La Ministre de la Culture et de la Communication, Fleur PELLERIN venait ce vendredi, à l'invitation d'Hervé FERON, inaugurer la Place des Arts à Tomblaine.
Depuis plusieurs semaines, André ROSSINOT n'a eu de cesse de faire pression pour que la Ministre vienne le moins longtemps possible à Tomblaine mais vienne surtout au Livre sur la Place.
La Ministre a passé deux heures à Tomblaine. France 3, qui avait été largement informé, avait besoin d'images pour parler du Livre sur la Place à Nancy et a donc utilisé les images de Tomblaine pour dire au journal télévisé de midi que la Ministre n'allait pas tarder à arriver à Nancy, sans dire un mot sur l'inauguration de la Place des Arts...
Au journal de France 3 de 19 heures, la Ministre est montrée au Livre sur la Place mais là encore, pas une image et pas un mot de sa présence à Tomblaine le matin même pour l'inauguration.
Ce sont là des méthodes lamentables : parle-t-on encore de service public ?
Les nombreux artistes qui se sont produits à Tomblaine et les très nombreux spectateurs présents ce matin se sentiront insultés par ces méthodes.
Ce matin Hervé Féron a eu le plaisir d’accueillir la Ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin, venue pour inaugurer la Place des Arts à Tomblaine. Le Président du Conseil régional, Jean-Pierre Masseret, le Président du Conseil départemental, Mathieu Klein, le Président de la Communauté Urbaine, André Rossinot, et la députée de Nancy Chaynesse Khirouni ont également fait le déplacement. De nombreux artistes étaient présents et ont pu faire la démonstration de leur talent lors de courtes représentations qui ont rythmé la visite de la Ministre. Musique, danse, acrobaties, jonglage, théâtre, découverte des sculptures de Philippe Hiquili et de Véronique Didierlaurent, sans oublier les fresques du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter, toute la richesse culturelle développée depuis des années à Tomblaine était représentée.
Pour l’occasion, même le soleil était de la partie ! Et les habitants de Tomblaine qui sont venus nombreux assister à l’inauguration de leur place ont pu profiter pleinement des animations proposées, et en premier lieu les enfants des écoles de Tomblaine qui ont semblé particulièrement ravis. La Ministre, qui a pris le temps d’échanger directement avec les artistes, a également consacré beaucoup de temps aux enfants dans une atmosphère détendue et conviviale.
Après les discours, Hervé Féron a signé avec la Ministre un protocole de coopération entre le Ministère de la Culture et de la Communication et la Ville de Tomblaine qui devrait ouvrir des perspectives nouvelles pour continuer à développer la vie culturelle de Tomblaine. C’est une reconnaissance qui récompense les efforts menés depuis des années pour développer une culture vivante, participative, solidaire – pour reprendre les mots de la Ministre – à Tomblaine et dans la région.
Le Maître du Temps a veillé au respect des contraintes horaires de la Ministre
Véronique Didierlaurent présente ses oeuvres à la Ministre
Ce mardi avait lieu au stade Emile Anthoine à Paris un match de football opposant l'équipe de France des députés (équipe officielle parmi les équipes de France de la Fédération Française de Football) au Variété-Club de France.
Je jouais donc dans cette équipe des députés coachée avec tout le talent et la verve qu'on lui connait par Guy Roux et composée entre autres de François Baroin, Eric Woerth (qui joue au foot du pied gauche ! véridique !) et même notre ministre des sports Thierry Braillard !
Nous étions (un peu) renforcé par deux joueurs du Paris FC pour limiter les dégats.
Ce match était joué au profit du Service d'Addictologie de l'Hôpital Sainte Anne.
En face de nous, du beau monde ! et en particulier trois champions du monde : Laurent Blanc, Karembeu (Christian, mais pas Adriana), et Fabien Barthez...
Mais aussi Alain Giresse, Sonny Anderson, Claude Puel, Hervé Renard (entraineur de Lille), Patrick Bruel, MPokora,...
L'ambiance était très sympa, un peu plus star que la dernière fois (Laurent Blanc, Patrick Bruel), mais en général c'était très décontracté.
J'étais très content de voir que Patrick Bruel est devenu aussi gros que moi, même s'il avait pu bénéficier d'un maillot plus ample pour que ça se voit moins.
Le match devait être télévisé en direct par LCP, mais finalement pour des raisons techniques (travaux dans le stade) ça n'a pas été le cas. J'en ai été plutôt soulagé étant donné mon état de forme et mon niveau de jeu... Cela dit il y avait quand même des caméras (LCP, le Petit Journal de Canal+,...), on peut craindre le pire dans les jours prochains.
Le coup d'envoi du match a été donné par Julie d'Europe 1 avec qui j'ai travaillé, il y a longtemps.
Je trouve qu'Alain Giresse ressemble de plus en plus à Charles Aznavour ! A mon avis, il ne chante pas aussi bien que Charles, mais ça m'étonnerait que Charles Aznavour joue aussi bien au foot que Giresse. En tous cas, l'imitation est très ressemblante et Alain Giresse à son âge joue extraordinairement bien, vision du jeu, technique, forme physique, bravo !
Laurent Blanc, Karembeu, Barthez, jouent évidemment encore très bien.
Celui que j'ai trouvé bon, très incisif, c'est MPokora.
Dans la série des anecdotes, il faut remarquer que le Secrétaire d'Etat aux Sports Thierry Braillard avait acheté une superbe paire de chaussures de foot orange fluo, flambant neuves à Décathlon Wagram et qu'il avait oublié d'enlever l'étiquette ! Mais lui, est très sympa et joue plutôt bien pour son âge.
Finalement... on a perdu ! Mais l'an dernier on avait pris 12 à 1 ! Cette année on n'a perdu que 6 à 1... L'an dernier les 10 dernières minutes avaient été catastrophiques, cette année on a joué 10 minutes de moins...
Quoi qu'il en soit, nous sommes en nette progression, tous les espoirs sont permis pour l'avenir !!!
Moi,on me reconnait pas trop, parce que je suis coupé et lui on ne le reconnait pas trop parce qu'il a un peu grossi...
MPokora...
Fabien Barthez, avant le match, a l'air inquiet à l'idée de jouer contre moi...
Le Président de la République a donné sa sixième conférence de presse semestrielle. C’était l’occasion de faire le bilan sur un certain nombre de sujets et de réagir aux grandes questions de l’actualité.
De son intervention, je retiens en premier lieu l’annonce d’une baisse d’impôts pour les classes moyennes d’une ampleur considérable : 2 milliards d’euros qui devraient profiter à 8 millions de français. C’est un signe fort qui indique que le gouvernement a conscience des difficultés des français. Toutefois, je me pose la question de son financement. M. Hollande a annoncé qu’il proviendrait d’une diminution des dépenses. J’espère simplement qu’il n’a pas prévu de diminuer encore les dotations aux collectivités déjà exsangues ! En trois ans, ce sont déjà 11 milliards d’économies qui sont réalisées sur le dos des collectivités. Ce rythme n’est pas tenable, et j’ai déjà alerté le gouvernement plusieurs fois à ce sujet. La baisse des dotations aux collectivités, lorsqu’elle prend une telle ampleur, se traduit nécessairement par des arbitrages pour les communes qui se répercutent in fine sur la qualité du service public de proximité. Si les crédits baissent, ce sont inévitablement des services aux citoyens qui ne sont pas des compétences obligatoires des communes comme par exemple la restauration scolaire ou l’aide aux personnes âgées qui devront cesser. Cela, je ne peux pas l’accepter.
Alors, M. Hollande annonce également un plan d’investissement de 1 milliard d’euros en faveur des communes les plus pauvres et « qui investissent ». C’est très bien d’aider les communes les plus pauvres, et de soutenir l’investissement. Mais c’est une erreur de continuer à baisser les dotations de fonctionnement. C’est le budget de fonctionnement qui en premier lieu permet d’assurer le service public et la cohésion sociale ; et qui permet ensuite de dégager des capacités d’autofinancement pour investir et faire travailler les entreprises. Lorsqu’on offre 1 milliard d’un côté en investissement pour en reprendre 11 de l’autre en fonctionnement, il est évident que le déséquilibre est trop grand pour passer inaperçu. C’est pourquoi il est urgent, si nous voulons éviter le chaos social, de cesser cette politique incohérente en redonnant des moyens aux communes sur les dotations de fonctionnement.
A propos du jugement Morano-Bedos qui est en délibéré, je voudrais juste porter à la connaissance de chacun que dans le projet de loi "liberté de création, architecture et patrimoine" étudié actuellement à l'Assemblée Nationale et qui passera à la fin du mois de septembre en premiere lecture, l'article premier est ainsi libellé : " la création artistique est libre"
George Orwell affirmait que "le moyen le plus efficace pour détruire les gens est de nier et d'effacer leur propre compréhension de leur histoire". C'est précisément ce que subit notamment le Yémen, affecté par la destruction de son patrimoine culturel. La communauté internationale doit intervenir : c'est le sens de la Question Ecrite que je pose à Fleur Pellerin :
M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre de la Culture et de la Communication sur la destruction du patrimoine culturel dans plusieurs pays du Moyen-Orient. Dans les médias, les destructions des sites historiques de l’Irak et de la Syrie sont abordées, mais il est plus difficile de s’informer sur ce qui se passe au Yémen, également pris pour cible. Depuis la fin du mois de mars, en effet, l’Arabie saoudite bombarde ce pays pour éliminer les rebelles houthis chiites qui s’y trouvent, et qui sont considérés par Riyad comme des soutiens de l’Iran, son plus grand ennemi. Les chiffres avancés par l’ONU démontrent la violence de ce conflit armé : 4 300 morts, dont de nombreux civils, 10 000 blessés et 1,2 million de déplacés. Mais l’on constate également d’immenses dégâts sur le patrimoine historique particulièrement riche du Yémen. Aux confins de la péninsule Arabique, le long de la Mer rouge, le Yémen abrite un patrimoine culturel millénaire. L’ancien pays de la reine de Saba contient de véritables trésors architecturaux, dont trois sites figurent sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité : les anciennes cités de Shibam dans l'Hadramaout (est) et de Zabid dans l'Ouest, ainsi que la vieille ville de Sanaa. Les maisons-tours en terre de la ville de Sanaa pouvant grimper à 30 mètres de haut sont en elles-mêmes une pure merveille architecturale, devant laquelle de nombreux artistes et intellectuels français sont venus s’extasier (Arthur Rimbaud, Paul Nizan…). La vallée fertile et verdoyante de Wadi Hadhramaut a même valu au Yémen le nom d’« Arabie heureuse », qui lui a été donné par les Grecs et les Romains. Or, l’UNESCO a constaté d’importants dommages à Sanaa, Shibam, Saada et Zabid, ainsi que sur le site archéologique de la ville préislamique de Baraqish. Certains sites isolés ne représentant même pas d’intérêt stratégique du point de vue militaire ont également été bombardés, comme la cité de Baraqish, inhabitée et aux confins du désert, ou encore le Musée régional de Dhamar, qui abritait des milliers d’objets de la civilisation Himyarite (période faste du Yémen préislamique, de 275 à 571). Si l’UNESCO s’est publiquement ému, à plusieurs reprises, de la destruction de ce patrimoine, la communauté internationale est restée muette ; Etats-Unis, Union européenne, France, personne n’a condamné les opérations meurtrières et destructrices de l’Arabie Saoudite. Les intérêts économiques en jeu pour les puissances occidentales (l’on parle bien évidemment du pétrole) peuvent certainement expliquer, au moins en partie, cette incroyable inaction. Pourtant, il est absolument indispensable de protéger ce patrimoine exceptionnel qui, selon la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, a livré « un témoignage de la grandeur de la civilisation islamique » et qui est « dépositaire de l’identité, de l’histoire et de la mémoire de la population yéménite ». A l’image de la directrice générale de l’Unesco, il est primordial que la France enjoigne l’ensemble des parties à respecter et protéger le patrimoine culturel au Yémen. M. Hervé Féron demande à Mme la Ministre de bien vouloir s’exprimer publiquement sur le sujet, afin d’officialiser l’engagement de la France aux côtés de l’UNESCO, afin d’empêcher l’Arabie Saoudite de raser la mémoire plusieurs fois millénaire de cette partie du monde. Car, comme l’écrivait George Orwell, "Le moyen le plus efficace pour détruire les gens est de nier et d'effacer leur propre compréhension de leur histoire".
Hervé Féron demande au Ministre Emmanuel Macron, par le biais d'une Question Ecrite, de mettre en place un encadrement législatif des rémunérations des dirigeants d’entreprises publiques :
M. Hervé Féron attire l’attention de M. le Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, sur les rémunérations des dirigeants d’entreprises. Alors même que son groupe en difficultés était engagé dans un vaste plan de licenciements, M. Jean-Michel Combes a quitté la tête de l’entreprise Alcatel-Lucent en empochant la coquette somme d'un montant de près de 14 millions d'euros. Le 16 juin dernier, devant la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, l’ancien président – directeur général d'Alcatel-Lucent démentait pourtant les informations du journal Challenges annonçant son départ pour SFR-Numéricable, Ce départ soudain, assorti de primes conséquentes, n’a pas manqué de susciter l’indignation au sein de la société civile, dans le monde politique, et même chez les représentants du patronat. Le premier secrétaire du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a parlé de la « soif sans fin d’argent » de certains chefs d’entreprise, tandis que le vice-président du Medef lui-même a jugé la situation « choquante » et indiqué que l'organisation patronale allait étudier le dossier. Pourtant, cette situation n’a rien d’exceptionnel, et le nom de Jean-Michel Combes ne fait que s’ajouter à la longue liste de dirigeants ayant touché des rémunérations exceptionnellement élevées : Carlos Ghosn, Carlos Tavares, Philippe Varin, Olivier Brandicourt, Chris Viehbacher, Ben Verwaayen, Lars Oloffson… Pourtant, il existe depuis 2008 un code de conduite MEDEF - AFEP sur les rémunérations des dirigeants d’entreprise, qui contient des recommandations censées éviter l’octroi de gratifications trop importantes à des ex-dirigeants. Ce code a même été revu en 2013, afin notamment de mettre en place un contrôle accru des rémunérations des dirigeants des grandes entreprises privées, en incitant les entreprises à soumettre ces rémunération aux actionnaires. Force est de constater que ce code de bonne conduite se révèle insuffisant pour assainir les comportements que les citoyens français sont en droit d’exiger vis-à-vis des dirigeants de leurs grandes entreprises. C’est pour cette raison qu’a été évoqué, à plusieurs reprises, la possibilité d’un recours à loi voire à une réforme de la Constitution du 4 octobre 1958 pour encadrer les rémunérations des dirigeants d’entreprises. En 2013, déjà, le ministre des Finances de l’époque avait été chargé de rédiger un texte plafonnant à 450 000 euros annuels les rémunérations des mandataires sociaux dans les entreprises publiques. Ce projet avait finalement été abandonné, au profit d’un renforcement du code Afep-Medef évoqué ci-dessus. Au vu de la nécessité de régulation dans ce domaine, qui se rappelle une nouvelle fois à nous avec « l’affaire » Michel Combes, M. Hervé Féron demande à M. le Ministre de mettre en place un encadrement législatif des rémunérations des dirigeants d’entreprises publiques. La phrase que ce dernier a prononcé le 2 septembre dernier prendrait ainsi tout son sens : « Il faut que les dirigeants d'entreprises comme les politiques prennent conscience que nous sommes collectivement responsables dans ce genre d'affaires ».
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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