Hervé FERON

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Avec Macron, le pire est toujours à venir.

Tous les observateurs, y compris les plus réactionnaires s'entendent aujourd'hui pour constater que Macron aura fait d'énormes cadeaux aux très riches, et aura accablé les classes dites moyennes et les plus pauvres.
Les plus touchés sont les retraités et les jeunes.

Nous, les Maires, sommes témoins des grandes difficultés que vivent nos concitoyens, mais cela ne suffit pas à ce gouvernement, il en rajoute toujours. 
Les Maires sont toujours plus contraints et fliqués, par les services de l'Etat, alors que dans le même temps, l'Etat, mais aussi les technocraties mises en place, que ce soit la Métropole, Le Conseil Régional, le Conseil Départemental... abandonnent les Communes en termes d'aides, de dotations, de subventions. 
Ces soit disant partenaires n'assument même plus une grande partie de leurs domaines de compétences et ce sont ainsi sans cesse des transferts de charges et baisses de moyens sur le dos des Maires, seuls élus de proximité, qui ne peuvent se résoudre à abandonner les plus fragiles. 
La discussion actuelle sur le Projet de Loi de Finances augure d'une pressurisation des Communes par le budget, dont le fossoyeur cynique, n'est autre qu'Olivier Dussopt  ministre devenu macronien, après avoir trahi les siens et fait longtemps croire qu'il était socialiste... (tiens, tiens, ça ne vous rappelle rien ? Les macroneux de la dernière heure, ou même les macron-compatibles ? On a malheureusement les mêmes à la maison).

Le constat est terrible.
Quant à l'Etat, les "services de l'Etat", on pourrait penser qu'ils sont "au service du Peuple" ou encore qu'ils sont "au service de l'Etat"... l'erreur serait qu'ils se compromettent et qu'ils ne soient plus qu'au service d'un pouvoir en place, élu par défaut, assis sur une illégitimité permanente.

Hélas, trois fois hélas, en Meurthe et Moselle, la casse continue. Si vous n'êtes pas un Maire docile, si vous déplaisez au pouvoir en place et à ses serviteurs, vous ne serez pas éligible aux aides à l'investissement, même si c'est une école que vous construisez...
En Meurthe et Moselle on fait du zèle. Le 9 octobre, Pôle Emploi a informé mes services par téléphone (forcément, la Préfecture ne va pas s'en vanter et en faire publicité, ce genre de décision est tellement honteuse) que nous ne pourrons plus embaucher en CEC (Contrat Emploi Compétences) à partir du 18 novembre 2019 !!! Et qu'entre ce jour et le 18/11, les CEC accordés seraient réduits à une durée de 10 mois au lieu de 12.
Vous savez ce que c'est que ces CEC, contrats aidés ? Ce sont les contrats des pauvres, plus précaires que n'importe quel autre contrat. Mais les Communes ont besoin de ce levier pour aider les plus en difficultés à retrouver progressivement un emploi. C'est plus que scandaleux, c'est odieux, cela me donne la nausée. C'est encore une fois la double peine : baisse de moyens pour les Communes et absence de solutions pour les mendieurs d'emploi.

Pepone !

Pepone !

Il y a 3 ans, j'avais commencé la rédaction d'un (long) livre dans lequel je raconte de très nombreuses rencontres
faites dans ma vie avec de belles personnes qui m'ont fait grandir. Ce livre est toujours en gestation, je le terminerai
certainement un jour... Il y avait un paragraphe qui évoquait Pepone, inspiré d'un texte autobiographique que 
Pepone m'avait confié. Je vous le fais partager...

Je ne peux pas refermer la page football sans vous parler d'un "personnage" atypique, exceptionnel 
de par son histoire personnelle, mais surtout de par sa faconde et sa générosité.
Isaac Niego, né en 1929 à Paris. On l'appelle Pépone...

Depuis plus de trente ans, il est le charismatique président du Jarville-Jeunes-Football-Club, petit club 
mais très performant dans un quartier populaire, délaissé, pour ne pas dire oublié par les politiques locaux.
Et ce charisme, cette force d'agir, Pépone les a puisés dans son histoire douloureuse, hors du commun.

 Pepone n'a quasiment pas connu son père Moïse Niego, communiste, parti combattre les franquistes en 
Espagne et qui avait abandonné sa famille.
Ses grands-parents turcs et juifs avaient quitté la Turquie en 1870. Arrivé à Marseille à l’âge de quatre ans, 
Isaac habite avec sa mère, son frère et ses deux sœurs, dans une pièce unique de 16m², dans l'appartement 
de ses grands-parents. A la mort de sa mère, il est logé dans la cave, il doit voler pour manger, puis il est placé 
en centre de redressement. Pendant la guerre, il échappe à des rafles, mais, sous ses yeux, ses cousins qui ne 
sont que des enfants  sont emmenés pour Dachau. Il se trouve en situation d'être fusillé par les allemands, 
il s'en sort. Il est emmené en camion pour être déporté, et là encore, il parvient à s'évader...
Juif, il se fait baptiser catholique pour ne pas être arrêté par les nazis.

Au lendemain de la guerre, il a 16 ans, à Marseille, il dort dans la rue, il vit de petits boulots, et d'expédients. 
Il ne choisit pas vraiment, devient un voyou et fréquente forcément la pègre marseillaise. Se succèdent alors 
les mauvais coups, les braquages, les règlements de comptes...

Jusqu'au jour où il est condamné à 10 ans de prison pour braquage et attaque à main armée : Les Baumettes, 
Fresnes, Ecrouves, puis Clairvaux à 23 ans !

Des mois à l'isolement, des conditions de détention immondes.
C'est le hasard qui conduit Isaac Niego à sa sortie de Clairvaux en centre de semi-liberté à Nancy en 1961.
Il entre en usine et décide de tourner définitivement la page avec son passé de voyou. Mais ce n’est pas si simple. 
Il a payé, largement payé. Son existence n'a été que douleur, mais sa nouvelle vie ne sera pas facile pour autant, 
les "bien-pensants" ne lui pardonnent pas, il subit au quotidien, leur jugement, la rumeur, les mesquineries... 

Mais il est fort, décidé et fier. Il se bat, rencontre sa future épouse, qui deviendra pour lui une formidable 
motivation, il fait un autre choix de vie.

Isaac Niego a toujours été altruiste, solidaire envers les plus fragiles. Il s'investit dans des associations, il aide 
ceux qui sont en difficultés et consacre désormais sa vie aux autres. Avec son épouse, ils deviennent famille 
d'accueil, ils adoptent même une petite fille. 

Et puis, dans cette ville, Jarville, en banlieue de Nancy, il y a un quartier populaire "la Cali", avec un club de 
football, qui a plutôt mauvaise réputation à l'époque.
Isaac Niego, le foot, c'est toute sa vie, il y a toujours joué, et puis... il est marseillais. 
Il rencontre Alain Rigole, excellent entraîneur de Jarville-Jeunes et éducateur, qui partage au moins trois choses 
avec lui : la passion pour le foot, l'intérêt pour les jeunes de ce quartier et puis, ils sont originaires de Marseille 
tous les deux.

Celui que tout le monde appelle désormais Pépone se consacre pleinement à ce club, il se sert de ce qu'il a 
appris, des erreurs qu'il a commises, pour apporter son expérience aux jeunes. Et tout cela avec une sorte de 
folklore local. Ici, tout le monde connaît Pépone et tout le monde le respecte. 

Pourquoi le surnomme-t-on comme ça ? Il est vrai que physiquement, il fait penser (avec sa moustache) à Pépone 
de "Don Camillo", mais son accent de Marseille et sa gouaille rappellent aussi souvent Michel Galabru, il est 
pittoresque, facilement jovial, mais aussi vite emporté par une colère passionnelle. 
Un jour, il s'adressait à des petits enfants, en parlant "normalement" (normalement selon Pépone !). Pour les 
rassurer, je me suis senti obligé de préciser "vous savez les enfants, il parle fort, mais il est très gentil !"

Pepone est une forte personnalité ciselée par les coups et les blessures d'une vie de misère, dont il a su extraire 
les leçons. Écorché vif, jamais méchant. 
Il continue à déranger les "notables établis", mais il a tant apporté à son club, à ce quartier, à ces jeunes, il est 
indispensable.

Pepone dit "pour moi, le football, c'est la convivialité, la famille et aussi l'éducation pour la jeunesse".

Ce club qui avait mauvaise réputation, il en a fait aux côtés d'Alain Rigole, un exemple.
Petit club amateur, il a su former des jeunes qui, pour certains,  sont devenus de bons professionnels 
et dont ont pu profiter ensuite certains grands clubs. Jarville-Jeunes a évolué plusieurs années en CFA2 
(Championnat de France Amateur) avec de petits moyens, réalisant souvent des exploits. En 2007 le club 
atteint les 16ièmes de finale de la Coupe de France ! En 2011, il bat Dijon, équipe de Ligue 2 et se qualifie 
pour les 32ièmes de finale pour jouer contre Sochaux, club de ligue 1 ! Ce nouvel exploit valut aux jeunes 
de Jarville de jouer ce match au stade Marcel Picot, habituellement réservé aux professionnels. Quelle 
fierté pour Pepone !

Mais cette fierté est aussi collective, une identité à partager, et Pepone en est le guide, la mascotte.
Beaucoup de petits dirigeants sportifs sont admirables et méritent d'être mis à l'honneur, mais si j'ai 
souhaité vous parler de Pepone, c'est parce que son parcours est inouï.

Pour moi, c'est une belle rencontre, c'est pourquoi, nous sommes amis. Avec son accent savoureux de 
Marseille, un jour s'adressant à moi, il me dit : "tu sais, fils, il y a des médisants, des donneurs de leçons,
mais quand je me regarde dans la glace, moi, je me trouve beau !"

Adieu Peponne !

Isaac Niego, que tout le monde connaissait sous le nom de Peponne était un homme exceptionnel.
Il nous a quitté ce matin, nous étions amis, une amitié très forte, de celles qui sont rares.
J'aimais autant ses défauts que ses qualités. Ma peine est immense.

Ils se seraient donc trompés ? Ou bien... ils nous auraient donc trompés ?

L'article ci-dessous est très intéressant, car un acteur prépondérant de la vie économique du plateau de Brabois ose donner un avis éclairé... On peut regretter que ce même journal n'ait jamais repris le moindre de mes articles parus dans "les cahiers de l'été", on peut le regretter pour ce journal d'abord, car tout ce que j'écris est vrai et tout ce que j'annonce se déroulera malheureusement comme ça, si on ne résiste pas plus. Le journal s'en trouve donc un peu plus décrédibilisé, mais on peut le regretter aussi pour les Grands Nancéiens qui ont droit à une information sincère.

Cela dit, le Président de l'association des entreprises du technopole Henri Poincaré dit que le tracé du tram est une erreur sur le plan du tracé, car il ne desservirait pas un grand nombre d'entreprises, mais aussi sur le plan écologique et encore sur le plan financier, allant même jusqu'à dire que la Métropole n'aura jamais les moyens d'un tel projet.
J'ai toujours prédit qu'André Rossinot avait choisi ce projet de très loin le plus cher, sachant pertinemment qu'il n'en avait pas les moyens et que donc on en parlerait encore pendant des années après qu'il ne sera plus élu et qu'au bout du (mauvais) compte, ce projet ne se fera pas...
Et comme il a trouvé un bon petit soldat, imbu de lui même, en la personne de C. Choserot (celui qui sait tout qui a la science infuse, la vérité divine...) tous les élus de sa majorité ainsi que les maires de gauche qui sont dans l'exécutif, s'écrasent !
Mais ce monsieur ose dire aussi que c'est il y a dix ans qu'on aurait dû y penser et agir, car tout le monde savait bien que la technologie Bombardier était à jeter (alors que la majorité de la Métropole a voté la prolongation du contrat !!!) Tout ça ne vous rappelle rien ?

Là, où nos avis diffèrent avec ce monsieur, et je le comprends car il cherche une solution étant donné la grande urgence, c'est que sa proposition implique des ruptures de charges et à terme avec les milliers d'usagers à transporter chaque jour, ce serait ingérable.
Je pense que la seule solution est d'étudier, mais cette fois-ci sérieusement, sans a priori, le tracé du tram en continuité par Vandoeuvre, sans rupture de charges. Tout le monde sait que c'est possible, que ça coûterait beaucoup moins cher et que ce serait beaucoup moins destructeur d'espaces naturels...
Au fait, j'espère que les témoignages déposés par les citoyens lors de l'Enquête Publique seront publiés et portés à la connaissance des élus et de la population ?

Garcia, l'imposture.

Laurent Garcia, quand il était Maire de Laxou n'avait pas souhaité être concerné par le Projet de Rénovation Urbaine, erreur terrible pour sa Ville, quand on voit comment d'autres Villes ou d'autres quartiers se sont transformés depuis... Mais il était et il est toujours très prétentieux et il ne voulait pas reconnaître son erreur. Quand j'étais député, il ne m'invitait jamais aux manifestations de sa Ville qui était pourtant dans sa circonscription (c'est vrai qu'il avait soutenu Debord contre moi et que je l'avais battue). Alors parfois, des amis Laxoviens m'invitaient et je venais. Et là, petit mesquin, quand il prenait la parole en tant que Maire, il ne me saluait même pas, je n'existais pas.

Il n'a pas eu un mot pour moi quand j'étais député et que je suis allé voir dans son bureau, personnellement le Ministre de la Ville Patrick Kanner pour obtenir que Laxou, qui avait raté le premier train, bénéficie du PNRU2 (Projet National de Rénovation Urbaine). J'avais réussi ce qu'il avait raté.
Politiquement, il a régulièrement tourné sa veste, allant de parti en parti (de droite toujours), jusqu'aux dernières législatives où il s'est soudainement déclaré nouveau en politique (il fallait oser), il a alors tout fait pour obtenir l'étiquette En Marche. Macron ne voulait pas la lui donner, mais il a tellement pleuré pour l'avoir, qu'il l'a obtenue, en dernière minute (En Marche n'ayant trouvé personne d'autre). Du coup il a été élu, comme les autres macronistes par défaut. Il est évident que c'était un vrai hold up, mais ce n'était pas fini. Sitôt élu, il affirmait qu'il n'était pas En Marche ! Les électeurs étaient ainsi trompés trois fois pour le prix d'une.
Et puis, il continuait à les trahir : à l'Assemblée, on sait que c'est en Commission que le travail est le plus important, sur le site "nosdeputes.fr" il est indiqué que Garcia a été présent en Commission 42 fois en un an, il est donc sur ce critère parmi les 150 députés les moins présents ! Mais surtout, sur l'application Direct Assemblée (voir la photo) on apprend qu'il n'a participé qu'à 8% des votes dans l'hémicycle !!! Quel scandale !

Garcia est tellement imbu de lui même que, devenu député, il ne supportait pas qu'après lui quelqu'un d'autre puisse devenir Maire de Laxou et surtout pas une femme ! Mais voilà, Laurence Wieser a été élue. Elle est un excellent Maire, elle fait du bon travail, elle a du talent, de la volonté et elle sait travailler en équipe.
Or, depuis le début de ce mandat, Laurence Wieser et son équipe ont dans les pattes Garcia, qui est resté conseiller municipal, qui critique tout, qui la combat par tous les moyens y compris les plus vils à base de rumeurs ou d'autres moyens nauséabonds...
Garcia doit s'ennuyer à l'Assemblée où il ne brille pas, il a annoncé qu'il se (re)présentait à Laxou aux municipales de mars prochain... Comme je ne souhaite du mal à personne, j'espère qu'il va se prendre une bonne claque, ce qui lui permettra de rester député avec ses amis En Marche... en attendant la suite.

Chaleureuse inauguration de la "Résidence des Grands Jardins" à Tomblaine.

C'est en présence de monsieur Nicolas Zitoli, Président de Batigère, de monsieur Tilignac,
directeur de Batigère, d'élus municipaux de Tomblaine et de quelques autres, que la
Résidence des Grands jardins a été inaugurée jeudi à Tomblaine.

Pourquoi cette dénomination ? Parce que cette résidence se situe en face de la ferme
qui historiquement s'appelait comme ça, cette ferme qui a échappé au dynamitage
des allemands à la fin de la guerre et qui date de la Renaissance. Elle a été la ferme 
d'application de l'Ecole d'Agriculture qui a été transférée en 1953 à Pixérécourt.
L'histoire de Tomblaine et de ses nombreux maraichers donne du sens à cette 
dénomination nouvelle.

La résidence a été livrée et est habitée depuis six mois. Jeudi, nous avons coupé le
ruban inaugural. Sur le site où jadis il y avait un supermarché, puis une entreprise
qui stockait des pots d'échappement, puis une friche, on trouve aujourd'hui deux
petits bâtiments, plutôt jolis et à l'organisation fonctionnelle. En effet, un bâtiment
donne sur le boulevard Barbusse, l'autre donne sur l'avenue de la Paix. Avec une 
traversée piétonne privatisée, les deux bâtiments sont séparés par une petite cour
engazonnée et fleurie.

Ces deux immeubles d'habitation de Haute Qualité Environnementale et Hautes 
Performances Énergétiques, ont chacun un rez de chaussée et deux étages et
comprennent 16 appartements de typologie T2 et 20 appartements T3.
Au rez de chaussée, les appartements respectent la loi handicap, avec possibilités
d'adaptations personnalisées.
Tous ces appartements ont trouvés preneurs immédiatement et la Commune de 
Tomblaine avec Batigère a organisé l'accueil et l'accompagnement des nouveaux 
habitants. 
Cette Résidence, dite "connectée" est entièrement équipée de volets roulants électriques
et de luminaires à commande vocale ou depuis un smartphone.

L'impolitesse permanente...

Il y a eu un clash à l'occasion de l'inauguration officielle de la Résidence des Grands Jardins réalisée par Batigère à Tomblaine jeudi matin. Oh, rien d'important, plutôt même un non-évènement, mais je souhaite vous expliquer ce qui s'est passé.

Quand André Rossinot a pris la parole, alors qu'il n'était pas prévu qu'il parle (il s'est imposé), il n'a eu de cesse de m'envoyer publiquement des piques désagréables avec ce mépris habituel qui le caractérise tant. Alors, je l'ai interpellé et j'ai quitté la salle, tous les tomblainois présents m'ont alors suivi, montrant ainsi ostensiblement que ce genre de comportement est odieux et
que dans ces conditions il n'est pas le bienvenu à Tomblaine.

Ce jour-là, Rossinot, lors de la visite inaugurale, évoquera au moins dix fois, le fait que j'écrive sur les réseaux sociaux, comme s'il venait soudain d'apprendre une nouvelle expression, lui, l'homme de Neandertal. Et surtout comme s'il était terriblement contrarié par les vérités que j'écris régulièrement (les cahiers de l'été par exemple ?)

Mais, pourquoi est-ce que j'écris sur les réseaux sociaux ?
Parce que mon site herveferon.fr comptabilise plus de 3 millions et demi de vues sans compter les vues et les likes facebook ?
Parce que dans son mode de gouvernance autoritariste, il ne permet pas la libre parole et la Raison exprimée ?
Parce que la presse locale ne relaie pas les expressions d'opposition dans ce microcosme où la bourgeoisie nancéenne est complice de tous les dérapages et toutes les escroqueries ?
Non, tout simplement parce que je suis un homme libre, que je suis capable de regarder en face tous les bien-pensants, les pisse-froid, les commentateurs, les donneurs de leçons. Et parce que j'emmerde tous les notables et tous les élus lâches et veules, qui rampent aux pieds de Rossinot, parce qu'il ne pensent qu'à leur petite carrière et qu'ils oublient l'essence même de leur mission qui consiste à représenter le peuple et défendre l'intérêt général et le bien public.

J'aime beaucoup cette idée que les journalistes lisent assidument mon site et que cela les dérangent au point de n'en jamais parler... J'espère juste que pour ceux qui pensent encore, cela les empêche de dormir parfois.

Je dis donc des vérités et cela dérange, alors voilà encore quelques explications :

A cet endroit, boulevard Barbusse et avenue de la Paix, il y avait une entreprise qui stockait et vendait des pots d'échappement. Elle était à l'étroit et les poids lourds de livraison avaient des problèmes d'accès. Le chef d'entreprise habitait Tomblaine et ne voulait pas quitter Tomblaine. Pendant des années il a cherché à déplacer son entreprise, mais en restant absolument à Tomblaine. Mais la Métropole avait acheté à l'€ symbolique à l'Etat tous les terrains autour de l'aéroport, c'est à dire le tiers de la superficie de la Ville de Tomblaine (!!!), ce qui est une spoliation honteuse, mais possible, de la part d'une Mégalométropole dirigée par un autocrate.
Bien que Maire de la Commune, j'étais donc obligé de passer par l'accord de la Métropole pour trouver un terrain à ce chef d'entreprise. Bien sûr, rien n'a été possible, jusqu'au jour où la Métropole lui a proposé de délocaliser son établissement sur une autre Commune de la Métropole !
Une telle gestion discriminante parait incroyable, mais ce sont les méthodes que nous subissons en permanence dans l'univers de la Métropole du grand, gras et gros Nancy.

Quand le site est devenu une friche au milieu de la Ville, j'ai pris contact avec Batigère pour réaliser un ensemble de logement sociaux, nous avons travaillé ensemble pour un beau projet. Je suis demandeur d'un grand nombre de logements sociaux sur notre Ville, dès lors que ces logements soient dignes, en rupture avec ce qui se pratiquait avant.
Mais, voilà, il y a un hic, moi, je ne fais pas de copinage, je ne travaille pas toujours avec le même architecte, je ne pratique pas le copinage douteux, je ne parle pas le Chemetoff dans le texte...

Alors ce beau projet a été combattu par la bande à Rossinot. Il veulent tout gérer, tout décider, tout maitriser.
Ils ont fait passer une délibération au Conseil de Métropole dans laquelle c'est la Métropole qui décide de la répartition des logements PLAI, c'est à dire très, très sociaux. Et comme, ils ne savent pas travailler humainement
et dans la proximité, ils ont imposé une règle systématique qui consiste à réaliser obligatoirement sur tout nouveau
programme 30% de PLAI.

Moi, j'étais contre, car je pense que c'est aux Maires de concevoir le développement harmonieux et équilibré de leur
Ville avec discernement en parfaite connaissance des problématique de chaque quartier.
Mais même la gauche a voté ce nouveau diktat de Rossinot, par bêtise, par ignorance, par manque de travail et surtout
pour toujours ces petits calculs politicards en perspective des parcours personnels de chacun...

C'est à V. Debord que la vice-présidence au logement avait été donnée par son vieux complice Rossinot. Pas de honte,
elle cumule : vice-présidente de la Métropole la plus endettée de France, vice-présidente de la Grande Région la plus
dépensière de France, Adjointe au Maire de Nancy, Ville qui a été, il y a bien longtemps, rayonnante... et je ne vous parle pas
de son rôle dans la gestion des Prémontrés à Pont-à-Mousson, ni de ses revenus de consultante ici ou là... Elle arrive en
retard partout, elle embrasse tout le monde, même ceux qui ne le souhaitent pas vraiment et elle cause, même si elle ne sait pas de quoi elle cause. Et comme elle se sert sans cesse de ses fonctions pour régler ses comptes politiques, tout cela n'est que relent nauséabond de magouilles en tous genres.

Je me suis battu pour empêcher ces 30% de PLAI à cet endroit et j'avais de bonne raison, cette résidence était juste à la limite
du Quartier concerné par le Programme de Rénovation Urbaine, que pendant des années nous nous étions employés à
dé-densifier et dans lequel, nous avons encore de nombreux PLAI. Mon projet consiste en permanence à organiser la mixité
de l'habitat et la mixité de la population.
Lorsque Debord est intervenue en Conseil de Métropole pour combattre mon projet et tenter de nous imposer sa loi des 30%
obligatoires, elle s'est couverte de ridicule. Je lui ai demandé publiquement si elle pouvait nous situer sur une carte ce projet,
elle ne savait même pas où il se trouvait.
Il a fallu trois Conseils de Métropole pour que je me batte et que j'obtienne raison.

Ce jeudi, c'était l'inauguration, organisée par Batigère (voir article par ailleurs). Interrogé quelques semaines avant par Batigère,
sur le fait de mettre le logo de la Métropole sur le carton d'invitation (car le cabinet de Rossinot le demandait), j'avais répondu
que si ce logo y figurait, je n'autorisais pas le logo de la Ville de Tomblaine. Interrogé sur les prises de paroles, je répondais que
si Rossinot parlait, je ne participerais pas à cette inauguration. Il me fut alors répondu que de toutes manières il ne serait pas
présent à cette inauguration. On m'envoyait alors l'ordre protocolaire des prises de paroles, je devais prendre la parole en dernier.

Deux jours avant l'inauguration, on m'informait que Rossinot et Debord serait présents. Pas de honte, après avoir tant combattu
notre projet ! Mais on m'affirmait qu'ils n'auraient pas la parole !

Debord arrive, elle a quand même réussi à trouver là où cela se passait ! Elle embrasse tout le monde et brasse le reste...
Rossinot arrive très en retard, mais ce n'est pas grave, dans ce microcosme, on attend toujours le roi Rossinot. Quand il arrive,
il m'adresse immédiatement des piques stupides, des grosses blagues bien lourdes et méprisantes dont il est coutumier. Je réponds
en prenant les choses gentiment et avec humour et tout le monde en est témoin.
Mais il n'arrête pas, une attaque toutes les trente secondes. Ce type-là est juste mal élevé. (Quand vous venez chez quelqu'un et
d'autant plus quand vous n'êtes pas invité, vous avez un minimum de respect pour celui qui vous reçoit ?) Contrairement à ce qu'il
a longtemps tenté de faire croire, il n'a rien d'un humaniste, il est cynique. Mais moi, je ne le crains pas, il m'a tout fait, les pires coups
bas, ça ne peut pas être pire.

Alors, quand on se retrouve dans la salle Stéphane Hessel pour les prises de paroles et que Rossinot s'intègre à la place des orateurs,
alors qu'il n'y est pas invité, et qu'il appelle Debord à nous rejoindre, c'est ressenti par les tomblainois présents comme un véritable
hold-up, c'est encore un affront.

Le Président de Batigère prend la parole et salue "Valérie" qui l'avait précédemment goulument embrassé (berk !), Rosinot le mal
élevé lui coupe la parole et lui demande d'énoncer tous les titres de la cumularde... Le Président de Batigère, obséquieux, se plie à
l'exercice . Puis il annonce qui prendra la parole et...il nomme Rossinot. Je me penche vers le directeur de Batigère et lui fait remarquer que ça n'était pas prévu. Embarrassé, il me répond qu'ils n'ont pas eu le choix, il leur a imposé.

Quand les intervenants parlent (sauf quand c'est mon tour), Debord imite ces petits chiens que l'on voyait jadis sur les plages
arrières des voitures, elle hoche la tête benoitement, pour bien montrer qu'elle comprend et qu'elle est d'accord.

Quand vient mon tour de parler, Rossinot ne cesse de parler à son voisin assez fort pour bien montrer que ce que je dis ne l'intéresse pas et pour tenter de me déstabiliser. C'est, là encore, sa technique habituelle. Bonjour la médiocrité.

Et puis, c'est à lui de parler. Car là aussi, c'est sa technique depuis toujours, il intervient à la fin quand personne ne pourra reprendre
la parole après lui, ce qui lui permet d'envoyer ses petites piques débiles. Il ne parle pas, il professe !

Il commence son intervention en disant "Contrairement à ce qui se dit sur les réseaux sociaux..." (décidément, il est obsédé par ma
prose !) et il continue en disant "j'aime venir à Tomblaine (il n'y met jamais les pieds), car les tomblainois aiment la Métropole,
Métropole d'excellence (il faut oser !) en matière de voiries (!!!), de logement (!!!), de transports (!!!)
Non mais, allo ? D'où il vient celui-là se disent les tomblainois, il n'est pas sorti de chez lui depuis 1930 ?

il ajoute que la Métropole gère un budget de 700 millions d'euros (il omet de dire que sa dette est supérieure à son budget), alors
que la Ville de Nancy ne gère que 100 millions (et pan dans les dents de son ami Hénart).
Il dit, je cite "il faut accepter que la Métropole gère les fonds de l'Etat en matière de logement", et moi je pense qu'on ne l'accepte pas, mais qu'on le subit tant sa gestion est discriminante et irresponsable.

Et puis à force de me lancer des piques, il me gonfle. Je l'interpelle poliment, mais fermement en lui disant "maintenant, ça suffit,
vous n'étiez pas invité à parler, vous vous êtes imposé et vous n'arrêtez pas d'être méprisant, je m'en vais, je suis chez moi, mais je
quitte la salle".
Rossinot est décontenancé, on ne lui a jamais fait ça, comme il terrorise tout le monde, comme il tient tout le monde avec ses méthodes, tout le monde rampe devant lui...
Et ben, pas moi. Il tente bien une dernière blague foireuse en me proposant de rester pour goûter au buffet ! Je lui réponds, non merci, vous ne m'intéressez pas. Je sors et tous les tomblainois présents me font l'amitié de me suivre pour me témoigner leur solidarité.

Décidément, j'aime les tomblainois.

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