La piscine du Lido devra donc être fermée jusqu’en 2013. C’est une information qu’Hervé Féron a obtenue à la lecture de l’Est Républicain. Car M. Pensalfini est un menteur (désolé d’utiliser un terme aussi agressif, mais c’est un problème récurrent) : Hervé Féron n’est ni associé, ni informé de quoi que ce soit en la matière.
Si M. Pensalfini hausse les épaules et qualifie cela de « chamailleries », c’est plus du mépris de sa part, et cela ressemble à l’attitude permanente de la majorité de droite de la Communauté Urbaine du Grand Nancy. C’est insupportable pour les citoyens et les utilisateurs des équipements sportifs. Car on pourrait parler aussi de la gestion des gymnases (COSEC), du stade Raymond Petit, etc., etc.
Par ailleurs, quand le Grand Nancy prétend qu’avec le Lido en fonctionnement, tous les besoins en piscines seraient couverts, demandez aux centaines de particuliers, ou aux associations qui demandent des créneaux et ne les obtiennent pas. Ou demandez encore leur avis aux enseignants, qui en trois quarts d’heure, doivent faire déshabiller les enfants dans les vestiaires, puis bénéficier de 25 minutes de bassin puis, toujours dans la précipitation, doivent faire rhabiller les enfants sous la pression de l’employé communautaire chargé de faire respecter un rythme infernal.
Plutôt que d’imaginer de grands équipements pour faire plaisir aux amis, la Communauté Urbaine devrait investir sur une piscine supplémentaire dans l’intérêt général.
QAG Hervé Féron sur la refondation de l'école... par herveferon
Claude Bartolone, Président de l’Assemblée Nationale - La parole est à Monsieur Hervé Féron.
Hervé Féron, Député de Meurthe-et-Moselle - Monsieur le Président, ma question s’adresse à Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale. Monsieur le Ministre, Les mesures d’urgence décidées pour la rentrée scolaire 2012, puis les grandes lignes du PLF 2013 et notamment ses 43 000 recrutements prévus, confirment la volonté du Président de la République de faire de la jeunesse et de l’Education l’enjeu de ce quinquennat.
Cette rupture avec une logique purement comptable qui prévalait jusqu’alors s’accompagne également d’un discours nouveau, longtemps attendu et éminemment politique en faveur du monde enseignant et de la reconnaissance du rôle et de l’importance des acteurs du système éducatif dans l’avenir de notre pays.
Au-delà, un vaste débat sur la « refondation de l’école » et une concertation de grande ampleur sur ce thème ont été lancés le 04 juillet dernier. La présence ce matin à la Sorbonne du Président de la République, du Premier Ministre et de l’ensemble des acteurs de cette concertation pour en tirer les grands enseignements et les principaux axes de travail confirment, s’il en était besoin, l’engagement et l’attention portés au devenir de notre système éducatif.
Les attentes sont aujourd’hui nombreuses et les urgences également. Priorité à l’école primaire, place du socle commun, formation des enseignants, question des rythmes scolaires, de l’orientation, de la lutte contre le décrochage ou de l’éducation prioritaire… autant d’enjeux auxquels nous sommes confrontés et sur lesquels il nous faut avancer.
Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, pourriez-vous donc, au-delà du bilan de cette concertation, nous indiquer les priorités que vous entendez désormais mettre en œuvre, et si vous entendez poursuivre le rythme soutenu qui a prévalu jusqu’à présent aux transformations de notre système éducatif ?
Claude Bartolone, Président de l’Assemblée Nationale - Merci. La parole est à Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, Vincent Peillon.
Vincent Peillon, Ministre de l’Éducation Nationale - Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés, Monsieur le Député Féron. Autour de notre école, je l’ai dit à plusieurs reprises, je pense que nous pouvons nous rassembler.
L’École de la République a fait beaucoup pour la Nation. Depuis une dizaine d’années, après avoir réussi la massification, un début de démocratisation, elle a rencontré des difficultés lourdes, qui sont reconnues à la fois par les évaluations internationales et nationales, et dont nous devons tous nous préoccuper. Parce que nous devons nous rassembler autour de cette école, parce que nos enfants sont l’avenir de la France, les orientations que nous avons choisies sont des orientations de bon sens, et le bon sens devrait être la chose du monde la mieux partagée.
D’abord la priorité au primaire que vous avez évoquée. Les enfants qui sont en difficultés lorsqu’ils arrivent au collège - 15 à 20% des enfants français – ont vu leurs difficultés se constituer avant. Les destins scolaires et sociaux se nouent en grande section, en CP, en CE1. Or, peu de nos concitoyens le savent, mais nous accordons à l’école primaire moins de moyens que les autres pays de l’OCDE, et moins de moyens que nous en donnons aux collèges et aux lycées. C’est donc notre première orientation : priorité au primaire, priorité à l’accueil des petits en maternelle, modification au primaire des méthodes de travail.
Deuxièmement, toutes les études l’ont montré, l’éducation c’est la rencontre entre un maître et un élève. Le maître a besoin d’être bien formé. La grande tradition française avait été constituée autour des écoles normales. Vous avez supprimé dans ce pays la formation des enseignants. C’est la deuxième orientation, nous allons la réinstaurer, en créant, après les écoles normales, pour lesquelles nous avons du respect, après les IUFM, les écoles supérieures du professorat et de l’éducation auxquelles nous tenons.
Enfin, nous allons faire en sorte que tous les enfants de France puissent choisir leur orientation, et que des valeurs leur soient à nouveau inculquées, et c’est pourquoi nous enseignerons la morale laïque.
Ce soir à 18h00, au Quai d'Orsay, Hervé Féron participera, à l'invitation et aux côtés de Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères, au lancement de la campagne mondiale pour l'abolition universelle de la peine de mort.
Hervé Féron, Député-Maire de Tomblaine, André Bonal, Président de la SLH, et Raphaël Atlani, le Directeur de la SLH.
Hier, au 4 rue Jean Moulin à Tomblaine, avait lieu l’inauguration du « Chardon Rouge », une résidence de 30 logements sociaux, en présence des nouveaux habitants. Cette réhabilitation est le résultat d’un travail en commun entre la ville de Tomblaine et de la Société Lorraine d’Habitat (S.L.H.).
Monsieur André Bonal, Président de la S.L.H., a souligné qu’Hervé Féron, le Maire de Tomblaine, a œuvré pour la mise à disposition par le Grand Nancy de l’emprise foncière. Puis la S.L.H., à l’origine de l’opération de rénovation, a su faire de ce bâtiment, qui a abrité durant 30 ans les pompiers de la caserne de Tomblaine, un véritable lieu de vie, grâce à la maîtrise d’œuvre ECOLOGGIA BATIMENT, qui a su répondre concrètement à l’esprit d’innovation du bâtiment.
Hervé Féron lui, a souhaité la bienvenue aux 30 familles nouvellement tomblainoises. Il a souligné que le logement social aujourd’hui, au-delà de la maîtrise des charges locatives, doit être aussi un habitat de qualité, digne. Le « Chardon Rouge » est labellisé BBC (bâtiment basse consommation). La résidence propose des performances thermiques équivalentes à des logements neufs, dans un bâtiment construit dans les années 1970, grâce à une technologie novatrice. Des isolations thermiques extérieures de qualité, l’installation d’une pompe à chaleur géothermique.
C’est ainsi qu’une chaudière à condensation fonctionnera en complément de la géothermie, rendue possible grâce à 14 forages à 100 mètres de profondeur. Les dépenses d’énergies seront ainsi divisées par 4.
Hervé Féron a rappelé qu’il a fallu se battre à l’époque pour que ces 30 logements sociaux ne soient pas déclassés. Il avait dû interpeller le Président du Conseil Général (en responsabilité du SDIS), et le Président de la Communauté Urbaine du Grand Nancy, qui tous les deux avaient soutenu sa position. Il ne fallait pas supprimer 30 logements sociaux dans le contexte actuel.
C’est ainsi qu’avec la S.L.H., ce beau projet a pu être possible.
Jeudi 4 octobre 2012 se déroulait le 5ème congrès de la CGT Éduc’Action, qui a eu lieu cette année au lycée Marie Marvingt à Tomblaine. C’est en tant que maire de la commune d’accueil qu’Hervé Féron a été invité par Patrick Bretenoux, le président départemental.
L’inquiétude manifestée par le monde de l’enseignement est légitime, au regard des politiques de démantèlement et de destruction de l’École de la République organisées ces dix dernières années, qu’Hervé Féron a rappelés dans son intervention :
Alors forcément, les enseignants fondent beaucoup d’espoir après l’élection de François Hollande à la Présidence de la République et la nomination d’un nouveau Gouvernement.
Malgré un héritage budgétaire encore plus dégradé que ce qui était annoncé, Hervé Féron a rappelé que le nouveau Ministre de l’Éducation Nationale, Vincent Peillon, avait la ferme volonté de faire évoluer positivement la donne, et qu’il a d’ailleurs commencé à inverser la vapeur, malgré un contexte économique peu favorable. Il appartient aux syndicats, aux acteurs du monde de l’Éducation, de travailler en lien avec les élus pour continuer ce combat.
Fort de l’expérience vécu quelques jours plutôt en territoires Sahraouis, dont le peuple se prépare depuis longtemps à l’autodétermination grâce à son travail sur l’éducation, il a rappelé que l’avenir, c’est l’instruction publique.
La rencontre de ce matin a aussi été l’occasion pour les représentants syndicaux de la CGT Éduc’Action d’exposer au député un certain nombre de problèmes. C’est ainsi qu’Hervé Féron a posé dès aujourd’hui une question écrite à la Ministre de la Fonction Publique et au Ministre de l’Éducation Nationale, au sujet du jour de carence dans la fonction publique, instauré par le précédent gouvernement (voir ci-dessous).
Le débat a également porté sur le Traité Européen où là, bien sûr, les positions diverses se sont exprimées. Hervé Féron a déjà développé la sienne sur ce blog.
La matinée s’est achevée par un pot convivial, offert par la CGT Éduc’Action.
Question écrite :
Monsieur Hervé FERON alerte Madame la Ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation, et de la Fonction Publique, sur l’abrogation du jour de carence dans la fonction publique. Instaurée par l’article 105 de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011, cette disposition est applicable à l’ensemble de la fonction publique depuis le 1er janvier 2012. Cette mesure, présentée au moment de son élaboration comme un acte d’équité à l’égard des salariés du secteur privé, était davantage un acte politique destinée à pointer du doigt une frange des salariés français trop souvent stigmatisés et peu considérés. Cette mesure est d’autant plus injuste, que les nombreux accords d’entreprises et conventions collectives permettent à une large majorité des salariés du secteur privé de ne pas être assujettie au jour de carence. Elle n’est en aucun cas efficace économiquement, et ne participe en rien à la résorption du déficit de la Sécurité Sociale, puisque l’argent économisé ne sera pas reversé à la caisse de Sécurité sociale, mais restera dans celles des employeurs publics. L’abrogation de cette mesure serait donc un geste significatif et une preuve de respect pour l’ensemble des fonctionnaires, en particulier pour les enseignants. Elle trancherait avec la politique du gouvernement précédent, qui n’a cessé de stigmatiser les fonctionnaires et les enseignants. Le député alerte donc Madame la Ministre sur l’urgence d’abroger ce dispositif.
J’ai été beaucoup interpellé par les médias (sauf un journaliste de presse écrite qui a produit sans nous consulter un article à charge et donc sans intérêt) suite aux déclarations tonitruantes et agressives de M. Holveck sur Internet. Il a aussi pris le temps d’ameuter tous les médias. M. Holveck c’est l’homme de main de Jacques Rousselot, Président de l’AS Nancy-Lorraine. Ces gens là m’en veulent terriblement (ils m’avaient même adressé des menaces à l’époque) car je me suis beaucoup engagé contre l’agrandissement du stade Marcel Picot il y a deux ans, dénonçant par là même les tromperies et petits arrangements entre amis. Beaucoup d’entre vous m’ont témoigné leur sympathie et leur soutien à ce moment là car vous avez compris qu’en tant qu’élu mon rôle est de défendre uniquement l’intérêt public. Il est tout à fait normal que ces gens là soient en colère après moi.
Cela dit, selon eux, je ne serais pas content parce que je n’ai plus d’invitations en VIP dans les tribunes de l’ASNL et j’aurais décidé l’augmentation de 50% de la taxe sur les spectacles par mesure de représailles. Je vous passe les ragots, les insultes, et autres mesquineries à mon égard.
La vérité, c’est quoi ? C’est que l’année dernière, j’avais des invitations pour aller en tribune officielle, ce qui peut paraître bien normal puisque je suis le Maire de la commune et que par ailleurs M. Rossinot, sa famille, ses amis ; M. Dufraisse, ses amis et tous les Maires de droite de la Communauté Urbaine du Grand-Nancy y sont invités permanents (si ce n’est du copinage, ça fait un peu mafia). Ce que vous devez savoir, c’est que je n’ai pas utilisé une seule fois dans l’année ces places. Pas par désintérêt pour l’AS Nancy-Lorraine, car c’est un sport populaire, j’aime cette équipe, mais je n’apprécie pas forcément les dirigeants car j’aime ce qui est populaire mais je n’aime pas ce qui est populiste. Si je n’y suis jamais allé, c’est parce que je sens bien que M. Rousselot, M. Holveck, M. Rossinot et M. Dufraisse ne souhaitent pas que j’y aille. Je n’ai pas l’habitude de m’inviter là où ma présence n’est pas souhaitée.
Cette année, l’AS Nancy-Lorraine a décidé de ne plus m’inviter. C’est mesquin, stupide, cela leur appartient, mais pour moi, rien de grave, j’irai certainement voir un match ou deux dans la saison (d’autant plus que j’ai quelques amis qui jouent dans cette équipe) mais j’irai en tribune populaire et je paierai ma place. Donc tout va bien. Toute autre information ne serait que des ragots.
L’ASNL tente de me diaboliser pour régler ses comptes et dit que j’aurais « décidé d’augmenter la taxe sur les spectacles de 50% ». Ce n’est pas Hervé Féron qui a décidé, ce n’est pas le Maire qui a décidé : ces gens qui sont trop dans le business ignorent tout des fonctionnements démocratiques de notre République. C’est le Conseil Municipal de Tomblaine par 26 voix sur 29 qui a pris cette décision, Conseil Municipal lui-même élu au suffrage universel. Nous avons augmenté la taxe sur les spectacles de 8 à 12%, ce qui devrait selon nos calculs faire progresser notre recette de 30 à 40 000 euros. Comment calcule-t-on cela ? La taxe sur les spectacles en 2011 a rapporté 180 000 euros sur la base de 8%. Donc passer de 8 à 12% signifierait qu’on ajoute 90 000 euros. Or, les prévisions en fonction de la baisse des recettes due aux mauvais résultats récurrents de l’ASNL nous laissent à penser que ce ne serait pas 90 000 euros de plus mais 50 000 euros. Or, par ailleurs, la somme de base qui était 180 000 euros va elle-même diminuer, donc je tiens le pari que cette augmentation de la taxe sur les spectacles fera progresser nos recettes de 180 000 à 210 000 euros environ. Je propose que l’on compare cette somme de 30 000 euros au budget global de l’AS Nancy-Lorraine (y compris les subventions et aides diverses en nature) ou encore que l’on compare ces 30 000 euros aux salaires de certains dirigeants de l’ASNL.
Cette augmentation de la taxe sur les spectacles a été justifiée le soir du Conseil Municipal par un besoin de recettes supplémentaires dans un contexte où depuis plus de 25 ans la Communauté Urbaine du Grand-Nancy de droite empêche le développement et donc les recettes sur Tomblaine (André Rossinot est conseiller municipal de Nancy depuis 43 ans et Maire depuis 29 ans). Depuis de nombreuses années, des entreprises sont empêchées de s’y installer. J’ai actuellement six entreprises qui tentent de s’installer sur Tomblaine depuis plusieurs années. M. Rossinot est personnellement responsable de cette situation. Il ne répond jamais non à mes courriers : soit il laisse pourrir la situation en ne répondant pas, soit il propose de réaliser les études qu’il confie toujours aux mêmes (business is business).
C’est ainsi que la commune de Tomblaine accueille sur une grande partie de sa superficie des infrastructures qui ne portent pas le nom de Tomblaine car Tomblaine, pour ces gens là, est un gros mot. L’aéroport de Nancy-Essey (28% de la superficie de Tomblaine), le stade Marcel Picot situé tous les jours dans l’Est Républicain à Nancy, la Piscine du Lido appelée très souvent Piscine de la Rive droite, le stade Raymond Petit appelé régulièrement par la CUGN Stade Raymond Petit de Nancy… Toutes ces infrastructures n’apportent rien, par leur nom ou leur rayonnement, à la ville de Tomblaine. Mais en termes de recettes, elles rapportent 0 centime d’euro. Si à la place de ces infrastructures nous avions des logements, nous percevrions de la taxe d’habitation ou de l’impôt foncier. Dans un contexte où pour permettre un projet commercial dans le centre de Nancy dans les années 1968-1969, l’intercommunalité a déplacé puis concentré de très nombreuses familles pauvres sur un même quartier à Tomblaine, il nous incombe énormément de dépenses de solidarité alors que structurellement la précarité de la ville de Tomblaine est organisée par le manque de recettes programmé. Je rappelle que la loi prévoit qu’un tiers de la recette perçue par la taxe sur les spectacles doit être versée au CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) pour des dépenses de solidarité. C’est bien évidemment ce que nous faisons à Tomblaine.
La décision du Conseil Municipal de Tomblaine d’augmenter de 8 à 12% la taxe sur les spectacles est donc une décision sage et responsable pour garantir les équilibres budgétaires de la ville. Toute personne qui verrait là un règlement de compte ou une agression quelconque se tromperait ou serait tout simplement malveillante à l’égard des élus tomblainois.
Je souhaite sincèrement une excellente saison sportive à l’AS Nancy-Lorraine.
Intervention d'Hervé Féron sur le bilan des Jeux... par herveferon
Ce matin, mercredi 3 octobre 2012, la commission des Affaires Culturelles et de l’Education de l’Assemblée Nationale auditionnait, sur le thème des Jeux Olympiques et Jeux Paralympiques de Londres, Daniel Bilalian, Directeur général adjoint de France Télévisions, chargé du sport, Tony Estanguet, Champion Olympique de Canoë, Sami Elgueddari, 5ème aux Jeux Paralympiques sur 50 mètres nage libre, Denis Masseglia, Président du Comité National Olympique et Sportif Français, et Gérard Masson, Président de la Fédération Française Handisport.
A cette occasion, Hervé Féron est intervenu et a soulevé plusieurs problèmes :
- La faible couverture de France Télévisions pour ce qui concerne les Jeux Paralympiques. Le député a clairement demandé si France Télévisions compte prévoir davantage de créneaux de diffusion dans le cadre des Jeux Paralympiques d’hiver en 2014.
- Le député a fait remarquer que si les primes et les médailles de nos athlètes sont prises en charge par l’Etat, cela n’avait pas été budgété lors du projet de loi de finances 2012, et donc pas prévu par le précédent gouvernement.
- Faisant référence à sa rencontre à Alger avec Hassiba Boulmerka 2 jours avant, Hervé Féron a rappelé qu’elle avait été médaillée d’or au 1500 mètres pour l’Algérie en 1992 à Barcelone, et qu’elle avait osé courir en short en pleine décennie noire. Hervé Féron a remarqué cependant que les Etats de Brunei, Qatar, et l’Arabie Saoudite, qui avaient jusqu’alors toujours présenté des hommes aux Jeux Olympiques, ont permis pour la première fois à des femmes de participer, même si le député a souligné qu’il restait contre le port du voile aux Jeux Olympiques.
- Enfin, Hervé Féron a jeté un pavé dans la mare, faisant remarquer que ces JO de Londres ont eu aussi leur lot de polémiques et de problèmes. En tant qu’élu lorrain, il a souhaité évoquer le choix du comité olympique britannique de faire de Lakshmi Mittal, le PDG d’Arcelor Mittal, un des porteurs de la flamme olympique. M. Mittal a dépensé 18 millions d’euros pour la construction de la « Tour Orbit » à l’effigie des jeux olympiques, alors que les sidérurgistes de Florange sont voués à un avenir de plus en plus incertain. Hervé Féron a qualifié cela de particulièrement malsain, voire de provocateur.
Et, c’est assez rare pour le remarquer, a l’issue de son intervention, les députés de gauche comme de droite présents à la commission ont applaudi, ce qui n’arrive jamais en travaux de commission.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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