Actualité

Communiqué de presse de l'Appel des 100 : votes sur les collectifs budgétaires

Les députés de l’ « Appel des 100 » se sont réunis mardi 1er juillet pour déterminer leur position sur les votes solennels des collectifs budgétaires en cours de discussion à l’Assemblée nationale.

Nous ne pourrons pas voter en l’état le projet de loi de financement rectificatif de la sécurité sociale dont la discussion dans l’hémicycle a commencé hier. Aucun de nos doutes sur son inefficacité économique n’ayant été levés, convaincus de l’injustice sociale qui consiste à faire financer des baisses massives et non conditionnées de « charges » pour les entreprises par le gel des prestations sociales des couches populaires et moyennes, nous continuons en effet à nous opposer fermement à la logique actuelle du « pacte de responsabilité ».

Nous avons, en revanche, décidé de voter le projet de loi de finances rectificatif. Nous ne voulons pas en effet nous opposer à la mise en œuvre d’une mesure de réduction d’impôts qui va bénéficier à 3,7 millions de ménages modestes et que nous avons contribué, par notre mobilisation depuis de longs mois avec d’autres députés de gauche, à obtenir.

Au cours des derniers jours, nous avons pris date dans l’hémicycle sur des débats importants relatifs notamment à la lutte contre les effets d’aubaine du CICE, à l’introduction d’une CSG progressive, au développement de l’apprentissage et des emplois d’avenir et à l’investissement dans le logement et les transports. Déterminés à exercer notre rôle de parlementaires porteurs des attentes des citoyens qui nous ont fait confiance en mai et juin 2012, nous poursuivrons, dans les jours qui viennent et à travers nos amendements, notre combat pour la nécessaire réorientation de notre politique économique, fiscale et sociale.

 

Succès pour Hugo F. ce week-end à Baccarat

Temps exécrable à Baccarat, mais public courageux. Hugo F. a fait une très belle prestation. Gros succès populaire.

 

Hugo F. à Baccarat

 

Match France-Nigéria…

Et comme dit Bernard Pivot, est-ce que c’est l’occasion de rappeler que 220 fillettes ont été enlevées par les islamistes de Boko Haram ou bien est-ce un prétexte pour les oublier ?

 

Hugo F. en première partie de Renan Luce

Hugo F. sera en concert samedi 28 juin à 20h30 à Baccarat en première partie de Renan Luce.

Ne manquez pas ce grand rendez-vous !

 

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Hervé Féron attire l’attention du Ministre de l’Education sur les dangers de Google Education

Google propose depuis quelques jours « Google classroom », un outil permettant « aux enseignants de donner et de planifier rapidement les devoirs, de communiquer facilement avec les élèves de leurs classes » et aux élèves « d’organiser leur travail, de faire et de remettre leurs devoirs et de communiquer directement avec leurs professeurs et leurs camarades de classe », selon le site consacré à cette nouvelle application. Le contenu semble donc plus que prometteur puisqu’il propose de gagner du temps en organisant ses cours et en permettant une meilleure communication entre les parties. Cette application fait partie d’une démarche globale de Google visant à investir le marché de l’éducation. En effet, l’entreprise propose déjà « Google Play for Education », une section spécifique du marché des applications dédiée à l’enseignement qui propose livres, applications, jeux éducatifs et vidéos. Pour utiliser Google Play for Education, tous les élèves doivent disposer d’un compte Google. Outre l’ambition de la firme de dominer le domaine de l’éducation en proposant une gamme d’outils complète et cohérente, dans une niche de marché de surcroît, Google présente une stratégie plus globale. En effet, l’objectif des dirigeants  est, à terme, de transformer leur moteur de recherche en intelligence artificielle, et ils peuvent déjà attester d’importantes avancées. Ainsi, Google contrôle d’ores et déjà des entreprises à fort potentiel d’avenir : Calico, une filiale qui fait le pari d’augmenter l’espérance de vie de vingt ans d’ici à 2035 (via la technique du séquençage d’ADN) ; Nest, une start-up spécialisée autour de la maison intelligente ; et investit dans le domaine de l’intelligence artificielle en employant depuis trois ans au poste d’ingénieur en chef Ray Kurzweil, un spécialiste du secteur. A titre d’exemple, depuis l’année dernière, Google Car, un mélange de robotique et d’intelligence artificielle, roule seule sur des milliers de kilomètres sur les routes de Californie sans accident. Face à cette volonté affichée de Google de contrôler le secteur de l’intelligence artificielle, l’utilisation d’outils produits par la firme dans les classes soulève des interrogations. M. Hervé FERON interroge donc Monsieur le ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur la position du Gouvernement au sujet de l’arrivée de Google sur le marché du numérique en matière d’éducation.

 

Le statut des artisans du bonheur

Je commencerai par me permettre de citer Fida Mohissen (Théâtre GiraSole) : "Que les artisans du bonheur puissent avoir une vie digne, fusse-t-elle par intermittence, et ce pour notre bien à tous."

Le malaise des intermittents du spectacle perdure quant à la réforme de leur régime d’indemnisation chômage. Au cours des négociations, il faut rappeler que le MEDEF avait appelé à sa suppression pure et simple au profit d’un rattachement au régime général !

Le patronat signait finalement le 24 mars dernier un texte de compromis avec plusieurs organisations syndicales, prévoyant le maintien de ce système d’indemnisation moyennant plusieurs mesures d’économies, que je juge inadaptées et non souhaitables, qui ont légitimement déclenché l’hostilité des intermittents. Près de 3 mois plus tard, la situation reste explosive, risquant de perturber la tenue de plusieurs festivals.

Pour contrer cette menace et calmer les esprits, le Gouvernement a chargé le député Jean-Patrick Gille d’une mission de médiation. S’il faut reconnaître la compétence de Jean-Patrick Gille sur ces questions, on ne peut que déplorer le mauvais coup qui lui est fait. Cette nomination semble davantage dictée par la volonté d’obtenir une caution morale que fondée sur les qualifications de l’intéressé.

Il faut en effet rappeler que Jean-Patrick Gille est l’auteur d’un rapport très intéressant, contenant des propositions de bon sens pour faire évoluer le régime des intermittents dont le plafonnement à 4.000 euros du cumul mensuel des rémunérations et des indemnisations, le déplafonnement des cotisations d’assurance chômage ou encore l’obligation de proposer un CDI aux salariés travaillant plus de 600 heures avec une requalification automatique à partir de 900 heures.

Avant cette négociation entre le MEDEF et les organisations syndicales, le Gouvernement n'a absolument pas pris en compte ces suggestions constructives, malgré l’approbation de ce rapport à l’unanimité par la Commission des Affaires Culturelles et de l’Education et la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale. Cela a été sa première erreur dans ce dossier. Cela pose une fois de plus la question de la place des Parlementaires dans cette 5ème République !

Par la suite, François Rebsamen n'a eu cesse d'annoncer qu'il ratifierait cet "accord". Je crois que, sur le fond, François Rebsamen (qui a une parfaite connaissance du terrain par son expérience de Maire) n'est pas d'accord. Mais il avance que "jamais un Gouvernement de Gauche n'aurait refusé de valider un accord signé par la majorité des organisations syndicales". D'abord, ce postulat n'est pas exact, il se trompe : si un accord syndical majoritaire s’élevait contre les valeurs qui nous animent et qui guident notre action publique, nous contenterions-nous de le déplorer, impuissants ? Ensuite, pourquoi un Gouvernement de Gauche devrait-il rester arrêté sur des principes quand ils sont contraires au bon sens ? Et puis la majorité des organisations syndicales, ce ne sont pas toutes les organisations syndicales, et dans ce dossier, les minorités au nom de l'exception culturelle devraient être prioritaires. Le Premier Ministre a annoncé lundi que la nouvelle convention d’assurance chômage négociée entre les partenaires sociaux serait bien validée par le Gouvernement.

Quelles sont dès lors les marges de manœuvre et la mission exacte de Jean-Patrick Gille, alors qu'il est contraint d’assurer un rôle de démineur auprès des intermittents sans pouvoir faire évoluer l’accord contesté ?!  

Soyons francs (et aujourd'hui, c'est un risque réel à prendre pour un député), cette mission est un écran de fumée, elle est vouée à l'échec.

Ratifier cet accord pour un Gouvernement de Gauche qui par ailleurs défend et revendique l'exception Culturelle à la Française, est contre nature.

Le Gouvernement a tort de s’entêter et de camper sur des positions dogmatiques, il doit accepter les critiques et les inquiétudes légitimes qui se manifestent du côté des principaux intéressés. La convention sur laquelle le patronat et plusieurs organisations syndicales se sont entendus est un mauvais accord, source de régression sociale, qui limitera encore davantage le droit et l’accès déjà difficile à une indemnisation chômage. Députés, anciens Ministres, nous avons été nombreux à le dénoncer et à demander au Ministre du Travail de ne pas agréer cette convention. Même au sein du Gouvernement, ce texte ne rencontre pas de consensus général et des voix s’élèvent pour demander des modifications. A titre personnel, je suis persuadé qu'Aurélie Filippetti, François Rebsamen et même peut-être Manuel Valls  trouvent cet accord inapproprié...

Le Gouvernement doit donc revoir son appréciation. Il ne s’agit pas de faire marche arrière et d’abandonner tout projet de réforme mais simplement de promouvoir un système juste qui protège cette catégorie de travailleurs, par essence précaire, dont les réalisations contribuent à la richesse culturelle et au rayonnement de notre pays. Les intermittents ne doivent pas être sacrifiés au nom des relations que le Gouvernement entend préserver avec le MEDEF.

"Nous avons l'art pour ne pas mourir de la vérité" (Camus citant Nietzsche).

 

Hervé Féron

Député Socialiste.

 

Contribution à la plateforme de l'Appel des 100

Membre de l'Appel des 100, je participe activement à la plateforme dédiée qui a récemment été mise en place.

Vous pouvez d'ores et déjà retrouver un article publié sur ce blog en avril dernier dans lequel j'expliquais les raisons qui m'ont conduit à m'abstenir lors du vote sur le Pacte de Stabilité : http://appeldes100.fr/herve-feron-sabstiendra-sur-le-pacte-de-stabilite/.

N'hésitez pas à consulter régulièrement cette plateforme pour connaître les dernières informations quant à notre action.

 

Appel des 100

Signataire de l'appel des Cent, je porte à votre connaissance notre "plate-forme", synthèse de nos travaux. Vous avez la primeur de cette information que nous avons communiquée dans la nuit.


Hervé FERON

 

Appel des Cent

Appel des Cent

Appel des Cent

Appel des Cent

Appel des Cent

Appel des Cent

Appel des Cent

 

Nouveau clip d'Hugo F. : "Parce que c'est pas facile"

Découvrez le nouveau clip d'Hugo F sur YouTube, tapez "Hugo F. Parce que c'est pas facile".

Allez le voir sur YouTube pour faire le buzz !

 

 

Les trimestres de maternité pris en compte pour la retraite

C’était l’une des mesures phares de la réforme des retraites, visant à instaurer davantage de justice sociale et d’équité dans l’acquisition des droits à pension. La Loi garantissant l’avenir et la justice du système de retraites, adoptée par le Parlement à la fin du mois de décembre dernier, prévoit en effet la prise en compte de l’ensemble des trimestres maternité au titre de l’assurance vieillesse.

Jusqu’à présent, les femmes ne pouvaient valider qu’un seul trimestre, celui correspondant à l’accouchement, alors même que la durée de leur congé pouvait excéder trois mois. Cette règle injuste participait à l’entretien de préjugés dépassés, tout autant qu’elle était source de précarité. Rappelons qu’en 2011, le montant moyen de la retraite perçu par un homme était de 1749 euros contre seulement 1165 euros pour une femme. Si la maternité n’explique pas à elle seule cet écart, c’est toutefois une anomalie significative qui vient d’être corrigée (partiellement) par le Gouvernement.

En effet, le décret correspondant vient d’être publié ce dimanche au Journal Officiel, permettant de concrétiser une avancée majeure à compter du début de cette année. Désormais, chaque trimestre d’interruption d’activité sera considéré comme cotisé pour le calcul des droits à la retraite, afin d’éviter les « trous » dans la carrière professionnelle. Près de 130.000 femmes devraient être concernées chaque année par ce dispositif.

Cette évolution salutaire conforte les orientations du Gouvernement et les mesures déjà prises en faveur et pour le respect des femmes, comme l’extension de la parité dans la vie électorale ou l’obligation pour les entreprises de réduire les inégalités salariales sous peine de pénalités financières. Elle marque l’attachement de la majorité à promouvoir une égalité réelle entre les sexes, égalité que le Projet de Loi de la Ministre des Droits des Femmes, en cours d’examen devant le Parlement, ne manquera pas de renforcer.

 

Un député qui rame

La Vogalonga La Vogalonga

 

La Vogalonga est une manifestation très importante à Venise et qui existe depuis 40 ans. Il s’agit d’une traversée festive de la ville tous les ans début juin. Pour le 40ème anniversaire de cette manifestation, la ville de Venise a même du limiter à 1.650 bateaux et 8.000 participants.

Le club de Canoë-Kayak de Nancy-Tomblaine y a inscrit plusieurs bateaux et dans le cadre de la prévention contre le cancer du sein, le club a entraîné une vingtaine de femmes dont un bon nombre ont été touchées par le cancer du sein. Depuis de nombreux mois, elles s’entraînent avec le projet d’aller participer à la Vogalonga en maillot rose pour sensibiliser à la prévention.

Le député Hervé Féron a sollicité la réserve parlementaire pour participer à financer ce projet qu’il trouve intéressant. Une participation à hauteur de 10.000 euros a été accordée et les dirigeants du club dans la foulée ont invité le député à participer à cette aventure, ce qui fait que depuis plusieurs semaines, les samedis matins, il s’entraîne à pagayer sur un « dragon boat » (bateau assez long dont la proue représente un dragon), renommé pour l’occasion « dragon lady ».

C’est ainsi que le dimanche 8 juin prochain, à 8h du matin, toutes ces dames, un barreur et le député-pagayeur embarqueront pour une traversée de Venise sur 32 km, l’arrivée étant prévue… à 16h !

 

La Vogalonga La Vogalonga

 

Hervé Féron interroge le Gouvernement sur les coûts de la filière nucléaire et les différences de tarifs dans les hôpitaux

Monsieur Hervé Féron attire l’attention de Madame la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie sur le rapport de la Cour des Comptes concernant les coûts de la filière nucléaire. Saisis par la Commission d‘Enquête constituée à cet effet à l’Assemblée Nationale en vue de compléter les informations dont cette instance dispose, les juges de la rue Cambon ont relevé une augmentation de 21% du coût de production de l’électricité d’origine nucléaire, passant de 49,6 à 59,8€/MWh entre 2010 et 2013. Cette hausse s’explique en grande partie par les opérations de maintenance qui se multiplient. Les investissements liés à ces travaux ont en effet plus que doublés en raison des prescriptions de l’Autorité de Sûreté Nucléaire visant à renforcer la sécurité des centrales après la catastrophe de Fukushima-Daïchi et de la décision d’EDF, gestionnaire du parc, de prolonger la durée de vie des installations au-delà de quarante années. Si la Cour n’émet pas d’avis sur ce choix, compte-tenu de l’impossibilité de calculer avec précision le coût des différentes options, elle invite cependant l’Etat à se prononcer rapidement sur la politique énergétique de la France afin de permettre à EDF de réaliser les investissements nécessaires. Il lui demande ainsi les orientations que le Gouvernement entend prendre au regard de l’état vieillissant du parc électronucléaire français.

 

Monsieur Hervé Féron attire l’attention de Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé sur l’étude de 60 millions de consommateurs concernant les différences de tarifs dans les hôpitaux publics. L’association relève des écarts sévères suivant les établissements pour des soins et une durée de séjour pourtant similaires. En prenant pour exemple le tarif journalier de prestations en médecine générale, 60 millions de consommateurs note que la facture peut varier de 500 à 2.230 euros. Ces différences ne sont pas fonction de la qualité des soins dispensés ou de la réputation de l’établissement mais de sa santé financière. En effet, confrontés à des difficultés pour financer les investissements nécessaires à leur modernisation ou tout simplement pour couvrir les frais de fonctionnement, certains établissements dont les marges de manœuvre budgétaire sont limitées n’ont d’autre choix que de reporter ces coûts sur les patients. Si la plupart des frais facturés sont remboursés par les complémentaires santé, le reste à charge peut néanmoins s’avérer onéreux pour les patients les moins bien couverts. Cette situation est également une source de discrimination territoriale puisque les citoyens n’ont pas toujours le choix de leur établissement. Il lui demande ainsi les mesures que le Gouvernement entend prendre pour réguler ce phénomène.

 

 

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Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami

 

 

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Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris

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