Agir pour vous et avec vous

Mois : juin 2020 (Page 16 de 22)

En cette époque où  il est conseillé d’avancer masqué, ce n’est pas un euphémisme de dire que le Conseil de Métropole convoqué aujourd’hui par A. Rossinot est une mascarade. Convoqué au Centre Prouvé, haut symbole de l’hyper bétonisation du centre de Nancy, mais archétype aussi de la dette abyssale de la Métropole, due aux dépenses dispendieuses et aux budgets insincères et déséquilibrés…
Ils vont être perdus les petits nouveaux du Conseil de Métropole, lorsqu’ils vont devoir pénétrer masqués dans ce gouffre de la communication rossinienne qui va aussitôt les avaler … au bal, au bal masqué ! Ohé ! Ohé !

Il y a des vieux artistes de music-hall sympathiques qui n’en finissent plus de faire leur tournée d’adieux et cela peut durer parfois des années. A. Rossinot, lui, avait déjà fait un ou deux mandats de trop, puis en 2014 il promet d’arrêter à mi-mandat, mais il ment et il reste, puis avant les élections municipales de mars 2020, il programme un départ théâtral à répétition (conseil municipal, conseil de métropole…) avec la claque organisée… Puis survient le confinement, alors il reste encore et continue à gérer et là, aujourd’hui… il nous revient !
Personne n’est dupe. Il a dealé avec Laurent Hénart le fait qu’après il aura toujours un poste, une fonction, qui lui permettra d’intriguer et de faire fonctionner les réseaux d’influence qui lui resteront… Parce que le pouvoir est une drogue ! Sauf que l’overdose, ce sont les Grands Nancéiens qui en sont les victimes.
C’est pour cela, vous l’aurez remarqué, que Rossinot a longtemps été tiède quant à la candidature de L. Hénart, mais depuis qu’ils ont pactisé, Dédé est une véritable groupie… Il est en campagne !

Je vais me permettre de vous donner quelques informations que malheureusement vous ne trouverez pas dans la plupart des médias locaux.

Je n’irai pas participer à la mascarade. Pourquoi ?

1) Parce que je n’en peux plus d’A. Rossinot, de ses manigances et roueries… Il n’a plus sa place là, il est illégitime dans ce rôle aujourd’hui. Son règne sans autre partage que celui fait à la technocratie inhumaine et donc incompétente, a duré beaucoup, beaucoup trop longtemps . Il faut vite qu’il parte et que l’on tente de sauver ce qu’il restera de sauvable pour les Grands Nancéiens.

2) Parce que ce Conseil de Métropole est une manipulation, une opération de communication mensongère, qui participe à la campagne électorale en utilisant l’argent public (et en faisant cela au Centre Prouvé, ils y mettent les moyens !) Pouvez-vous nous dire ce que coutera réellement une telle opération ?
D’ailleurs le premier point à l’ordre du jour est intitulé « communication – Crise du Covid 19 – Plan de résilience métropolitaine » !!! Ils avouent d’entrée que c’est de la communication ! Cela signifie aussi qu’après d’interminables prises de paroles pour s’auto-satisfaire, s’auto-féliciter, s’auto-glorifier, il n’y aura pas de vote ! Juste des affirmations…
La plupart des points à l’ordre du jour sont d’ailleurs tous de la même veine, celle de la « satisfaction de soi », le point 3 annonce même « Accompagnement de la crise sanitaire et cohésion de la société métropolitaine » ! Il fallait oser !
Le point numéro 6 intitulé « appui au tissu économique dans la crise » aura pour rapporteur, comme par hasard… Laurent Hénart. Je suis sûr qu’ils vont nous parler avec fierté de la plateforme digitale qu’ils ont mise en oeuvre sur Nancy « achetezgrandnancy.fr»… Mais je suis sûr aussi qu’ils oublieront de préciser que cette plate forme est peu dynamique, particulièrement inefficace et qu’elle aura couté … 37000€ à la collectivité ! Sans compter toute la campagne de publicité faite autour de cette opération (la communication est le domaine pour lequel la Métropole ne communique jamais les coûts…).. Et puis ils ne diront pas que cette plateforme compte parmi ses initiateurs Jean-Martin Mondoloni (Tête de liste Les Républicains à Bastia)…

Le point 7 aborde dans un melting-pot « le soutien à la culture, aux sports et aux loisirs » Alors là ! On décroche le pompon ! En effet à la lecture d’un certain nombre d’équipements et d’événements sportifs et culturels qui seront aidés, on ne peut pas décemment voter contre (même si on peut remarquer que le festival de théâtre « Aux actes Citoyens » de Tomblaine est « oublié »…). Mais la manoeuvre (récurrente de la méthode rossinienne) consiste à noyer dans ce dossier conséquent… « La poursuite du projet du Grand Nancy Thermal» !!! 
Donc, les Conseillers Métropolitains auront le choix : soit ils votent pour les aides aux événements culturels et sportifs et ils votent pour le Grand Nancy Thermal (qui est le scandale du siècle) en même temps, soit ils ne veulent pas voter pour le Grand Nancy Thermal et alors là, ils voteront contre les aides aux événements sportifs et culturels !
C’est d’autant plus grave que les nouveaux élus ne savent certainement pas que le Grand Nancy Thermal a fait l’objet de vices de formes et de vices de procédures multiples qui ont été démontrés, mais jusque là toujours étouffés, ils ne savent pas que ce dossier important fait l’objet actuellement de plusieurs recours en justice, ils ne savent pas que ce projet prévoit plus de 80 millions d’euros d’argent public donnés sur 30 ans à des délégataires privés qui ont écrit qu’ils redistribueraient plus de 80 millions d’euros à leurs actionnaires sous forme de dividendes, sur 30 ans… 
Ils ne savent pas non plus que ce projet, avec d’autres, a participé à ce que la Métropole (si on laisse faire, si on engage les autorisations de programme enfilées par la bande à Rossinot en janvier 2018) sera endettée d’ici deux à trois ans à hauteur d’un milliard d’euros et qu’elle est la plus mal classée de France dans le rapport dette par habitant !

3) En conclusion, je dirais que si je ne veux pas participer à cette mascarade, c’est que dans le microcosme du Grand Nancy, c’est l’omerta. Ce Conseil de Métropole est un piège pour les nouveaux élus. Il aurait été compréhensible d’organiser une séance pour gérer les affaires courantes, mais cette réunion de communication dans laquelle seront enfilés quelques dossiers très importants est une insulte à la démocratie.
Ce Conseil de Métropole n’aura pas légitimité à voter, car il est fait de bric et de broc… En effet, il sera composé d’anciens élus qui ne le seront plus dans 15 jours, qui jusque là se sont toujours couchés devant Rossinot et qui aujourd’hui n’en ont plus rien à faire. D’anciens élus qui le seront encore dans 15 jours, mais qui se sont également toujours couchés devant Rossinot et qui ne changeront rien à leur attitude… D’anciens élus qui sont encore en campagne et qui ne sont qu’intéressés par la communication… Puis de nouveaux élus, à qui on va soumettre des votes en n’étant informés de rien…
Grand Nancy, ta démocratie a foutu le camp depuis longtemps !

Vous observez l’arrivée de vélos dans les massifs de fleurs à Tomblaine… 

C’est parce que la Commune se prépare à accueillir la Mirabelle Classic !  
Le 11 octobre prochain, la Ville de Tomblaine sera Village départ de la 
Mirabelle Classic, une course cycliste nationale féminine. 
C’est un grand évènement !

Le rendez-vous sera donné dès 8h30 sur la Place des Arts, devant l’Espace 
Jean Jaurès, pour un grand moment festif (village départ, concerts, présentation 
des équipes sur écran géant, challenges).
Deux courses exclusivement féminines seront disputées ce jour afin de vivre 
une journée du cyclisme « 100% filles », en présence de Miss Lorraine 2019 
ainsi que la Responsable du cyclisme féminin Marie Françoise Potereau. Les 
coureuses s’élanceront de la Place des Arts à 11h pour une arrivée prévue au 
centre-ville de Damelevières à 13h30. 
Les deux courses partiront avec 2 minutes d’intervalle : la première est inscrite 
au calendrier en élite nationale de 112km pour les 1ères, 2èmes et 3èmes catégories 
et la seconde pour toutes les autres de 56km. 
Les championnes du Grand Est des années 80/90 seront aussi là pour l’événement.

 

 

Vous observez l’arrivée de vélos dans les massifs de fleurs à Tomblaine… 

C’est parce que la Commune se prépare à accueillir la Mirabelle Classic !  
Le 11 octobre prochain, la Ville de Tomblaine sera Village départ de la 
Mirabelle Classic, une course cycliste nationale féminine. 
C’est un grand évènement !

Le rendez-vous sera donné dès 8h30 sur la Place des Arts, devant l’Espace 
Jean Jaurès, pour un grand moment festif (village départ, concerts, présentation 
des équipes sur écran géant, challenges).
Deux courses exclusivement féminines seront disputées ce jour afin de vivre 
une journée du cyclisme « 100% filles », en présence de Miss Lorraine 2019 
ainsi que la Responsable du cyclisme féminin Marie Françoise Potereau. Les 
coureuses s’élanceront de la Place des Arts à 11h pour une arrivée prévue au 
centre-ville de Damelevières à 13h30. 
Les deux courses partiront avec 2 minutes d’intervalle : la première est inscrite 
au calendrier en élite nationale de 112km pour les 1ères, 2èmes et 3èmes catégories 
et la seconde pour toutes les autres de 56km. 
Les championnes du Grand Est des années 80/90 seront aussi là pour l’événement.

 

 

« Votre nom restera associé à l’histoire de la presse, comme un général Nivelle, chamarré d’incompétence, précipitant des centaines de familles dans la précarité. Vous resterez le député Garcia, fossoyeur de la presse écrite. »
Voilà ce qu’écrivent les travailleurs de la SAD de Jarville et les retraités de Presstalis !
 
Laurent Garcia, on le sait, n’est ni très présent, ni très actif à l’Assemblée. Mais il s‘est vu confier un rapport « dont il n’aurait pas imaginé les conséquences »…
Pour les personnes qui ne connaissent pas le sujet, en quelques mots, la Loi Bichet a été instituée en 1947, après guerre, comme beaucoup de grandes conquêtes sociales, pour garantir le pluralisme et l’accès démocratique à l’information. Et bien, le petit député Meurthe et Mosellan, Rapporteur de la Loi de modernisation de la distribution de la presse (comme tout cela est bien dit, en termes choisis, aurait dit Harpagon !), vient d’organiser à lui tout seul le démantèlement de la filière… Résultat 518 licenciés en France, mais avec 80000 emplois du rédacteur au vendeur de journaux, les dégâts collatéraux vont être encore plus terribles.
Prestallis, la maison mère est en redressement judiciaire et les filières sont liquidées…
A Jarville, ce sont 14 titulaires et 7 intérimaires, qui travaillaient le jour, la nuit, les dimanches, les jours fériés… On les jette ! Ajoutez les 25 chauffeurs qui desservaient les 400 points de vente autour de Nancy, Epinal, Chaumont, St Dizier, les 28 employés de l’imprimerie à Jarville avec qui travaillait la SAD… Voilà pourquoi on parle de démantèlement de la filière. Depuis plus d’un mois de nombreux marchands n’ont plus de quotidiens nationaux à vendre.
 
Et, cerise sur le gâteaux, les 14 employés de la SAD de Jarville ont reçu leur lettre de licenciement le 5 juin, alors que les repreneurs de l’activité n’ont pas encore été choisis… Ce qui fait qu’ils n’auront pas l’obligation de reprendre ces salariés. Le procédé est pervers, mais efficace ! Un scandale, dont vous n’avez certainement pas entendu parler, c’est l’omerta dans ce pays…
 
Avec le sénateur Olivier Jacquin, nous avons demandé hier une rencontre avec monsieur le Préfet de Meurthe et Moselle à ce sujet. Monsieur le Préfet a écouté avec la plus grande attention et va tenter de faire remonter au plus haut niveau qu’il faut que l’Etat pèse de tout son poids pour que les repreneurs de l’activité reprennent également les salariés et au même statut (ce ne sont pas des salaires mirobolants pour une grande pénibilité). Au moins, on aura essayé de faire quelque chose.
 
Olivier Jacquin, le représentant du personnel de la SAD et moi-même avons exprimé ce souhait à monsieur le Préfet…
 
Ah oui, j’oubliais… la droite avait été également invitée. Le Maire de Jarville JP Hurpeau est intervenu pour se plaindre … d’avoir appris tout cela par la presse ! (On se serait cru dans une cour de récréation d’école maternelle). L. Garcia est intervenu au début pour tenter d’exister et montrer qu’il connaissait le sujet (et pour cause), mais il n’a défendu aucune proposition pour sauver les salariés qu’il a même oublié de citer dans son intervention ! Puis, il a dû partir en cours de réunion pour aller à l’Assemblée…
L. Binsinger, conseiller départemental du canton de Jarville, est intervenu… pour dire que des liquidations il y en avait toutes les semaines ! Et l’adjoint au maire de Jarville a demandé la parole pour s’étonner que n’aient pas été invités deux acteurs économiques essentiels… la Métropole du grand Nancy et la Région Grand Est… Un cauchemar ! Cette droite là est médiocre, cynique et incompétente.
 
Je voulais vous donner ces informations, faites circuler, partagez sur les réseaux sociaux qui sont aujourd’hui ce qu’était le maquis pour la Résistance, à l’époque où la plus grande partie du patronat de la presse collaborait avec l’occupant… mais cela c’était avant la Loi Bichet de 1947…
 
 
 
« Votre nom restera associé à l’histoire de la presse, comme un général Nivelle, chamarré d’incompétence, précipitant des centaines de familles dans la précarité. Vous resterez le député Garcia, fossoyeur de la presse écrite. »
Voilà ce qu’écrivent les travailleurs de la SAD de Jarville et les retraités de Presstalis !
 
Laurent Garcia, on le sait, n’est ni très présent, ni très actif à l’Assemblée. Mais il s‘est vu confier un rapport « dont il n’aurait pas imaginé les conséquences »…
Pour les personnes qui ne connaissent pas le sujet, en quelques mots, la Loi Bichet a été instituée en 1947, après guerre, comme beaucoup de grandes conquêtes sociales, pour garantir le pluralisme et l’accès démocratique à l’information. Et bien, le petit député Meurthe et Mosellan, Rapporteur de la Loi de modernisation de la distribution de la presse (comme tout cela est bien dit, en termes choisis, aurait dit Harpagon !), vient d’organiser à lui tout seul le démantèlement de la filière… Résultat 518 licenciés en France, mais avec 80000 emplois du rédacteur au vendeur de journaux, les dégâts collatéraux vont être encore plus terribles.
Prestallis, la maison mère est en redressement judiciaire et les filières sont liquidées…
A Jarville, ce sont 14 titulaires et 7 intérimaires, qui travaillaient le jour, la nuit, les dimanches, les jours fériés… On les jette ! Ajoutez les 25 chauffeurs qui desservaient les 400 points de vente autour de Nancy, Epinal, Chaumont, St Dizier, les 28 employés de l’imprimerie à Jarville avec qui travaillait la SAD… Voilà pourquoi on parle de démantèlement de la filière. Depuis plus d’un mois de nombreux marchands n’ont plus de quotidiens nationaux à vendre.
 
Et, cerise sur le gâteaux, les 14 employés de la SAD de Jarville ont reçu leur lettre de licenciement le 5 juin, alors que les repreneurs de l’activité n’ont pas encore été choisis… Ce qui fait qu’ils n’auront pas l’obligation de reprendre ces salariés. Le procédé est pervers, mais efficace ! Un scandale, dont vous n’avez certainement pas entendu parler, c’est l’omerta dans ce pays…
 
Avec le sénateur Olivier Jacquin, nous avons demandé hier une rencontre avec monsieur le Préfet de Meurthe et Moselle à ce sujet. Monsieur le Préfet a écouté avec la plus grande attention et va tenter de faire remonter au plus haut niveau qu’il faut que l’Etat pèse de tout son poids pour que les repreneurs de l’activité reprennent également les salariés et au même statut (ce ne sont pas des salaires mirobolants pour une grande pénibilité). Au moins, on aura essayé de faire quelque chose.
 
Olivier Jacquin, le représentant du personnel de la SAD et moi-même avons exprimé ce souhait à monsieur le Préfet…
 
Ah oui, j’oubliais… la droite avait été également invitée. Le Maire de Jarville JP Hurpeau est intervenu pour se plaindre … d’avoir appris tout cela par la presse ! (On se serait cru dans une cour de récréation d’école maternelle). L. Garcia est intervenu au début pour tenter d’exister et montrer qu’il connaissait le sujet (et pour cause), mais il n’a défendu aucune proposition pour sauver les salariés qu’il a même oublié de citer dans son intervention ! Puis, il a dû partir en cours de réunion pour aller à l’Assemblée…
L. Binsinger, conseiller départemental du canton de Jarville, est intervenu… pour dire que des liquidations il y en avait toutes les semaines ! Et l’adjoint au maire de Jarville a demandé la parole pour s’étonner que n’aient pas été invités deux acteurs économiques essentiels… la Métropole du grand Nancy et la Région Grand Est… Un cauchemar ! Cette droite là est médiocre, cynique et incompétente.
 
Je voulais vous donner ces informations, faites circuler, partagez sur les réseaux sociaux qui sont aujourd’hui ce qu’était le maquis pour la Résistance, à l’époque où la plus grande partie du patronat de la presse collaborait avec l’occupant… mais cela c’était avant la Loi Bichet de 1947…
 
 
 
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