Hervé FERON

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On marche sur la tête...

En temps normal, tous les enfants de toutes les classes des écoles élémentaires de Tomblaine bénéficient pendant toute leur scolarité de cours de gymnastique dispensés par des professeurs municipaux, diplômés d'Etat.
Lors de cette crise sanitaire, il y eut la période où ces cours pouvait continuer. Puis il y eut la
période où on pouvait continuer à organiser des activités sportives sur les temps d'activités périscolaires, mais plus sur le temps scolaire... Puis il y eut la période où toute activité sportive était proscrite... Et voilà qu'on nous dit que désormais (jusqu'au prochain contre-ordre) les activités
sportives sont autorisées sur le temps scolaire... Mais plus sur les temps d'activités périscolaires...
Deux questions se posent à moi :e gouvernement ne serait-il pas devenu fou ?
- quel technocrate génial a encore pondu une disposition aussi stupide (une de plus) ?
- ce gouvernement ne serait-il pas devenu fou (à moins que ce ne soit l'effet du vaccin Astra Zeneca) ?

Françaises, Français, dormez-bien, on s'occupe de tout...

Chaque fois qu'une fronde, une révolte, une  révolution a fleuri, elle a été récupérée par la bourgeoisie réactionnaire que les injustices structurelles du système et du pouvoir en place arrangeaient bien finalement.
Je pense depuis longtemps que la création, l'imagination, le moindre acte culturel dans ce pays dérangent et, à ce titre sont mis à mal, empêchés et pour cela organisés, structurés, par le pouvoir en place.
Il y a la Culture Populaire et puis il y a les nantis de la Culture. La crise sanitaire, l'incompétence au grand jour de ce gouvernement, dont seule la médiocrité peut être qualifiée de cultivée, la vulgarité, l'inconstance, l'indécence de cette "sinistre de la culture" ont empêché les français de penser, ont interdit aux artistes de s'exprimer, ont terriblement décrété la distanciation sociale et culturelle.
Je pense à tous ces comédiens, ces musiciens, ces peintres, ces sculpteurs, ces spectateurs, anéantis, étouffés, stigmatisés non-essentiels, qui crèvent silencieusement...
Et quand je vois les querelles des "nantis de la Culture", autour de la cérémonie des Césars 2021, dont chacun sait depuis longtemps que derrière la bouffonnerie snobinarde, il reste toujours le moment essentiel qui permet de révéler, de consacrer, d'honorer des Truffaud, Audiard, Coluche, Adjani, Blier et tant d'autres...
Nécessaires, indispensables Césars, mais bouffonerie snobinarde quand même, qui ne laisse pas de place aux artisans du fait culturel...
Ou, quand je vois que des scènes nationales comme la Manufacture à Nancy sont occupées et médiatisées, comme si "ces gens-là" comme disait le grand Jacques, étaient des acteurs de la révolte !!! C'est une imposture mise en scène, si gentille qu'elle arrange bien le pouvoir. 
Les bobos se révoltent, dans ces lieux que le peuple ne fréquente pas, mais qui captent toutes les subventions des DRAC au détriment des compagnies théâtrales besogneuses et créatives, dans ces lieux où la culture est réservée à quelques-uns, où on invite le public, où le directeur, dont le salaire est de toutes façons garanti, produit ses propres mises en scène, puis il invitera, avec l'argent public,
la création d'un autre directeur de Centre Dramatique National, qui lui même l'invitera à son tour. La notion même d'économie circulaire est ainsi détournée... Le contraire de la Culture Populaire, c'est l'entre-soi.
Alors quand je vois que la révolution est en route avec ces bobos-là et montée en épingle par les médias, je suis partagé entre l'envie de partir dans un grand éclat de rire rablaisien ou le besoin de gerber... tout simplement.
Hervé Féron.

Belle surprise !

Ce matin, pour une fois, j'arrive un peu en retard à la mairie, car j'avais travaillé sur mon ordinateur chez moi.
En arrivant dans le hall de la mairie, alors que j'avais déjà la tête à mon travail, une belle surprise m'attendait :
de nombreux employés municipaux s'étaient réunis pour me souhaiter un bon anniversaire !
 
 
En effet le 11 mars 2001 la liste que je menais gagnait les élections municipales à Tomblaine, mais c'est le 18
mars 2001 que le Conseil Municipal m'élisait Maire de Tomblaine, il y a 20 ans.
Cet accueil m'a sincèrement ému, une belle marque de gentillesse. Je sais que je suis un patron exigeant, mais
ces employés municipaux je les aime tous et en 20 ans, nous avons fait du bon travail, les habitants de Tomblaine le
savent et nous le disent souvent.
Avant les incontournables petits pains au chocolat et le café, les personnels municipaux m'ont offert deux cadeaux :
un superbe baril customisé par les animateurs municipaux, sur le quel on peut lire : "18 mars 2001 -18 mars 2021 - Je
suis un pur produit de l'Education Populaire" (phrase que je dis fréquemment, parce que c'est une réalité...) et au-dessus
du baril, ils ont reproduit mon visage (en s'inspirant probablement d'une photo qui date un petit peu...)
 
 
 
Et puis ils m'ont offert un "brigadier", ce bâton qui sert, au théâtre à frapper les trois coups !
Fait maison, sur lequel ont peut lire "à vos 20 ans d'engagement en tant que Maire"
Le brigadier est signé par toute l'équipe d'animation municipale. Adorable !
 
 
Quand on travaille avec des gens qui ont à la fois ces qualités professionnelles et ces qualités humaines,
on ne doute pas.
J'ai beaucoup de chance. Un grand merci à tous !

Joyeux anniversaire !

Il y a 20 ans jour pour jour, le 11 mars 2001, j’avais eu le plaisir de mener pour la première fois une liste de candidats au conseil municipal de Tomblaine.
Nous avons gagné, et quelques jours plus tard, le conseil municipal m’élisait Maire de Tomblaine.
Ce soir là, mes amis nombreux à la salle des fêtes m’avaient teint les cheveux en rose !
On n’a pas tous les jours 20 ans... et comme dit mon ami Stéphane Ferrara, ancien grand champion de boxe à la carrière ensuite brillante d’acteur et de réalisateur : « À la victoire ! »
 

Il y a seulement 150 ans, la Commune de Paris.

J'appartiens à cette génération de complotistes (selon Emmanuel Macron nous serions devenus
"une nation de 60 millions de Procureurs !"), qui trouve certaines similitudes entre
les attitudes du gouvernement et du Président actuel et celles, il y a 150 ans (anniversaire ces
jours-ci), en mars 1871, d'Adolphe Thiers vis à vis des Communards et de la Commune de Paris.
Privations de libertés fondamentales, fermetures des lieux culturels, confinement de personnes
en fin de vie...

En ces temps de perte de repères et de conscience, d'appauvrissement intellectuel
des médias, des observateurs, mais aussi des acteurs politiques, qui auront tant d'incidences
sur nos vie, sur notre relation à l'autre, sur notre relation à la planète, je suis fier d'avoir été
un député différent.
J'ai pris parfois des positions à contre-courant des modes ou des dogmes, je n'ai jamais été un
"béni oui-oui", mais différent sur le fond et parfois aussi dans la forme.
Le 29 novembre 2016, j'intervenais dans la "discussion générale" à la Tribune de l'Assemblée
Nationale, dans le cadre de la "Résolution pour rendre Justice aux victimes de la répression de
la Commune de Paris".

 


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de la Commune de Paris

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