Monsieur Hervé Féron attire l’attention de Monsieur le Secrétaire d’Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire auprès du Ministre de la Défense sur le rapport d’information du 25 juin dernier consacré à la dépense fiscale en faveur des Anciens Combattants. Le sénateur Marini, rapporteur spécial de la mission « Anciens Combattants, Mémoire et Liens avec la Nation » au nom de la Commission des Finances de la chambre haute, s’est attaché à identifier les raisons du coût croissant de ces mécanismes de réduction d’impôts et des difficultés à l’évaluer en se concentrant sur les trois dispositifs principaux que sont la demi-part supplémentaire de quotient familial, l’exonération de l’impôt sur le revenu de diverses pensions et retraites ainsi que la déduction du revenu imposable des versements effectués au titre de la retraite mutualiste du combattant. S’inquiétant des carences dans le pilotage de cette dépense fiscale et du nombre de personnes éligibles à la demi-part fiscale supplémentaire dans les prochaines années, il estime que « le Ministère des Finances et le Secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire sont désormais sensibilisés » sur cette question mais ajoute que « les solutions qu’ils envisagent ne semblent pas à la mesure des enjeux ». Dans cette optique, il appelle à réfléchir à des solutions de plus vaste ampleur afin de rationaliser la dépense fiscale parmi lesquelles son contingentement en fonction des ressources des bénéficiaires ou l’adaptation des dispositifs au contexte actuel de professionnalisation de l’armée, d’amélioration de la couverture sociale et de diminution de la durée des conflits. S’il semble nécessaire que l’Etat puisse affiner ses prévisions, certaines propositions ont logiquement suscité l’émoi et la colère des Anciens Combattants. En effet, cet appel plus ou moins explicite à la suppression de ces exonérations est difficilement acceptable au regard des sacrifices consentis par ces anciens appelés au front et des conséquences de ces années de combats sur leur vie, leur état de santé et leur niveau de ressources hors dispositifs de compensation. Ceux-ci participent à la reconnaissance due par la Nation et au droit à réparation tel que voté par le Parlement le 31 mars 1919. Il souhaite ainsi connaître l’appréciation du Gouvernement quant au contenu et aux propositions formulées dans ce rapport.
Les 577 députés observent une minute de silence et entonnent la Marseillaise.
Pour la première fois depuis 2007, j'ai eu l'impression que nous étions tous ensemble et sincères. J'ai ressenti une intense émotion.
Comme tous les ans, les vœux des Maires se succèdent et dans la Communauté Urbaine du Grand Nancy, on a droit à une organisation bien réglée. Le Président de la Communauté Urbaine est présent à quasiment tous les vœux des Maires de droite et en général absent aux vœux des Maires de gauche, ce qui n’est pas très cohérent si l’on considère les belles intentions annoncées.
Un discours très politique a été téléguidé pour chacun des Maires de droite, on assiste aux mêmes attaques contre le Gouvernement de façon très systématique et très stéréotypée. On peut se dire que la Communauté Urbaine a donné des consignes et que c’est quasiment un copier-coller qui est lu par chaque Maire de droite sur les baisses de dotations de l’Etat avec quelques dérapages pour ceux qui ont du mal à compter (quand la Maire de Jarville annonce que les baisses de dotations de l’Etat en 2014 cumulées aux augmentations de taxes représentent 500.000 €, soit il ne sait pas compter, soit il ne sait pas compter). Quand le Maire de Saint-Max, lui, se plaint d’avoir perdu la DSU au profit de la DSR, il est juste dans la situation que subit la Ville de Tomblaine depuis de très nombreuses années parce que sa Ville de Saint-Max perd des habitants et ne se développe pas alors que Tomblaine subit réellement une injustice puisque cette Ville compte en 5 ans +9,74% d’habitants.
Une autre constante, c’est celui que l’on surnomme l’arlésienne : le Sénateur Nachbar. Partout, il est annoncé et les Maires de droite disent qu’ « ils saluent le Sénateur Nachbar qui ne devrait pas tarder à arriver ». Dans 90% des cas, il n’arrive jamais.
Partout, le Maire de droite déroule un tapis rouge au Président de la Communauté Urbaine qu’il remercie ainsi que tous ses amis Vice-Président (ça n’est finalement qu’une affaire de copinage dont les non-copains sont systématiquement exclus). Et puis, la parole est forcément donnée au Président de la Communauté Urbaine qui partout félicite le Maire local pour ses grandes compétences et tout et tout et tout… Sachez que si vous n’avez assisté qu’aux vœux de votre Maire de droite, le Président a dit la même chose lors des autres vœux à tous les autres Maires de droite.
On est un peu choqué quand on entend le DGS de Ludres tenir un discours très politique et sortir de son rôle de fonctionnaire mais les vœux du Maire de Ludres sont plutôt de bonne tenue. Le Président de la Communauté Urbaine a été très fort dans son intervention à Villers-lès-Nancy, domaine où il excelle puisqu’il s’agissait de rappeler aux valeurs de la République.
On croyait avoir atteint le pire lors des vœux du Maire de Jarville qui, au sujet des événements de Charlie Hebdo, n’avait rien préparé, il s’est donc contenté de lire le billet du jour de l’Est Républicain et après, lors de ses vœux, il a annoncé… la suppression des classes de neige !!! Sacré programme pour un nouveau mandat. Mais le pire est arrivé lors des vœux du Président Rossinot avec le sketch improvisé en première partie par son DGS, fait de private-joke entre ses amis qu’il tutoie, Vice-Présidents, Maires de droite de la Communauté Urbaine. On était nombreux à se sentir de trop ce jour-là. Alors comme ils ne sont pas fraternels, nous n’allons pas être charitables avec eux.
Le discours du Président qui a suivi n’était pas très clair, on a bien compris que son grand intérêt aujourd’hui est de faire en sorte que le Grand Nancy devienne une métropole ou assimilé, ce qui lui permettra certainement de nous dire un jour : « j’avais dit que j’arrêterai le Grand Nancy à mi-mandat, je le fais et je passe à la métropole ».
Enfin, on a véritablement touché le fond lors des vœux du Maire de Saint-Max : 1 heure et demie de discours, il avait bien fait de prévoir de nous asseoir ! On y a retrouvé les mêmes flatteries, le même discours téléguidé par la Communauté Urbaine anti-gouvernemental et quelques moments plutôt touchants comme la mise à l’honneur de cette dame, famille d’accueil qui a élevé 113 enfants, ou encore cette remise de diplômes aux enfants du Conseil Municipal de Jeunes. Sinon, on peut penser qu’en ces moments de deuil national, un peu de retenue soit à observer. Quand le Maire de Saint-Max fait un autre sketch pour répondre à celui du DGS de la Communauté Urbaine du Grand Nancy, en sortant un sac de sport une énorme bouée verte, des ballons de sport, une raquette de tennis pour tenter de faire rire l’assemblée, on est un peu atterré. Le contexte ne s’y prêtait pas vraiment mais le Maire de Saint-Max qui ose tout a expliqué « qu’il était bon parfois de décripser l’atmosphère (sic) ». C’est vrai qu’il ose tout, il a parlé des « villes limitrophes du stade Marcel Picot » en y mettant Tomblaine. Je suis bien content de savoir que Tomblaine est une ville limitrophe du stade Marcel Picot, c’est vous dire le peu de considération qu’il a pour Tomblaine. Il a oublié de parler du terrain synthétique qu’il a décidé sans concertation à la Communauté Urbaine d’installer sur le terrain n°2 du stade Marcel Picot (certainement pour mieux servir son club local), il a oublié de parler de la pelouse de l’AS Nancy Lorraine.
Il ose tout, il a osé dire « Saint-Max, ville de la sécurité ! », et donner comme exemple cette histoire véridique du Père Noël qui a été contrôlé par la police municipale à Saint-Max… et en plus, ça le fait bien rire. Et comme chez les intellectuels tout finit toujours par une citation d’un grand philosophe, il a terminé son propos en citant Bernadette Chirac : « aimer, c’est forcément être optimiste ».
Le contraste était saisissant. Comment peut-on citer cette phrase de Bernadette Chirac, exhiber une bouée verte et afficher sur un écran géant derrière soi dans le même temps « Je suis Charlie » ?
Hervé FERON, à ses côtés Grégoire RUHLAND, Maire-adjoint de Tomblaine et d'autres élus tous solidaires.
Parmi les nombreuses réactions chez les dessinateurs du monde arabe, j'ai aimé celle-là...
Ce dessin est signé Hassan Bleibel, du Liban.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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