Hervé FERON a assisté samedi 16 février à l'Assemblée Générale de la section locale de la Fédération des Combattants Républicains. L'Est Républicain revient sur cette participation dans son édition d'aujourd'hui.
Jean-Marc Ayrault ce matin en réunion du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale a clairement précisé que "l'objectif annoncé : zéro déficit à la fin du mandat reste prioritaire, mais, il ne faut pas craindre des réformes qui n'ont jamais été envisagées, tout a été annoncé à la conférence sociale du mois de juillet, rien d'autre n'est envisagé. Contrairement à Nicolas Sarkozy, nous ne remettrons pas en cause le modèle social français. Il n'est pas question de toucher aux Allocations Familiales ! Bien sûr, la Cour des Comptes a fait des préconisations, mais la Cour des Comptes n'est pas le Gouvernement !"
Jean-Marc Ayrault a rappelé aussi que la Cour des Comptes a précisé qu'en six mois ce Gouvernement a redressé les comptes publics comme jamais cela n'a été fait.
Hervé FERON
François HOLLANDE avait évoqué au cours de la campagne présidentielle la nécessité de revenir sur la loi limitant le droit au séjour pour raisons médicales. Hervé FERON adresse aujourd'hui une question écrite au Ministre de l'Intérieur afin de connaître les intentions du Gouvernement à ce sujet.
La question écrite adressée à Manuel VALLS :
Monsieur Hervé FERON interroge Monsieur le Ministre de l’Intérieur sur le droit au séjour pour raisons médicales. Cette volonté exprimée dans le milieu associatif dès le début des années 1990 s’est concrétisée par la loi Chevènement de 1998. Elle permettait alors la délivrance de plein droit d’une carte de séjour temporaire aux étrangers résidant habituellement en France, atteints d’une pathologie grave et ne pouvant accéder au traitement approprié dans leur pays d’origine, afin qu’ils puissent bénéficier des soins nécessaires sur le territoire national. Cette possibilité, essentielle pour les personnes atteintes de pathologies chroniques comme le SIDA ou les hépatites, a été remise en cause par la loi du 16 juin 2011 relative à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité. Le projet prévoyait de substituer l’indisponibilité des soins dans le pays d’origine à leur inaccessibilité comme condition de délivrance d’une autorisation de séjour. Malgré l’opposition citoyenne qui s’était exprimée de la part des associations et des professionnels de santé, cette disposition a été actée par le Parlement. Ainsi, l’existence d’un traitement dans ces pays même en nombre insuffisant ou pour un coût exorbitant et inabordable aux citoyens ordinaires suffit désormais à justifier le refus de titre de séjour et l’expulsion des personnes concernées du territoire français. Le Président de la République s’était engagé au mois de mars 2012 à revenir sur cette disposition qu’il jugeait alors à juste titre « hypocrite », néanmoins les expulsions continuent à l’heure actuelle, exposant de nombreux étrangers aux complications terribles engendrées par ces maladies et les abandonnant à moyen terme à un funeste destin. Il lui demande donc de bien vouloir préciser les intentions du Gouvernement quant au rétablissement rapide d’un véritable droit au séjour pour raisons médicales dans le respect de la longue tradition humaniste française.
Dans son édition d'hier, l'Est Républicain revient sur l'influence du projet de loi ouvrant le mariage pour tous quant à la notoriété de la Ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Hervé FERON y livre son analyse.
Dominique POTIER fait partie des 5 députés socialistes qui se sont abstenus sur le projet de loi pour le mariage pour tous. Et alors ? Où est le problème ?
Une poignée d’apparatchiks et quelques «observateurs » vont s’acharner sur lui. Je pense que ces gens-là ont tort ou alors est-ce que cela signifierait que dans ce pays on considère que les députés ne sont plus libres de leur vote ?
Très clairement, je désapprouve le vote de Dominique POTIER. Très clairement, je désapprouve et n’aime pas qu’il revendique ses convictions catholiques sociales, car je pense que ces éléments-là sont de l’ordre du privé. Il est élu de la République et ses convictions philosophiques ou religieuses personnelles n’ont pas à être revendiquées par un élu de la République, alors que le principe même de Laïcité est inscrit dans le préambule de la Constitution.
Par contre, je ne suis pas choqué du tout par le fait qu’un député de quel que parti que ce soit, et surtout quand il est au Parti socialiste, puisse voter en différence avec la consigne de vote donnée parce qu’il vote en son âme et conscience. Dans ce cas précis, Dominique POTIER s’est contenté de s’abstenir de façon très responsable puisqu’il savait très bien que le vote socialiste serait très majoritaire et que ce ne sont pas 5 abstentions dans le camp socialiste qui allaient bouleverser le monde ou remettre en cause fondamentalement les débats de qualité auxquels il a d’ailleurs participé activement. Alors on peut toujours discuter sur le vote, sur son vote et j’affirme que je suis en désaccord avec lui. J’ai voté pour le mariage pour tous, j’en suis fier, je le revendique. Mais par contre, ne remettez pas en cause l’homme. Je connais bien Dominique POTIER, c’est un mec bien, il a mon amitié, mon estime et mon soutien.
Le Parti Socialiste qui montre l'exemple en s'ouvrant à la diversité doit accepter aussi que dans ses propres rangs, chez ses propres élus, il y ait ponctuellement des différences philosophiques, voire politiques...
En d’autres temps, Chaynesse KHIROUNI n’avait pas souhaité voter le pacte budgétaire, je désapprouvais ce choix de Chaynesse, je ne l'ai pas commenté. J’ai surtout été irrité, à l'époque, quand dans la presse elle a cru bon se valoriser en disant qu’elle "n’était pas un béni-oui-oui". Beaucoup de députés ont pensé comme moi : j’ai suffisamment de caractère pour me démarquer, avec courage, quand il le faut. Mais ce n’est pas parce que je vote comme la majorité de mon parti et que je suis d'accord avec la majorité de mon parti que je deviens pour autant un béni-oui-oui. Ce sont des expressions malheureuses que l’on n’utilise pour ses adversaires, pas pour ses amis. Cela dit, je n’ai pas pour autant pensé à l’époque qu’il fallait remettre en cause Chaynesse KHIROUNI et je ne l'ai pas souhaité.
Le député est d'abord un citoyen éclairé, avant que de prendre sa carte au parti, il est un homme libre. Sa parole doit rester libre, son vote doit rester libre, contre les vents et marées de la pression populiste émergente !
J’ai été moi-même très blessé quand quelques apparatchiks m’ont agressé avec insistance sur ma position quant au non-cumul des mandats. J’assume mes responsabilités, tout en étant élu du peuple, je n’en reste pas moins un homme libre. Le parti est important pour construire collectivement des idées, pour les porter stratégiquement ensemble, la solidarité doit y être privilégiée, mais il y a un moment où le parti ne doit pas être trop pesant car alors il devient liberticide. D'ailleurs, je n'ai entendu PERSONNE dans le groupe socialiste à l'Assemblée reprocher quoi que ce soit à Dominique Potier...
Tout le reste ne serait-il pas que bavardages inutiles ?
Je renouvelle tout mon soutien et mon amitié à Dominique POTIER et je continue à penser que ça n’est pas parce qu’il craignait le vote de Dominique POTIER que le Pape a démissionné (lol).
Hervé FERON
La Commission des Affaires Culturelles et de l'Education de l'Assemblée Nationale a commencé ce matin à examiner la proposition de loi visant à prévenir et à lutter contre les violences scolaires.
Hervé FERON est intervenu à cette occasion pour rappeler l'importance de ne pas stigmatiser les parents et de leur proposer un accompagnement préventif en lien avec un réseau local de professionnels afin de les aider à gérer les difficultés dans la relation avec leur enfant.
Intervention d'Hervé FERON en Commission des... par herveferon
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
Copyright © 2011 Hervé Féron.Tous droits réservés.Template hervé féron
Propulsé par un logiciel libre sous licence GNU/GPL