Article paru dans l'Est Républicain, mardi 9 octobre 2012 (cliquez sur l'image pour le format PDF) :
Régulièrement sur ce blog, nous mettrons un coup de projecteur sur une personne de la circonscription, dont le parcours ou l’activité est remarquable.
Ce mois-ci, c’est Odile Milley-Vouaux, domiciliée dans le quartier de Clairlieu à Villers-lès-Nancy, qui est mise à l’honneur. Âgée aujourd’hui de 78 ans, elle est l’une des grandes figures du sport dans notre circonscription, bien que peu connue des plus jeunes, et s’est illustrée dans le domaine de la natation. C’est d’ailleurs au bord d’une piscine qu’elle fera la connaissance de celui qui deviendra son époux : Raymond Milley.
Odile Vouaux débute sa carrière sportive en 1947. A l’époque, elle est une adolescente qui a grandi beaucoup trop vite et, avoue-t-elle aujourd’hui, qui se sent mal dans sa peau. Sa mère l’incite donc à faire du sport. Sa taille la pousse tout d’abord vers le basket. A l’école, elle va aussi à la piscine, et c’est là que des clubs de natation la repèrent.
Rapidement, elle montre d’excellentes aptitudes. Elle décroche plusieurs titres de championne de Lorraine, et bat le record de Lorraine en 50 m. nage libre, à tout juste 14 ans…
Les années 1950 marquent le sommet de sa carrière. En 1950, elle remporte deux titres lors des championnats de France de natation cadette, sur 100 m. nage libre et 100 m. dos. Puis en 1952, elle est sélectionnée en équipe de France pour participer aux Jeux Olympiques d’Helsinki. Un souvenir mémorable…
C’est en effet la première fois qu’elle prend l’avion, elle découvre l’ambiance des jeux. Elle évoque aussi la visite du Prince Philip d’Angleterre dans les logements des athlètes féminines. Comme aujourd’hui, les athlètes d’un pays, lorsqu’ils ne concourent pas, étaient dans les tribunes pour encourager leurs patriotes. Odile Vouaux a ainsi vécu en direct la victoire de Jean Boiteux sur 400 m. nage libre.
4 ans plus tard, en 1956, elle est de nouveau sélectionnée pour les Jeux Olympiques de Melbourne. Les trois jours de voyage et l’acclimatation à l’été australien sont durs. Et puis, confie-t-elle il y a deux ans à l’Est Républicain, « pour préparer les Jeux de Melbourne, j’avais une heure pour m’entraîner le matin avant d’aller au boulot et deux le soir ! ».
Odile Vouaux repartira à nouveau sans médaille, mais avec plein de souvenirs en tête… Une très belle carrière qui méritait ce « coup de projecteur ». Bravo !
Hier, jeudi 11 octobre 2012, Hervé Féron était invité à Laxou à partager le repas de rentrée de la Confédération Syndicale des Familles par la Présidente, Mme Baillet-Bardeau, et les membres du bureau et du comité.
La CSF a été créée en 1946, dans le contexte d’après-guerre particulièrement difficile que connaissaient les Français d’alors. La solidarité s’est organisée pour subvenir aux besoins des familles, notamment au travers des Associations Familiales Ouvrières, qui deviendront plus tard la Confédération Syndicale des Familles.
Aujourd’hui, la solidarité continue, et « la CSF est au quartier, ce que le syndicat est à l’entreprise ». Elle agit auprès des familles, les représente et défend leurs intérêts, par des actions de proximité. La démarche que proposent ses membres est une démarche militante, humaine, et constructive. Mais comme le dit l’ancienne présidente, Marie-Louise Marion, il faut « faire avec, et pas faire pour » : l’objectif est d’accompagner les familles, tout en favorisant une certaine autonomie dans leurs démarches.
La CSF porte de nombreuses revendications dans des domaines très divers (habitat, urbanisme, cadre de vie, économie, consommation, santé, éducation, culture, loisirs, intégration…). Nous devons à la Confédération Syndicale des Familles de nombreuses avancées dans ces domaines, notamment l’allocation de rentrée scolaire (ARS), la participation des locataires aux conseils d’administration des bailleurs sociaux, la loi sur le surendettement, le congé paternité, le développement du tiers payant…
La CSF est une structure surprenante et dynamique. L’accueil qu’a reçu Hervé Féron était pour le moins excellent et chaleureux !
La ferme de Tomblaine, boulevard Barbusse, est la dernière ferme encore en activité en milieu urbain en Lorraine. Tomblaine ayant été dynamitée à la fin de la guerre, cette ferme a échappé à cette catastrophe et son histoire fait qu'elle appartient au patrimoine que les Tomblainois veulent conserver, protéger et valoriser.
Elle est liée, entre autres, à l'histoire de la famille de Wendel, du Comte Molitor, de l'école d'Agriculture de Tomblaine (aujourd'hui à Pixérécourt) et Pasteur, lui-même, y a travaillé durant quelques semaines !
Un travail de recherche et d'écriture est en cours et vous sera communiqué quand il sera finalisé. La commune de Tomblaine fera probablement prochainement l'acquisition de cette ferme pour la protéger. Elle est au cœur de la mémoire historique de Tomblaine.
Il y avait un vieux mur à l'arrière de la salle des fêtes, entre la ferme et la mairie.
Ce mur était dégradé et tâché par l'humidité, il a été restauré par les services techniques municipaux. Puis la municipalité a proposé à Martine Sauvageot, artiste de grand talent, de reproduire sur ce mur, en très grand format, une carte postale, couleur sépia, représentant la ferme de Tomblaine il y a un siècle environ. Le résultat est superbe. La fresque murale sera inaugurée officiellement ce samedi 13 octobre à 11h30. Parce que nous voulons bien connaitre notre histoire pour préparer notre avenir ensemble.
Bravo l'artiste !
La piscine du Lido devra donc être fermée jusqu’en 2013. C’est une information qu’Hervé Féron a obtenue à la lecture de l’Est Républicain. Car M. Pensalfini est un menteur (désolé d’utiliser un terme aussi agressif, mais c’est un problème récurrent) : Hervé Féron n’est ni associé, ni informé de quoi que ce soit en la matière.
Si M. Pensalfini hausse les épaules et qualifie cela de « chamailleries », c’est plus du mépris de sa part, et cela ressemble à l’attitude permanente de la majorité de droite de la Communauté Urbaine du Grand Nancy. C’est insupportable pour les citoyens et les utilisateurs des équipements sportifs. Car on pourrait parler aussi de la gestion des gymnases (COSEC), du stade Raymond Petit, etc., etc.
Par ailleurs, quand le Grand Nancy prétend qu’avec le Lido en fonctionnement, tous les besoins en piscines seraient couverts, demandez aux centaines de particuliers, ou aux associations qui demandent des créneaux et ne les obtiennent pas. Ou demandez encore leur avis aux enseignants, qui en trois quarts d’heure, doivent faire déshabiller les enfants dans les vestiaires, puis bénéficier de 25 minutes de bassin puis, toujours dans la précipitation, doivent faire rhabiller les enfants sous la pression de l’employé communautaire chargé de faire respecter un rythme infernal.
Plutôt que d’imaginer de grands équipements pour faire plaisir aux amis, la Communauté Urbaine devrait investir sur une piscine supplémentaire dans l’intérêt général.
QAG Hervé Féron sur la refondation de l'école... par herveferon
Claude Bartolone, Président de l’Assemblée Nationale - La parole est à Monsieur Hervé Féron.
Hervé Féron, Député de Meurthe-et-Moselle - Monsieur le Président, ma question s’adresse à Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale. Monsieur le Ministre, Les mesures d’urgence décidées pour la rentrée scolaire 2012, puis les grandes lignes du PLF 2013 et notamment ses 43 000 recrutements prévus, confirment la volonté du Président de la République de faire de la jeunesse et de l’Education l’enjeu de ce quinquennat.
Cette rupture avec une logique purement comptable qui prévalait jusqu’alors s’accompagne également d’un discours nouveau, longtemps attendu et éminemment politique en faveur du monde enseignant et de la reconnaissance du rôle et de l’importance des acteurs du système éducatif dans l’avenir de notre pays.
Au-delà, un vaste débat sur la « refondation de l’école » et une concertation de grande ampleur sur ce thème ont été lancés le 04 juillet dernier. La présence ce matin à la Sorbonne du Président de la République, du Premier Ministre et de l’ensemble des acteurs de cette concertation pour en tirer les grands enseignements et les principaux axes de travail confirment, s’il en était besoin, l’engagement et l’attention portés au devenir de notre système éducatif.
Les attentes sont aujourd’hui nombreuses et les urgences également. Priorité à l’école primaire, place du socle commun, formation des enseignants, question des rythmes scolaires, de l’orientation, de la lutte contre le décrochage ou de l’éducation prioritaire… autant d’enjeux auxquels nous sommes confrontés et sur lesquels il nous faut avancer.
Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, pourriez-vous donc, au-delà du bilan de cette concertation, nous indiquer les priorités que vous entendez désormais mettre en œuvre, et si vous entendez poursuivre le rythme soutenu qui a prévalu jusqu’à présent aux transformations de notre système éducatif ?
Claude Bartolone, Président de l’Assemblée Nationale - Merci. La parole est à Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, Vincent Peillon.
Vincent Peillon, Ministre de l’Éducation Nationale - Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés, Monsieur le Député Féron. Autour de notre école, je l’ai dit à plusieurs reprises, je pense que nous pouvons nous rassembler.
L’École de la République a fait beaucoup pour la Nation. Depuis une dizaine d’années, après avoir réussi la massification, un début de démocratisation, elle a rencontré des difficultés lourdes, qui sont reconnues à la fois par les évaluations internationales et nationales, et dont nous devons tous nous préoccuper. Parce que nous devons nous rassembler autour de cette école, parce que nos enfants sont l’avenir de la France, les orientations que nous avons choisies sont des orientations de bon sens, et le bon sens devrait être la chose du monde la mieux partagée.
D’abord la priorité au primaire que vous avez évoquée. Les enfants qui sont en difficultés lorsqu’ils arrivent au collège - 15 à 20% des enfants français – ont vu leurs difficultés se constituer avant. Les destins scolaires et sociaux se nouent en grande section, en CP, en CE1. Or, peu de nos concitoyens le savent, mais nous accordons à l’école primaire moins de moyens que les autres pays de l’OCDE, et moins de moyens que nous en donnons aux collèges et aux lycées. C’est donc notre première orientation : priorité au primaire, priorité à l’accueil des petits en maternelle, modification au primaire des méthodes de travail.
Deuxièmement, toutes les études l’ont montré, l’éducation c’est la rencontre entre un maître et un élève. Le maître a besoin d’être bien formé. La grande tradition française avait été constituée autour des écoles normales. Vous avez supprimé dans ce pays la formation des enseignants. C’est la deuxième orientation, nous allons la réinstaurer, en créant, après les écoles normales, pour lesquelles nous avons du respect, après les IUFM, les écoles supérieures du professorat et de l’éducation auxquelles nous tenons.
Enfin, nous allons faire en sorte que tous les enfants de France puissent choisir leur orientation, et que des valeurs leur soient à nouveau inculquées, et c’est pourquoi nous enseignerons la morale laïque.
Ce soir à 18h00, au Quai d'Orsay, Hervé Féron participera, à l'invitation et aux côtés de Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères, au lancement de la campagne mondiale pour l'abolition universelle de la peine de mort.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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