Actualité

Retrouvez Hervé FERON sur France Bleu ce jeudi matin à 8h15

Hervé FERON sera l’invité de France Bleu ce jeudi matin à 8h15. Il sera bien sûr invité à réagir sur les sujets d’actualité : affaire Cahuzac, non-cumul des mandats, politique gouvernementale, les municipales à Nancy et dans la région, …

IMPORTANT : Migration du blog

Afin de se conformer aux exigences techniques de l’hébergeur, le blog évoluera dans la soirée de vendredi à samedi.

A cette occasion, des problèmes d’affichage ou des difficultés d’accès sont susceptibles de se produire, gênant le bon fonctionnement du blog.

Nous nous efforcerons de réduire au maximum les perturbations et le délai d’intervention.

Nous vous remercions de votre compréhension.

Municipales 2014

Dans son édition hebdomadaire, la Semaine consacre un article aux élections municipales 2014 dans la Communauté Urbaine du Grand Nancy.

Vous pouvez visualiser l'article en clair en cliquant sur l'image ci-dessous.

La Semaine : les municipales 2014

Non-cumul des mandats : une mise en garde d'universitaires

Non-cumul des mandats : une mise en garde d’universitaires

Source : G&L /AM /// d’après AFP (http://www.global-et-local.eu/?Non-cumul-des-mandats-une-mise-en)

Quatre universitaires ont écrit à François Hollande et aux présidents de l’Assemblée et du Sénat, pour les avertir des méfaits qu’aurait une interdiction du cumul des mandats pour les parlementaires.

Le Parlement doit être saisi, "avant l’été" sur cette réforme à leurs yeux nuisible à "l’équilibre des pouvoirs",

Dans ce texte transmis ce week-end, ces universitaires [1] soutiennent que les parlementaires qui sont maires, présidents de conseils généraux ou régionaux "sont aussi un atout pour la démocratie". En effet, expliquent-ils, "l’équilibre des pouvoirs est une des conditions fondamentales de la démocratie". Or, "dans notre régime trop présidentialisé, la présence d’élus locaux au Parlement contribue à cet équilibre".

"D’abord, leur statut d’élu ne dépend pas que du seul mandat parlementaire. Face au pouvoir exécutif, ils ont donc plus de puissance et d’indépendance que ceux de leurs collègues qui ne sont que parlementaires".

"Ensuite [...], il serait malsain que [...] les députés élus n’aient exclusivement qu’une base partisane" alors que "notre culture politique est d’affrontement" et que "son paroxysme est atteint au moment de l’élection présidentielle" dans la foulée de laquelle ont lieu les élections législatives.

En revanche, argumentent-ils, "la pratique des fonctions locales, celle de maire en particulier, habitue à gérer, dans l’intérêt général, pour tous les citoyens, et pas simplement pour les électeurs de son parti".

"L’exception française du cumul des mandats est donc un contrepoids à l’exception française du cumul des pouvoirs, de la concentration extrême de ces pouvoirs entre les mains du président de la République. Elle (contribuerait) – imparfaitement certes – mais sûrement à l’équilibre des pouvoirs",

Rappelant qu’un Président de la République ne peut accomplir plus de deux mandats successifs, les rédacteurs de la missive préconisent plutôt une limitation dans le temps du nombre de mandats.

"Pourquoi, par exemple, n’imposerait-on pas aux maires, aux présidents de conseil généraux et régionaux une limitation à trois mandats... », soit dix huit ans ?

L’interdiction du cumul d’un mandat parlementaire avec un mandat exécutif local figurait dans les recommandations de la commission Jospin sur "la rénovation de la vie publique" publiées en novembre (voir ICI ).

Annoncée d’abord pour évocation au Conseil des ministres du 13 mars, celle-ci a été repoussée depuis sine die....


[1] Il s’agit des professeurs de droit ou de sciences politiques Pierre Avril, Olivier Beaud et Laurent Bouvet, ainsi que de l’historien Patrick Weil.

Rossinot demande s'il y a du rab ?

Dans l’Est Républicain d’aujourd’hui, un billet commente le fait qu’une enquête nationale réalisée par l’UFC – Que Choisir aurait identifié la restauration scolaire à Nancy comme étant la meilleure de Lorraine… On a vraiment l’impression qu’en période préélectorale, les services communication de la ville de Nancy multiplient les « bonnes relations » pour que les sondages les plus divers démontrent que Nancy serait la championne du monde toutes catégories. Après les sondages d’autosatisfaction rendus sur commande, nous avons là une analyse qui nous laisse pour le moins dubitatifs. En effet, quand on connaît des élèves ou des parents d’élèves scolarisés sur Nancy, on n’est pas habitué à les entendre couvrir de louanges la cantine scolaire, où la restauration est déléguée à une société privée. On n’a pas non plus l’habitude d’entendre des louanges sur la qualité de la nourriture. Et que dire des taux d’encadrement des enfants. En lisant d’un peu plus près ce billet, on se rend compte que ce classement ne considère que les villes de plus de 10.000 habitants. Et on croit comprendre que ce sont les menus de 11 établissements ou ensembles scolaires seulement qui ont été examinés pour réaliser ce classement. Cela relativise le résultat…

Il n’est pas impossible que ce soit à Tomblaine que la restauration scolaire soit la meilleure de Lorraine. Les repas sont préparés en régie municipale, c’est-à-dire chaque jour par des employés municipaux dans des cuisines toutes neuves, mises aux normes européennes d’hygiène. Les aliments sont systématiquement frais. Il est prévu un jour par semaine de repas bio. Les menus sont équilibrés, diversifiés, le restaurant scolaire fait l’objet d’un vrai projet pédagogique, il appartient au temps de l’enfant qui mange alors dans un endroit convivial, et dans le calme accompagné par des personnes qualifiées  (un adulte pour dix pour les écoles maternelles, un adulte pour quatorze pour les écoles élémentaires). Le coût proposé aux familles vise à rendre le plus accessible possible la restauration scolaire : 3,95€ le repas. Le résultat, c’est une très forte fréquentation de la restauration scolaire pour l’ensemble des enfants scolarisés en écoles maternelles et élémentaires à Tomblaine, puisque 43% y mangent régulièrement.

Si c’est en se gavant d’études et de sondages autosatisfaisants qu’André Rossinot se nourrit, il se demande certainement s’il y aura du rab pour lui. Et au bout de 42 ans de mandats, ça finit par être de la boulimie.

Ces cumuls ignorés

Dans le prolongement du portrait de Pascal Popelin dressé par Libération, vous trouverez ci-dessous un article de la revue Politis publié fin février. Une lecture intéressante qui rappelle les situations de cumul excessives non prises en compte par le futur projet de loi.

Article de Politis sur le projet de loi de non-cumul des mandats

Pascal Popelin, le cumul assumé

Libération consacre un article à Pascal Popelin, député socialiste opposé à une interdiction stricte du cumul des mandats.

Retrouvez l'intégralité de cet article ci-dessous.



Pascal Popelin, le cumul assumé


LES NOUVEAUX VISAGES DE L'ASSEMBLÉE (20) Toutes les semaines, Libération dresse le portrait d'un des 217 primodéputés. Aujourd'hui, le tombeur d'Eric Raoult en Seine-Saint-Denis, un socialiste très remonté contre le projet de loi interdisant le cumul des mandats.

Par LAURE EQUY

Il ne tient pas à faire de cette bataille-là son «unique identifiant». D’ailleurs, c’est «loin d’être le souci central» des habitants de sa circonscription, la 12e de Seine-Saint-Denis, qui jamais sur les marchés ne le traitent d’affreux cumulard. Et puis, il y a tant d’autres sujets qui l’intéressent, «comme la sécurité, une attente forte, notamment des quartiers populaires».

N’empêche. Sur cette question du non-cumul des mandats, dont le projet de loi devrait être présenté le 20 mars en conseil des ministres, Pascal Popelin est très remonté. Lui défend les doubles casquettes, en fait un «principe», hyper assumé. «Ce n’est pas l’affaire d’une vilaine caste qui s’accroche à ses privilèges.» Si le gouvernement interdit de combiner un mandat parlementaire avec celui d’exécutif local, il prédit des députés «sans poids, encore plus vassalisés».

Aucune déco dans son bureau, logé dans les anciens appartements de la questure: seules deux photos au mur - le portrait officiel de François Hollande et une vue de l’hémicycle. Lui-même, en costume-cravate ton passe-muraille, est tout ce qu’il y a de plus sobre. Mais quand il s’emballe, le voilà qui agite les bras, s’empare d’un stylo, fait mine de crayonner, enchaîne les anecdotes, gobe un bonbon menthe, repart.

Il cumule depuis peu son siège de député et son poste de premier adjoint au maire de Livry-Gargan. Après une première tentative pour conquérir la circonscription en 1993 et un autre essai malheureux en 2007, cette fois, il a fait tomber Eric Raoult, maire (UMP) du Raincy.

«On ne me fera pas voter un truc pareil!»

Du coup, il moque ces pontes socialistes fraîchement convertis aux vertus du mandat unique «après avoir cumulé durant trente ans». Solférino en prend aussi pour son grade: «Au départ, c’est un engagement du PS, qui n’est pas à une bêtise près.» Le primodéputé plaide, lui, pour limiter à deux mandats - dont un exécutif - ou fonctions en découlant. Il dira aussi qu’il veut bien aller par étapes vers le mandat unique à condition de s’attaquer de pair à d’autres réformes: renforcement des pouvoirs du Parlement, autonomie des collectivités locales, statut de l’élu. Mais en l’état, «on ne me fera pas voter un truc pareil!» Et Popelin prévient le gouvernement qu’il «ne devrait pas mésestimer» le risque d’un revers sur ce texte.

Drôlement sûr de lui, le nouveau, pas du genre à se laisser impressionner. C’est qu’à 46 ans, il a longtemps grenouillé dans le bain de Solférino. Fabiusien, il a été négociateur pour les intérêts électoraux de son courant, autant dire qu’il a tâté de tous les caciques. Bruno Le Roux, patron du groupe PS, a guidé ses premiers pas à l’Assemblée cet été; les deux élus du 93 se connaissent depuis un bail, partagent souvent une bonne table ou un bon cru. Popelin l’a appelé l’été 2011 pour se mettre au service de la campagne de Hollande et a organisé pour le candidat une petite trentaine de déplacements. Il dit aussi «mon ami Manuel Valls» ou «mon ami Harlem Désir».

A lire aussi les précédents portraits de notre série «Les nouveaux visages de l’Assemblée»

Lorsqu’il était étudiant à Sciences-Po, c’est vers Laurent Fabius qu’il s’est tourné: «Il incarnait la modernité.» On est en 1985, il a 18 ans et écrit au culot au Premier ministre pour l’inviter rue Saint-Guillaume. Fabius envoie un ministre mais quand il redeviendra député, recrutera Popelin comme «petite main». Dans les couloirs du Palais Bourbon, le jeune homme croise Bérégovoy, Lang, Mexandeau. Bartolone surtout. L’homme fort du PS de Seine-Saint-Denis, où vit Popelin, est «un ami, un partenaire politique, un grand frère» avec lequel il s’engueule, se rabiboche: «On a tous les deux un caractère trempé.» Popelin travaille vingt ans avec lui au département. Comme collaborateur au groupe PS, puis conseiller général élu en 1993 et vice-président.

Le local, c’est son moteur politique, dit-il: «La proximité plutôt que les sunlights. Je prends mal la lumière.» Il dit pourtant son «plaisir formidable» à siéger. Popelin a adoré être rapporteur, en février, sur la réforme des modes de scrutins départementaux et sait gré au président de la Commission des Lois, Jean-Jacques Urvoas, de faire monter en première ligne les nouveaux du groupe. Mais s’il devait choisir - et il «détesterait avoir à le faire» -, ce père de deux filles retournerait sans doute à l’action locale, «d’où je viens». En attendant une application du non-cumul en 2017, Popelin assure jongler facilement entre ses plannings de député et de maire-adjoint, s’agace à l’idée qu’un cumulard déserterait forcément l’Assemblée. Il a beau assurer qu’il regarde «avec méfiance, voire avec mépris» les classements des députés selon leur activité et leur temps de présence, il ne manque pas de faire remarquer, l’air détaché, qu’il se trouve plutôt dans le peloton de tête…

Source : http://www.liberation.fr/politiques/2013/03/12/pascal-popelin-le-cumul-assume_887257.

"A fond la caisse derrière Klein"

Pierre TARIBO de l'hebdomadaire La Semaine a récemment interviewé Hervé FERON et publie dans son édition de cette semaine le résultat de cet entretien. L'occasion de revenir sur les sujets d'actualité nationaux mais également locaux avec le soutien affiché d'Hervé FERON à Mathieu KLEIN, candidat PS aux municipales à Nancy.

Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant sur l'image ci-dessous.

Interview d'Hervé FERON dans la Semaine

La semaine du député

Mercredi, l’Amicale des Retraités Villarois organisait son Assemblée Générale, au centre des Ecraignes à Villers-lès-Nancy. Hervé FERON a participé à ce rendez-vous en présence de Pierre BAUMANN, Conseiller Général de Laxou, et de Pascal JACQUEMIN, Maire de Villers-lès-Nancy. L’occasion de faire le point sur une année riche en activités et sur le renforcement nécessaire de la collaboration avec les acteurs publics.

Hervé FERON à l'Assemblée Générale de l'Amicale des Retraités Villarois

 

Jeudi, Hervé FERON s’est rendu à l’Assemblée Générale des Anciens Combattants de Villers-lès-Nancy. Toujours en compagnie de Pierre BAUMANN et de Pascal JACQUEMIN, mais également de Pascal BRENNEUR, adjoint au maire de Villers délégué aux Anciens Combattants, ce rendez-vous a été l’occasion de revenir sur les mesures engagées en faveur des personnes ayant pris part à des conflits armés. L’effort en termes de droits sociaux est ainsi maintenu quand les dotations en matière de promotion de la mémoire augmentent de plus de 60% dans la loi de finances pour 2013. Le député reste très présent dans le débat national sur ces sujets importants.

Hervé FERON à la rencontre de l'Association des Anciens Combattants de Villers

 

A l’Assemblée Nationale, la semaine prochaine sera marquée par l’examen en séance publique du Projet de Loi portant Refondation de l’Ecole. Ce texte, sur lequel Hervé FERON a beaucoup travaillé en tant que membre de la Commission des Affaires Culturelles et de l’Education, témoigne d’une véritable ambition pour notre système éducatif et d’une rupture avec la politique de casse en vigueur sous la précédente majorité. A cette occasion, le député-maire de Tomblaine participera activement à la discussion et à la défense du projet de loi.

Lundi, il se rendra à la Mairie de Villers-lès-Nancy où sera fêté en compagnie des parents d’élèves du collège Chepfer la réouverture d’une classe bilangue dans cet établissement scolaire. Près de 20 élèves ont déjà signifié leur intention d’intégrer ce cursus à la prochaine rentrée.

Puis, Hervé FERON prendra le train à 20h pour participer à la séance de nuit à l'Assemblée sur le Projet de Loi de Refondation de l'Ecole où il interviendra dans le cadre de la Discussion Générale.

Stéphane HESSEL était un camarade d'idéal

Evreux, 27 février 2013

Communiqué de Marc-Antoine JAMET

Premier secrétaire de la fédération de l’Eure du Parti socialiste

STEPHANE HESSEL ETAIT UN CAMARADE D’IDEAL


Stéphane Hessel était un militant. Etre né en 17 à Berlin, le Berlin de Spartakus, celui de Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht assassinés et martyrs, prédestine. Il n’en tirait pas seulement un état-civil des plus romantiques. Il en reçut la conscience du siècle. Le retentissement de 14. Le tremblement de 17. La peur de 33. Le courage de 40. La douleur de 44. L’idéal de 46. Un siècle qu’il a traversé avec la même élégance, la même politesse, le même sourire, mais aussi la même malice, les mêmes clins d’œil et, dès qu’elle était nécessaire, la même impertinence. Témoin vivant d’une œuvre romanesque, il avait grandi sous le signe de la tolérance. Son enfance peu conventionnelle et libertaire auprès de Jules et Jim avait forgé son caractère épris de liberté, d’indulgence et de bienveillance.

Stéphane Hessel a toujours servi la France et ses valeurs, la paix et ses outils. Chaillot, Genève, New York : s’il était un soldat c’est celui des Droits de l’Homme, s’il était un serviteur c’était celui de René Cassin. Deux fois normalien et lauréat du Quai d’Orsay, il était, pour la Gauche, notre Romain Gary. Ils partageaient la Résistance, l’aviation, la diplomatie. La même fougue. Le même amour absolu d’une France qui ne les avait pas vu naître et qu’ils chérissaient. Mais il y avait davantage d’espoir chez Hessel ! L’espoir qui était son secret et son message. L’espoir qui fait rester éternellement jeune. L’espoir qui, même à 95 ans, fait ne jamais cesser de s’engager. Pour l’Europe, notamment, dont sa vie incarnait le combat.

Les socialistes ont perdu aujourd’hui un grand camarade. Un camarade d’idéal. Pour les 30 ans du 10 mai 1981, le hasard alphabétique nous avait fait signer ensemble, côte-à-côte parmi cinquante autres noms publiés dans le journal « Libération », à l’invitation de Paul Quilès, un appel au rassemblement des forces de la Gauche et de l’écologie. Un an avant le combat de 2012 – François Mitterrand qui l’avait fait ambassadeur de France ne lui était ni étranger ni inconnu – il passait ses consignes. Et il a poursuivi. Nous l’avions beaucoup vu lors de la campagne présidentielle entourer et accompagner François Hollande, du meeting d’investiture du candidat par les socialistes – c’était à la Halle Freyssinet – à la cérémonie de l’Hôtel de Ville de Paris. Autant que les larmes de Pierre Mendes-France dont il était l’ami, le jour de l’entrée en fonction du nouveau Président élu, 31 ans après, son émotion était humaine. Ce grand personnage ne se contentait pas de vivre les moments d’Histoire, il surprenait toujours, sans nostalgie, avec exigence, par sa modernité. Lors de notre dernier Congrès, Stéphane Hessel fut l’inspirateur d’une motion dont le titre lui ressemblait : « Oser. Plus loin, plus vite ! ». Les Congrès sont parfois un exercice prisé des jeunes loups. A 94 ans, il avait porté ses idées sur la tribune de Toulouse et rassemblé autour d’elles un nombre de voix qui avait créé la seule surprise d’un scrutin de lendemain de victoire présidentielle. Chapeau pour cette noblesse et ce panache.

Aujourd’hui, aucun Français, aucun citoyen européen, partageant la même tristesse, n’est pourtant orphelin de Stéphane Hessel. En 2010, en quelques pages, en quelques mots et trois euros, il nous avait tous légué son testament. Les socialistes, qui l’ont lu et l’ont retenu, qui étaient venus l’écouter dans l’Eure il y a quelques années à Val-de-Reuil, rendent hommage à sa mémoire. Comptez sur eux pour transmettre le flambeau.

Stéphane HESSEL nous a quittés

C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris cette triste nouvelle. J’avais eu l’occasion de déjeuner avec Stéphane HESSEL à l’Assemblée Nationale, à la table de Marylise LEBRANCHU. Quelques mois plus tard, je déjeunais avec Madame HESSEL et Monsieur l’Ambassadeur de Palestine à Vandoeuvre.

Stéphane HESSEL était un grand humaniste. Membre du Conseil National de la Résistance, il avait participé en particulier à écrire la Déclaration Universelle Des Droits de l’Homme. Jusqu’au bout, les valeurs de la République, la justice sociale, les Droits de l’Homme et du Citoyen auront été son moteur. Stéphane HESSEL était un homme juste et éclairé, il nous a beaucoup appris.


Hervé FERON lors de son repas avec Stéphane HESSEL à l'Assemblée Nationale

Rendez-vous à l'Assemblée

Cette semaine, Hervé FERON interviendra à plusieurs reprises dans l’hémicycle.

Mercredi 27 février en commission des Affaires Culturelles et de l’Education, il prendra la parole sur le Projet de Loi portant Refondation de l’Ecole de la République.

Dans la nuit de mercredi, il interrogera le Ministre de l’Education Nationale sur les conditions de travail des enseignants.

Jeudi 28, il posera une question orale sans débat à la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé. L’occasion de relancer le débat sur l’utilisation du cuivre en milieu hospitalier dans le cadre de la lutte contre les infections nosocomiales. S’appuyant sur des études scientifiques concordantes et un long travail qui a fait de lui le porteur emblématique de cette proposition particulièrement innovante, il proposera au Gouvernement une expérimentation sur plusieurs sites français.

Signature du manifeste de la Gauche populaire

Ce mercredi 20 février, une conférence de presse était organisée par la Gauche Populaire pour présenter son Manifeste signé par 23 députés et sénateurs socialistes et écologistes, parmi lesquels Hervé FERON.

La Gauche Populaire, n'est pas un courant, ou une écurie présidentielle quelconque, ces Parlementaires sont solidaires de François Hollande et de son gouvernement, mais ils veulent agir pour que la Gauche renoue avec sa vocation identitaire et historique.

Pour cet "intellectuel collectif" qu'est la Gauche Populaire, il s'agit d'interpeller ce gouvernement sur son calendrier et sur l'urgence sociale, de réfléchir et de proposer des solutions concrètes qui s'articulent sur cinq axes prioritaires :
- rendre du pouvoir d'achat aux catégories populaires et moyennes,
- lutter contre l'exclusion en favorisant l'insertion par l'emploi,
- protéger les salariés de France dans la mondialisation,
- refaire de l'école républicaine l'ascenseur social qu'elle a cessé d'être,
- réinventer une laïcité ferme et inscrite dans le réel.

Vous pouvez obtenir davantage d'informations sur cette démarche en cliquant sur les liens ci-contre : Manifeste de la Gauche populaire et Synthèse du manifeste


 

En prise directe

  flux RSS

         Facebook

  Twitter

  Dailymotion

En images


Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami

 

 

En vidéo

Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris

Nombre de Visiteurs

Affiche le nombre de clics des articles : 
6728085

`

Copyright © 2011 Hervé Féron.Tous droits réservés.Template hervé féron

Propulsé par un logiciel libre sous licence GNU/GPL