Le Conseil Constitutionnel vient de valider l’interdiction de la fracturation hydraulique en France pour exploiter les gaz de schiste. Comme l’a indiqué François HOLLANDE, la loi du 13 juillet 2011 est à présent « incontestable ». Cette loi prévoit l’interdiction de l’exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique : c’est une nécessité en faveur de laquelle je me suis engagé depuis longtemps. La fracturation hydraulique, qui consiste à créer des fissures dans les roches riches en hydrocarbures en injectant à haute pression un mélange d'eau, de sable et d'adjuvants chimiques, est fortement décriée en raison de son impact environnemental, ses risques de pollution et d'activité sismique. Après plusieurs contestations, il était maintenant important que le Conseil Constitutionnel donne à la loi toute sa place et toute son autorité dans notre arsenal législatif.
Toutefois, cette loi n’empêche pas la recherche de se poursuivre dans d’autres domaines écologiquement responsables, et notamment en ce qui concerne l’exploration et l’exploitation d’un autre gaz non conventionnel, le gaz de charbon, qui représente une perspective de reconversion économique ambitieuse pour la Lorraine et ne fait aucunement appel à la méthode par fracturation hydraulique.
Dans l’article « Le gaz de charbon en Lorraine : une piste innovante pour la reconversion économique de notre région » (voir http://herveferon.fr/index.php/l-actualite-ici-et-la/actualite/938-le-gaz-de-charbon-en-lorraine-une-piste-innovante-pour-la-reconversion-economique-de-notre-region), je vous présentais les potentialités du gaz de houille. En quelques chiffres, le gaz de houille en Lorraine, c’est : l’équivalent de neuf ans de consommation française en gaz, jusqu’à 371 milliards de mètres cubes et 1300 emplois directs et indirects en jeu.
Aujourd’hui cohabitent deux projets d’exploration et d’exploitation du gaz de charbon, mobilisant de nombreux acteurs dont des chercheurs de l’Unité Mixte de Recherches GeoRessources basé à Vandoeuvre-lès-Nancy, en attente de démarrage. C’est pourquoi j’avais interpellé Madame Geneviève FIORASO, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi qu’à Messieurs Jean-Pierre MASSERET, Président du Conseil Régional de Lorraine, Philippe MARTIN, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement productif pour leur demander de bien vouloir me faire connaître l’état d’avancement du dossier à leur niveau respectif, leur positionnement et les actions qu’ils envisagent pour faire aboutir ce programme ambitieux sous une forme concertée.
Etant données l’urgence de la situation et les potentialités afférentes, j’ai à nouveau interpellé le Ministre de l’Ecologie par une Question Ecrite que je vous propose de retrouver ci-dessous :
Monsieur Hervé Féron attire l'attention de Monsieur le Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie sur la stratégie gouvernementale en faveur de l’exploration et de l’exploitation du gaz de houille. En effet, l’exploration et l’exploitation du gaz de houille - qui ne nécessite aucunement la mise en œuvre de la fracturation hydraulique interdite par la loi du 13 juillet 2011 - représente une vraie ambition. En quelques chiffres, le gaz de houille en Lorraine, c’est : l’équivalent de neuf ans de consommation française en gaz, jusqu’à 371 milliards de mètres cubes dans les sous-sols et 1300 emplois directs et indirects en jeu. Aujourd’hui cohabitent deux projets, mobilisant de nombreux acteurs dont des chercheurs de l’Unité Mixte de Recherches GeoRessources basée à Vandoeuvre-lès-Nancy, en attente de démarrage : le programme fédérateur « Gaz de charbon : optimisation des technologies de captation des gaz de charbon » initié au sein du projet global « Valorisation des champs gaziers en Lorraine » par le Conseil Régional ainsi que la mission d’exploration et d’exploitation potentielle du gaz de charbon présentée dans les prémices du Contrat Particulier Etat-Lorraine 2013-2016. Ce projet s’inscrit de plain-pied dans la stratégie énergétique de la France et en particulier vers une diminution de sa dépendance dans le secteur de son approvisionnement en gaz. Il contribue indéniablement au redéploiement industriel et technologique de la Lorraine et mérite à ce titre une coordination exemplaire et un engagement sans faille pour être mené à son terme. Ainsi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître l’état d’avancement du dossier, son positionnement et les actions que le Gouvernement entend mettre en œuvre pour initier une véritable stratégie en faveur de l’exploration et de l’exploitation du gaz de charbon, piste innovante pour la reconversion économique de la Lorraine. |
Par ailleurs, j’ai interpellé par une Question Ecrite le Ministre de l’Ecologie sur le projet de tarif d’achat de l’électricité produite à partir de l’énergie dégagée par la combustion du gaz de houille. En effet, la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) a récemment émis un avis défavorable au projet d’arrêté soumis par le Gouvernement, en suggérant de diminuer les tarifs d’achat, minorant ainsi le taux de rentabilité pour les producteurs (recommandation de baisser la rentabilité de 10% à 7%).
On peut s’inquiéter de cette recommandation dans la mesure où l’exploration et l’exploitation du gaz de houille représentent une perspective économique porteuse d’un espoir raisonnable, pour la Lorraine notamment. Il apparaît nécessaire de déterminer une stratégie forte en faveur de l’incitation à l’exploration du gaz de charbon.
Je vous propose de retrouver la Question Ecrite ci-dessous :
Monsieur Hervé Féron attire l'attention de Monsieur le Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie sur le projet de tarif d’achat de l’électricité produite à partir de l’énergie dégagée par la combustion du gaz de houille. En effet, la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) a récemment émis un avis défavorable au projet d’arrêté soumis par le Gouvernement concernant le tarif d’achat de l’électricité produite à partir du gaz de houille. Depuis la loi sur l’énergie de 2006, le gaz de houille est reconnu comme énergie de récupération, ouvrant la voie à sa valorisation sous forme d’électricité en bénéficiant d’un tarif d’achat spécifique. Force est de rappeler que le gaz de houille répondant à des critères de qualité stricts est exploité depuis la fin des années 1980 dans les anciennes mines de charbon du nord de la France par la société publique Gazonor afin d’être intégré au réseau national de gaz. Le projet d’arrêté présenté en 2013 par le Gouvernement ne satisfait par la CRE. Il prévoit, pour les installations de production d’électricité à partir de l’énergie dégagée par la combustion ou l’explosion de gaz de houille, la signature d’un contrat sur quinze ans. La proposition de tarif est fixée pour les dix premières années à 5,9 centimes d'euro par kilowattheure (KWh) pour les installations dont la puissance maximale est inférieure ou égale à 1,5 mégawatt (MW) et à 7,8 centimes d'euros pour les installations supérieures à 4,8 mégawatts (MW). Pour les cinq dernières années, le tarif serait recalculé en fonction de l'historique de production. La CRE estime le tarif proposé par le gouvernement présente une rentabilité trop élevée. Calculée à partir des coûts des producteurs (amortissement du capital initial et coûts d’exploitation), elle était fixée à 10%. La commission estime qu’une rentabilité de 7% serait suffisante. On peut s’inquiéter de cette recommandation dans la mesure où l’exploration et l’exploitation du gaz de houille représentent une perspective économique porteuse d’un espoir raisonnable, pour la Lorraine notamment. Le gaz de houille, dont l’extraction ne nécessite pas la mise en œuvre du précédé interdit en France de fracturation hydraulique, est en effet présent en quantités importantes dans le sous-sol lorrain. Il pourrait être une piste innovante pour la reconversion économique de notre région marquée par la fermeture des mines. La production pourrait permettre in fine d’extraire l’équivalent de neuf ans de consommation française en gaz. Les ressources pourraient représenter jusqu’à 371 milliards de mètres cubes. Enfin, c’est la création de 1300 emplois directs et indirects qui est en jeu lors de la phase de développement des champs gaziers et l’implantation encouragée d’industries consommatrices de gaz à proximité. Aujourd’hui cohabitent deux projets d’exploration et d’exploitation, mobilisant de nombreux acteurs dont des chercheurs de l’Unité Mixte de Recherches GeoRessources basée à Vandoeuvre-lès-Nancy, en attente de démarrage : le programme fédérateur « Gaz de charbon : optimisation des technologies de captation des gaz de charbon » initié au sein du projet global « Valorisation des champs gaziers en Lorraine » par le Conseil Régional ainsi que la mission d’exploration et d’exploitation potentielle du gaz de charbon présentée dans les prémices du Contrat Particulier Etat-Lorraine 2013-2016. Pour toutes ces raisons, il lui semble particulièrement important d’assurer aux exploitants potentiels du gaz de houille une rentabilité à la hauteur des investissements et de l’innovation engagés, eu égard aux enjeux économiques en présence et à la responsabilité environnementale afférente. Ainsi, il lui demande de bien vouloir préciser l’appréciation du Gouvernement concernant l’avis de la CRE et ses intentions quant aux processus de valorisation de l’exploration et de l’exploitation du gaz de houille qui pourraient être mis en œuvre. |
M. Hervé FERON attire l’attention de Monsieur le Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie sur les possibles surcoûts générés par les nouveaux compteurs électriques dits intelligents. En effet, l’association de consommateurs UFC-Que choisir a dévoilé, le 24 septembre dernier, une enquête consacrée aux surcoûts qui seront engendrés, selon elle, par l’installation des nouveaux compteurs électriques Linky qui équiperont quelque 35 millions de foyers. Ils permettent d’échanger des données et des ordres d’intervention à distance, sans qu’un technicien ne soit obligé de se déplacer sur site. 300 000 compteurs ont été mis en place dans deux territoires tests, l’Indre-et-Loire et Lyon, par ERDF, filiale d’EDF en charge du déploiement des compteurs. Selon l’UFC-Que choisir, si les installations sont annoncées comme gratuites, permettant d’économiser de l’énergie grâce à une meilleure information, elles risqueraient pourtant d’engendrer un surcoût pour les consommateurs à hauteur de 724 millions d’euros. Le mécanisme serait le suivant : 55% des consommateurs seraient actuellement mal équipés, c’est-à-dire qu’une partie d’entre eux paieraient un abonnement pour une puissance dont ils n’ont pas besoin tandis que les autres bénéficieraient d’une puissance supérieure à celle à laquelle ils ont souscrit. Le risque afférent à la remise à plat du dispositif résiderait dans un possible déficit de conseil des consommateurs. En effet, ceux qui paient un abonnement pour une puissance dont ils n’ont pas l’usage risquent de devoir s’acquitter du prix de l’intervention nécessaire à la modification de la puissance de leur compteur tandis que ceux bénéficiant d’une puissance supérieure à celle à laquelle ils ont souscrit devraient payer un abonnement plus élevé pour conserver la même puissance électrique. L’UFC-Que choisir prône ainsi la gratuité de la prestation de changement de puissance pendant deux ans ainsi que l’instauration d’une grille tarifaire plus fine que les actuels changements de paliers de 3 kW. Il lui demande donc son appréciation sur cette enquête et sur les mesures proposées par l’association de consommateurs.
L’Est Républicain a évoqué à plusieurs reprises l’histoire de ce jeune lycéen autiste, résidant à Tomblaine, qui a été verbalisé dans les transports en commun pour avoir oublié de valider son titre de transport. Le quotidien en parle à nouveau dans son édition d’aujourd’hui, indiquant que la société délégataire de ce service public rechercherait une solution au sujet de la majoration de l’amende.
L’Est Républicain oublie seulement de dire que le Maire de Tomblaine est intervenu en Conseil de Communauté vendredi dernier pour dénoncer cette situation, ainsi que la façon dont Transdev a traité cette affaire. Comme vous pouvez le voir dans l’article de l’Est Républicain, il n’est pas dit non plus que le Président de la Communauté Urbaine a "envoyé balader" le Maire de Tomblaine dans la réponse qu’il lui a faite.
Un petit encart dans l’Est Républicain, fort bien écrit, rend hommage à Maurice Olls qui vient de nous quitter. Maurice Olls est un grand poète, il a consacré toute sa vie à la chanson française de qualité. Cette qualité qui faisait qu’il n’a jamais été médiatisé et qu’il a plus fréquenté les scènes régionales, mais le métier le connaissait et le reconnaissait. Au-delà de ses belles chansons, il y avait l’homme si attachant. Maurice Olls nous a quittés, on gardera longtemps encore le souvenir de ce personnage écorché-vif mais attachant, on gardera encore longtemps dans la tête ses chansons.
Le match Metz-Nancy a été bien évidemment très dur à vivre pour qui supporte l’équipe de l’AS Nancy-Lorraine. Cette équipe qui manifestement n’avait pas le niveau de la Ligue 1 aujourd’hui semble avoir quelques faiblesses pour la Ligue 2 : manque d’engagement, trop de petits gabarits… Mais ça, c’est le sport et on ne peut que souhaiter à Patrick Gabriel et à son équipe de redresser la barre très vite.
En marge du sport, je devrais dire même dans un domaine qui n’a rien à voir du tout avec le sport, il y a le comportement honteux de 200 pseudo-supporters. Rien n’excuse ce comportement lamentable. Le match a été interrompu quelques minutes au bout de 3 minutes de jeu à cause d’imbéciles qui ne méritent pas d’avoir le droit d’entrer dans une enceinte sportive. Quand on insulte, quand on profère des menaces, ou des insultes racistes ou homophobes, quand on bombarde d’objets divers les joueurs de l’équipe adverse ou les supporters, quand on arrache les sièges du stade pour s’en servir de projectiles, quand on introduit des fumigènes et des pétards si puissants qu’on pourrait considérer que ce sont des armes, on ne mérite pas le qualificatif de supporter. Ce n’est en aucun cas le niveau de l’équipe de footballeurs nancéen qui a gâché la fête mais le comportement de ces quelques dizaines de spectateurs
A cause d’eux, le club sera sanctionné mais plus que cela, à cause de ce genre d’énergumènes, d’importants moyens doivent être mobilisés. Quand on voit une compagnie de CRS sur place, les nombreux stadiers, les policiers, toutes ces personnes qui sont menacées, insultées par ces pseudo-supporters, on a honte de voir ce que l’on voit. Je parle d’un comportement primaire, bestial. Il faut interdire l’accès aux tribunes de tous ces énergumènes, même s’ils sont 150 ou 200. Dans une société civilisée, un tel comportement délictuel et systématique est inadmissible. Ayons le courage de le dire, ayons le courage de le faire.
Quand après le match ces énergumènes sont parqués jusque tard dans la nuit pour éviter que les incidents ne dégénèrent encore plus à l’extérieur du stade, ils sont raccompagnés depuis Metz jusqu’au stade Marcel Picot à Tomblaine, encadrés par de nombreuses voitures de police devant et des véhicules de CRS derrière. Convoi officiel avec gyrophare. Je pose une question toute simple : qui paie la note, combien tout cela coûte-t-il au contribuable ? Je ne demande pas à ce que ce soit le club qui soit en plus pénalisé, je rêve tout simplement que l’on nous fasse la note et que les casseurs de ce mardi soir soient identifiés et se partagent la facture. Chiche ?
Comme convenu, Chaynesse Khirouni et moi-même avions rendez-vous avec des collaborateurs de la Ministre de la Santé ce mercredi à 17h au Ministère. L’entretien s’est déroulé dans d’excellentes conditions, nous avons vraiment eu le sentiment d’une part d’être entendus, d’autre part que les collaborateurs de la Ministre et la Ministre elle-même étaient parfaitement au courant de la situation du CHU de Nancy et qu’ils se sont appropriés le problème depuis longtemps.
Nous avons pu expliquer notre position, nous avons entendu au Ministère qu’il a été remarqué la grande inélégance d’André Rossinot lorsque « celui-ci a communiqué dans la presse locale sur le fait qu’il aurait eu un rendez-vous avec le Premier Ministre à propos du CHU ». André Rossinot était à Matignon comme nous-mêmes le jour de la présentation du Pacte Lorrain mais en aucun cas il n’a eu de rendez-vous avec le Premier Ministre pour parler du CHU. Au Ministère, on nous parle « d’inélégance sur une mise en scène d’un rendez-vous qui n’a jamais eu lieu ». Tout cela est scandaleux quand on connaît la responsabilité personnelle d’André Rossinot sur l’endettement du CHU, de la ville de Nancy et de la Communauté Urbaine en cumulé. Mais, il continue à donner des leçons.
Sur consigne de la Ministre, il nous a été dit à Chaynesse Khirouni et moi-même que l’IGAS était missionnée non pas pour un contrôle mais bien pour appuyer le Directeur du CHU dans son travail face aux difficultés actuelles. Il nous a été promis un prochain rendez-vous directement avec la Ministre de la Santé. C’est d’ailleurs ce que nous souhaitions puisqu’il était clair que ce premier rendez-vous avec les collaborateurs de la Ministre visait à préparer une rencontre la plus directe possible au sujet du CHU de Nancy. Il nous a été affirmé qu’il y aurait une aide nationale, le COPERMO du mois de novembre (le COPERMO est le Comité Interministériel de la Performance et de la Modernisation de l’Offre de Soins Hospitaliers) permettra d’identifier le montant de l’aide qui devrait être vraisemblablement contractualisée sur 3 années.
En résumé, on se félicite de la qualité de l’écoute et de l’échange et sans faire de promesses inconsidérées, le Gouvernement a clairement affiché son soutien au CHU de Nancy et sa volonté de participer à la recherche d’une solution enfin efficace.
Ce que vous n'avez pas lu dans votre quotidien préféré !
Nancy
Signature du Pacte Lorrain
A l'invitation du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le député Hervé Féron et divers parlementaires lorrains accompagnent Jean-Pierre Masseret ce matin à 10h à l'Hôtel Matignon pour la signature du Pacte Lorrain 2014-2016.
Nous venons d'apprendre le décès d'Albert JACQUARD. C'est pour moi une grande émotion, je l'avais rencontré une première fois à Paris puis à nouveau à Tomblaine et à Vandoeuvre.
Question écrite du Député Hervé FERON à Marisol TOURAINE, Ministre des affaires sociales et de la santé :
"M. Hervé Féron attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les résultats alarmants des analyses menées sur des échantillons de fraises françaises par Générations futures. Selon cette étude, 85% des fraises françaises seraient contaminées par au moins un pesticide.
L’association de défense de l’environnement note la présence de multi-résidus avec des effets synergiques possibles. Elle déplore surtout que, dans les trois quarts des cas, les molécules retrouvées soient des perturbateurs endocriniens. Aussi et compte tenu de ce constat, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu’elle compte prendre afin de remédier à cette situation."
Le gaz de houille, présent en quantités importantes dans le sous-sol lorrain, pourrait être une piste innovante pour la reconversion économique de notre région marquée par la fermeture des mines. En 2004 fermait le dernier puits de charbon de la région à la Houve, près de Creutzwald, en Moselle. Le bassin houiller pourrait aujourd'hui trouver un nouveau dynamisme économique via l'exploitation du gaz de houille contenu dans les veines de charbon. Ainsi le grisou, ennemi du mineur hier, pourrait devenir son allié !
Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement productif, a confirmé le 24 janvier dernier que la France allait « exploiter le gaz de houille. C'est un élément de compétitivité (...) sans atteinte à l'environnement », en soulignant le potentiel de la Lorraine.
Il est important de rappeler que, contrairement à ce qui a pu être dit, y compris par moi par erreur, le processus d'extraction du gaz de houille ne met pas du tout en œuvre la fracturation hydraulique (interdite par la loi du 13 juillet 2011) et n'a donc rien de comparable à l'extraction du gaz de schiste, ne présentant à ce titre pas de conséquences néfastes pour l'environnement.
Aussi, la production pourrait permettre in fine d'extraire du sous-sol lorrain l'équivalent de neuf ans de consommation française en gaz. Les ressources pourraient représenter jusqu'à 371 milliards de mètres cubes.
Enfin, autre chiffre marquant, c'est la création de près de 1300 emplois directs et indirects qui est en jeu lors de la phase de développement des champs gaziers et l'implantation encouragée d'industries consommatrices de gaz.
Aujourd’hui cohabitent deux projets d’exploration et d’exploitation, mobilisant de nombreux acteurs dont des chercheurs de l’Unité Mixte de Recherches GeoRessources basé à Vandoeuvre-lès-Nancy, en attente de démarrage : le programme fédérateur « Gaz de charbon : optimisation des technologies de captation des gaz de charbon » initié au sein du projet global « Valorisation des champs gaziers en Lorraine » par le Conseil Régional ainsi que la mission d’exploration et d’exploitation potentielle du gaz de charbon présentée dans les prémices du Contrat Particulier Etat-Lorraine 2013-2016.
Avec une grande conscience de l’urgence de la situation et en mettant en évidence l’importance des deux projets en attente de lancement, j’ai interpellé Madame Geneviève FIORASO, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi qu’à Messieurs Jean-Pierre MASSERET, Président du Conseil Régional de Lorraine, Philippe MARTIN, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement productif.
Je leur demande de bien vouloir me faire connaître l’état d’avancement du dossier à leur niveau respectif, leur positionnement et les actions qu’ils envisagent pour faire aboutir ce programme ambitieux sous une forme concertée. Il s’inscrit de plain-pied dans la stratégie énergétique de la France et en particulier vers une diminution de sa dépendance dans le secteur de son approvisionnement en gaz. Il contribue indéniablement au redéploiement industriel de la Lorraine et mérite à ce titre une coordination exemplaire et un engagement sans faille pour mener à son terme ce projet novateur.
Je vous propose de retrouver ci-dessous le courrier que j’ai adressé aux Ministres :
Vous avez été nombreux à me souhaiter mon anniversaire (27 ans !) sur facebook, par sms, etc.
Difficile de répondre à tout le monde, mais un grand merci à toutes et à tous !!!
J'ai pris le temps de boire un (petit) coup à la santé de chacun(e) d'entre vous !
La Cour des Comptes est à la politique ce que la DNCG est à la Ligue 1 et manifestement ce sera dur pour le club de l'UMP de recruter cet été tant que son budget n'aura pas été équilibré.
Interdit de recrutement, le club a besoin de trouver 11 millions, sous peine d'être relégué en Ligue 2 ! Son président Copé a lancé une souscription à ses supporters moins nombreux aujourd'hui qu'à l'époque où le club caracolait en tête du championnat. Il lui reste bien encore aux moins deux ultras, irréductibles excitées Morano et Debord... prêtes à se muer en pom-pom girls, mais tout ça, ça ne mobilise pas les foules !!!
7 millions ont déjà été récoltés. Mais il est loin le temps où l'on pouvait faire encore appel à certains généreux sponsors (Secours pas Catholique de madame Bettencourt), et le couple torride David Douillet-Bernadette (sous Bayrou) ne fait plus recette à la mi-temps même en petites pièces jaunes !
Avec toutes les affaires que le club UMP et son capitaine Sarko ont connues lors de ces deux dernières saisons, l'UMP aurait pourtant intérêt à recruter pour renforcer sa défense. Toutes ses tentatives pour se renforcer sur son aile droite, tout comme au centre-droit d'ailleurs, ne lui ont pas permis d'éviter la zone des relégables.
Quant au petit club local du MODEM, il dégraisse ses effectifs et ne renouvelle pas le contrat de Thierry Coulom qui se retrouve sans club et donc sur le marché des transferts...
A vot' bon coeur m'sieurs dames !
La saison prochaine va être palpitante !
Bernadette Lafont à Tomblaine, dans le cadre du Festival "Aux Actes Citoyens", le 25 mai dernier
On a appris aujourd'hui le décès de Bernadette Lafont. Victime lundi d'un malaise, elle est décédée aujourd'hui au CHU de Nîmes.
Je ne vais pas revenir sur son énorme carrière, ce que ne manqueront pas de faire la plupart des médias qui lui rendront hommage, mais je voudrais vous dire que j'avais une grande admiration et de la tendresse pour cette immense actrice. Elle a tout connu, la consécration, la gloire, les Césars, mais aussi les peines les plus cruelles.
Bernadette Lafont était à Tomblaine, il y a quelques semaines encore. Elle avait déjà foulé les planches tomblainoises, il y a quelques années avec Michel Galabru dans "Monsieur Amédée". Elle était une amie du festival "Aux Actes Citoyens".
Dans mon parcours de vie atypique, j'ai eu la chance de faire de belles rencontres, il y a peu, je vous parlais dans des circonstances aussi tristes de mes souvenirs avec André Verchuren. C'est certainement parce que j'aime les artistes, les vrais, ceux qui sont sincères.
J'ai rencontré Bernadette Lafont, en 1988, je crois, lorsque je travaillais à Europe 1, elle avait été l'invitée d'une de nos émissions. Je garde d'elle, bien sûr, le souvenir de son regard toujours pétillant, de cette voix douce et gouailleuse, elle était une nature vraiment généreuse sur scène, sur un plateau, comme dans la vie.
J'ai eu l'occasion de tourner aussi avec elle, quelques semaines plus tard, dans une émission de télé (sur Antenne 2, à l'époque). Je me souviens qu'un comédien était habillé en vert ce jour là, et par superstition, elle avait refusé de jouer avec lui, jusqu'à ce qu'il aille se changer !
Elle était pourtant très agréable, très sympa. j'ai passé également quelques soirées festives avec elle à cette époque, avec les copains d'Europe 1, ça n'était jamais triste !
Elle était venue me voir jouer aux Blancs Manteaux un soir, j'étais très fier de ça. Elle était comme ça, très attachante.
Il y a quelques semaines, Bernadette Lafont était à Tomblaine, dans le cadre du festival "Aux Actes Citoyens", elle avait lu avec Claude Bourgeyx (l'auteur) "les Petits Outrages". Un pur moment de bonheur ! Pendant la lecture, mais aussi après, les dizaines de spectateurs qui sont restés pour participer à la discussion organisée avec Bernadette Lafont n'oublieront pas ce moment privilégié.
C'était il y a quelques semaines. Et là, c'est la stupeur. Bernadette Lafont nous manque déjà, elle est allée rejoindre Pauline.
Monsieur Hervé FERON attire l’attention de Madame la Ministre déléguée auprès de la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, chargée de la Famille sur la gestion des structures d’accueil de la petite enfance. Les fonctions de direction de tels établissements étaient initialement réservées aux médecins ou aux puéricultrices bénéficiant de cinq années d’expérience professionnelle. Face à la pénurie de responsables qualifiés, plusieurs textes réglementaires sont venus assouplir ces conditions et ont ouvert cette possibilité à d’autres professions. Depuis le décret n°2007-230 du 20 février 2007 relatif aux établissements et services d’accueil des enfants de moins de six ans, la direction peut être assurée par des éducateurs de jeunes enfants ou encore, à titre dérogatoire, par des infirmiers diplômés d’Etat disposant d’une expérience et/ou d’une certification particulière dans le domaine de la petite enfance. Etrangement, un infirmier peut exercer ces fonctions dans des établissements d’une capacité inférieure ou égale à vingt places, ou supérieure à quarante places, alors que ces professionnels sont exclus pour les structures de taille intermédiaire. Pourtant, on observe toujours dans la pratique des difficultés dans le recrutement qui se répercutent sur la qualité des services proposés et augmentent la charge de travail des professionnels encadrant les enfants alors même que leur accueil constitue une priorité nationale. Il lui demande ainsi les intentions du Gouvernement en la matière afin de remédier à cette insuffisance de personnels.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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