Vendredi 22 février à 14h, le député-maire Hervé FERON a convié trois jeunes à la mairie de Tomblaine pour signer leurs conventions d’engagement concernant les premiers emplois d’avenir à Tomblaine.
La cérémonie était présidée par Monsieur le Préfet de Meurthe-et-Moselle Raphaël BARTOLT. Mathieu KLEIN, vice-président du Conseil général délégué à l’éducation et à l’innovation citoyenne, représentait le Conseil général.
Ce dispositif des emplois d’avenir est la concrétisation de l’engagement 34 du Président de la République. Il permettra de faciliter l’accès des jeunes peu diplômés au marché du travail. 55 emplois ont déjà été créés en Meurthe-et-Moselle pour un objectif de 811 en 2013. 100.000 emplois d’avenir sont prévus en France en 2013 et 50.000 autres en 2014. Une véritable ambition pour la jeunesse de notre pays et comme d’habitude Tomblaine montre l’exemple.
Ce jeudi matin une nouvelle tricherie a été constatée lors de l'examen de la Proposition de Loi UMP sur l'élargissement des conditions d'attribution de la carte de combattant aux anciens combattants de la guerre d'Algérie.
Après la Discussion Générale qui a vu Jean-François Lamour (UMP) ou Gilbert Collard (FN) faire des envolées lyriques populistes, une motion de rejet préalable a été déposée par le groupe socialiste. La motion a été rejetée puisque 57 votes pour et 57 votes contre ont été enregistrés.
Sauf que j'avais compté les députés de droite au moment du vote, ils étaient 23, comment peut-on alors constater 57 votes contre ? Notre groupe a fait remarquer par exemple que Gilbert Collard était seul sans ses voisins du FN (Le Pen et Bompard), or les votes de Gilbert Collard, Marion Maréchal-Le Pen et Jacques Bompard ont été enregistrés !
Et le comble c'est que Gilbert Collard intervient pour expliquer qu'il avait un pouvoir de Marion-Maréchal Le Pen et qu'il n'a pas voté pour Bompard (la règle autorise un seul pouvoir par député). Puis dans un deuxième temps, il reconnait publiquement dans l'hémicycle avoir appuyé sur le bouton de Marion Maréchal-Le Pen absente, qui elle-même avait un pouvoir pour Jacques Bompard (FN - maire d'Orange)... Gilbert Collard a donc voté à lui seul pour trois personnes. Et c'est lui qui nous donnait des leçons de morale dans la Discussion Générale !
Cela dit, Collard a voté pour 3, cela n'explique pas les 57 votes pour 23 députés de droite présents ?
Appuyer sur trois boutons à la fois, c'est fort, on savait Gilbert Collard avocat, on l'ignorait pianiste !
La Conférence des Présidents a été réunie et a décidé à l'unanimité que le vote était irrégulier. Le vote a donc été à nouveau annoncé. Le Président du groupe UMP (soudain réapparu) et Jean-François Lamour (UMP) ont encore fait un peu de cirque en se plaignant...de l'absence de débats ! Puis on a voté. Résultat : 50 pour et 45 contre... Justice a été rendue jusqu'à la prochaine fois. Le petit pianiste retourne à ses gammes.
Hervé FERON
Hervé FERON est intervenu ce matin en commission des Affaires Culturelles et de l'Education, dans le cadre de l'examen du projet de loi portant refondation de l'Ecole de la République.
Il a rappelé l'engagement du Président de la République de rétablir une véritable formation à destination des enseignants et a détaillé le dispositif qui sera mis en place à cet effet. Par ailleurs, il a insisté sur l'importance de la formation continue.
Intervention d'Hervé FERON en Commission des... par herveferon
Intégralité de l'intervention en commission
Monsieur le Président, Monsieur le Rapporteur, Mes chers collègues,
Je veux d’abord saluer le travail de notre Rapporteur qui a effectué un travail de qualité à la hauteur de l’ambition qui est la nôtre pour l’Ecole de la République.
Je souhaiterais revenir sur la question de la formation des enseignants afin de souligner les avancées et émettre quelques propositions.
Tout d’abord, je souhaiterais commencer par un bref rappel historique.
Historiquement, les Ecoles Normales constituent LA référence pour la formation des enseignants, « Hussards noirs de la République » : une formation longue, commencée dès la classe de seconde pour certains enseignants d’avant la Réforme de 1969 et de 2 années au minimum ; une formation d’élite assurant un véritable recrutement populaire ; une formation bien structurée à la fois didactique et pratique ; enfin, une formation éminemment structurante, suscitant un véritable esprit de corps, une vocation forte et dotée d’une vraie reconnaissance sociale.
Si leurs successeurs, les IUFM ont pu être critiqués pour le manque de densité de certains de leurs enseignements et certaines lacunes dans la formation (ne serait-ce qu’en matière de sciences cognitives ou de psychologie de l’enfant), ils ont eu le grand mérite d’unifier la formation des enseignants et c’est ce que nous souhaitons retrouver en créant les Ecoles Supé́rieures du Professorat et de l’Éducation (ESPE).
Il s’agit en effet aujourd’hui en tout premier lieu de rétablir ce que la précédente majorité a détruit, en supprimant la formation initiale des enseignants, dénigrement ultime d’une profession pourtant si fondamentale à l’avenir de la jeunesse et du pays, et en érodant l’ensemble de ses dispositifs de formation continue.
Aujourd’hui, dans la perspective de la professionnalisation et de la valorisation de ces métiers, nous maintenons donc le niveau de recrutement des enseignants à bac + 5, la réforme de la mastérisation ayant parachevé l’« universitarisation » de leur formation. C’est un souhait partagé par l’ensemble des acteurs de l’éducation et nous y répondons.
Pour autant, nous n’oublions pas que la mastérisation a été aussi l’occasion de rendre l’entrée dans le métier plus hasardeuse pour de nombreux étudiants candidats au professorat, en faisant l’économie de 9000 postes. C’est pourquoi à l’inverse de la réforme Fillon de 2005 pour laquelle incontestablement les moyens manquaient nous faisons parallèlement le choix d’une autre politique, une politique ambitieuse avec les moyens de ses ambitions.
Nous créerons 26 000 postes qui seront consacrés au rétablissement d’une véritable formation professionnelle pour les enseignants. Elle correspondra à une année de stage, rémunérée et effectuée en alternance, alternativement au sein de l’Université, dans les futures Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation (ESPE), et sur le terrain, au contact des élèves dans le cadre d’un stage en responsabilité, comme dans les précédents IUFM.
Revalorisée dans le cadre de la mastérisation à bac + 5, la profession enseignante retrouvera ainsi une formation structurée et digne de ce nom. Il reste à souhaiter cependant que la formation didactique dispensée sera aussi structurante que le cursus pratique en responsabilité et telle qu’on pouvait la vivre au sein des anciennes Ecoles Normales.
Par ailleurs, il faudra bien veiller à rétablir également la formation continue des personnels enseignants, ce qui constitue aussi une attente très forte de leur part après le saccage réalisé par le précédent gouvernement. Et pour répondre à une de ses marottes, émettons une idée qui pourra se réaliser à moyens constants. Les professionnels de l’éducation, souvent chevronnés, éprouvent bien souvent moins le besoin d’une formation sous forme de stages tutorés que d’un échange de bonnes pratiques. Pourquoi ne pas favoriser dans les futures ESPE ou dans les établissements des réunions mensuelles de professeurs d’une même discipline et d’un même bassin pour faciliter les transitions, remotiver les personnels et dynamiser leurs enseignements ? Il conviendra en tout cas ne pas négliger non plus la formation continue des enseignants mis à bas toutes ces dernières années.
Vous pouvez obtenir davantage d'informations sur cette démarche en cliquant sur les liens ci-contre : Manifeste de la Gauche populaire et Synthèse du manifeste
Le Monde publie dans son édition d'aujourd'hui une tribune très intéressante de Patrick WEIL, chercheur au CNRS, sur la nécessité du cumul des mandats dans notre système institutionnel, afin de favoriser un équilibre des pouvoirs entre l'exécutif et le législatif.
Vous pouvez retrouvez l'intégralité de l'article ci-dessous.
Car la principale conséquence de l'interdiction faite aux parlementaires de cumuler des mandats exécutifs locaux serait de renforcer encore les pouvoirs du président de la République.
Il n'existe aucune autre grande démocratie dans laquelle un chef de l'exécutif a autant de pouvoirs que le président de la Ve République. Elu, il est inamovible pour la durée de son mandat. Il a en revanche le droit de dissoudre l'Assemblée nationale. Il nomme aux plus hautes fonctions de l'Etat. Il a, par l'intermédiaire du gouvernement, l'initiative de la plupart des lois et d'irrésistibles moyens de pression pour les faire voter au cas où le Parlement résisterait à les adopter.
Jusqu'en 2000, cependant, le président vivait dans une certaine incertitude. Ses pouvoirs pouvaient se trouver subitement réduits si les citoyens français élisaient à l'Assemblée nationale une majorité qui ne partageait pas ses options politiques.
RÉDUIRE LE RISQUE DE COHABITATION
A trois reprises, en 1986-1988, puis 1993-1995, mais surtout entre 1997 et 2002 avec Lionel Jospin, les Français ont expérimenté avec la cohabitation combien la Ve République pouvait être aussi parlementaire et fonctionner autour d'un premier ministre dirigeant un travail d'équipe, en la présence vigilante d'un président de bord opposé.
Hélas, à l'initiative de Lionel Jospin lui-même, les durées des mandats du président et des députés ont été alignées à cinq ans, et l'ordre des élections inversé, afin que l'élection présidentielle intervienne avant l'élection des députés. L'objectif était de réduire - voire de supprimer - le risque, insupportable pour les responsables des partis, de nouvelles cohabitations. Le principal résultat a été d'accentuer encore la concentration et la confusion des pouvoirs entre les mains du chef de l'Etat.
Les députés de la majorité, dorénavant élus dans la foulée du président, sur son programme et pour la durée de son mandat, sont rééligibles avec lui et plus que jamais auparavant dans sa directe dépendance.
Parmi ces députés, cependant, certains sont maires, présidents de conseils général ou régional. Ils représentent un atout pour leur commune, leur département ou leur région dans la mesure où ils peuvent mieux plaider leur cause à Paris. Mais ils sont aussi un atout pour notre démocratie. Leur statut d'élu ne dépend pas en effet que du seul mandat parlementaire. Face au pouvoir exécutif, ils sont donc plus puissants et plus indépendants que ceux de leurs collègues qui ne sont "que" parlementaires.
IMPOSER AUX PARTIS POLITIQUES LA TRANSPARENCE
L'exception française du cumul des mandats est donc une réponse, imparfaite certes, mais un incontestable contrepoids à l'exception française du cumul des pouvoirs, de la concentration extrême des pouvoirs entre les mains du président de la République. Il ne faut donc pas interdire le cumul des mandats sans réduire en parallèle les pouvoirs du président et rééquilibrer nos institutions.
On pourrait restreindre drastiquement le droit de dissolution et ne le réserver qu'aux situations où aucun gouvernement ne trouve de majorité à l'Assemblée nationale, supprimer la possibilité pour le gouvernement d'engager sa responsabilité pour forcer l'adoption d'une loi. On pourrait imposer aux partis politiques, dorénavant financés principalement par l'argent des électeurs, transparence et intégrité dans la désignation de leurs dirigeants et de leurs candidats aux élections. On devrait aussi recréer un décalage entre durée des mandats présidentiel et parlementaire comme cela existe partout ailleurs, soit que le mandat des députés redevienne plus court que celui du président, soit, à l'inverse, que le mandat du président soit plus court que celui des députés.
Enfin, on pourrait se demander si, pour une ville grande ou moyenne, le danger n'est pas moins le cumul des mandats que la possibilité illimitée de se représenter vingt ans, trente ans, quarante ans et de vieillir avec sa ville jusqu'à la faire mourir.
Mais, puisque, en fin de compte, il n'est proposé, avec la seule interdiction du cumul des mandats, que d'augmenter encore les pouvoirs du président de la République, les parlementaires qui s'opposent à cette interdiction ont raison. Dans une République qui n'est plus structurée qu'autour de chefs, il vaut mieux en avoir plusieurs, un chef national et de vrais chefs locaux ou régionaux, capables de lui résister et de l'affronter, plutôt qu'un seul qui, de Paris, régnerait sur une France arasée.
En attendant une vraie réforme de nos institutions, il faut donc conserver le cumul des mandats.
Patrick Weil, historien et politologue, directeur de recherche au CNRS
Hervé FERON a assisté samedi 16 février à l'Assemblée Générale de la section locale de la Fédération des Combattants Républicains. L'Est Républicain revient sur cette participation dans son édition d'aujourd'hui.
Jean-Marc Ayrault ce matin en réunion du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale a clairement précisé que "l'objectif annoncé : zéro déficit à la fin du mandat reste prioritaire, mais, il ne faut pas craindre des réformes qui n'ont jamais été envisagées, tout a été annoncé à la conférence sociale du mois de juillet, rien d'autre n'est envisagé. Contrairement à Nicolas Sarkozy, nous ne remettrons pas en cause le modèle social français. Il n'est pas question de toucher aux Allocations Familiales ! Bien sûr, la Cour des Comptes a fait des préconisations, mais la Cour des Comptes n'est pas le Gouvernement !"
Jean-Marc Ayrault a rappelé aussi que la Cour des Comptes a précisé qu'en six mois ce Gouvernement a redressé les comptes publics comme jamais cela n'a été fait.
Hervé FERON
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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