Hervé FERON

Blog


C'est aujourd'hui, c'est à Tomblaine, c'est gratuit, c'est ouvert à tous !

On vous attend nombreux pour cet évènement pour le club tomblainois de football : le GSAT.
L'équipe des anciens pros de l'ASNL :
Rémi Walter, Maxime Chanot, Basile Camerling, Moncef Zerka, Youssef Moustaïd,
Pape Diakhaté, Sébastien Schemmel, Johan Lapeyre, Paul Alo’o Efoulou, Mehdi
Meniri, David Vairelles, Ludovic Vairelles.
Coach : Rachid Maatar.
Hervé Collot, Michel Chevalier, Neil El Aynaoui, Lucas Pellegrini, Cédric Bokhorni, le
brésilien Adailton, Mickaël Chrétien, pour des raisons diverses ne pourront pas jouer,
mais seront présents.
 
 

« Les derniers Blancs Matignon de Guadeloupe »

C’est une soirée de qualité que l’association « Aux Actes Citoyens » vous propose ce mercredi 26 octobre à 20h30 à l’Espace Jean Jaurès - Place des Arts - à Tomblaine.
Vous découvrirez, si vous ne l’avez pas vu à la télévision, le film récent de Michel Reinette « Les derniers Blancs Matignon de Guadeloupe ».
Vous aurez également la chance d'échanger avec le réalisateur de ce film : Michel Reinette. Puis, nous partagerons le traditionnel punch, avec quelques acras…
L’entrée sera à 5€ et l’intégralité de la recette sera reversée aux victimes guadeloupéennes de l’ouragan Fiona.
Notre amie Nicoletta est également une amie de Michel Reinette. Elle devait être parmi nous mercredi soir, comme ça, juste par amitié… Mais voilà que Nicoletta s’est blessée avant-hier, elle a fait une chute. Le soir même, elle devait chanter pour le dernier concert de sa tournée. Courageusement, son épaule meurtrie, elle a assuré son tour de chant, contrainte à s’assoir sur une chaise dès la troisième chanson, mais elle a chanté jusqu’au bout. Le public a été adorable, parce que le public adore Nicoletta. Et puis hier, il se confirmait que Nicoletta a l’épaule fracturée. Elle ne pourra pas être à Tomblaine cette fois-ci, nous lui souhaitons un prompt rétablissement et nous pensons bien à elle.
Repose toi et prends soin de toi, bise Nicole !
 

Tous unis contre le cancer du sein!

 

Benedicte Bousquet

Courrier au responsable des compétitions de la FFF

Je souhaite partager publiquement le courrier que j'ai adressé au responsable des compétitions à la Fédération Française de Football.
Parce que j'aime le foot, mais aussi parce que j'aime ma planète.

Monsieur le directeur,

Au nom de la Métropole du Grand Nancy, je souhaite interpeller la Fédération Française de Football, tant il y a urgence à retrouver la raison, 
sur l’incroyable gâchis que représente la programmation de matches de football professionnel de nuit.
Je suis certain que ma requête va susciter la polémique, mais nous vivons actuellement des évolutions climatiques et économiques majeures 
qui doivent nous remettre fondamentalement en question, jusque dans nos fonctionnements les plus intangibles. 

Oui, il est urgent de trouver des solutions pour des raisons impérieuses d’économies budgétaires, mais aussi et peut-être surtout pour sauver 
la planète (économies d’énergie, pollution lumineuse, etc).

Nous avons lu qu’à l’occasion d’un match du PSG au Parc des Princes, ce sont chaque fois 23 392 kW qui sont mobilisés Et sur la durée minimale 
d’un match de football, à savoir deux périodes de 45 minutes chacune et une mi-temps de 15 minutes, c’est environ 37 000 kWh, pour le seul 
éclairage du terrain
. À titre de comparaison, d'après une analyse de la Commission de régulation de l’énergie datant de 2016, la consommation 
moyenne en électricité par mois et par foyer sur l’Hexagone est d'environ 390 kWh, soit 4 679 kWh par an. 

L’éclairage de la pelouse du Parc des Princes à l’occasion d’un match de championnat, un samedi soir à 21h, équivaut donc en tout et pour tout à 
sept fois la consommation d’un foyer français sur une année.

Ce grand gâchis concerne a minima tous les grands clubs professionnels français et par conséquent les collectivités qui sont toujours plus sollicitées 
pour accompagner financièrement ces clubs sous diverses façons, mais avec de l’argent public.

Certes, tous les stades de France ne consomment pas autant, mais on peut évaluer que les 60 clubs engagés en Ligue 1, Ligue 2 et National 1, 
consomment en électricité uniquement pour les 2280 matches du championnat annuel (sans compter les autres compétitions, coupes, etc) l’équivalent 
de ce que consomment 16 000 foyers français en un an !!! 

A Nancy le club professionnel de football, l’ASNL, évolue cette année en National 1. A ce niveau-là, les matches se jouent les vendredis soirs, exception 
faite d’un match décalé pour raison de retransmission télévisée.

Nous souhaitons qu’au plus vite la programmation de ce championnat soit basculée sur le samedi après-midi ou bien le dimanche après-midi, comme cela 
se fait dans d’autres championnats à l’étranger. Il serait également souhaitable d’évoluer en ce sens pour la Ligue 1 et la Ligue 2. De nombreuses collectivités
partagent cet avis, tout simplement par bon sens.
On nous objectera, les contrats de retransmission et les droits TV… Mais la télévision peut parfaitement s’adapter à cette situation. Cela se fait à l’étranger, 
pourquoi pas en France ?
On nous objectera peut-être aussi que le football amateur joue le samedi pour les jeunes et le dimanche pour les adultes, mais là encore, des solutions sont 
possibles. Cela se fait à l’étranger, pourquoi pas en France ?
Et il est évident qu’en après-midi (surtout en hiver) les clubs de football retrouveront un public plus nombreux et plus familial qu’en soirée.

L’urgence climatique concerne tout le monde et au nom de je ne sais quels intérêts, le football ne peut pas y déroger, ce sport gagnerait en noblesse à montrer 
immédiatement l’exemple en France, pays détenteur de la Coupe du Monde.

Monsieur le directeur, je reste à votre disposition pour évoquer ce sujet, j'espère sincèrement être entendu.
Cordialement.

Hervé Féron
Maire de Tomblaine (ville où se trouve le stade Marcel Picot, où joue l'ASNL)
Vice-Président de la Métropole du Grand Nancy, délégué au sport et aux grands évènements.

Pauvre France ! Pauvre SNCF ! Chronique d’une galère annoncée !



Nous sommes un tout petit peu irrités...

Nous sommes trois, nous devions rentrer de Montpellier  à Nancy aujourd’hui mardi. Pour cela, comme la SNCF et l’Etat français ont si peu de considération pour notre région, il n’existait aucun train direct… Partis de la gare de Montpellier (TGV prévu à 17h10), il nous fallait donc passer par Paris (Roissy Charles de Gaule), changer de train, avec une courte correspondance (c'était risqué, mais il n’existe aucune autre possibilité, ce pays est en sous-développement),  pour aller à la gare TGV Metz-Nancy Lorraine (au milieu des champs de patates…) et là, à 22h25, quelqu’un devait venir nous chercher en voiture (bonjour le bilan carbone !) pour nous ramener à Tomblaine !!!

Quelle tristesse ! Mais, cela aurait été trop simple. Il est de plus en plus rare que les trains de la SNCF arrivent à l’heure, mais il est de plus en plus rare aujourd’hui qu’ils démarrent à l’heure !

Nous sommes donc montés dans notre TGV à 17h… Mais le TGV ne démarrait pas. Au bout d’un moment, une annonce fut faite, on nous apprenait que les portes du train ne voulaient pas se fermer (un sketch ?)

Au bout de quarante minutes, sans voir le moindre représentant de cette docte société qu’est la SNCF et donc sans explications supplémentaires, notre « TGV » a démarré… Il a fallu un certain temps pour qu’une personne que je pense être le chef du train, vienne à notre rencontre. Ce monsieur, aimable et plein de bonne volonté, se trouvait fort dépourvu, puisque d’une part son téléphone était en panne (un autre sketch ?) et d’autre part, il ne pouvait que nous assurer que nous avions raté notre correspondance, mais il n’était pas habilité à nous dire ce que la SNCF allait pouvoir nous proposer une fois arrivé à Paris, car tout cela est décidé par des gens de la SNCF qui sont dans des bureaux et que pour l’instant ils ne disaient rien (solitude, quand tu nous tiens !)

Il était particulièrement ennuyé, mais il ne pouvait pas nous renseigner, nous avons dû nous débrouiller tout seuls pour chercher sur nos téléphones des solutions via internet et découvrir… qu’il n’y en avait pas. Pas de train après notre arrivée à Paris, de quelque gare que ce soit, en direction de Nancy, de Metz, de Mulhouse, ou même de Strasbourg… Alors que nous étions  prêts à tout…

Le chef de train ne pouvait pas nous dire non plus avant Lyon si la SNCF nous logerait à Paris. Et de toute manière, le lendemain matin le premier train partait d’une autre gare (Gare de l’Est) et nous faisait arriver à Nancy beaucoup trop tard pour des gens qui travaillent tôt…

Il faut préciser aussi que dans ce TGV les toilettes étaient dans un état lamentable, qu’à la voiture bar d’où étaient multipliées les annonces pour « attirer le client » (le problème étant bien là, il n’y a plus d’usagers, il n’y a plus que des clients), la machine à café… était en panne (encore un sketch ?) !!! On a véritablement crû à une caméra cachée.

Géronte aurait dit à Scapin : « mais diable ! Qu’allais-tu faire dans cette galère ? »  En effet, nous aurions été plus à notre aise dans une galère et, au moins,  nous aurions été sûrs de notre arrivée si nous avions dû ramer ! 

Nous avons demandé si notre train (Paris - Metz - Nancy - Lorraine) ne pouvait pas attendre 10 minutes (puisque finalement c’est le temps qu’il aurait fallu) pour que nous puissions faire la jonction… "Ah non messieurs-dames » nous a-t-on répondu avec un sourire narquois, comme si on était des demeurés… « cela ne se pratique plus depuis longtemps ». 

Histoire de rigoler un peu (ces gens-là sont décidément très drôles !), il nous a même été demandé si en plus (d’un air de dire qu’on exagérait) on ne voulait pas qu’on nous offre le café ! On aurait bien répondu oui, mais comme la machine à café était en panne !!!

Finalement, nous nous sommes débrouillés tout seuls pour trouver une solution et depuis notre train réserver par internet, puis par téléphone, une voiture à louer à Paris qu’il faudrait rendre le lendemain à Nancy (rebonjour le bilan carbone !)

Ce n’est qu’à 20h09 que le chef de train est venu nous dire que la SNCF nous offrait l’hébergement pour la nuit à Charles de Gaule ! Quant à la suite, comment continuer notre voyage le lendemain ? A nous de nous débrouiller…

Prévenus trop tard de cette possibilité (notre inquiétude avait commencé à 17h10), nous avons expliqué que nous avions dû louer une voiture et que par conséquent, nous refusions la nuit à l’hôtel.
Quand nous avons posé la question d’un éventuel dédommagement de la SNCF, il nous a été répondu « à la limite une partie de votre billet vous sera remboursée, mais pas plus… puisque vous avez refusé la nuit à l’hôtel !!! » Nous avons eu beau expliquer que cette proposition ne nous avait été faite qu’à 20h09 et qu’il fallait bien, en pleine incertitude, que nous tentions de trouver une solution, la SNCF n’entend rien.

Il est vrai que lorsqu’on entend les annonces nous prévenir de faire attention à la marche en descendant du train, on pourrait penser soit que la SNCF est bienveillante, mais là on a la démonstration du contraire, soit qu’elle nous prend pour des gogos et là on en a pleine confirmation.

Je vous écrit depuis le TGV, comme pour lancer un appel de détresse, une bouteille à la mer… Nous ne sommes pas encore arrivés… et nous ne savons pas si nous arriverons. 

Il est cependant probable que nous n’arriverons pas à Nancy avant 3h30 du matin… 

Je me dis que je comprends le PSG qui voyage en jet, car ce gouvernement qui donne des leçons à tout le monde ferait bien déjà d’assumer ses responsabilités. Et je me dis aussi que la prochaine fois j’essaierai le char à voile...

La fin de l'abondance ?

Sous-catégories

 

En prise directe

  flux RSS

         Facebook

  Twitter

  Dailymotion

En images


Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami

 

 

En vidéo

Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris

Nombre de Visiteurs

Affiche le nombre de clics des articles : 
6728087

`

Copyright © 2011 Hervé Féron.Tous droits réservés.Template hervé féron

Propulsé par un logiciel libre sous licence GNU/GPL