On a bien compris, lors de la réunion publique que j’ai enfin pu obtenir à la Salle des Fêtes de Tomblaine, que les élus de Tomblaine et la population n’ont rien à dire sur le devenir de l’aérodrome. Pour resituer un peu le problème, la totalité de la Plaine Flageul et de l’aérodrome constitue un tiers de la superficie de Tomblaine. Mais ces terrains sont propriétés privées de la Communauté Urbaine du Grand Nancy qui exclut complètement le Maire de Tomblaine de toute décision concernant l’aérodrome.
C’est ainsi que l’allongement de la piste qui a été présenté à la population a été décidé autoritairement. Comme j’ai eu l’occasion de le dire, je pense que cet allongement de la piste est souhaitable pour l’aviation d’affaires et l’aviation sanitaire. Par contre, lors de cette réunion publique, les habitants de Tomblaine se sont plaints massivement des nuisances de l’aérodrome pour ce qui concerne l’aviation de loisirs. Quand, tous les week-ends, on s’amuse au-dessus de leur tête à faire des loopings, ça devient insupportable et là, le Maire n’a rien à dire. Cette façon de faire est entièrement antidémocratique.
Pour ce qui concerne la Plaine Flageul, depuis des décennies, les terrains de foot, de rugby sont mis à disposition d’associations ou de clubs de Nancy et les gamins de Tomblaine, s’ils vont jouer sur ces terrains, en sont virés. Dans le PLU, nous avons envisagé de déplacer ces terrains pour les mettre au Nord de la piste d’aviation qui ne sera jamais constructible. Depuis 10 ans, c’est donc une bonne dizaine d’entreprises qui ont souhaité s’installer sur la Plaine Flageul et la Communauté Urbaine a empêché tout développement pour favoriser la commercialisation d’autres secteurs (comme par exemple « Entre Meurthe-et-Canal »). Ça s’appelle de l’inégalité de traitement. Dans ce contexte, depuis de nombreuses années, j’ai demandé à la Communauté Urbaine de sécuriser ce secteur pour ne pas subir des arrivées massives et intempestives de gens du voyage.
Quelle est la situation sur le Grand Nancy ? Tomblaine était en conformité avec la loi Besson, disposant d’une aire de gens du passage de petite capacité. La Communauté Urbaine a rénové cette aire en nous faisant remarquer les coûts conséquents, comme si elle nous faisait un cadeau. Ce qu‘elle dit moins fort, c’est qu’elle n’est pas en conformité avec la loi puisque les autres communes de plus de 5.000 habitants devraient, conformément à la loi Besson, avoir chacune une aire de petite capacité pour les gens du voyage. Comme ce n’est pas le cas, celle de Tomblaine est toujours pleine et quand une famille pose problème, la Communauté Urbaine ne réagit pas.
André Rossinot a confié un certain nombre de responsabilités à Valérie Debord qui n’avait plus grand-chose à faire depuis qu’elle avait perdu les élections législatives, même si elle passe beaucoup de temps sur les plateaux de télévision en laissant penser qu’elle est toujours Députée de Meurthe-et-Moselle ce qui a choqué à plusieurs reprises beaucoup d’entre vous. C’est donc Valérie Debord, qui réapparaît depuis la résurrection de Sarkozy, qui a en responsabilité les aires de gens du voyage. Sur l’aire de passage de Tomblaine, elle a déjà montré sa capacité à ne rien faire quand des problèmes sont posés.
Mais pire encore, la Communauté Urbaine n’est pas en conformité avec le schéma départemental d’accueil des gens du voyage pour ce qui concerne les grandes aires d’accueil. Et depuis la fermeture (pourquoi ? décidée par qui ?) de l’aire d’accueil du Zénith, la situation s’est aggravée. Ça fait 5 semaines que la Ville de Tomblaine subit des arrivées massives de caravanes. La première fois, c’était des gens du voyage implantés à Jarville et qui dérangeaient, ils ont donc été orientés par la Communauté Urbaine sur la Plaine Flageul à Tomblaine. Ces gens-là, qui se sont installés d’autorité, ont promis de partir le dimanche suivant. Le dimanche suivant, ils ont annoncé qu’ils partiraient une semaine plus tard. Il y avait là une quarantaine de caravanes. Au cours de la deuxième semaine, c’est environ 150 caravanes qui sont arrivées et ainsi de suite. Depuis 5 semaines, chaque fois qu’on arrive à provoquer un départ, il y en a d’autres qui arrivent. Les services de l’Etat ne peuvent rien faire si la Communauté Urbaine n’engage pas des poursuites puisqu’elle est propriétaire des terrains. La semaine dernière, la Communauté Urbaine avait engagé ces poursuites, les services de l’Etat avaient été autorisés à utiliser les forces de l’ordre pour évacuer ces caravanes mais la Communauté Urbaine n’a pas souhaité requérir ces moyens. Si ce secteur avait été sécurisé il y a plusieurs années quand nous l’avons demandé par la CUGN, parce que c’est sa responsabilité, parce qu’elle est propriétaire des terrains et pas parce qu’elle ferait un cadeau à la Ville de Tomblaine, tout cela ne serait pas arrivé.
Il faut bien comprendre que ce n’est pas de l’intolérance de ma part, je n’ai rien dit au départ pour ne pas stigmatiser les gens du voyage. Il est bien évident que ces installations massives apportent un certain nombre de nuisances mais nous ne voulons pas sombrer dans l’intolérance ordinaire, ce n’est pas de cela dont il est question. Il y a des lois, il faut les respecter. Le schéma départemental d’accueil des gens du voyage doit être respecté et il appartient à la Communauté Urbaine de prendre ses responsabilités. Mais quand on a eu une nouvelle arrivée massive de caravanes (150 nouvelles) samedi et qu’il faut attendre 24 heures pour que Valérie Debord se déplace sur le terrain et ne fasse rien d‘ailleurs, la situation devient insupportable pour les riverains.
Où sont les belles promesses d’André Rossinot sur la nouvelle gouvernance, sur l’égalité de traitement entre les communes ? Je rappelle qu’il y a plus d’un an, André Rossinot m’a proposé de travailler en Comité de pilotage restreint sur le devenir de la Plaine de la Méchelle, liée à la Plaine Flageul. En Comité de pilotage restreint, c’était lui, moi et l’ADUAN. Aujourd’hui, ce Comité de pilotage ne s’est pas réuni une seule fois…
Le Président de la Communauté Urbaine a donné des responsabilités dans son exécutif uniquement aux Maires de Droite et certains d’entre eux utilisent ce pouvoir malheureusement trop souvent pour se faire valoir ou pour régler leurs comptes. Comment expliquer par exemple que le club de basket de Tomblaine appelé ASPTT Nancy-Tomblaine Basket ait demandé pour faire sa journée de fête avec les familles des joueurs le COSEC de Tomblaine qui permet facilement de jouer au basket en intérieur tout en faisant la fête à l’extérieur au mois de juin et qu’on lui ait refusé en lui proposant à la place le gymnase Jacquet à Nancy où les possibilités sont beaucoup plus réduites pour faire la fête en extérieur ? Tout cela quand on sait que ce dimanche, le COSEC de Tomblaine n’était pas utilisé.
Le Vice-Président est Monsieur Pensalfini. Pourquoi traite-t-il les clubs tomblainois de la sorte ? Pourquoi réserve-t-il les terrains annexes dans l’enceinte du stade Marcel Picot, pourtant à Tomblaine, au club de football de Saint-Max et pourquoi les refuse-t-il au GSAT, club de Tomblaine ? Le club de basket ASPTT Nancy-Tomblaine a eu d’excellents résultats cette année en particulier chez les filles. Elles ont gagné tous leurs matches, elles accèdent en Nationale 3, elles ont gagné la Coupe de Lorraine et elles sont championnes. Elles reçoivent actuellement une équipe algérienne, sélection de la région de Saïda, parmi lesquelles 4 joueuses sont membres de l’équipe nationale d’Algérie. C’est une belle activité pour ce club et l’on sent bien que ce dynamisme vient de l’ancrage tomblainois d’où sont issus une grande partie des joueurs et des dirigeants. Leur refuser une infrastructure basée sur Tomblaine sans raison est forcément vécu comme une injustice de plus.
Samedi matin, Hervé Féron a inauguré une journée d’animations à l’Espace Jean Jaurès de Tomblaine en partenariat avec la Ligue 54 contre le Cancer. Un colon géant était exposé et visitable avec de nombreuses animations de sensibilisation pour la prévention contre le cancer colorectal. C’est aussi à cette occasion que l’association « Une rose, un espoir », qui a offert plus de 5.000 roses il y a quelques semaines en contrepartie de dons, a transmis à la Ligue contre le Cancer un chèque de 6.700 € représentant la totalité des dons perçus. Grâce à la mobilisation de l’association tomblainoise « Les Moilcars », une cinquantaine de motards sont partis sur les routes de Tomblaine à Lunéville pour offrir ces roses qui avaient été mises sous sachets par plusieurs dizaines de personnes âgées au Foyer de personnes âgées de Tomblaine. Quel bel élan de solidarité ! Ces 6.700 € vont servir à l’Ecole de chirurgie de Nancy pour acheter un microscope à fluorescence qui permettra de soigner le lymphœdème.
Avec le Président de la Ligue 54 contre le Cancer
Samedi à 16h30, Hervé Féron a procédé à un mariage qui sortait de l’ordinaire puisqu’il était assisté pour l’occasion de Stéphane Hablot, Maire de Vandoeuvre, Vice-Président du Conseil Départemental. En effet, les mariés sont tomblainois mais avaient été précédemment vandopériens.
Dimanche à 13h30, le Député-Maire était au complexe Léo Lagrange de Tomblaine pour fêter le 20ème anniversaire de l’association « Gardons la Forme », association qui propose du sport pour tous, dotée d’animatrices expérimentées. Cette activité est proposée dans la proximité puisqu’elle permet aux habitants de tout un quartier de venir plusieurs fois par semaine au gymnase Brossolette dans le quartier des Ensanges. « Gardons la Forme », c’est du sport pour tous mais c’est aussi de l’éducation populaire et du lien social.
A 15h, Hervé Féron s’est rendu à la salle Jacquet à la Pépinière de Nancy pour la Fête des familles organisée par l’ASPTT Nancy-Tomblaine de basket. Il a pu rencontrer également l’équipe féminine algérienne, actuellement en séjour à Tomblaine. Il a remis des diplômes de félicitations aux bénévoles du club et des maillots à l’équipe minime féminine.
A 16h, le Député-Maire est allé assister aux derniers matches du Challenge Pizzi au Stade Léo Lagrange, organisé par le GSA Tomblaine. 9 équipes ont participé à ce challenge placé sous le signe de l’amitié et en mémoire à Raoul Pizzi. Une belle manifestation !
Comme souvent, beaucoup regretteront que l’Est Républicain s‘empare du moindre sujet négatif pour faire la une sur Tomblaine et ne communique pas sur les aspects positifs. Chacun sait que cette Ville connaît un développement remarquable avec +9,74% d’habitants en 4 ans, 21 commerces et entreprises nouvellement installés, un Projet de Rénovation Urbaine remarqué dans certaines revues au niveau national, mais ça, ça n’intéresse pas le journal local. Là, il était essentiel à la une de ce journal de valoriser ce sujet négatif sauf que les titres sont trompeurs et le contenu de l’article aussi.
Le titre dit « Musée de Tomblaine : la gabegie sera démolie ». Outre le style de la formule qui laisse à désirer, il faut déjà remarquer que si gabegie il y a eu, c’est avant 1998 lorsque la majorité de droite du Conseil Général a fait n’importe quoi dans ce qu’ils appelaient un musée. Cela n’a jamais été un musée, aucune muséographie, aucune scénographie, un gâchis financier. Michel Dinet a eu raison de décider de cesser l’activité de cet établissement.
Mais la gabegie avait déjà été engagée avant 1998 puisque ce bâtiment, certes esthétique, n’était finalement pas compatible avec quelqu‘activité que ce soit, car pas isolé et ne pouvant pas supporter de nouvelle isolation. Ensuite quand le journaliste donne la parole à Eric Pensalfini, c’est un comble car celui-ci n’a absolument pas connu l’histoire de ce bâtiment mais il appartient à une majorité qui a créé le problème au Conseil Général avant 1998 et à la majorité de la Communauté Urbaine qui empêche tout développement économique sur ce site depuis si longtemps. Les donneurs de leçons n’ont pas de honte.
Le journaliste me donne la parole mais ce qu’il me fait dire est assez réducteur. D’abord, il annonce que j’ai siégé au Conseil d’Administration du musée (ce qui laisse à penser que je porte une responsabilité dans cette affaire), il est important de préciser que j'ai été membre du Conseil d'Administration après les élections de 1998, quand je suis devenu Conseiller Général et que nous avons constaté ce scandale. J’ai donc participé à faire fermer ce musée qui coûtait une fortune aux contribuables. S’il est vrai qu’aujourd’hui je trouve que c’est une sage décision, la solution que j’avais proposée il y a deux ans avec un centre équestre qui avait projet de bodega, de club équestre, d’activités autour du handicap, de spectacles équestres et de formation d’artistes équestres était une bonne solution. C’est malheureusement la Communauté Urbaine qui l’a empêchée.
La Commission des Affaires Culturelles et de l'Education de l'Assemblée Nationale a reçu le mercredi 3 juin dernier une délégation de la Commission de la Culture et des Médias du Bundestag.
Une visite qui a permis aux députés français et à leurs homologues allemands de travailler ensemble sur les questions de la diversité culturelle et de l'avenir des droits d'auteur dans l'Union Européenne, avant de prendre la pose devant le Palais Bourbon.
Aujourd’hui a été adopté en commission spéciale examinant le Projet de loi « Croissance et activité » un amendement que j’avais déposé dans le but de protéger une offre cinématographique équilibrée et de qualité sur l’ensemble du territoire français.
D’aspect relativement technique, cet amendement concernait le seuil au-delà duquel il est nécessaire, pour tout projet de création ou d’agrandissement d’un établissement cinématographique, de demander une autorisation à une Commission départementale d’aménagement cinématographique. Fixé à 300 fauteuils par cinéma en 2003, ce seuil avait été relevé à 600 fauteuils par la droite sénatoriale, menaçant fortement le dispositif de régulation des implantations des cinémas.
En effet, le seuil de 300 fauteuils est un mécanisme considéré comme protecteur pour ce que l’on appelle la « petite et moyenne exploitation » cinématographique ainsi que pour les salles d’art et d'essai, davantage présentes dans les cinémas de taille modeste. Mis en place il y a une dizaine d’années, ce seuil a permis d'éviter l'installation trop facile de gros complexes cinématographiques, en menant ainsi à une croissance équilibrée du parc de cinéma français.
Comme les nombreux collègues députés qui se sont associés à ma démarche, je suis persuadé qu’il nous faut protéger les mécanismes de régulation de l'aménagement cinématographique, d'autant plus que le dernier bilan du Centre National du Cinéma a montré que la tendance récente était à l'agrandissement des salles et à la diminution des établissements.
En effet, avec la régulation, c'est toute la diversité du cinéma et l'accès aux salles sur l'ensemble du territoire qu'il s'agissait de défendre, ce qui est désormais chose faite avec l’adoption de cet amendement.
Il y a quelques semaines, Hervé Féron avait été sollicité par les élèves de la classe de CM1/CM2 de l'école Saint-Sauveur de Nancy qui souhaitaient connaître son action dans le domaine du développement durable et de la lutte contre le réchauffement climatique. Plutôt que de leur répondre par un simple courrier, Hervé Féron leur avait proposé de se rendre dans leur classe afin de leur expliquer tout cela de vive voix.
La rencontre s'est déroulée ce lundi matin à l'école Saint-Sauveur. A cette occasion, Hervé Féron a pu présenter le rôle du Député et surtout échanger avec les enfants sur les thématiques touchant à l'environnement car, s'il leur a donné de nombreux exemples d'interventions dans le cadre de ses fonctions de Député et de Maire, les élèves avaient également des propositions intéressantes à lui suggérer, fruit d'un travail régulier mené tout au long de l'année scolaire avec leur enseignant.
Hervé Féron et les élèves ont convenu qu'ils se tiendraient informés de l'avancement de leurs démarches respectives.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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