Vous avez vu sur mon blog comment la presse nationale ressent V. Rosso-Debord (Canard Enchaîné), tout cela est bien triste. Pour elle, mais aussi pour notre pays ! D'autant que la presse locale, elle, ignore cette réalité et continue à faire mousser la Sarkozette ! Là, cela finit par être carrément drôle ! Quel décalage entre cette véritable campagne de pub partisane et la réalité !
Cette semaine, après avoir rencontré le Défenseur des Droits Dominique Baudis, pour aider une famille de Villers, j'ai rencontré et déjeuné avec le Maire d'Alger, le Président du Croissant Rouge Algérien et le Président du Comité National de Solidarité avec le peuple Sahraoui. J'ai siégé deux jours et demi à l'Assemblée, j' ai participé aux voeux du maire de Jarville, aux voeux de la gauche à Heillecourt, aux voeux du maire de Villers, aux voeux de la gauche de Villers, ce samedi j'ai fait visiter à une cinquantaine de personnes de ma circonscription l'Assemblée Nationale.
Je vous en informe, car vous ne saurez pas tout ça si vous lisez la presse locale. Pour passer dans le journal, il faudrait que je mette un masque de Rosso-Debord ou de Pensalfini (c'est le maire de St Max, en photo une fois, ou deux, ou trois, tous les jours)... Ça n'est pas grave, on réussit nos manifestations, nos projets locaux, on gagne même les élections, alors... ils peuvent bien vendre leur papier sans nous. Ce n'est juste pas très respectueux des citoyens, accessoirement lecteurs ?
Parlons un peu des voeux. Déjà, je dois dire qu'en ce début de campagne, je sens plutôt bien les gens qui sont chaleureux, nombreux, qui viennent me dire qu'ils comptent sur nous pour changer cette politique nuisante. Nombreux aux voeux de la gauche ( bravo à Heillecourt, à Villers pour votre mobilisation), à Vandoeuvre, contrairement à la situation qu'essaie de créer la presse, j'ai senti les gens extraordinairement mobilisés, et même solidaires ! Ils devraient être très rares (et peut-être inexistants) les Vandopériens de gauche qui ne feraient pas campagne avec moi, avec nous, alors monsieur le journaliste, ne vous inquiétez pas pour moi !...
Quant aux voeux des maires de droite (vous savez ceux de droite, mais aussi ceux qui se disent courageusement apolitiques, ou ceux qui étaient avec Sarko, qui ne le sont plus, mais qui le seront à nouveau,...) , j'y ai aussi rencontré beaucoup d'amis, beaucoup de soutiens, c'est bon pour le moral quand on s'est fait insulté comme je l'ai été dans la presse. Là où ça se gâte, c'est chaque fois que le maire de droite prend la parole !
Parce que le petit maire de droite est qualibré sur mesure, pas très courageux, il a reçu ses ordres d'André Rossinot, il est au garde à vous et tous les voeux de petits maires de droite se déroulent sous le même format stéréotypé :
VOEUX DE MAIRE DE DROITE DE LA CUGN... mode d'emploi :
- tous les autres maires de droites sont réquisitionnés, aucun ne doit manquer, alors qu'ils ont tous reçu consigne de ne pas être présents aux voeux des maires de gauche !
- d'abord, si on est sur une commune de ma circonscription, la consigne est de saluer VRD en premier, puis saluer "les parlementaires", ce qui évite de prononcer le gros mot... "Hervé FERON". Il est le député de la circonscription, mais il faut l'ignorer.
- ensuite saluer tous ses collègues maires présents en les énumérant par leurs noms et prénoms tous !... Sauf le maire de Tomblaine, forcément puiqu'il était déjà cité dans "Messieurs, les parlementaires",
- le discours est souvent creux politiquement, il faut nier les difficultés avec ce gouvernement, et puis surtout... c'est la crise ! C'est la fatalité ! C'est encore pire ailleurs !
- après, la consigne, c'est casser du Conseil Général, se plaindre de quelque chose qu'il n'aurait pas fait, n'importe quoi, il faut trouver. Si vous avez assisté à des voeux de petits maires de droite, vous devez reconnaître parfaitement le déroulé,
- après, il faut cirer les pompes à André Rossinot, dire merci à la Communauté Urbaine sans qui nous ne serions rien, misérables petits asservis que nous sommes (prosternation, incantations,...), ce passage est en général assez long. Les convives s'emmerdent royalement, se font des sourires complices, lorgnent sur les petits fours qui les attendent, sur le champagne qui ne sera plus assez frais,...
- et puis surtout, il faut faire campagne de façon à peine subliminale pour VRD, ne pas que l'on puisse dire que l'argent public est (là encore) détourné pour une campagne partisane, mais quand même... A ce moment là, on remarque que partout VRD est venue se planter sans vergogne au premier rang, au milieu, comme si elle était élue locale, pour être sur la photo bien sûr, car elle sait qu'elle le sera.
Alors ça se concrétise par une petite phrase à l'intention de VRD, en citant son nom, pour montrer une complicité (spécialité d'A. Rossinot dans sa prise de parole après) et pour montrer aussi le mépris que l'on a pour le député de la circonscription.
A Ludres (plus faux-cul, tu meurs !), ce fut un diaporama en boucle sur lequel on apercevait 4 fois VRD, comme la série de photos est repassée plus de 12 fois, VRD est apparue (ça s'appelle faire mousser la Sarkozette)... une cinquantaine de fois pendant le discours du maire. Et quand le discours du maire est creux, qu'est-ce qu'on fait ? On regarde les photos ! C'est ce que j'appelle de la publicité subliminale.
A Jarville, pire encore, le maire a voulu faire de l'humour, avec la crise !!! Déclinant le mot crise sous toutes ses formes. Réussissant à tenter de faire rire en se faisant succéder "crise sociale, crise du logement, crise d'adolescence, crise de la ménopause" ! Un grand moment de solitude. Les Jarvilloises et les Jarvillois n'ont pas été nombreux à se tordre de rire. Plus encore quand le maire concluera en renouvellant ses voeux et en invitant "au plus grand optimisme pour 2012 !"
Et dans sa mission subliminale pour VRD, il a annoncé qu'elle ferait visiter aux enfants des écoles l'Assemblée. Sur ma circonscription, en pleine campagne,... normal !
- dans les consignes, il y a des mots à prononcer, parmi ceux-ci les termes "Humanisme" et "Fraternité". En les écoutant depuis trois semaines, je me suis souvent dit qu'ils avaient dû trouver ces mots dans le dictionnaire, mais qu'ils n'étaient pas eux-mêmes pratiquants !
- et puis le rituel aura été le même partout, à la fin un petit maire de droite, ça passe la parole "à mon ami André Rossinot, président de la Communauté Urbaine du Grand Nancy " (ça aussi c'est dans les consignes, on ne dit pas "la CUGN" , ça énerve Rossinot)... Dédé intervient, sur un ton bonhomme, flattant le petit maire de droite qui remplit avec tant de talent la haute responsabilité de vice-président aux affaires-inutiles-dont-on-cause-et-même-que-ça-ne-sert-à rien-puisqu'on-ne-fait-qu'en-causer-mais-qu'est-ce-que-ça-coûte-cher... Petit maire qu'il connait bien depuis longtemps et qui mériterait d'être plus connu,... Dédé termine en rappelant que tout est de la faute de la crise, que ceux qui disent autre chose ne sont pas intéressants et qu'il faudra se serrer les coudes et être solidaire et... "Humanisme" et "Fraternité" puis il termine sur une boutade qui appelle à boire un coup et goûter les petits fours. La boutade fait rire tout le monde et on applaudit, car on en a tous plein le dos, ça vient de durer trois quarts d'heure !
- celui qui aura été le plus stupide, mais lui, il est méchant, c'est sa façon d'exister, c'est le maire d'Art-sur-Meurthe. Ne cherchez pas son nom, ce n'est pas grave.
Je n'y étais pas, mais cette fois-ci, j'ai lu le journal, qui n'a pas hésité à retranscrire.
Pour casser du Conseil Général (la consigne) et en même temps égratigner le député-maire de Tomblaine, il a utilisé ses voeux ( bonjour, les voeux chaleureux !) pour dénoncer le passage du Tour de France dans sa commune, sous prétexte que le Conseil Général n'entretiendrait pas suffisamment la route en traversée d'Art-sur-Meurthe !
Les Artois ne s'y tromperont pas, qui auront le plaisir de voir passer le Tour de France sous leurs fenêtres, grâce au maire de Tomblaine, aidé par le Conseil Général. Les Artois se diront peut-être qu' il est dommage que leur maire ne s'en réjouisse pas aussi, qu'il n'en profite pas pour dynamiser le commerce local, comme le fait par exemple le maire de Tomblaine, qui lui a d'ailleurs écrit pour l'inviter à ne pas rater cette occasion... C'est pas beau d'être sectaire comme ça !
Je sens que ça va être une bonne année !
« Fermez une école, vous ouvrirez une prison… ». Le titre est bien sûr volontairement provocateur. Mardi 17 janvier, l’Assemblée Nationale a adopté le projet de loi de programmation relatif à l’exécution des peines, malgré l’opposition du groupe Socialiste, Radical et Citoyen.
« Plus on construira de places de prison, et plus elles seront remplies »
Cette loi crée 24.000 places de prison supplémentaires, dont 6.000 pour les courtes peines. La seule réponse de l’UMP pour permettre la bonne exécution des peines consiste donc à construire de nouveaux centre pénitenciers pour entasser davantage les détenus. Cette façon de penser fait fi de toute mesure préventive ! Par ailleurs, elle ne résoudra pas sur le long terme les problèmes de surpopulation carcérale (problèmes pour lesquels la France est régulièrement montrée en mauvaise exemple…). Au contraire, comme le rappelait la députée socialiste George PAU-LANGEVIN : « Plus on construira de places de prison, et plus elles seront remplies ».
Les élections approchent…
La loi permet en outre la création de 7.000 postes, dont 6.000 surveillants de prison, 210 éducateurs, et 120 juges d’application des peines, alors que les agents de l’administration pénitentiaire n’ont cessé de demander davantage de postes au cours de ces 5 dernières années, sans jamais les obtenir. Pire ! Tout en conservant un effectif stable, voire légèrement en baisse, ils se sont vus transférer de nouvelles compétences qui impactent directement sur la qualité de leur travail et le droit à tout justiciable de voir son juge (réforme de l’extraction et de la translation judiciaire). Ce projet de loi est donc purement démagogique et électoraliste !
Et le coût dans tout ça ???
Victor HUGO conseillait : « Ouvrez une école, vous fermerez une prison ». Mais l’UMP a perverti cette belle citation pleine de sens et déclare plutôt, avec ce projet de loi : « Ouvrez une prison, vous fermerez une école » ! Alors que 65.000 postes ont été supprimés dans l’Education Nationale depuis 5 ans, dans le but de résorber une dette résultant de 10 ans de mauvais choix budgétaires de la droite, l'UMP a réussi à trouver 3 milliards d’euros, étalés sur la durée de la prochaine législature, pour financer ce projet de loi sarkoziste ! 3 milliards d'euros, c'est bien plus qu'il n'en faut pour rétablir les 65.000 postes perdus dans l'Education Nationale...
L'exécution des peines est sans aucun doute un problème aujourd’hui en France, et une réflexion doit être menée. Mais ce n’est pas seulement en entassant des hommes et des femmes dans des prisons que nous y parviendrons ! C’est pour cela que les députés du groupe Socialiste, Radical et Citoyen, se sont exprimés contre ce projet de loi, qui a malheureusement été adopté…
Voici un article sur le député Bernard DEPIERRE.
C’est de lui dont je parlais dans le cadre du projet d’agrandissement du stade Marcel Picot.
C’est ce député qui a proposé la scandaleuse proposition de loi permettant aux collectivités de financer des projets privés dans le cadre d’un bail emphytéotique administratif.
C’est ce député, ami de Michel DUFRAISSE, qui a été l’auteur de la proposition de loi, le rapporteur de la proposition de loi.
C’est toujours lui qui a organisé des auditions à huis clos, y invitant comme par hasard Michel DUFRAISSE, des représentants de la Communauté urbaine et de l’AS Nancy-Lorraine.
Ce qui démontre que cette proposition de loi était bien faite sur commande pour Nancy... Le fait d’avoir organisé ces auditions à huis clos empêchait les députés de l’opposition, dont je fais partie, d’avoir des informations, voire de poser les questions qui dérangent…
Aujourd’hui, le « Canard Enchaîné » nous donne quelques informations sur l’activité du député DEPIERRE...
Vous l'avez sans doute remarqué, en ce moment, la ville de Nancy reçoit tous les trois jours un ministre.
La réalité, c'est qu'il ne s'agit pas de visites ministérielles, mais de déplacements de campagne ! Le scandale est qu'ils font cela avec l'argent des contribuables.
Aujourd'hui encore, avec la venue de Claude Guéant, ça va vous coûter cher... Des policiers réquisitionnés, des frais de réception élevés, et une ville bloquée !
La preuve que le ministre de l'Intérieur n'est pas en voyage officiel mais en campagne : savez-vous qu'il ne déjeunera pas avec Monsieur le Préfet, comme le protocole le veut, mais avec André Rossinot ?
Les amis des amis...
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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