Article paru sur le site de Capital :
"En abandonnant l’extension de son stade, Nancy évite un nouveau sinistre financier"
"Député socialiste et maire de Tomblaine, la banlieue de Nancy où se dresse le stade Marcel Picot, Hervé Féron est le chef de file des opposants à l’extension de cette arène, qui aurait coûté plus de 70 millions d’euros aux contribuables locaux, comme Capital.fr l’expliquait récemment. Le maire de Nancy, André Rossinot, qui était à l’origine du projet, a jeté l’éponge vendredi 2 décembre.
Capital : Les Nancéiens ont donc échappé à une catastrophe financière ?
Hervé Féron : On a tout simplement évité un nouveau sinistre financier, équivalent à l’ardoise que nous a laissé le tram de Nancy, lancé il y a dix ans par André Rossinot. L’extension du stade aurait fait exploser les impôts locaux et plombé la Communauté urbaine du Grand Nancy (CUGN) pour des années.
Capital : Et pour votre équipe de football, l’AS Nancy Lorraine, c’est aussi une catastrophe ?
Hervé Féron : Ecoutez, après des débuts difficiles, en début de saison, l’AS Nancy Lorraine a l’air de relever la tête et je m’en réjouis. Mais à ses plus belles heures, l’équipe affichait une affluence de 18 000 entrées, ce qui devait en réalité représenter 16 000 spectateurs dans les tribunes parce que les abonnés n’assistent pas à tous les matches. Aujourd’hui les supporteurs sont beaucoup moins nombreux. Du coup, une extension à 32 000 places était surdimensionnée et inutile.
Capital : Ces arguments ont-ils fini par convaincre André Rossinot ?
Hervé Féron : La raison a fini par l’emporter. Mais les raisons invoquées par le maire de Nancy et président de la communauté urbaine pour justifier sa volte-face ne m’ont pas convaincu. Il prétend avoir abandonné le projet sous prétexte que les deux candidats à l’extension du stade présentaient des projets trop coûteux pour la CUGN. Mais ça, on le savait depuis au moins deux ans. Je me souviens d’une discussion à trois, avec André Rossinot et son adjoint Michel Dufraisse, lui aussi très favorable à cette extension. Cela devait être en 2009. A l’époque, je leur avais expliqué qu’une arène de 32 000 places construite en «partenariat public privé» (PPP) allait coûter à la CUGN 11 millions d’euros par an pendant 30 ans. J’ai ensuite fait la même démonstration en conseil de communauté urbaine, sans être contré par André Rossinot. Voilà pourquoi, à l’époque, ils ont abandonné la formule juridique du PPP pour se rabattre sur le bail emphytéotique administratif (BEA), présenté comme moins coûteux.
Capital : Et ce n’était pas le cas ?
Hervé Féron : Le projet soutenu par Jacques Rousselot, le président de l’ASNL, et Vinci tablait sur 33 millions de financements publics plus 30 millions d’emprunts privés garantis par la CUGN. Il faut savoir – et je le tenais de la bouche d’un banquier – que dès 2009 les banques avaient refusé de financer une affaire pareille sans la caution de la communauté urbaine. Et même sous cette forme, c’était irréaliste. J’ai tout de suite prévenu qu’on allait dans le mur…
Capital : C’est donc l’obstacle financier plutôt que la démesure du projet qui a arrêté Rossinot…
Hervé Féron : Il y a autre chose, car André Rossinot a aussi tenté de passer en force. A l’époque, j’avais demandé à la communauté urbaine, qui a compétence en matière d’urbanisme, quelques modifications mineures du plan local d’urbanisme (PLU) de Tomblaine dont je suis maire. En tant que président de la CUGN, il y a répondu favorablement, mais en y incluant l’agrandissement du stade… Or la procédure de la modification du PLU, qui a l’avantage de ne prendre que trois mois, était un peu cavalière et donc inadaptée pour un projet de l’ampleur du stade Marcel Picot. Je lui ai donc fait savoir que je préférais passer par une procédure de révision du PLU, qui suppose des enquêtes d’utilité publique plus sérieuses, mais qui présente l’inconvénient de prendre deux ans. André Rossinot n’a pas voulu prendre le risque d’attendre 2014 pour lancer les travaux de son grand stade.
Propos recueillis par Etienne Gingembre"
Dans la presse locale d'aujourd'hui, vous avez sans doute pu voir une photo de Valérie Rosso-Debord remettre la médaille d'or de la Ville à une centenaire.
Ce que la photo ne dit pas, c'est si cette dame fait partie du GIR 4 (Groupe Iso-Ressource 4)... Si c'est le cas, VRD a-t-elle eu l'honnêteté de lui dire qu'elle prévoit de lui supprimer son Allocation d'Autonomie Personnalisée ? Bien sûr que non ! Cette spécialiste du double discours ne dit pas en circonscription les lois injustes et régressives sarkozistes qu'elle vote ou propose à Paris...
Aujourd'hui encore, votre quotidien local préféré a publié un encart sur les remises de médailles de l'ADAPA qui avaient lieu... le 25 novembre 2011 !!!
Le député-maire Hervé Féron a donc accueilli ce jour-là l'ADAPA à l'Espace Jean Jaurès à Tomblaine, où il a pris la parole, l'a donnée, et a eu l'honneur de distribuer quelques médailles pour le travail qu'accomplissent au quotidien ces personnes dévouées.
Mais comme votre quotidien local n'a pas jugé bon de dire tout ceci, nous vous en informons...
Mensonges
Dans un article paru aujourd’hui dans l’Est Républicain, quand
le journaliste rappelle une fois de plus que je n’ai pas toujours été opposé à
l’extension du stade Marcel Picot, il ment. Quand il affirme à plusieurs
reprises que j’ai quitté le plateau de France 3 avec fracas, il ment. Quand il
écrit que j’ai perdu mon sang-froid, il ment. Quand il écrit que j’ai insulté
sa consœur sur Facebook, il ment. Quand il dit que je n’ai pas contesté les
positions rapportées dans les colonnes de l’Est Républicain, il ment. Il vous
suffit d’aller dans l’historique de mon blog, et vous verrez chaque fois que j’ai
essayé de rétablir la vérité, mais hélas ce journal a fait d’autres choix.
Ca les dérange que je dise les choses
L’Est Républicain ressort pour la énième fois cette photo
prise sur le stade Marcel Picot avec Rossinot, Rousselot, Dufraisse. Ce que ce
journaliste n’apprécie pas, c’est que j’ai dénoncé ensuite la manipulation.
Etes-vous choqués que le maire de la commune concernée soit pris en photo (sur
proposition du Président de la Communauté Urbaine) sur la pelouse du stade dont
il est question ? Est-ce qu’à partir de cette photo, un journaliste bien
intentionné doit tirer comme conclusion que je valide la grande arnaque qui
nous était alors proposée ?
J’ai été au début, durant trois mois, favorable à ce projet.
Je le répète une fois de plus, il s’agissait d’un projet privé, payé par
Rousselot (j’ai toutes les preuves pour le démontrer), un projet respectant l’environnement
et le voisinage, un projet qui ne venait pas en concurrence par l’organisation
de spectacles avec d’autres infrastructures comme le Zénith. Au bout de trois
mois, quand j’ai découvert l’arnaque, je n’ai eu de cesse de m’opposer à ce
projet, ne parvenant pas à lire dans l’Est Républicain ma position exacte.
Il est évident que les relations commerciales entre ce
journal et Jacques Rousselot et l’ASNL, n’incitent pas le journaliste à dire
exactement la vérité. Quand par exemple, des pages entières de publicité sont
achetées par Jacques Rousselot, peu importe les mensonges constatés dans ces pages du pub, ça fait vivre !
Mais voilà, je suis têtu ! Oui bien sûr, je me suis réjoui de l’obtention
du championnat d’Europe 2016 pour Nancy ; oui bien sûr, si j’avais été
pilote de ce projet, j’aurais été pour ce projet. Mais les journalistes le
savent très bien, car je n’ai jamais varié mon discours, cela n’aurait pas été
le même projet. Dès que j’ai découvert l’arnaque, c’est-à-dire l’intention de
payer tout ou partie de cette agrandissement inutile avec de l’argent public,
en continuant à faire croire aux contribuables que tout serait payé par le
privé, l’intention d’organiser de nombreux grands spectacles chaque année, dans
une enceinte qui n’est pas prévue pour cela par sa situation, dès que j’ai eu
connaissance des projets d’implantation de parkings incohérents, je me suis
opposé avec force et de façon continue à ce projet. Le journaliste qui affirme
le contraire ne peut être que de mauvaise foi. Si j’avais été pilote du projet (peut-être
est-ce qu’un maire sur sa commune peut revendiquer une telle légitimité ?),
j’aurais été volontariste pour tenter d’obtenir l’Euro 2016 à Nancy dans des
conditions beaucoup plus raisonnables.
C’est un mensonge que de dire que je suis parti avec fracas,
d’abord parce que c’est moi qui ai été agressé à France 3 par cette
journaliste qui, deux minutes avant l’émission, m'a annoncé son intention de me
piéger. C’est moi qui suis la victime dans cette histoire. Elle m’a appelé
tardivement pour participer à cette émission dont je n’avais jamais entendu
parler auparavant, je lui ai demandé précisément de quoi il s’agissait, nous
avions calé les choses. Deux minutes avant le début de l’émission, elle m’annonce
qu’elle va diffuser « les preuves démontrant que je n’aurais pas toujours
tenu le même discours ». Je lui ai dit que cela n’était pas correct, qu’en
isolant deux phrases, on pouvait démontrer cela, et qu’il ne me semblait pas qu’elle
m’avait invité pour démontrer que je serais un menteur. C’est un mensonge que
de dire que je suis parti avec fracas. Je me suis levé posément, j’ai dit « Au
revoir Madame » et je suis parti. Je n’ai pas claqué de portes. D’ailleurs
les portes de France 3 sont coulissantes et automatiques !
La journaliste de France 3 a continué. Moi j’appelle ça de la
malhonnêteté intellectuelle. Mais est-ce insulter que de penser cela ?
Elle a diffusé ces images en mon absence pour tenter de faire croire que je n’ai
pas toujours tenu le même discours. Or,
vous remarquerez que cette affirmation est exactement le discours de la droite
nancéienne à mon encontre depuis deux ans. J’ai donc expliqué sur mon blog
(et vous serez juges) ce qui s’est passé. Et puis sur Facebook, beaucoup de
gens ont réagi, et donc il y a eu un article dans lequel je disais à un moment
donné que j’appelais cela de la médiocrité.
Je le répète, je pense être celui qui a été agressé, et il n’y
a aucun emportement de ma part, ni insultes. Y a-t-il dans ce pays deux
catégories de gens ? Des journalistes qui jugent, et des personnes
engagées politiquement qui n’ont pas le droit d’expression et pas le droit de
se défendre ?
J’ai eu le délégué régional de France 3 au téléphone, et
manifestement comme cette journaliste était dérangée par mon article sur
Facebook alors que je n’ai fait que répondre, j’ai préféré faire disparaître
cet article parce que je le trouvais trop dur. Mais il n’y avait (je le répète)
aucune insulte. En aucun cas je n’ai supprimé cet article sur la demande du
délégué régional de France 3. Je l’ai fait de moi-même.
Malgré cela, la journaliste de France 3 (et peut-être d’autres)
a diffusé un communiqué de presse vengeur dans lequel je suis accusé. La
méthode est pitoyable, chacun jugera.
Quant à l’Est Républicain, je vous fais remarquer que le journaliste a écrit son article sans me téléphoner pour demander ma position… Le journal prétend que je n’ai jamais démenti certains propos, ils n’en sont pas à leur premier coup. Chaque fois que j’ai essayé de démentir, cela n’a pas été autrement possible que par mon blog. Par exemple à plusieurs reprises, j’ai été interviewé sur les jardins de la Méchelle pour leur dire que je n’étais pas concerné, puisque ces jardins appartenaient avant à Monsieur Lignac, ancien patron de l’Est Républicain, qui les a ensuite revendus à la Communauté Urbaine. Je vous prends à témoin : vous n’avez jamais lu cela dans la presse. Alors forcément, je dérange ces gens-là…
Quelqu'un a dit sur Twitter : "Si la mauvaise foi de Pécresse faisait tourner les éoliennes, on serait bientôt sorti du nucléaire !".
Cette nuit dans l'Hémicycle, nous avons discuté de la proposition de loi du député Christian Kert (UMP) visant à renforcer les conditions de sécurité des mineurs accueillis dans le cadre de séjour à l'étranger. Mon collègue Régis Juanico a déposé une motion de rejet préalable au nom du groupe SRC. J'ai donc présenté l'explication de vote sur cette motion : calendrier serré ne permettant pas d'étudier la proposition de loi dans de bonnes conditions ; moyens de contrôle insuffisants pour les autorités administratives ; mise à mal des lignes budgétaires sur l'éducation populaire, des aides pour les droits aux vacances, le droit aux loisirs depuis des années, RGPP ; etc. Les bonnes intentions de cette proposition de loi cachent une inefficacité flagrante. En tout cas, j'affirme avec certitude qu'elle rend impossible l'organisation de centres de vacances dans de bonnes conditions. Voilà pourquoi nous avons présenté et voté pour la motion de rejet, qui n'a malheureusement pas été adopté.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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