La situation financière du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Nancy, premier employeur de la ville et la région avec 6800 agents, pôle majeur de recherche et d’innovation, est particulièrement alarmante.
En 2010, un rapport de la Cour des Comptes de Lorraine critiquait déjà sérieusement la gestion de l’hôpital, pointant l’incapacité des instances décisionnelles à appréhender un contexte très défavorable, marqué par une baisse de la démographie régionale et la forte concurrence des autres établissements de santé, deux faits qui ont conduit le C.H.U. à enregistrer une baisse de sa fréquentation. Il était précisé que « l’établissement enregistre une situation financière très dégradée, au point de menacer, aujourd’hui, la bonne réalisation de ses missions ».
La situation est aujourd’hui encore très délicate. Pour ne présenter que quelques chiffres significatifs : le déficit cumulé atteint 384 millions d’euros, le taux d’endettement est de 85%, il va s’accroître au fil des ans. Tandis qu’en 2002, l’établissement était relativement peu endetté, il a été choisi de recourir massivement à l’emprunt, depuis sept ans environ, afin d’assurer le financement des investissements du C.H.U. Ce niveau d’endettement fragilise de nouveaux investissements nécessaires à la pérennité de l’établissement. Quant à la capacité d’autofinancement, elle est nulle. Le remboursement du capital des emprunts est financé intégralement par l’emprunt, situation qui serait interdite s’il s’agissait d’une collectivité… On appelle ça de la cavalerie. Un déficit annuel de 12 millions d’euros à été constaté en 2012 malgré une aide de l’Agence Régionale de Santé (ARS) à hauteur de 10 millions d’euros. Le déficit prévisionnel pour 2013 s’élève à 23 millions d’euros.
André ROSSINOT a, en tant que Président du Conseil de surveillance du CHU de Nancy, une lourde responsabilité sur la situation très dégradée du CHU. Il a soutenu un Gouvernement qui a mis en place la réforme du financement des hôpitaux et l’instauration de la tarification à l'activité (T2A) qui a organisé le déficit de l'hôpital public : c'est là un grave problème structurel.
André ROSSINOT présence cela de manière policée : « nous sommes tributaires de certaines contraintes financières, de notre héritage ».
L’impact sur l’avenir de l’hôpital est dramatique. En effet, l’investissement s’en trouve fort affaibli : il est passé de 40 millions d’euros en 2008 à 20 millions en 2011 puis 10 millions en 2012. L’établissement n’est donc plus à même de se moderniser, de disposer des nouvelles technologies et des dernières techniques de pointe. Au final, la Lorraine risque d’être dotée d’un C.H.U. « low-cost », des offres de soins au rabais, une recherche scientifique en péril, profitant à Paris et à Strasbourg.
L’avenant au Contrat de Retour à l’Equilibre Financier (CREF) adopté par l’établissement en décembre 2008 n’a en rien permis d’améliorer la situation. Au contraire, il n’a fait que la détériorer, au moins sur le plan humain, puisque 650 postes ont été immédiatement supprimés à l’annonce de ce CREF, et qu’aujourd’hui le rythme de croisière reste de 70 suppressions de postes par an. Les plans se succèdent, mais le déficit reste. Le rapport de la Chambre Régionale des Comptes de Lorraine jugeait « irréalistes » les ambitions du CREF.
Il paraît donc primordial d’adopter une solution pérenne qui consisterait en une renégociation de la dette du C.H.U. de Brabois, qui lui permettrait de dégager les marges de manœuvre budgétaires indispensables pour retrouver des bases financières saines. Aussi, la fusion envisagée entre la Maternité Régionale et le CHU creusera le déficit, faisant atteindre la dette cumulée des deux établissements à plus de 425 millions d’euros.
Hier, le CHU de Nancy a présenté son « plan de refondation », synonyme de réduction des effectifs, d’une gigantesque réorganisation dont on ne perçoit pas encore concrètement les modalités d’application. En théorie, l’offre et la qualité de soins devraient être identiques. En théorie, évidemment. Faire mieux, avec moins : un vrai défi qui n’a jamais été relevé.
André ROSSINOT persiste et signe : « il nous faut encore faire un effort de redressement remarquable et continu ». Concrètement, cela signifie dégager 5% du budget d’exploitation annuel pour le consacrer à l’investissement. Bernard DUPONT, le directeur général, qui se défend pourtant de ne pas « être dans une logique de rationnement des moyens mais dans une logique de projets », nous explique qu’il faut pour cela « rétablir l’équilibre ». Comprenez qu’une vaste réorganisation des activités va être mise en place, caractérisée par une fusion de certains services (on peut s’en inquiéter dans la mesure où la réunification de l’ophtalmologie à Brabois n’avait pas été une réussite, n’améliorant pas considérablement l’offre de soins ni les conditions de travail des personnels), une mutualisation et donc une diminution des personnels.
Chacun sait pourtant que les agents du service public hospitalier constituent une ressource indispensable en matière de compétences et d’innovation. Le CHRU ne peut plus faire l’économie d’un changement en profondeur de son fonctionnement et son mode de gouvernance.
J’avais déjà interpellé Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, le 26 novembre dernier, sur ces problèmes majeurs. N’ayant pas obtenu de réponse, je lui ai adressé une Question Ecrite le 4 décembre dernier restée à ce jour sans suite. Devant l’urgence de la situation, j’ai interpellé à nouveau la Ministre par un courrier en date du 2 septembre 2013. Je demeure particulièrement vigilant à ce qu’il trouve une réponse satisfaisante dans les meilleurs délais.
Par ailleurs, je me rendrai à la rencontre des agents et des représentants du personnel du CHRU de Nancy le jeudi 12 septembre prochain, aux alentours de 11 heures, dans la Cour d’Honneur de l’Hôpital Central où se tiendra une journée d’action sous le thème « Sauvons le CHU ».
L’édition du jour de l’Est Républicain est revenue sur l’inauguration du terrain de football synthétique à Heillecourt, qui s’est tenue le samedi 31 août dernier et à laquelle le Député Hervé FERON a participé.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’article dédié « Inauguration du terrain de foot synthétique à Heillecourt » en cliquant sur le lien suivant : http://herveferon.fr/index.php/notre-circonscription/actualite-de-notre-circonscription/941-inauguration-du-nouveau-terrain-de-foot-synthetique-a-heillecourt
Lundi, l'Union des élus socialistes et républicains organisait une conférence de presse pour présenter le Manifeste pour une véritable politique de la mobilité dans le Sud Meurthe-et-Moselle.
Hervé Féron s'est exprimé sur ce sujet sur France 3 Lorraine. Retrouvez ci-dessous la vidéo de son intervention.
France 3 Lorraine - Conférence de presse de l... par herveferon
Après ce qu’avait dénoncé Hervé FERON sur la non-desserte de la cité scolaire de Tomblaine (cf. article « Nouveau réseau = moins de bus » du jeudi 29 août), qui n’a malheureusement pas été repris par la presse locale, force est de constater que Tomblaine connaît de sérieux désagréments, à l’instar de l’arrêt de bus provisoire situé boulevard Tolstoï (photo ci-dessous).
L'arrêt de bus provisoire boulevard Tolstoï à Tomblaine
Hervé FERON, qui n’en avait pas été informé préalablement, a eu la surprise de découvrir qu’il y a une dizaine de jours, un arrêt de bus a été installé boulevard Tolstoï à un endroit particulièrement dangereux parce qu’il y a uniquement deux voies et que rien n’a été prévu pour sécuriser ce dispositif.
Hervé FERON a interpellé André Rossinot, Président de la Communauté Urbaine du Grand Nancy, sur la dangerosité de ce type d’installation provisoire et a demandé un déplacement de l’arrêt par mesure de sécurité.
Pour la desserte de la cité scolaire, comme pour le déplacement de l'arrêt Tolstoï, le Maire de Tomblaine espère une réaction rapide et intelligente de la CUGN.
Sur cette photo, on voit au Collège Jacques Monod de Ludres, Hervé Féron, Claude Lombard, assistante parlementaire, et René Mangin, Vice-Président du Conseil Général.
Une conférence de presse organisée par l’Union des élus socialistes et républicains (UDESR) a eu lieu lundi 2 septembre à la zone d’activité Brabois Forestière.
Les élus socialistes en conférence de presse, lundi 2 septembre, pour présenter le "Manifeste pour une véritable politique de la mobilité dans le Sud Meurthe-et-Moselle"
Elle a permis de présenter le « Manifeste pour une véritable politique de la mobilité dans le sud meurthe-et- mosellan » en présence des premiers élus signataires. Ce manifeste est issu de plusieurs mois de travail entre élus. La coopération entre toutes les collectivités concernées par la mobilité à l’échelle de l’ensemble de l’aire urbaine devient indispensable pour améliorer l’accès à la mobilité, le pouvoir d’achat et la qualité de vie de tous les habitants.
Quelques jours après qu'André Rossinot a inauguré deux samedis de suite (!) son nouveau plan du réseau Stan, qui est très loin de faire l’unanimité, il s’agissait pour les élus socialistes de présenter un plan d’actions concrètes, une autre méthode, une véritable révolution culturelle.
Vous trouverez ci-dessous le texte de ce manifeste dont Hervé FERON a été un des premiers signataires :
Ce jour dans l’Est Républicain :
C’est une belle victoire, à l’occasion de la rentrée des 6èmes au Collège Haut-de-Penoy de Vandoeuvre-lès-Nancy, Hervé Féron a appris que la SEGPA de l’établissement, dont la fermeture était programmée à l’horizon 2017, serait maintenue. Il tient à remercier le Directeur Académique des Services de l’Education Nationale qui a pu préserver cette section. Hervé Féron était intervenu personnellement auprès de Vincent Peillon, Ministre de l’Education Nationale, afin de dénoncer l’erreur que constituait ce projet de fermeture.
Le poste de professeur de lycée professionnel est conservé. Un petit changement intervient dans la formation afin de ne pas créer de doublon avec les autres SEGPA. La formation sera ainsi centrée sur les domaines de la vente, de la distribution et du magasinage.
Il était très important de conserver une SEGPA pour les jeunes de Vandoeuvre.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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