A l'Assemblée Nationale

Intervention en commission sur la formation des enseignants

Hervé FERON est intervenu ce matin en commission des Affaires Culturelles et de l'Education, dans le cadre de l'examen du projet de loi portant refondation de l'Ecole de la République.

Il a rappelé l'engagement du Président de la République de rétablir une véritable formation à destination des enseignants et a détaillé le dispositif qui sera mis en place à cet effet. Par ailleurs, il a insisté sur l'importance de la formation continue.



Intervention d'Hervé FERON en Commission des... par herveferon



Intégralité de l'intervention en commission

Monsieur le Président, Monsieur le Rapporteur, Mes chers collègues,

Je veux d’abord saluer le travail de notre Rapporteur qui a effectué un travail de qualité à la hauteur de l’ambition qui est la nôtre pour l’Ecole de la République.

Je souhaiterais revenir sur la question de la formation des enseignants afin de souligner les avancées et émettre quelques propositions.

Tout d’abord, je souhaiterais commencer par un bref rappel historique.

Historiquement, les Ecoles Normales constituent LA référence pour  la formation des enseignants, « Hussards noirs de la République » : une formation longue, commencée dès la classe de seconde pour certains enseignants d’avant la Réforme de 1969 et de 2 années au minimum ; une formation d’élite assurant un véritable recrutement populaire ; une formation bien structurée à la fois didactique et pratique ; enfin,  une formation éminemment structurante, suscitant un véritable esprit de  corps, une vocation forte et dotée d’une vraie reconnaissance sociale.

Si leurs successeurs, les IUFM ont pu être critiqués  pour le manque de densité de certains de leurs enseignements et certaines lacunes dans la formation (ne serait-ce qu’en matière de sciences cognitives ou de psychologie de l’enfant), ils ont eu le grand mérite d’unifier la formation des enseignants et c’est ce que nous souhaitons retrouver en créant les Ecoles Supé́rieures du Professorat et de l’Éducation (ESPE).

Il s’agit en effet aujourd’hui en tout premier lieu de  rétablir ce que la précédente majorité a détruit, en supprimant la formation initiale des enseignants, dénigrement ultime d’une profession pourtant si fondamentale à l’avenir de la jeunesse et du pays, et en érodant l’ensemble de ses dispositifs de formation continue.

Aujourd’hui, dans la perspective de la professionnalisation et de la valorisation de ces métiers, nous maintenons donc le niveau de recrutement des enseignants à bac + 5, la réforme de la mastérisation ayant parachevé l’« universitarisation » de leur formation. C’est un souhait partagé par l’ensemble des acteurs de l’éducation et nous y répondons.

Pour autant, nous n’oublions pas que la mastérisation a été aussi  l’occasion de rendre l’entrée dans le métier plus hasardeuse pour de nombreux étudiants candidats au professorat, en faisant l’économie de 9000 postes. C’est pourquoi à l’inverse de la réforme Fillon de 2005 pour laquelle incontestablement les moyens manquaient nous  faisons parallèlement le choix d’une autre politique, une politique ambitieuse avec les moyens de ses ambitions.

Nous créerons 26 000 postes qui seront consacrés au rétablissement d’une véritable formation professionnelle pour les enseignants. Elle correspondra à une année de stage, rémunérée et effectuée en alternance,  alternativement au sein de l’Université, dans les futures Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation (ESPE), et sur le terrain, au contact des élèves dans le cadre d’un stage en responsabilité, comme dans les précédents IUFM.

Revalorisée dans le cadre de la mastérisation à bac + 5, la profession enseignante retrouvera ainsi une formation structurée et digne de ce nom. Il reste à souhaiter cependant que la formation didactique dispensée sera aussi structurante que le cursus pratique en responsabilité et telle qu’on pouvait la vivre au sein des anciennes Ecoles Normales.

Par ailleurs, il faudra bien veiller à rétablir également la formation continue des personnels enseignants, ce qui constitue aussi une attente très forte de leur part après le saccage réalisé par le précédent gouvernement. Et pour répondre à une de ses marottes, émettons une idée qui pourra se réaliser à moyens constants. Les professionnels de l’éducation, souvent chevronnés, éprouvent bien souvent moins le besoin d’une formation sous forme de stages tutorés que d’un échange de bonnes pratiques. Pourquoi ne pas favoriser dans les futures ESPE ou dans les établissements des réunions mensuelles de professeurs d’une même discipline et d’un même bassin pour faciliter les transitions, remotiver les personnels et dynamiser leurs enseignements ?  Il conviendra en tout cas ne pas négliger non plus la formation continue des enseignants mis à bas toutes ces dernières années.

Lutte contre les violences scolaires : intervention d'Hervé FERON

La Commission des Affaires Culturelles et de l'Education de l'Assemblée Nationale a commencé ce matin à examiner la proposition de loi visant à prévenir et à lutter contre les violences scolaires.

Hervé FERON est intervenu à cette occasion pour rappeler l'importance de ne pas stigmatiser les parents et de leur proposer un accompagnement préventif en lien avec un réseau local de professionnels afin de les aider à gérer les difficultés dans la relation avec leur enfant.



Intervention d'Hervé FERON en Commission des... par herveferon

L'Assemblée Nationale adopte en 1ère lecture le projet de loi ouvrant le mariage à tous les couples

En écoutant Christiane TAUBIRA, j'ai vécu le plus grand moment d'émotion à l'Assemblée Nationale depuis que je suis député.



Intervention de C. Taubira à l'Assemblée... par herveferon

Christiane TAUBIRA le 12 février 2013

Mathieu Quirin, lycéen au Lycée Varoquaux de Tomblaine a visité l'Assemblée Nationale et avec Hervé Féron, il a rencontré Vincent Peillon !

Hervé Féron et Mathieu Quirin, lycéen au Lycée Varoquaux de Tomblaine, aux côtés de Vincent Peillon

Mardi 29 janvier, Hervé FERON a encore discuté avec Vincent PEILLON des RASED sur sa circonscription.

Michel Liebgott, député de Florange, interpelle Arnaud Montebourg à propos d'Arcelor Mittal

Michel Liebgott, député de Florange, a interpellé sur cette vidéo Arnaud Montebourg, aujourd’hui, à propos d’Arcelor Mittal. Au cœur de l’actualité, Michel Liebgott sera samedi soir 1er décembre l’invité de la section socialiste de Tomblaine. Vous pouvez encore réserver votre soirée (cliquez ici).



Question de Michel Liebgott, député de Florange... par herveferon

Hervé Féron rappelle à l'UMP ce qu'est l'éducation populaire

Ce matin, mercredi 28 novembre, la commission des Affaires Culturelles et de l'Education étudiait une proposition de loi UMP créant une médaille d'honneur du bénévolat. Ce fut l'occasion pour Hervé Féron de leur rappeler leur bilan en matière d'éducation populaire et de vie associative :



Intervention d'Hervé Féron en commission des... par herveferon

Audition de la Présidente d'Arte France

Hier, mercredi 14 novembre, la commission des Affaires Culturelles et de l'Education auditionnait Véronique Cayla, Président d'Arte-France. Retrouvez l'intervention d'Hervé Féron :


Intervention d'Hervé Féron, lors de l'audition... par herveferon


Hervé Féron dans les Groupes d'Amitié à l'Assemblée

Hervé Féron a été désigné Président du Groupe d’Amitié France/Equateur, ainsi que Vice-Président du Groupe France/Pérou, et Vice-Président du Groupe France/Ukraine.

Les groupes d’amitié de l’Assemblée nationale regroupent les députés portant un intérêt particulier pour un pays étranger. Leur but premier est de tisser des liens entre parlementaires français et étrangers ; ils sont également des acteurs de la politique étrangère de la France et des instruments du rayonnement international de l’Assemblée Nationale.

Leur agrément par le Bureau de l’Assemblée est obligatoire et soumis à conditions. Lorsqu’il n’est pas possible de créer un groupe d’amitié avec un État internationalement reconnu, le Bureau peut agréer un groupe d’études à vocation internationale disposant des mêmes moyens administratifs et financiers.

La principale activité des groupes d’amitié est l’organisation de missions auprès du parlement homologue et de réceptions de délégations parlementaires étrangères. Ces missions et réceptions doivent avoir été préalablement autorisées par le Bureau de l’Assemblée nationale, qui fixe leur programme annuel. Les groupes d’amitié peuvent également recevoir des personnalités étrangères et servir de point d’appui à des actions de coopération interparlementaire ou de coopération décentralisée.

Crédits de la mission Enseignement Scolaire : intervention d'Hervé Féron

Ce matin, à l'Assemblée Nationale, avait lieu la discussion générale sur les crédits de la mission Enseignement Scolaire, en présence du Ministre de l'Éducation Nationale, Vincent PEILLON.

Les orateurs des différents groupes se sont exprimés à tour de rôle et, parmi eux, Hervé FÉRON, dont vous pouvez visualiser l'intervention :



Discussion générale sur les crédits de la... par herveferon




Projet de loi de finances pour 2013

Mission « Enseignement scolaire »

Première séance du jeudi 8 novembre 2012


Mme la présidente. La parole est à M. Hervé Féron.

M. Hervé Féron. Madame la présidente, madame, messieurs les ministres, mes chers collègues, le budget 2013 de la Mission « Enseignement scolaire » est pleinement au service de la refondation d’une école républicaine, d’une école à la française, d’une école dotée de suffisamment de moyens et d’ambition pour être à la fois juste et efficace, moteur de l’intégration sociale, de la transmission des valeurs et de la préparation à la vie professionnelle.

Dans la continuité de la concertation sur l’école, le Gouvernement pose avec ce premier budget du quinquennat les jalons d’un projet politique fort et ambitieux pour l’éducation, conçu comme un investissement d’avenir et non comme un coût à supporter, à subir. Avec des ressources totales de 64 milliards d’euros, supérieures de près de 2 milliards au budget de 2012, il est bien plus qu’un budget de transition dans l’attente de la future loi de refondation. La hausse de 7 % du budget 2013-2015, avec près de cinq milliards d’euros, reflète nettement la priorité éducative du Gouvernement.

C’est donc un coup d’arrêt franc et massif à l’école du moindre coût du Gouvernement antérieur, à la fragilisation matérielle et morale sans précédent qu’a connue ces dernières années l’institution scolaire.

Dans le même temps, en ces temps d’efforts économiques, le budget de l’enseignement scolaire participe activement à la maîtrise des comptes publics. On attribue davantage aux dépenses de personnels, mais les coûts de fonctionnement courant sont réduits et les dépenses hors personnels resteront stables en 2013 comme d’ailleurs en 2014 et 2015. 

Ce budget dégage clairement les priorités gouvernementales concernant l’enseignement scolaire.

Tout d’abord, c’en est fini des enseignants dévalorisés, culpabilisés, non formés et non remplacés. Avec la création de 9 011 équivalents temps plein en 2013, le remplacement intégral des départs à la retraite et la création programmée de 60 000 emplois d’ici à 2017, ce gouvernement assure pleinement la nécessité évidente d’avoir des enseignants face aux élèves. 

Dans un contexte de massification scolaire, de course aux diplômes et de forte ambition éducative pour notre pays, il n’est, en effet, pas question de faire reposer sur un nombre sans cesse décroissant d’enseignants la gestion de l’hétérogénéité et de la difficulté scolaire. 

Il n’est plus question d’appeler à l’individualisation des parcours ou à une pédagogie de projets en groupes restreints avec un nombre toujours plus réduit d’enseignants débordés. 

De même, en toute cohérence, pour assurer l’emploi qualitatif de ces moyens et garantir la qualité et la diversité du recrutement professoral, la reconstruction de la formation initiale des enseignants est actée, avec la création des écoles supérieures du professorat et de l’éducation dès 2013 et la mise en place du pré-recrutement avec 6 000 emplois d’avenir professeur au titre des bourses de service public.

Par ailleurs, la lutte contre le décrochage et la difficulté scolaire, point noir des performances françaises en matière d’éducation, est la deuxième priorité du Gouvernement. Notre pays, sixième puissance mondiale, est en effet à peine dans la moyenne internationale en termes de performance éducative depuis les années 2000 et, pire encore, en constante dégradation en ce qui concerne les élèves en difficulté, dont la part à l’âge de quinze ans a augmenté de 33 %.

Les dispositifs en direction des élèves en difficulté ou en situation de handicap se sont empilés – PPRE, cycles, aide personnalisée, soutien etc. – mais ont échoué faute d’ambition et d’adéquation des moyens aux objectifs. 

Afin de remédier à ces difficultés, le budget 2013 vise clairement à combattre l’échec scolaire à sa source, par le développement de l’accueil des enfants de deux ans pour atteindre 30 % de la classe d’âge, par l’investissement prioritaire dans le premier degré avec l’objectif nouveau de « plus de maîtres que de classes » au sein du programme 240 et l’attribution de 29,7 % des crédits du programme « Soutien de la politique de l’éducation nationale ».

C’est aussi le renforcement de l’éducation prioritaire bénéficiant de dotations de 10 à 15 % supérieures à celles des établissements hors zone prioritaire en attendant la refonte des dispositifs ECLAIR.

C’est enfin la prise en compte des élèves à besoins éducatifs particuliers au travers des RASED ou encore des CLIN pour les primo-arrivants. 

C’est l’accompagnement du handicap par des AVS professionnalisés et plus nombreux.

En conclusion, le budget de la mission « Enseignement scolaire » est un véritable budget de reconstruction et d’évolution sur le long terme. Il ne fait pas table rase du passé, n’engage pas de dérive de la dépense et poursuit les expérimentations et réformes récentes, mais il prévoit de les repenser, au besoin fondamentalement.

En fait, monsieur le ministre, ce qui touche énormément les enseignants et les parents d’élèves, c’est votre détermination et votre discours de rupture avec la décennie précédente puisque vous accordez désormais aux enseignants le respect et la reconnaissance qui leur sont dus en tant que femmes et en tant qu’hommes tout d’abord, car la dévalorisation de leur métier les a atteints personnellement. C’est de la souffrance. Mais vous faites aussi preuve de respect envers ce beau métier qui est le leur, le métier d’enseignant, et lui apportez toute la reconnaissance légitime. L’instruction publique redevient le socle de la République. Nous soutenons pleinement ce budget, avec enthousiasme et fierté. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Projet de loi de finances pour 2013 : examen et vote des crédits de la mission Sport, Jeunesse et Vie Associative

Retrouvez l'intervention d'Hervé Féron, hier, en commission des Affaires Culturelles et de l'Éducation, sur les crédits de la mission "Sport, Jeunesse et Vie Associative".


Intervention d'Hervé Féron en commission des... par herveferon


 

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Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami

 

 

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Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
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