La période du baccalauréat est l'occasion pour l'ensemble des députés de poser certaines questions écrites au ministère de l'Education nationale. En outre, hormis la fuite qui a précédé l'épreuve de mathématiques du baccalauréat scientifique, la question plus générale de la réduction des effectifs d'enseignants est plus que légitime, dans la mesure où cette année encore, elle a porté préjudice à des candidats au baccalauréat et à des enseignants.
Mercredi 22 juin 2011, deux questions écrites allant en ce sens ont été posées par Hervé FERON à M. le Ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative :
1 - "M. Hervé Féron attire l'attention de M. le Ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative sur les fuites qui ont précédé l'épreuve de mathématiques du baccalauréat général scientifique. La rumeur était persistante, elle est désormais confirmée : l'un des exercices de mathématiques a été posté lundi soir, veille de l'épreuve, sur un forum. Le ministre a décidé que l'épreuve ne serait pas réorganisée et l'exercice des probabilités non comptabilisé. L'exercice de probabilités comptant pour 4 points est donc annulé et un nouveau barème devrait être transmis aux correcteurs. Pourtant, le compromis trouvé par le ministère ne satisfait pas du tout l'Association des professeurs de mathématiques de l'enseignement public (Apmep), qui demande que l'épreuve soit réorganisée dans son intégralité. Aussi lui demande-t-il de bien vouloir expliciter les raisons qui ont motivé son choix d'annuler l'exercice et de redéfinir un nouveau barème."
2 - "M. Hervé Féron attire l'attention de M. le Ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative sur les défaillances inadmissibles qui ont eu lieu à l'occasion de la correction des copies de philosophie du baccalauréat 2011. Les observateurs disent que ce qui devait arriver est arrivé, mais personne ne l'excuse pour autant. En effet, depuis des années, on ne recrute pas assez de professeurs et l'Éducation nationale manque d'enseignants, notamment en philosophie. Ceux-ci étant peu nombreux et tous les candidats au baccalauréat passant l'épreuve de philosophie, chaque correcteur est en devoir de corriger un nombre très important de copies. La politique de réduction des postes de professeurs (il y en a par exemple trente de moins dans l'académie de Créteil) et le non-remplacement des professeurs partis à la retraite ne pouvaient guère laisser espérer une amélioration. Et, de fait, cette année, dans les trois académies de la région parisienne (Versailles, Paris, Créteil), vingt-quatre paquets, soit environ 3 000 copies, ne sont pas corrigées. Tous les professeurs ont été convoqués, y compris certains professeurs de classes préparatoires qui n'ont pas enseigné en terminale depuis des années, ou des enseignants à la retraite. La politique de réduction d'effectifs du gouvernement dans l'Éducation nationale est la seule responsable de cette situation inadmissible et l'on voit bien que l'on a franchi un cap difficilement justifiable. Aussi lui demande-t-il pourquoi le gouvernement s'obstine à vouloir réduire le nombre de postes aux concours de recrutement des enseignants, contribuant ainsi à mettre professeurs et élèves dans une situation souvent critique, illustrée aujourd'hui par ce dysfonctionnement."
Le Député Hervé FERON, entouré de l'association Kaléidoscope, des jeunes du projet "California Dream".
Mardi à Jarville, dans le quartier de "La Californie", le Député Hervé FERON a rencontré l'association Kaléidoscope et les jeunes impliqués dans le projet "California Dream", dont l'objectif est de partir à la rencontre d'autres jeunes en Californie.
La Fête de la Musique fut l'occasion d'organiser un échange entre les élus locaux et ces jeunes, autour d'un barbecue plein de convivialité et d'une animation "djembés" ! Le tout dans un quartier dynamique, où règnent la solidarité et la chaleur humaine.
"Monsieur le Premier ministre, le gouvernement semble avoir comme principale préoccupation les primaires des socialistes, et je trouve qu’il ferait mieux de s’occuper des vrais problèmes des Français.
En ce sens, ma question s'adresse à Monsieur le Ministre de l'Education nationale.
Monsieur le Ministre, je vous présente l'addition : 8 700 emplois supprimés dans l'Education nationale en 2007 + 11 200 en 2008 + 13 500 en 2009 + 16 000 en 2010 + 16 000 en 2011 = 65 400 emplois supprimés dans l'Education nationale !
1 500 fermetures de classes à la rentrée prochaine dans le primaire, alors que 4 900 élèves de plus y sont attendus !
En dix années de gestion de la droite, plus de 1 500 communes dans notre pays ont vu fermer la dernière classe de leur dernière école ! Sans compter les quartiers dans les villes qui se meurent peu à peu du fait de ces fermetures de classes
Tous les indicateurs sont dans le rouge, Monsieur le Ministre. La France est nettement en dessous de la moyenne de l'OCDE car son taux d'encadrement est un des plus faibles. 20 % des élèves sont en difficulté en CM2. Et vous, vous supprimez progressivement les RASED !
Avec les deux milliards de cadeaux fiscaux renouvelés chaque année, que vous venez de faire aux plus riches, on aurait pu maintenir les 66 000 postes déjà supprimés !
Vous êtes en train de sacrifier une génération d'élèves sur l'autel des restrictions budgétaires !
Et ce moratoire bien tardif pour 2012 promis par le fossoyeur de l'Ecole Publique lui-même, Nicolas SARKOZY, n'est que démagogie électoraliste. Personne n'y croit. Les enseignants, les parents d'élèves, les élus sont en colère !
Monsieur le Ministre, vous n'avez plus beaucoup de temps !
Redonnez les moyens à l'Ecole de la République pour qu'elle puisse former des citoyens libres et éclairés, et qu'ainsi plus jamais un ministre demain ne vienne à confondre le chanteur Renaud avec un grand constructeur automobile français, ou Zadig de Voltaire avec une marque de prêt-à-porter à la mode…"
Cet après-midi, je prendrai la parole pour la séance des questions au gouvernement !
Vous pourrez suivre l'intégralité de mon intervention en direct sur France 3, à partir de 15h, ainsi que sur le site de l'Assemblée nationale (dès 15h également) au lien suivant :
http://www.assemblee-nationale.tv/direct.html
Dès ce soir, vous pourrez retrouver sur mon blog la retranscription écrite de la question et de la réponse, ainsi que la vidéo !
"Alors que les salines de Varangéville forment la dernière mine salifère de France, et l’une des dernières d’Europe, la situation du régime social minier inquiète sur ce secteur.
Le rapport du député Yves Bur préconise le rattachement de ce régime spécial au régime général de la sécurité sociale. Toutefois, les spécificités de ce travail, ainsi que sa pénibilité méritent un régime dédié, acquis par de véritables luttes sociales. En outre ce régime, qui concerne 240 actifs pour 1400 retraités et ayants droit à Varangéville, permet une véritable action de proximité, et la gratuité des soins.
Nous demandons à ce que ce régime soit maintenu, avec ses structures et ses spécificités, ses établissements au service d’une population minière qui ne supportera pas ce démantèlement. Par ailleurs, nous demandons la transformation de la Caisse nationale du régime minier en un établissement public, garantissant l’offre de santé, les spécificités et les emplois des personnels.
Le Conseil municipal de TOMBLAINE, réuni en séance le 17 juin 2011, entend marquer sa désapprobation concernant le rattachement programmé du régime minier au régime général de la sécurité sociale et demande sa transformation en établissement public. Cette motion votée à l’unanimité à Tomblaine par le conseil municipal le 17 juin 2011 sera transmise à Monsieur le Préfet de Meurthe-et-Moselle ainsi qu’à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé."
Chaque année depuis 2007, on assiste au même rituel. On commence à en avoir un peu l’habitude. Et puis, Sarkozy nous avait prévenus… L’étonnement serait donc de mauvais augure…
Mais voilà, si la surprise n’est plus au rendez-vous, nous avons encore le droit de nous indigner ! Non ! Nous avons le DEVOIR de nous indigner !!! Mais nous indigner de quoi au juste ? Des suppressions de postes dans la fonction publique bien sûr !
En vertu de la règle de non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux, ce sont 32 000 postes qui disparaîtront cette année, et quelques 30 500 postes en 2012. Et, une fois n’est pas coutume, la moitié des suppressions concerne une nouvelle fois l’Ecole (et, une fois de plus, nous aurons le droit à l’éternelle double posture de nos députés UMP locaux, qui s’indigneront des fermetures de classes ici, mais auront sans remords voté le budget de l’Etat à l’Assemblée…).
Au total, ce sont désormais 180 200 emplois dans la fonction publique qui auront été supprimés en dix ans… Ajoutons à tout cela le gel actuel des salaires des fonctionnaires, et on obtient le célèbre cocktail explosif à l’origine des mouvements sociaux de la France… Cela, nous ne pouvons décemment pas l’accepter !!!
Derrière ces chiffres, il existe pourtant une réalité : un pays qui souffre, des hôpitaux qui fonctionnent difficilement, une insécurité croissante, une justice mise à mal, un système de santé dégradé, une école malmenée, etc. En clair : la droite orchestre depuis 2007 la mise à sac du service public et, par la même occasion, anéantit le contrat social qui liait jusqu’alors les Français à leurs dirigeants et faisait l’essence même de notre démocratie…
Hervé Féron dans l'hémicycle pour dénoncer la suppression de l'ISF
Les socialistes ont exprimé leur plus vive indignation mardi, à l’Assemblée nationale, face à la réforme de l’impôt de solidarité sur la fortune, une des mesures phare de la loi de finances rectificative 2011.
Cette réforme prévoit d’une part la simplification du barème de l’ISF, et d’autre part une baisse excessive des taux applicables.
Cela se traduit par la suppression de la première tranche (de 800 000 à 1,3 millions d’euros de patrimoine), permettant ainsi à quelques 300 000 contribuables d’être exonérés d’ISF dès le 30 septembre prochain, et par la réduction des cinq autres tranches à deux taux uniques : 0,25% entre 1,3 et 3 millions d’euros de patrimoine, et 0,5% à partir de 3 millions d’euros.
Pour rappel, les 1900 fortunes supérieures à 16,8 millions d’euros étaient alors taxées à hauteur de 1,8%. La réforme va leur permettre d’économiser… 370 000 euros chacun !!!
A l’heure où la droite œuvre pour le démantèlement du service public, organise une véritable chasse aux pauvres, et s'apprête enfin à supprimer le bouclier fiscal contre lequel la gauche s'est tant battue depuis 2007, c’est un cadeau fiscal de 1,8 milliard d’euros dont vont une nouvelle fois bénéficier les plus aisés… A titre de comparaison, cette somme correspond :
- à la création de 70 000 postes d’infirmières pour les hôpitaux publics,
- aux 66 000 postes de l’Eduction nationale supprimés par la droite depuis 2007,
- ou encore au recrutement de 66 000 policiers ou gendarmes.
Cette nouvelle injustice fiscale n'est finalement qu'un "beau" lot de consolation pour les plus aisés qui, à défaut de ne plus avoir le beurre du bouclier fiscal, auront désormais l'argent du beurre de l'ISF...
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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