Lisez bien le compte rendu qui vous a été fait hier, relatant le clash à la Communauté Urbaine du Grand Nancy, car une fois de plus, le journaliste de l'Est Républicain ne dit pas les choses comme elles se sont passées.
D'abord, si on lit son article, je n'existe pas, je ne suis pas intervenu (ce journaliste est coutumier du fait, lorsque j'étais intervenu pour le classement de Vandoeuvre en Zone de Sécurité Prioritaire, j'étais présent à l'interview, mais pas dans son article).
Ensuite, il a trouvé que la réplique de Stéphane Hablot était quelque peu disproportionnée, c'est un parti pris, d'autant plus qu'il prétend que jusque là, l'échange était courtois, alors que les sbires de Rossinot et Rossinot, dès le début du Conseil de Communauté, avaient engagé le débat de façon vulgaire et agressive.
Bien sûr, ce journaliste n'oublie pas de parler de Valérie Debord, ce qui doit être à peu près le 5ème article sur elle de la semaine …
Vous avez dit partisan ?
Par cette après-midi pluvieuse du mois de janvier, un interminable conseil de communauté semblait s’annoncer, comme à l’habitude trop long, insipide et fait pour décourager tout conseiller communautaire ayant des velléités de discussion ou de contribution. C’est en effet la méthode utilisée par le président Rossinot, installé dans son fauteuil et toujours aussi suffisant. La méthode est toujours la même : une trop longue présentation du dossier par un conseiller communautaire de la majorité, des mots, des mots, toujours des mots, de l’autosatisfaction et très peu d’efficacité. Puis le débat est ouvert et dès qu’un conseiller communautaire de la minorité souhaite proposer la moindre contribution, cela ne lui est pas pardonné. Il y a toujours les primaires, les vulgaires COULOM, MULLER et consorts qui invectivent, tombent facilement dans l’insulte gratuite. Puis, la riposte est organisée sur la base d’attaques très faciles contre la minorité, on ne répond jamais sur le fond ce qui est bien normal pour cette majorité-là qui est atteinte d’un drôle de syndrome : elle ne travaille pas assez.
Ensuite, la méthode est toujours la même : le roi Rossinot sur son trône apporte la conclusion. Comme il ne permet pas qu’on reprenne la parole derrière lui, il est tout en autosuffisance, il est tout dans le mépris. Ses attaques sont toujours perfides, acides, elles n’apportent rien à l’intérêt public et rien à la démocratie. Cela sent terriblement la fin de règne. Ajoutez à cela qu’il y a au programme des dizaines de points à l’ordre du jour et que le président ROSSINOT compte sur le fait que les rangs soient progressivement désertés car le menu du jour est particulièrement indigeste. Sur son trône, il s’amuse à pilonner, il attaque ses opposants les uns après les autres. Lui qui aimerait tant qu’on le considère humaniste, bonhomme, tout en rondeur, il n’est qu’agressif. Cette fois-ci, sa hargne est tombée sur Stéphane HABLOT, maire de Vandoeuvre. Ca a duré un temps jusqu’à ce que Stéphane HABLOT prenne la parole, que le président la lui refuse et que Stéphane HABLOT la prenne quand même. Stéphane HABLOT s’est fâché, il a élevé le ton en assénant quelques bonnes vérités. Et puis, c’est Hervé FERON qui a repris la parole sans micro mais suffisamment fort pour couvrir les débats. S’adressant au président, il lui a dit : « maintenant, ça suffit ! Vous êtes sans arrêt suffisant, vous êtes méprisant, nous vous demandons un minimum de dignité. Présidez la séance et arrêtez de traiter les élus comme cela ! ». A ce moment-là, l’ensemble des élus de gauche s’est levé, ils ont tous quitté la séance laissant une droite penaude et qui aurait de bonnes raisons d’être honteuse.
Hervé FERON pensait qu’André ROSSINOT était suffisant, aujourd’hui il sait qu’il est insuffisant.
A leur demande, les élu(e)s socialistes de la région Lorraine ont été reçus vendredi 25 janvier par Vincent PEILLON, ministre de l’éducation nationale afin d’évoquer les conditions de préparation de la rentrée 2013 de l’académie de Nancy-Metz.
La logique purement comptable qui prévalait les années précédentes aurait conduit à supprimer plus de 600 postes pour cette rentrée. Afin de maintenir les taux d’encadrement actuels, supérieurs à la moyenne nationale, et de garantir les mêmes conditions d’enseignement, il a été décidé de n’envisager que 76 suppressions de poste malgré la diminution de plus de 1 300 élèves dont près de 1 000 pour le premier degré.
Au cours de cette rencontre, il est apparu que les départements des Vosges et surtout de la Moselle, étaient particulièrement concernés par la baisse démographique et par les retraits d’emplois dans le premier degré, l’effort consenti par le ministère permettant de maintenir les postes existants en Meurthe-et-Moselle. En lien avec le rectorat et dans un souci de concertation avec les élus locaux, un effort supplémentaire de 15 postes permettra de faciliter la mise en place du dispositif du « plus de maîtres que de classes » pour la prochaine rentrée dans les secteurs les plus fragiles socialement et scolairement, notamment en Moselle. Ces postes permettront de mener des expérimentations pédagogiques visant à améliorer les résultats des élèves.
Pour l’enseignement en lycées, c’est l’objectif d’une convention pluriannuelle avec la région et le rectorat qui doit être envisagé. La logique de moyen terme est en effet la mieux adaptée et doit permettre de faire évoluer le réseau des établissements et la carte des formations pour mieux répondre aux besoins des jeunes et à leur insertion professionnelle.
Le développement du numérique à l’école et le renforcement des classes bilingues dans le prolongement de la charte signée lors du cinquantenaire du Traité de l’Elysée constituent également des priorités.
Le Ministère de l’éducation nationale entend ainsi pérenniser et conforter les efforts entrepris depuis plusieurs années par les élu(e)s socialistes de la région Lorraine en faveur de l’éducation. Au-delà des 15 postes supplémentaires qui doivent améliorer les résultats des élèves du premier degré scolarisés dans les zones les plus difficiles, c’est le souci du développement futur d’une offre éducative et de formation adaptée que doit assurer le principe de cette convention pluriannuelle.
A la lecture d’un article aujourd’hui dans l’Est Républicain, vous pourriez croire que le journaliste est bien intentionné et veut valoriser une visite de Chaynesse Khirouni à Vincent Peillon. Mais de façon évidente, il s’agit pour lui de me donner un coup de griffe pour expliquer que des « représentants d’enseignants n’auraient pas pu être reçus à ma permanence ». Alors voilà mon avis là-dessus.
Hervé FERON
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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