio Numérique Terrestre en France. Il a également sollicité son avis quant à la proposition qu’il a récemment adressée à la Ministre de l’Education Nationale visant à la création d’un journal télévisé pour enfants.
Intervention d'Hervé Féron en Commission... par herveferon
Retranscrit de l’intervention d’Hervé Féron :
- Le 21 janvier 2015, le CSA a rendu un rapport sur l’évolution des modes de diffusion en radio traitant principalement de l’avenir de la Radio Numérique Terrestre (RNT). Dans ce rapport, très attendu par une large partie de l’industrie radiophonique, le CSA se révèle favorable au déploiement sur une large partie du territoire de la RNT. Néanmoins, ce rapport ne comporte pas de calendrier d’appel aux candidatures nécessaires pour que des radios soient autorisées et que s'engage vraiment le déploiement de la RNT en France. Avez-vous décidé de ce calendrier, et si oui, sur quelles villes ou territoires portera-t-il ? Enfin, quelle sera la couverture de population visée ?
- Le CSA a rappelé dans une étude en janvier 2014 la nécessité de mener une réflexion sur les obligations de diffusion de chansons françaises pesant sur les radios. La question des quotas pose en effet de vrais problèmes : pour s’arranger avec la loi, on constate que la programmation de la majorité radios est concentrée sur un très faible nombre de titres. Forcément, le public est lassé d’entendre cinquante fois par jour le même artiste, et dans le même temps les autres titres francophones des artistes émergents ne trouvent pas leur place. Plus d’un an après, pouvez-vous nous dire où en est cette réflexion ?
- Vous le dites, l’éducation et jeunesse constituent un enjeu essentiel au cœur de l’action du régulateur. J’ai récemment interpellé par question écrite la Ministre de l’Education Nationale sur l’idée de la création d’un journal télévisé pour enfants. En effet, il s’agit d’aider les enfants à faire le tri parmi le flot d’informations reçues, de façon à développer leur esprit critique et à leur apprendre à analyser le monde dans son entièreté. Que pensez-vous de cette idée, qui me paraît aujourd’hui pleinement d’actualité?
- Comme le CSA le note, il y a lieu de regretter la faiblesse de la couverture médiatique des élections européennes en 2014. Pourtant, c’est bien le rôle des médias de susciter l’intérêt des citoyens pour les questions d’actualité, au premier rang desquelles les questions politiques, y compris à l’échelle européenne. Comment remédier à cela et inciter – sinon forcer – les médias à traiter des élections européennes ? Par ailleurs, pouvez-vous d’ores et déjà nous donner un avis concernant la couverture médiatique des élections départementales ?
- Toujours concernant la couverture médiatique des élections, le CSA pointe la nécessaire évolution du cadre législatif et règlementaire en la matière ; la fameuse « période de réserve », notamment dans les Outre-mer ou sur les réseaux sociaux, pourrait sembler caduque aujourd’hui. Pensez-vous que le PJL numérique puisse constituer un bon véhicule pour cela ? Plus largement, quelle sera la place du CSA dans le PJL numérique ?
Il y avait du monde ce samedi en fin de matinée au Château Mme de Graffigny à Villers-lès-Nancy pour l'inauguration du 3ème Festival Villers BD.
Cette édition est placée sous le signe du 40ème anniversaire de Métal Hurlant, le magazine de bandes dessinées créé en 1975 qui a constitué une petite révolution dans le monde du "neuvième art" en s'affranchissant progressivement des codes qui prévalaient jusqu'alors.
L'association Villers BD réussit une prouesse en réunissant plusieurs auteurs qui ont collaboré à ce magazine comme Jean-Pierre Dionnet, Nikita Mandryka, Franck Margerin, Serge Clerc, Ted Benoît, Denis Sire, Dodo, Ben Radis et Michel Pirus. De nombreux artistes de la Région sont également présents, rappelant que la Lorraine possède un vivier de talents dans ce secteur.
Un festival encore jeune mais dynamique auquel Hervé Féron a tenu à apporter un concours financier au titre de la réserve parlementaire afin de soutenir cette belle initiative.
Jeudi 9 avril à 19h, l'association "Aux Actes Citoyens" dévoilera la programmation du Festival 2015 à l'Espace Jean Jaurès. A 20h30, la soirée continuera avec une représentation du nouveau spectacle de François Rollin, "Le professeur Rollin se rebiffe".
Au fil de ses interventions scéniques et télévisuelles, François Rollin construit son personnage, le Professeur Rollin, qui dans ses spectacles présente à ses "auditeurs" des conférences, au sujet le plus souvent loufoque.
L'humour de François Rollin est loin des calembours et autres jeux de mots faciles qu'on a coutume de voir proliférer chez les humoristes. Fin, subtile, presque intellectuel, mais surtout absurde, tels sont les mots qui définissent le mieux l'humour du professeur.
N'oubliez pas de réserver vos places pour ce spectacle de grande qualité !
Réservation : Espace Jean Jaurès - 3 Avenue de la Paix (03.83.33.27.50).
Tarif : 16 €.
Dans le cadre de l'examen du Projet de Loi relatif à la Santé en séance publique, Hervé Féron défendra ce vendredi un amendement visant à permettre à toute femme de participer au dépistage du cancer du sein sur son temps de travail sans perte de salaire.
Cet amendement avait été rejeté en Commission mais il bénéficie désormais du soutien de nombreux députés de la majorité, plusieurs ont d'ailleurs souhaité le cosigner.
Hervé Féron espère pouvoir être enfin entendu, c'est une mesure de santé publique sans coût pour la collectivité qui contribuera à diagnostiquer de façon plus précoce cette pathologie et à améliorer la santé des femmes.
AMENDEMENT N°AS1348
présenté par
M. Féron, M. Premat, Mme Carrillon-Couvreur, Mme Buis, M. Philippe Doucet, Mme Alaux, Mme Michèle Delaunay, Mme Troallic, Mme Récalde, Mme Filippetti, M. Kalinowski, M. Goasdoué, Mme Bareigts, M. Dufau, M. Marsac, Mme Zanetti, Mme Carrey-Conte, M. Bardy, M. Capet, Mme Santais, M. Blazy et Mme Dombre Coste
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ARTICLE ADDITIONNEL
APRÈS L'ARTICLE 9, insérer l'article suivant:
Dans le cadre du programme national de dépistage organisé du cancer du sein, toute femme employée dans une administration publique a le droit de prendre rendez-vous pour un dépistage du cancer du sein sur son temps de travail, avec l’accord de son chef de service et sans retenue de salaire.
EXPOSÉ SOMMAIRE
Une problématique très actuelle et qui concerne aujourd’hui notre société toute entière est celle du cancer du sein. En France, près de 15% des femmes ont récemment ou sont actuellement concernées par cette maladie. La tranche d’âge la plus exposée est comprise entre 50 et 74 ans. Pour ces femmes, le dépistage est pris en charge à 100% par l’assurance maladie.
Malgré la gravité de cette maladie, il est démontré que le dépistage permet de se soigner plus facilement et d’avoir les plus grandes chances de guérison. L’intérêt du diagnostic précoce est ainsi de mieux soigner, c’est-à-dire bien sûr d’augmenter les chances de guérir, mais aussi de limiter les séquelles liées à certains traitements.
Dans une optique de prévention du cancer du sein, des initiatives émergent, comme celle de la Ville de Tomblaine en Meurthe-et-Moselle qui permet aux femmes qui le souhaitent de prendre rendez-vous pour un dépistage du cancer du sein sur leur temps de travail, avec l’accord de leur chef de service et sans retenue de salaire.
Le présent amendement propose de généraliser cette démarche à l’ensemble des administrations françaises et vise donc dans un premier temps les femmes fonctionnaires. A terme, il sera possible de l’étendre au secteur privé, afin que l’ensemble des Françaises bénéficient de cette possibilité.
Du point de vue financier, cet amendement ne crée pas de charge supplémentaire pour les finances publiques, bien au contraire ; en permettant de mieux prévenir la maladie, il doit permettre à notre système de santé de générer à terme des économies.
La Commission des Affaires Culturelles et de l'Education de l'Assemblée Nationale a auditionné ce mercredi matin le Président du Festival de Cannes, Pierre Lescure, ainsi que son délégué général, Thierry Frémaux.
Hervé Féron les a interrogés sur plusieurs sujets dont les projets de films attendus pour Cannes qui ont été abandonnés en raison des restrictions budgétaires et le résultat des Assises pour la diversité du cinéma français organisées en janvier 2013 qui s'étaient penchées sur les difficultés des réalisateurs de films d'auteurs, notamment pour trouver des producteurs et des diffuseurs.
Intervention d'Hervé Féron en Commission des... par herveferon
La fête est belle, la joie est grande en ce lendemain du deuxième tour des élections départementales en Meurthe-et-Moselle car la majorité départementale reste à Gauche sous la présidence de Mathieu Klein. La campagne s’est déroulée très solidairement avec toutes les composantes de la Gauche. C’était assez étrange hier sur France 3 d’entendre à plusieurs reprises le journaliste dire que l’Union de la Gauche avait été fragilisée à l’occasion de cette campagne alors que c’est tout à fait le contraire, la Gauche s’en trouve renforcée dans la réunion de ses différentes composantes.
Ces élections étaient plus politiques que jamais. Il s’agissait de poser la question des valeurs à partager aux électrices et aux électeurs. Entre un Front National sans aucune proposition qui incite à la haine et à l’intolérance, l’UMP qui avance cachée en oubliant si souvent d’afficher sa couleur sarkozyste, qui ne fait aucune proposition constructive, qui se complaît dans la critique négative ou dans la calomnie, et un Conseil Général de Meurthe-et-Moselle au « label qualité bilan » de Michel Dinet et Mathieu Klein, avec un programme résolument offensif en matière d’investissements publics et privés, de chances données à la jeunesse et de solidarité envers toutes les populations fragiles, il ne pouvait pas y avoir photo.
Plusieurs points de satisfaction : dans la circonscription où je suis Député, les résultats sont globalement très bons tout comme à Tomblaine, la ville dont je suis Maire, les jeunes candidats de Gauche que je soutenais ont fait une belle campagne et ont réalisé 62% des voix, ce qui est un excellent score à Tomblaine pour un deuxième tour d’élections départementales dans une situation où ce n’est pas le Maire qui est candidat.
Par contre, je suis meurtri de voir que nous avons perdu le canton de Saint-Max (dans lequel on trouve Tomblaine) et le canton du Grand Couronné. Je me souviens avoir gagné en 1998 le canton de Tomblaine et qu’il était resté à Gauche depuis. Nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes, les socialistes. En effet, ce sont des socialistes qui ont très mal découpé ces deux cantons pour les sacrifier à la Droite, c’est la politique désastreuse de Hollande, Valls, Macron qui a fait ses dégâts sur nos candidats de proximité et puis c’est aussi dans certaines de nos communes nos amis socialistes qui n’ont pas milité.
Alors, moi je dis haut et fort que je suis ravi que le Front National n’ait aucun siège. Ça ne me dérange pas qu’il récolte des voix et qu’il n’ait pas d’élus, bien au contraire. Je m’explique : toutes les propositions, toutes les analyses du Front National sont à mes yeux exécrables, elles n’ont rien à voir avec la République. Le Front National n’arrive pas à être majoritaire, nulle part. Je considère donc que le vote Front National est tout à fait à relativiser dans un contexte de forte abstention. Il ne s’agit pas d’un vote de choix du Front National mais d’un vote de protestation, voire de désespérance qui se concentre au maximum sur une trentaine de pourcents d’une quarantaine de pourcents de participation. A la différence de l’abstention, il s’agit là d’un non-vote et comme je combats ces idées et ces méthodes, je me réjouis que la démocratie ait suffisamment verrouillé le système pour que ces gens-là ne soient pas élus. |
Si l’on considère que systématiquement les candidats du Front National ont fait des copiés-collés des tracts qui leur sont imposés par la direction du parti, si l’on considère que la plupart d’entre eux ont avancé cachés, pas de réunion publique, pas de contact avec la population, les gens ne les connaissent pas et surtout pas du tout de programme, ça aurait été leur faire un sale coup que de les mettre en situation de gérer un département. Imaginez un peu, une fois installés, qu’est-ce qu’on fait ?
A commencer par cette candidate Front National, invitée hier soir sur le plateau de France 3. Je n’ai pas accepté de lui serrer la main parce que chaque fois qu’un candidat du Front National me tend la main, je pense que mon père a été arrêté et emprisonné par les Allemands à l’âge de 15 ans parce qu’il distribuait des tracts pour la Résistance. Alors cette dame, candidate du Front National, dont je n’ai pas retenu le nom, à peine sortie de France 3, a inondé les réseaux Twitter pour se plaindre du fait que je n’ai pas voulu lui serrer la main. Moi, je ne lui ai rien dit, je ne l’ai même pas regardée mais voilà comment ces gens existent, en cherchant l’incident, en provoquant. Sur les réseaux Twitter, tous les imbéciles qui sont dans son sillage ont réagi, il y en a même un qui me traite de « collabo ». Chacun appréciera.
Mais dans la droite locale, on a aussi de sacrés monuments en termes de médiocrité. Ploucs ou imbéciles, je ne sais pas, les faits parlent pour eux :
- Le Maire d’Art-sur-Meurthe, Jean-Pierre Dessein, on le savait primaire mais à ce point-là… Je suis allé à Art-sur-Meurthe pour soutenir Landry Richard et Marie-Christine Bastien, les candidats de Gauche. Le maire d’Art-sur-Meurthe a mis un statut sur sa page Facebook, se permettant de mettre ma photo avec le poing et la rose de travers, en le détournant de telle façon que le poing fasse un doigt d’honneur. Quelle délicatesse, quelle intelligence ! Il n’en est pas à sa première, on sait que dès que je prends la parole au Conseil de Communauté, il tweete des insultes, des calomnies à mon égard. Et là, sur sa page Facebook, avec 2-3 autres imbéciles de son acabit, telle sa colistière, il s’épanche pour colporter des bruits de chiotte. C’est nauséabond, ça nous rappelle de tristes périodes de notre Histoire.
- Le Maire de Saint-Max, Eric Pensalfini, est du même acabit. Alors que c’est lui, dans le cadre de ses fonctions de Vice-Président de la Communauté Urbaine, qui est autocrate, qui ne répond pas quand on sollicite la Communauté Urbaine dans l’intérêt des gens, qui empêche tout ce qu’il peut sur Tomblaine, il se permet de dire et d’écrire que la gestion socialiste fait que les infrastructures de Tomblaine sont dans un état déplorable. Mais Messieurs-Dames, vous devez savoir que si vous avez froid dans les gymnases du COSEC à Tomblaine, c’est à cause de lui. C’est lui qui refuse de répondre aux demandes du Maire de Tomblaine d’aménagements de ces installations payées par l’impôt, y compris des Tomblainois (ce qui signifie que ces installations ne sont pas la propriété de Monsieur Pensalfini), et vous devez savoir que quand les dirigeants d’associations se permettent de répondre à une interview de l’Est Républicain pour dire que les sportifs ont froid dans les gymnases, ils reçoivent des SMS de menaces pour leur dire qu’ils n’auront plus droit d’utiliser ces gymnases. Quand le Président du Canoë-Kayak Club vient voir le Maire de Tomblaine pour lui proposer d’installer une plage ludique l’été au bord de l’étang de la Méchelle, le Vice-Président de la Communauté Urbaine Eric Pensalfini lui répond : « d’accord, mais pas à Tomblaine ». Vous devez le savoir, si la ZAC de compétence communautaire est bloquée dans son évolution depuis 8 mois, c’est-à-dire que les gens qui y habitent n’ont pas de voirie définitive, n’ont pas de trottoirs finalisés, n’ont pas d’espaces verts, c’est de la faute volontaire de la Communauté Urbaine.
J’appelle ça être stupide et sectaire.
Quand mercredi dernier, le podium Europe 1 s’est arrêté au Zénith de Nancy et qu’il a été demandé à l’animateur de remercier au micro devant 3.000 personnes « Monsieur Pensalfini sans qui rien n’aurait été possible », ne serait-on pas là dans le détournement de l’argent public pour favoriser des élections départementales à trois jours du deuxième tour ? Enfin, Monsieur Pensalfini, pendant sa campagne, parmi les rumeurs médiocres qu’il a colportées, a dit de Grégoire Ruhland, notre candidat de 22 ans, qu’il avait toujours été un mauvais élève et qu’il était un petit roquet. Cela doit faire rire (ou mettre en colère) toute personne qui connaît Grégoire. Un petit roquet, lui que tout le monde apprécie, que tout le monde trouve accessible, sympathique. Quant au mauvais élève, c’est plutôt marrant quand on sait que Grégoire à 22 ans termine Sciences Po, à 20 ans était au cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, à 21 ans élu Adjoint au Maire délégué aux Finances, plus jeune Adjoint au Maire dans la Communauté Urbaine du Grand Nancy. Comme mauvais élève, on fait pire… Le triste auteur de ces calomnies ferait bien de se retourner sur son parcours personnel.
Deux tristes sires ont donc été élus au Conseil Départemental, le Maire de Saint-Max et le Maire d’Art-Sur-Meurthe. La population devait déjà les subir en tant que Vice-Présidents de la Communauté Urbaine, une chance pour nous, ils ne seront que minoritaires au Département et surtout, nous sommes plus combatifs que jamais, nous n’oublierons pas les méthodes de ces deux-là.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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