Hervé FERON

Blog


Les cahiers de l'été - Épisode 11 - Le Grand Nancy Thermal. Deuxième partie : le scandale financier...

Retrouvez les épisodes précédents sur mon site herveferon.fr

Lors de l'épisode précédent, je vous rappelais les conséquences de ce projet quant à la dégradation du patrimoine, de  l'environnement et de l'offre de service public.

L'approche économique a précédé l'approche architecturale et patrimoniale. Il s'agit non pas d'un projet thermal, mais d'une opération de privatisation pour de la promotion immobilière très juteuse pour les actionnaires... On a encore du mal à comprendre comment les socialistes de Nancy ont pu cautionner et voter cela ...

=> D'abord, on peut s'interroger sur le fait que la société qui a remporté l'appel d'offres pour réaliser les très coûteuses études (payées par le contribuable) avait pu installer ses locaux sur le site de Nancy Thermal, deux mois avant même que le marché ne lui soit attribué. On l'a dit, on a posé la question, mais sur la place de Nancy, c'est l'omerta. 
=> Ensuite, on peut s'interroger sur le fait que la même société qui avait réalisé toutes ces études, qui n'avaient d'autres buts que de légitimer la nécessité de créer un centre thermal, celle qui, en quelque sorte, a posé les règles du jeu, a pu candidater ensuite dans l'appel d'offres pour l'attribution de la future Délégation de Service Public ? On l'a dit, on a posé la question, mais sur la place de Nancy, c'est l'omerta. 
=> Et puis, on peut s'interroger sur le fait que dans le cahier des charges de cet appel d'offre, il n'était pas prévu de subvention d'investissement. La règle a changé en cours de procédure, sans même que le Conseil de Métropole n'en ait été informé et sans qu'il ait pu se prononcer sur ce changement de règle en cours de jeu. On peut s'interroger aussi sur le fait qu'il y avait 4 candidats au départ et qu'un candidat se soit désisté, alors qu'on ne savait pas encore que le Grand Nancy allait rajouter 25 millions d'euros pour l'investissement au futur délégataire... Ce candidat a été lésé.  On l'a dit, on a posé la question, mais sur la place de Nancy, c'est l'omerta.
=> On peut s'interroger sur le fait qu'à la fin de la concertation, il restait 3 candidats en lice et que celui qui a été choisi était toujours la même société, surtout alors que sa proposition était de très loin plus chère que celle des deux autres candidats !!! On l'a dit, on a posé la question, mais sur la place de Nancy, c'est l'omerta.

Pourquoi la presse n'a-t-elle jamais relayé précisément ces interrogations ? Pourquoi certains élus bien informés ont-ils accepté de ne rien dire et de voter ce qui sera le plus grand scandale financier du règne Rossinot ? Pourquoi le Préfet interpellé n'a-t-il même pas souhaité diligenter une enquête ? (on se souvient peut-être que le Préfet avait adressé un petit mot très amical à André Rossinot pour le rassurer sur le fait qu'il ne donnerait pas suite à nos interpellations, mais que par erreur c'est à moi que ce petit mot avait été envoyé... je l'ai conservé, juste pour le cas où quelqu'un dirait que j'invente). On l'a dit, on a posé la question, mais sur la place Stanislas, c'est l'omerta.

Alors revenons sur les chiffres :

On nous a annoncé, pudiquement en hors taxes, un coût de 97,9 millions pour ce projet.
Sachez qu'en TTC, il vous en coûtera 117,48 millions. Vous devez le savoir, quand par ailleurs on vous augmente de quelques centimes par ci, par là, le ticket de bus ou l'entrée à la piscine... ou quand on vous raréfie les tournées de ramassage des ordures, ou quand on ne répare pas vos routes dangereuses dans les villes de la périphérie, tout ça  pour faire des  économies ! 

Et nul doute que ce coût de 117,48 millions va grimper, il en est ainsi dans tous les projets on nous annonce un coût au départ, puis il y a des avenants, des sommes qui se rajoutent, des imprévus... Et dans le Grand Nancy, on ne rend jamais publique la dépense finale !
Si ce prix vient encore à déraper, il est évident que la Métropole devra rajouter quelques millions avec l'argent des contribuables.

Il est écrit que le Grand Nancy versera (en plus des 25 millions) une contribution forfaitaire au concessionnaire de 2,26 millions d'€ (il est précisé que cette somme peut-être amenée à connaitre "une légère variation"... Ce sont leurs propres termes !) Puis ils relativisent en ajoutant que chaque année ce concessionnaire reversera une redevance additionnelle de 400 000€ ce qui ramènerait, selon eux, la contribution du Grand Nancy à 1,837 millions d'€ (seulement !)
Alors, ils tentent de se justifier en comparant cette somme au coût actuel de fonctionnement du site qui serait (selon eux, cela n'a jamais été clairement démontré) de 2,20 millions d'€ annuels... Sauf qu'ils comparent ce qui sera notre coût annuel (2,26 M d'€) moins la redevance additionnelle (400 000€) et là, ils ne retranchent pas les futurs recettes, car cela les arrange. Cette comparaison est donc fallacieuse. On vous embrouille !

Alors, faisons les comptes, les vrais comptes :
   25 millions (subvention d'investissement)
+ 55,11 millions (1,837 million multiplié par 30 ans)
+ 400 000€ alloués aux deux candidats non retenus.
___________
Total : 80,51 millions d'€

Sans compter les somme astronomiques dépensées pour les études préalables et sans compter les dérapages à venir de ces sommes prévisionnelles...

=> On peut donc légitimement s'interroger sur le respect du bien et de l'argent public, quand on sait que dans son budget prévisionnel (document noyé dans les centaines de pages en annexes au projet de délibération de la Métropole avant l'attribution de la DSP), la société qui exploitera le Grand Nancy Thermal, prévoit un bénéfice réalisé sur 30 ans (même période) de 87 millions d'€ ! Qui seront donc redistribués en dividendes aux  actionnaires privés... Cette société étant une filiale de Valvital, Bouygues (je vous ai dit que cela n'était en fait qu'un projet de promotion immobilière juteux...) et une banque. Ces entités prêteront également de l'argent à leur propre filiale... à 7% d'intérêts ! Complaisance, complaisance... Ces intérêts remboursés grâce, entre autres, à l'argent public que la Métropole apportera chaque année, seront également versés en dividendes aux actionnaires ! Elle n'est pas belle la vie ???
La boucle est bouclée ! On l'a dit, on a posé la question, mais sur la place de Nancy, c'est l'omerta.

Un exemple de plus : lors du vote de la DSP en juillet 2018, les élus ont été trompés.La délibération et le contrat prévoient une subvention de fonctionnement de 2,2 millions d'euros par an à partir de la quatrième année et jusqu'à l'échéance du contrat. Cette subvention est censée "compenser les sujétions de service public imposées au délégataire" (limitations de tarifs et autres obligations pouvant affecter la rentabilité). Or selon leur planning, les quatre premières années seraient consacrées aux démarches administratives et aux travaux, l'exploitation étant prévue à partir de la cinquième année seulement. Il n'y aura donc au cours de la quatrième année, ni fonctionnement, ni sujétion de service public ! Cette subvention est en réalité une nouvelle subvention d'investissement qui s'ajoute aux 25 millions (non prévus au départ) et qui figure comme telle dans les annexes financières que personne ne lit !

J'ajouterai que  sur un certains nombres d'irrégularités effectivement constatées et démontrées, un recours au Tribunal Administratif dans l'intérêt public, a été engagé par des élus métropolitains Annie Lévi-Cyferman (élue de Vandoeuvre), Stéphanie Gruet (élue de Malzéville), Hinde Magada (élue de Tomblaine) et moi-même, par une élue municipale de Nancy Françoise Hervé et par l'association de citoyens "le Bien Commun". Nous avons l'espoir de voir cette démarche aboutir et que la vérité éclate au grand jour.
Je souhaiterais qu'avec des élus de droite comme de gauche, on puisse en reparler. Tout ce que j'écris là est factuel et interroge donc fortement. Des élus peuvent s'être trompés ou avoir été abusés, il n'y aurait pas de honte à le reconnaître. Parlons en, construisons ensemble l'avenir. La Métropole du Grand Nancy est dépassée par son niveau d'endettement qui passera le cap, d'ici deux ans, du milliard d'euros. Elle n'aura plus les moyens d'exercer les missions qui entrent dans ses domaines de compétences, dans son coeur de métier. D'autres choix seront encore possibles, si nous décidons de tourner la page, de rompre avec ces méthodes de gouvernance...
Nous avons toujours affirmé être favorables à une rénovation et une modernisation de ce site, qui était jusque là, très populaire et très fréquenté par les Grands Nancéeens, alors que les élus en place ont négligé son entretien et portent seuls la responsabilité des dommages constatés aujourd'hui.
Nous sommes favorables à une renaissance du thermalisme, valorisant ainsi cette ressource en eau thermale qui est un bien public et non privé. C'est pourquoi nous sommes opposés au projet adopté par la Métropole du Grand Nancy, qui n'est conçu ni dans l'intérêt des usagers, ni dans celui des contribuables, mais qui constitue une opération immobilière et financière au service d'intérêts privés.
On est là au coeur du "Projet pour une autre façon de faire Métropole", quand est-ce qu'on en parle sérieusement ? 

Les cahiers de l'été - épisode 10 - Le Grand Nancy Thermal.

Première partie  : la piscine Louison Bobet.

Retrouvez les épisodes précédents sur mon site herveferon.fr

Le 1er septembre, la Métropole du Grand Nancy fermait à la population la piscine Louison Bobet. L'inquiétude est grande, tant cette piscine est appréciée et populaire, d'autant qu'on avait remarqué depuis quelques années que la piscine Louison Bobet n'était plus ouverte au public qu'un mois plus tard, comme s'ils préparaient insidieusement leur coup... L'inquiétude est grande aussi parce que lors du débat d'Orientation Budgétaire 2019, l'exécutif de la Métropole (c'est à dire gauche et droite confondues) a écrit son intention à terme de fermer une ou deux piscines sur l'agglomération (étant donné le coût exorbitant du projet Grand Nancy Thermal et le niveau d'endettement de la Métropole, cela parait inéluctable). Étrangement lorsqu'à plusieurs reprises, nous les avons interrogés officiellement, en Conseil de Métropole (Annie Lévi Cyferman, Stéphanie Gruet et moi), en leur demandant "quelle(s) piscine(s) comptez vous fermer ?" Nous n'avons obtenu aucune réponse, comme s'ils étaient penauds, honteux et comme si cela avait été une boulette que de l'écrire. Je crois tout simplement que les services appréciés par le peuple n'intéressent pas ces notables, ils préfèrent les grands projets ruineux et inconsidérés qui leur permettront, du moins l'espèrent-ils, de pouvoir afficher ça dans leur bilan pour leur petite carrière personnelle. C'est une triste façon de faire de la politique, une façon que je combats résolument, alors que je pense que la politique quand elle s'exerce au service des citoyens est  noble  et nécessaire.
Pire encore, chaque fois que j'interviens pour dire, ce que chacun sait, c'est à dire qu'il n'y a déjà pas assez de piscines sur l'agglomération et que les créneaux sont donc trop courts et insuffisamment nombreux pour les associations et les écoles, Eric Pensalfini intervient pour assurer du contraire... selon lui tout va bien... J'espère qu'il est persuadé de ce qu'il affirme (demandez leur avis aux enseignants ou aux parents accompagnateurs...)

Ce qui est le plus inquiétant pour la piscine Louison Bobet, c'est que le Maire de Nancy, Laurent Hénart a pris un arrêté le 15 mai 2019 pour accorder à la société SAS Grand Nancy Thermal DVT un permis de ... démolir !
Sachez-le, car cela passe pratiquement inaperçu, mais c'est un vrai scandale. Quand on sait que des recours au Tribunal Administratif sont engagés par l'association "Le Bien Commun", les élus métropolitains Annie Lévi Cyferman, Stéphanie Gruet et moi-même et Françoise Hervé Conseillère Municipale à Nancy, on se dit qu'ils font le forcing, c'est un déni de démocratie, une atteinte au droit le plus élémentaire, quand ils précèdent la décision des juges pour démolir, ils atteignent un point de non-retour... Une fois l'actuelle piscine Nancy Thermal démolie, peut-on imaginer un instant qu'un juge prendra la décision de remettre en cause ce projet ?
- Cet arrêté autorise la démolition de plusieurs éléments repérés comme patrimoniaux dans l'étude de Grégoire André qui avait été pourtant commanditée par le Grand Nancy (la galerie Est, les escaliers devant la galerie Nord...). On est d'ailleurs en droit de se poser des questions sur l'attitude de l'Abf sur tous ces dossiers. Les réseaux d'influence ont-ils encore produit leurs effets ?
- Dans le contrat qui a été approuvé par le Conseil de Métropole et dans le planning qui y est annexé, il est prévu de façon détaillé un permis de construire, mais en aucun cas un permis de démolir ! Il apparaît donc que le Maire de Nancy est incompétent pour prendre un tel arrêté !

C'est le scandale qui continue : le patrimoine bradé, démoli, saccagé / où les gamins et les familles, issus  en particulier des quartiers les plus populaires, iront-ils se baigner durant l'été, avec les périodes caniculaires de plus en plus fréquentes ? / L'impact de ce projet sur le budget de la Métropole n'aura-t-il pas comme conséquences la dégradation du service dû au public ? Car, en ce contexte d'irresponsabilité politique consternante, ce n'est plus de Service Public, mais de Service dû au Public qu'il faut parler aujourd'hui !
Je voudrais citer l'association "Le Bien Commun" qui dit avec justesse :
"Les habitants du Grand Nancy sont propriétaires d'une ressource en eau thermale et d'un équipement de plus d'un siècle, jusqu'ici accessible à tous.
Ce n'est pas parce que nos dirigeants l'ont laissé se dégrader, en n'assurant pas l'entretien et les réparations nécessaires, qu'ils doivent maintenant le brader à des promoteurs et à des financiers. Grand Nancy Thermal doit être rénové, amélioré, sa ressource en thermalisme doit être exploitée, mais au service de tous les habitants."

Dans le cadre de ces cahiers de l'été, une seconde partie sera consacrée au projet global du Grand Nancy Thermal. 

Les cahiers de l'été - épisode 9 - Le manque de transparence.


Les cahiers de l'été continueront à traiter un certain nombre de thèmes durant le mois de septembre... On commence à avoir là un véritable programme pour "une autre Métropole demain"...
La presse quotidienne accorde ce lundi, étonnamment, deux pages pleines de promotion à André Rossinot, comme s'il fallait tenter désespérément de légitimer ce qu'ils appellent "le Centre Prouvé" (on est toujours dans la même stratégie qui consiste à poser  des noms prestigieux sur des réalisations pour faire oublier les erreurs...). Et pour cela on nous balance des chiffres, des chiffres et des chiffres... sauf qu'on ne nous donne que le chiffre d'affaires (environs 3 millions d'euros par an), on oublie de nous dire que ce bâtiment disproportionné nous a couté plus de 100 millions d'euros par an... On ne nous parle pas de résultats. Sans compter que ce bâtiment aura lancé avec la triste Place Thiers l'opération du tout minéral appelée "Nancy Grand Coeur" qui enlaidit et défigure le quartier autour de la gare... 
Et c'est la même chose pour le tourisme, le Parc des expositions qu'on a laissé se dégrader, la Foire exposition... on ne nous avance que des chiffres d'affaires... et on s'en vante même !
Cela s'appelle une absence totale de transparence. 
Et quand on ose même conclure un tel coup de pub par une citation d'André Rossinot "Révolutionner l'image du territoire", cela s'appelle carrément un hold-up !

Petit malin...

La règle veut qu'en période pré-électorale, on ne se serve pas des manifestations exceptionnelles (nouvelles, non habituelles) pour mettre en avant le nom des élus en place... C'est à dire qu'on ne se serve pas de l'argent public pour faire campagne...
Cette période d'avant élections municipales de mars 2020 commence le 1er septembre.
 
Alors comment contourner l'esprit de la Loi, quand on est un petit malin ?
 
Sur ces trois cartons d'invitations, on peut remarquer l'évolution à Nancy :
 
1) Une manifestation qui a eu lieu le 31 août, C'est "Laurent Hénart - Maire de Nancy - Ancien Ministre" (alors qu'il n'était que Secrétaire d'Etat) qui invite...
 
2) Dès le 1er septembre, une autre manifestation, c'est "Le Maire de Nancy Ancien Ministre" qui invite... Le nom et le prénom ont prudemment disparu.
 
3) Pour le 75ème anniversaire de la libération de Nancy, courant septembre, il ne pouvait toujours pas indiquer son prénom et son nom... alors, il s'est mis en photo ! Petit malin...
 
 
 
 

Paru dans "Les Dernières Nouvelles d'Alsace"...

On espère que ces infos arriveront jusqu'en Meurthe et Moselle ???

Politique | Grand Est
Abbaye des Prémontrés : Anticor s’interroge
L’association Anticor s’interroge sur les subventions accordées par le conseil régional Grand Est au conseil d’administration du centre culturel de l’abbaye des Prémontrés (Pont-à-Mousson). Valérie Debord et Henry Lemoine, présidente et vice-président de la structure, tombent des nues et protestent de leur bonne foi.
Valérie Debord lors de la réunion de la commission permanente du Conseil régional Grand Est. Photo DNA /Michel FRISON
« Pour moi, Valérie Debord [également vice-présidente du conseil régional du Grand Est, NDLR] est en situation de conflit d’intérêts. Sa défense, comme celle d’Henry Lemoine [conseiller régional et maire (LR) de Pont-à-Mousson, NDLR] consiste à dire qu’ils ont été nommés là par la région Grand Est, mais s’ils sont respectivement présidente et vice-président du conseil d’administration du centre culturel de l’abbaye des Prémontrés, ils ne peuvent pas solliciter des subventions de la région Grand Est, qu’ils votent ensuite en tant qu’élus régionaux [en février dernier, le conseil régional a approuvé en commission permanente le versement de 450 000 euros en faveur de la programmation 2019 du centre culturel, NDLR]. C’est complètement ridicule – et ça laisse désirer au niveau éthique. Il s’agit d’une totale confusion des rôles. »

Ainsi parle Marcel Claude, référent départemental de l’association Anticor pour la Meurthe-et-Moselle.

Le parquet de Nancy a ouvert une enquête préliminaire

Plus grave, Anticor estime que cette subvention de 450 000 euros est « hors de proportion avec le coût réellement engagé par les Prémontrés pour produire leur programme ».

Réagissant aux multiples signalements qu’Anticor lui a adressés depuis au moins 18 mois, le procureur de la République François Perain a récemment ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire, laquelle est toujours en cours. Pour le reste, le magistrat, contacté en début de semaine, se retranche derrière le devoir de réserve : « Alors que les conclusions de l’enquête ne sont pas connues et que les faits dénoncés apparaissent pour la plupart très anciens, une communication apparaît prématurée. »

Valérie Debord et Henry Lemoine, quant à eux, tombent des nues en découvrant les griefs d’Anticor, d’autant qu’ils ignoraient l’existence de l’enquête préliminaire décidée par le parquet nancéen.

Valérie Debord s’indigne : « Je ne prends évidemment jamais part aux votes qui ont trait aux Prémontrés, quand le sujet est évoqué en plénière ou en commission permanente ! Pourquoi jeter ainsi l’opprobre sur des élus ? C’est très désagréable ! »

« Je découvre toute cette histoire, et je ne vois pas ce qu’il y a de compromettant dedans, philosophe de son côté Henry Lemoine. Et puis, sur le fond, il faudra bien un jour que les législateurs de ce pays se penchent sur une anomalie. D’un côté, on nous fait obligation, à nous, élus locaux, de siéger ès qualités dans un certain nombre d’organismes publics et de l’autre, on nous interdit ensuite de prendre part aux votes… »

Forza Sonia !

Vous savez que je suis supporter et que la Ville de Tomblaine soutient une jeune sportive de haut niveau Sonia Hecquel, en lui mettant par exemple un gymnase à disposition pour pouvoir s'entrainer.

Sonia, qui habite à Ludres, pratique la Boccia, qui est en quelque sorte l'équivalent de la pétanque en sport handicap.

Sonia est même en équipe de France dans laquelle elle est assistée de Florent Brachet. Lisa Brachet, sa soeur, jeune professeure de violon à Tomblaine est, elle, assistante d'un autre membre de l'équipe de France : Rodrigue.

Tout ce petit monde est actuellement à Séville pour participer aux championnats d'Europe, tout en espérant marquer suffisament de points pour se qualifier pour les prochains Jeux Paralympiques !
Cette semaine Sonia avait joué de malchance en individuel puisqu'alors qu'elle menait dans son dernier match de poule contre le norvégien, celui-ci a décidé de déclarer forfait, ce qui donnait moins de points à Sonia et ne lui permettait pas de se qualifier pour les 1/4 de finale ! Mais on espère toujours qu'elle soit retenue pour les JO en individuel...

Il restait la compétition par équipe ! Et bien ce matin Sonia et l'équipe de France ont battu en demi-finale la Russie (championne d'Europe en titre) et elles se sont qualifiées pour la finale des Championnats d'Europe qui aura lieu cet après-midi à 17h contre la Grèce (championne du Monde en titre). Bravo Sonia, on est fier de toi, on t'envoie toute notre énergie !
Hervé Féron.

Les bronzés à Tomblaine...

Sur cette photo, il y a trois bras (cassés ?)
Un bras pâle clair, celui de Safia Ihaddadène.
Un bras palichon, celui de Hinde Magada.
Et un bras bien bronzé, celui d'Hervé Féron.
Hi ! Hi ! Et après ça, elle nous feront croire qu'elles sont originaires de là-bas ! Le seul vrai Africain, c'est moi !!!

Sous-catégories

 

En prise directe

  flux RSS

         Facebook

  Twitter

  Dailymotion

En images


Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami

 

 

En vidéo

Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris

Nombre de Visiteurs

Affiche le nombre de clics des articles : 
6586710

`

Copyright © 2011 Hervé Féron.Tous droits réservés.Template hervé féron

Propulsé par un logiciel libre sous licence GNU/GPL