Ce lundi en milieu de matinée, Hervé Féron s’est rendu à l’école élémentaire du Charmois de Vandœuvre-lès-Nancy afin de rencontrer les élèves de la classe de CM2 retenue dans le cadre de la 20ème édition du Parlement des Enfants.
Il a pu répondre aux questions des élèves qui se sont montrés très intéressés, et leur expliquer le fonctionnement de l’Assemblée Nationale ainsi que le processus législatif. Il a également pris connaissance du travail des élèves et de leur enseignante qui ont déposé une proposition de loi bien documentée visant à la régularisation de la situation administrative de parents en situation irrégulière ayant des enfants scolarisés.
M. Hervé Féron attire l’attention de M. le Secrétaire d'État aux Sports, auprès du ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, sur la situation des sportifs professionnels. Aujourd’hui, au sein du sport professionnel, le contrat à durée déterminée dit « d’usage » est le plus largement utilisé, ce qui peut être source de précarité pour son bénéficiaire ; en effet, le salarié n’a pas droit à une indemnité de précarité en fin de contrat, et les dispositions qui interdisent la conclusion de CDD successifs avec le même salarié ou imposent un délai de carence pour la conclusion de contrats successifs sur un même poste ne sont pas applicables. Or, dans le monde du sport professionnel, le recours au CDD d’usage s’explique par le caractère intrinsèquement temporaire et ponctuel des missions réalisées. Pour autant, cette pratique est aujourd’hui remise en cause par la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat, qui tendent à vouloir imposer le recours aux contrats à durée indéterminée (CDI) pour l’emploi des sportifs professionnels. Afin de sécuriser le statut juridique de ces sportifs, M. Jean-Pierre Karaquillo, cofondateur du Centre de droit et d'économie du sport, a été chargé par M. le Secrétaire d’Etat Thierry Braillard de remettre un rapport qui propose notamment de créer un contrat de travail à durée déterminée spécifique applicable aux sportifs et entraîneurs professionnels. Entre autres avantages, un tel contrat de travail permettra aux sportifs et entraîneurs rémunérés, actuellement situés dans une « zone grise », de bénéficier de la protection sociale offerte par le régime général de sécurité sociale des salariés, « et notamment en cas d’accidents de sport, de la législation sur les accidents du travail et les maladies professionnelles » (p. 75 du Rapport Karaquillo). L’objectif étant que certaines des préconisations du rapport de M. Karaquillo servent de base à un projet ou à une proposition de loi, M. Hervé Féron souhaiterait savoir quand une éventuelle traduction législative de la proposition de CDD spécifique aux sportifs et entraîneurs professionnels pourrait avoir lieu. Il voudrait par ailleurs et plus largement connaître l’ensemble des mesures que le Gouvernement entend prendre dans le but de sécuriser le statut des sportifs professionnels et amateurs de haut niveau, dont beaucoup se retrouvent dans une situation de détresse et de précarité insoutenable à la fin de leur brève carrière.
Ce jeudi matin, à l'invitation de la Présidente Odette Est, Hervé Féron s'est rendu à Villers-lès-Nancy pour assister à l'Assemblée Générale du club Chanteclair qui se déroulait au Centre des Ecraignes. Cette association a pour but de lutter contre l’isolement des personnes âgées et de créer du lien social en permettant aux résidents des foyers Paul Adam et Clairlieu de se retrouver et de partager des moments conviviaux autour de diverses activités.
En début d'après-midi, il a participé aux manifestations organisées à l'occasion des 40 ans de l'Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique L'Escale, situé à Jarville-la-Malgrange. Cet établissement de l'association Réalise accueille des enfants et des adolescents présentant des difficultés psychologiques se manifestant par des troubles du comportement qui entravent leur apprentissage ou leurs relations aux autres. Après l'accueil des participants par la Directrice de l'ITEP Rachida Rezgui et le Président de Réalise Patrick Caissial, Hervé Féron a rappelé les changements intervenus au milieu des années 2000 dans le fonctionnement des ITEP et la prise en charge de ces jeunes, ainsi que le travail mené sur ces thématiques dans le cadre de son activité parlementaire.
M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre de la Culture et de la Communication sur la situation économique du groupe Radio France. A l’heure actuelle, Radio France négocie son nouveau contrat d'objectifs et de moyens, qui devrait être conclu d’ici le mois d’avril, déterminant les ressources du groupe pour les années à venir. Par ailleurs, la Cour des Comptes devrait prochainement publier un rapport sur la gestion de Radio France au cours des années passées, dans lequel elle devrait notamment évoquer les coûts du chantier de rénovation de la Maison de la radio, un chantier entamé en 2009 pour un montant de plus de 350 millions d'euros. Dans ce contexte sans précédent – Radio France a adopté en janvier dernier un budget déficitaire de 21,3 millions d'euros ! - la direction du groupe a annoncé travailler sur un plan de départs volontaires de deux cents à trois cents salariés seniors, de façon à économiser jusqu'à 24 millions d'euros de masse salariale d'ici à 2019. Ces chiffres, annoncés pendant une réunion extraordinaire du comité d’entreprise, ont été officiellement confirmés par la direction de Radio France mardi 24 janvier, et suscitent légitimement des inquiétudes chez les salariés du groupe. Jeudi 19 mars dernier, la quasi-intégralité des syndicats de Radio France a donc appelé à une grève illimitée, reconduite de jour en jour à l’heure de la rédaction de cette question écrite. M. Hervé Féron estime donc légitime l’exercice par les syndicats d’un droit d’alerte sur la situation économique de Radio France. Il observe ainsi avec satisfaction la vigilance dont Mme la Ministre fait preuve quant aux propositions faites par le Président du groupe, M. Mathieu Gallet ; en effet, ces dernières ne semblent pour le moment pas satisfaisantes pour garantir un retour à l’équilibre des finances du groupe et un traitement digne et équitable des salariés. Dans un contexte où manifestement des dépenses inconsidérées ont été engagées, il n’est pas juste que les salariés doivent en payer le prix. Il attire l’attention de Mme la Ministre sur la nécessité pour l’Etat de continuer à remplir son rôle d’arbitre, de façon à maintenir le dialogue entre l’entreprise et les syndicats. Par ailleurs, il souhaite connaître l’issue du rendez-vous, mercredi 25 mars, de Mme la Ministre avec M. Mathieu Gallet, au cours duquel ce dernier devait formellement lui remettre un projet stratégique finalisé. Enfin, il interroge Mme la Ministre sur l’opportunité d’une éventuelle intervention de l’Etat, de façon à garantir les ressources futures du groupe, mises à mal par le financement des travaux de rénovation de la Maison de la radio.
Pour le 53ème anniversaire du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie, Hervé Féron a, comme chaque année, sillonné l’agglomération pour assister aux cérémonies organisées dans les différentes communes de sa circonscription. En fin d'après-midi, il s'est tout d'abord rendu à Jarville.
Puis, il a enchaîné avec la cérémonie organisée au Monument aux Morts à Heillecourt, menée par le Président du Comité FNACA de Jarville-Heillecourt, Jean-Claude Tisserand.
A 19h, il est revenu à Tomblaine où deux Anciens Combattants ont été distingués devant le Monument aux Morts en raison de leurs mérites au cours de ce conflit. Charles Chouard s’est vu remettre la Médaille de la Reconnaissance de la Nation par le Député-Maire. Jean-Claude Peltier, Président du Comité de la FNACA de Tomblaine, a quant à lui décerné la Croix du Combattant à Georges Rosenberger. Hervé Féron a également rendu un hommage à Lucien Cassan, tombé en 1959 lors d’un combat au corps à corps.
"Il faut que les enfants apprennent à lire, écrire, compter et à voter Républicain", signé Jules Ferry
C’est avec une grande émotion que nous avons appris la disparition d’Alain Pora, figure du syndicalisme bien connue dans notre département.
En 1972, il était entré à la Poste et avait rejoint les rangs de la CGT au sein de laquelle il s’est montré particulièrement actif durant plus de 40 ans. Son engagement pour la défense des intérêts des salariés et son énergie faisaient l’unanimité, ce qui lui a valu d’être nommé au poste de Secrétaire Général de l’Union Locale de la CGT en 2000, à une époque où le syndicalisme peinait à se faire entendre alors que le libéralisme à outrance avait déjà provoqué d’immenses dégâts dans notre société. Grâce à son action, l’Union Locale de la CGT a enregistré une progression fulgurante de son nombre d’adhérents, passant de 2.500 en 2000 à 4.556 en 2013, année de son départ en retraite.
C’était un homme de conviction, déterminé, toujours prêt à se battre pour promouvoir une conception plus sociale du monde du travail et garantir les droits des travailleurs. Sa préoccupation première a toujours été de défendre les plus précaires, notamment les travailleurs isolés ou les salariés à temps partiel. Il avait également aidé les femmes de ménage du département à créer leur syndicat. Il était de tous les combats.
J’ai toujours beaucoup apprécié sa grande générosité dans son engagement. Même lorsque nous n’étions pas complètement d’accord, nos valeurs restaient communes.
C’est une perte immense pour le syndicalisme, je présente mes sincères condoléances à son épouse et ses enfants.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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