Samedi de 10h00 à midi, je suis allé à l’assemblée générale de l’association du Beau. Cette association organisatrice de centres de vacances est parfaitement structurée et organisée. Elle a de plus la force de bénévoles militants qui s’investissent avec beaucoup de mérite par les temps qui courent. Comme j’ai suivi de près les évolutions (proposition de loi UMP catastrophique…) du statut de l’animateur en centre de vacances, j’étais à même de répondre à leurs inquiétudes justifiées. Je suis également cosignataire d’une proposition de loi avec Régis JUANICO pour tenter de trouver une solution en proposant un statut du volontariat. A suivre…
A partir de 18h, samedi, je suis allé à la salle des fêtes de Jarville pour soutenir une junior association, « California Dreams ». Elle organisait ce soir-là un couscous. C’était vraiment très sympa, avec une grosse implication de jeunes qui prennent leurs responsabilités avec le plus grand sérieux. « California Dreams » a entre autres projets, celui d’un voyage aux Etats-Unis. Je vais tenter de leur donner un petit coup de pouce en ce sens.
Je suis allé dimanche à 15h00 à la salle des Ecraignes à Villers-lès-Nancy, où l’association « Costumes et traditions en Lorraine » proposait un superbe spectacle, « Merci la vie », (scènes de la vie en Lorraine), mis en scène par Françoise PARMENTIER. Avec la participation du groupe folklorique « Les Neugeottes ». Au-delà de la qualité du spectacle, on notera l’énorme travail de lien social et de relations intergénérationnelles avec 90 acteurs, dont le plus jeune semblait être un bébé dans une poussette, et la plus âgée une dame de 88 ans, qui chantait et donnait le rythme en tapant parterre avec sa canne. Superbe, magique, énorme !
Mardi 7 au matin, je recevrai à l’Assemblée Nationale 60 élèves de Terminale STG du lycée Jacques Callot de Vandœuvre, avec leurs enseignants.
Article de l'Est Républicain du 4 février 2012 (cliquer sur l'image pour agrandir)
Grande soirée à Tomblaine hier soir ! Avec une pléiade de Champions du Monde, d'Europe, de France, de Lorraine et de Meurthe-et-Moselle !
Autour d'Hervé FERON : Bernard HINAULT, Anne-Sophie MATHIS Championne du Monde de Boxe, et Gilbert BAUVIN deuxième du Tour de France Cycliste en 1956.
Ce dimanche 29 janvier 2012, toutes les télévisions de France seront réquisitionnées en début de soirée pour forcer la diffusion de la bonne parole présidentielle concernant la gestion de la crise financière qui traverse le pays comme l'ensemble de l'Europe. Mieux qu'un savant discours politicien, Halimi Abdellatif propose une fable qui permet de comprendre les mécanismes sous-jacents à cette crise. Maglor.fr vous invite à la lire et à la diffuser autour de vous.
Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village…
Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient un peu étrange, mais son prix était très intéressant, et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie.
Il revint le lendemain, et offrit cette fois 150 euros par tête… Là encore, une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes.
Les jours suivants, il offrit 300 euros…
Et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants.
Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 dans huit jours, et il quitta le village.
Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter, et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 l ‘unité…
Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix auquel ils l’avaient vendu. Et pour ce faire, tous empruntèrent.
Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal, et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés !
Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt…
Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis, puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier.
Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire, en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.
Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant.
Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois, ni sur celles de la commune, et tous se trouvèrent proches du surendettement.
Voyant sa note en passe d’être dégradée, et prise à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines. Mais ces dernières lui répondirent quelles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.
Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale… On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires, et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable…
Mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.
Cette triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères, et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée “à la sueur de leur front”. On les appelle les frères Marchés.
Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants.
Cette histoire n’est toutefois pas finie, car on ignore ce que firent les villageois !
Hervé FERON dénonce la baisse de la dotation... par herveferon
Pendant tout le mandat présidentiel, André Rossinot n'a cessé de s'aligner sur les politiques Sarkozistes. En contraste permanent puisqu'il s'annonce volontiers "Humaniste", quand Sarko n'a généré qu'injustice sociale.
Sentant le vent tourner, il y a peu, et après le camouflet subi par son ami Borloo qui se voyait déjà "Premier Ministre bien coiffé" à la place du"Premier Ministre bien coiffé", André Rossinot avait semblé (semblé seulement) prendre ses distances avec cette Droite. Je me souviens même avoir lu dans l'Est Républicain un message à peine subliminal, dans lequel A Rossinot déclarait que "le prochain Maire de Nancy ne pourrait pas être de Droite" (!)
Mais, il n'a pas trompé son monde très longtemps, il reste Sarkosiste convaincu et sectaire dans ses méthodes.
Par exemple : il a fait en sorte que les PRU (Projets de Rénovation Urbaine) des communes de l'agglomération nancéenne soient portés par la CUGN. Ça, c'est plutôt bien, ça donnait plus de poids, de cohérence au projet global. Sauf que c'était, là encore pour lui, le moyen de verrouiller un peu plus son autorité et aussi d'exclure les quartiers ou communes dont il ne voulait pas (on se souvient que Tomblaine, exclue d'office avait dû batailler dur pour être intégrée finalement au projet).
Nous avons toujours redouté que la Droite et surtout le gouvernement Sarkosiste ne tienne pas les engagements dans le cadre du PNRU (Projet National de Rénovation Urbaine). Cela se confirme, lisez ma question au ministre ci-dessous. L'Etat abandonne les bailleurs sociaux et la Foncière Logement dont le rôle devait être essentiel dans les PRU.
Alors que ce passe-t-il au royaume de Stanislas ?
Le maire de Tomblaine reçoit mi-décembre une lettre du directeur de la Foncière Logement l'avisant de la suspension de la convention pour cause de diminutions drastiques des subventions de l'Etat. Le maire de Tomblaine interroge A. Rossinot qui a voulu tout maîtriser en tant que Président de la CUGN. Il lui demande si les autres communes ont reçu le même courrier, il lui demande si on ne pourrait pas tenter une action commune auprès du ministre...
Pas de réponse !
Et pourquoi pas de réponse ?
- parce que proposer à A. Rossinot une action intelligente dans l'intérêt public, c'est remettre en cause son autorité,
- parce que les bonnes idées ne peuvent jamais venir de Gauche,
- parce que si cela venait à s'arranger, il se débrouillerait pour s'en approprier seul la paternité (un peu comme il a tenté de le faire très tardivement pour le stade Marcel Picot), le Rossinot n'est pas partageur !
- parce qu'il ne veut pas qu'il soit dit que Sarko fait des cadeaux aux très riches et pour cela ne tient pas les engagements de la Droite sur les politiques du logement et de la Rénovation Urbaine...
Vendredi, au Conseil de Communauté, A. Rossinot s'est hasardé à attaquer "ceux qui prédisaient que le gouvernement ne tiendrait pas ses promesses" , il s'est félicité de voir les résultats du Projet de Rénovation Urbaine. Il a juste oublié de parler des travaux interminables qui trainent anormalement en longueur, faisant supporter des conditions de vie difficiles à des quartiers déjà fragilisés, tout cela parce que la CUGN veut tout piloter, quand elle n'en est pas capable, et surtout ne pas laisser d'autonomie aux maires (de Gauche) pour que les Projets avancent et se concrétisent comme prévu sur leurs propres communes. Il a juste oublié de parler de l'abandon par l'Etat de la Foncière Logement.
Lorsque je lui ai posé la question, il a balayé cela d'un revers de main, faisant référence à des discussions qui devraient avancer avec le ministre. Jugez plutôt, en lisant ma question et en écoutant la réponse du ministre.
Pendant ce temps là, ce sont les pauvres qui trinquent.
Je disais que c'était du Sarkosisme et du sectarisme, ça y ressemble beaucoup, non ?
Hervé FERON
Question orale de mardi 31 janvier 2012 :
"Merci Monsieur le Président.
Ma question s’adresse à Monsieur le secrétaire d’Etat en charge du Logement.
Monsieur le Ministre, en décembre dernier, 3 communes de ma circonscription, Vandœuvre, Jarville, et ma ville de Tomblaine dans l’agglomération nancéienne, ont eu la très mauvaise surprise de recevoir un courrier de la Foncière Logement dans lequel l’association évoque ses difficultés, et plus particulièrement la baisse du montant de la dotation d’Etat UESL, qui l’amène à suspendre les conventions signées avec nos communes.
Apparemment, toutes les communes de France engagées dans des projets de Rénovation Urbaine ont été informées par la Foncière Logement de la suspension de cette convention. Or, par définition, ces communes sont déjà fragilisées historiquement par des politiques du logement inégalitaires.
La dotation UESL, de l’ordre d’1,5 milliards d’euros pour la dernière période triennale qui s’est achevée en 2011, est menacée par le futur décret gouvernemental qui fixerait à 600 millions d’euros dans le meilleur des cas la dotation pour les années 2012 à 2014.
Ce n’est pas la première fois que l’association doit faire face à des restrictions budgétaires et à un désengagement de l’Etat. Durant la période 2009-2011, Action Logement, l’organisme gestionnaire du 1% logement, a été ponctionné de 3, 7 milliards d’euros. La Foncière Logement a subi cette réduction de plein fouet, puisque l’association aurait dû être dotée bien au-delà d’1,5 milliards d’euros, ce qui ne l’a heureusement pas empêché de mener à bien ses nombreux projets dans le cadre du Programme National de Rénovation Urbaine. Mais on se souvient tous qu’Action Logement a saisi le tribunal administratif de Paris l’année dernière pour protester contre cette décision de l’Etat…
L’organisme paritaire anticipait sans doute sur sa situation à venir. En effet, Action Logement risque de subir à nouveau un prélèvement de 3,25 milliards d’euros pour la période 2012-2014, et il semble que nous connaissions déjà une partie des modalités du décret avec la baisse significative de la dotation UESL pour la Foncière Logement. Cette réduction risque d’avoir des conséquences désastreuses sur les projets des quartiers les plus en difficulté, puisqu’elle oblige la Foncière Logement à suspendre notamment l’exécution de la convention ANRU qui la liait aux 3 communes évoquées, convention signée le 19 janvier 2007.
Dans les conventions passées avec l’ANRU, le rôle de la Foncière Logement est indispensable, puisqu’il apporte dans la phase « reconstruction » les nécessaires mixité sociale et mixité de l’habitat, sans lesquelles les projets de rénovation urbaines n’ont plus de sens. Au total, 200 logements à loyer libre sont donc menacés sur ma circonscription.
Cette annonce tombe d’autant plus mal que les collectivités locales vivent elles-mêmes une période budgétaire difficile liée à la baisse générale des dotations de l’Etat (la ville de Tomblaine a connu depuis 2006 une baisse des dotations de l’Etat de 8,57%), et que les Français subissent une indéniable crise du logement qui touche les plus modestes et les jeunes.
Le logement est de plus en plus cher : les prix de vente ont augmenté de 140 % depuis 2002, et la dépense moyenne consacrée au logement représente désormais un quart du budget des ménages. Et face à ces constats, le gouvernement ne cesse de baisser le budget logement de l’Etat. Par exemple, il faut savoir que depuis 2009, la Nation ne consacre plus un seul centime à la réhabilitation des logements sociaux, hors ANRU.
Je crois avoir entendu le Président de la République parler dimanche soir du logement en termes de priorité. Monsieur le Ministre, je vous demande donc de maintenir la dotation UESL de la Foncière Logement à son niveau précédent. L’avenir de nos quartiers en dépend."
En ces temps de crise, économisons l'énergie !
...pendant une heure, au moins !
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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