Actualité

Hervé Féron propose la création d'un CDD des sportifs

M. Hervé Féron attire l’attention de M. le Secrétaire d'État aux Sports, auprès du ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, sur la situation des sportifs professionnels. Aujourd’hui, au sein du sport professionnel, le contrat à durée déterminée dit « d’usage » est le plus largement utilisé, ce qui peut être source de précarité pour son bénéficiaire ; en effet, le salarié n’a pas droit à une indemnité de précarité en fin de contrat, et les dispositions qui interdisent la conclusion de CDD successifs avec le même salarié ou imposent un délai de carence pour la conclusion de contrats successifs sur un même poste ne sont pas applicables. Or, dans le monde du sport professionnel, le recours au CDD d’usage s’explique par le caractère intrinsèquement temporaire et ponctuel des missions réalisées. Pour autant, cette pratique est aujourd’hui remise en cause par la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat, qui tendent à vouloir imposer le recours aux contrats à durée indéterminée (CDI) pour l’emploi des sportifs professionnels. Afin de sécuriser le statut juridique de ces sportifs, M. Jean-Pierre Karaquillo, cofondateur du Centre de droit et d'économie du sport, a été chargé par M. le Secrétaire d’Etat Thierry Braillard de remettre un rapport qui propose notamment de créer un contrat de travail à durée déterminée spécifique applicable aux sportifs et entraîneurs professionnels. Entre autres avantages, un tel contrat de travail permettra  aux sportifs et entraîneurs rémunérés, actuellement situés dans une « zone grise », de bénéficier de la protection sociale offerte par le régime général de sécurité sociale des salariés, « et notamment en cas d’accidents de sport, de la législation sur les accidents du travail et les maladies professionnelles » (p. 75 du Rapport Karaquillo). L’objectif étant que certaines des préconisations du rapport de M. Karaquillo servent de base à un projet ou à une proposition de loi, M. Hervé Féron souhaiterait savoir quand une éventuelle traduction législative de la proposition de CDD spécifique aux sportifs et entraîneurs professionnels pourrait avoir lieu. Il voudrait par ailleurs et plus largement connaître l’ensemble des mesures que le Gouvernement entend prendre dans le but de sécuriser le statut des sportifs professionnels et amateurs de haut niveau, dont beaucoup se retrouvent dans une situation de détresse et de précarité insoutenable à la fin de leur brève carrière. 

 

Hervé Féron interroge la Ministre de la Culture sur la situation économique de Radio France

M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre de la Culture et de la Communication sur la situation économique du groupe Radio France. A l’heure actuelle, Radio France négocie son nouveau contrat d'objectifs et de moyens, qui devrait être conclu d’ici le mois d’avril, déterminant les ressources du groupe pour les années à venir. Par ailleurs, la Cour des Comptes devrait prochainement publier un rapport sur la gestion de Radio France au cours des années passées, dans lequel elle devrait notamment évoquer les coûts du chantier de rénovation de la Maison de la radio, un chantier entamé en 2009 pour un montant de plus de 350 millions d'euros. Dans ce contexte sans précédent – Radio France a adopté en janvier dernier un budget déficitaire de 21,3 millions d'euros ! - la direction du groupe a annoncé travailler sur un plan de départs volontaires de deux cents à trois cents salariés seniors, de façon à économiser jusqu'à 24 millions d'euros de masse salariale d'ici à 2019. Ces chiffres, annoncés pendant une réunion extraordinaire du comité d’entreprise, ont été officiellement confirmés par la direction de Radio France mardi 24 janvier, et suscitent légitimement des inquiétudes chez les salariés du groupe. Jeudi 19 mars dernier, la quasi-intégralité des syndicats de Radio France a donc appelé à une grève illimitée, reconduite de jour en jour à l’heure de la rédaction de cette question écrite. M. Hervé Féron estime donc légitime l’exercice par les syndicats d’un droit d’alerte sur la situation économique de Radio France. Il observe ainsi avec satisfaction la vigilance dont Mme la Ministre fait preuve quant aux propositions faites par le Président du groupe, M. Mathieu Gallet ; en effet, ces dernières ne semblent pour le moment pas satisfaisantes pour garantir un retour à l’équilibre des finances du groupe et un traitement digne et équitable des salariés. Dans un contexte où manifestement des dépenses inconsidérées ont été engagées, il n’est pas juste que les salariés doivent en payer le prix. Il attire l’attention de Mme la Ministre sur la nécessité pour l’Etat de continuer à remplir son rôle d’arbitre, de façon à maintenir le dialogue entre l’entreprise et les syndicats. Par ailleurs, il souhaite connaître l’issue du rendez-vous, mercredi 25 mars, de Mme la Ministre avec M. Mathieu Gallet, au cours duquel ce dernier devait formellement lui remettre  un projet stratégique finalisé. Enfin, il interroge Mme la Ministre sur l’opportunité d’une éventuelle intervention de l’Etat, de façon à garantir les ressources futures du groupe, mises à mal par le financement des travaux de rénovation de la Maison de la radio.

 

La phrase du jour

"Il faut que les enfants apprennent à lire, écrire, compter et à voter Républicain", signé Jules Ferry

 

Décès d'Alain Pora

C’est avec une grande émotion que nous avons appris la disparition d’Alain Pora, figure du syndicalisme bien connue dans notre département.

En 1972, il était entré à la Poste et avait rejoint les rangs de la CGT au sein de laquelle il s’est montré particulièrement actif durant plus de 40 ans. Son engagement pour la défense des intérêts des salariés et son énergie faisaient l’unanimité, ce qui lui a valu d’être nommé au poste de Secrétaire Général de l’Union Locale de la CGT en 2000, à une époque où le syndicalisme peinait à se faire entendre alors que le libéralisme à outrance avait déjà provoqué d’immenses dégâts dans notre société. Grâce à son action, l’Union Locale de la CGT a enregistré une progression fulgurante de son nombre d’adhérents, passant de 2.500 en 2000 à 4.556 en 2013, année de son départ en retraite.

C’était un homme de conviction, déterminé, toujours prêt à se battre pour promouvoir une conception plus sociale du monde du travail et garantir les droits des travailleurs. Sa préoccupation première a toujours été de défendre les plus précaires, notamment les travailleurs isolés ou les salariés à temps partiel. Il avait également aidé les femmes de ménage du département à créer leur syndicat. Il était de tous les combats.

J’ai toujours beaucoup apprécié sa grande générosité dans son engagement. Même lorsque nous n’étions pas complètement d’accord, nos valeurs restaient communes.

C’est une perte immense pour le syndicalisme, je présente mes sincères condoléances à son épouse et ses enfants.

 

Mobilisation en faveur de Serge Atlaoui

En 2005, Serge Atlaoui, résidant à Metz, est arrêté dans un entrepôt indonésien où il travaillait, soupçonné de participer à un vaste trafic de drogues. Malgré son récit et le témoignage de ses anciens collègues, Serge Atlaoui est condamné en 2007 à la peine capitale par la Cour Suprême indonésienne. Il est depuis dans le couloir de la mort en Indonésie et multiplie les démarches pour démontrer son innocence.

Depuis le début de l'année, les rumeurs se multiplient quant à une possible exécution dans les prochaines semaines. Au regard de l'évolution extrêmement préoccupante de la situation, Hervé Féron interpelle aujourd'hui le Président de la République et le Premier Ministre afin que la France pèse une nouvelle fois de tout son poids sur les autorités indonésiennes. Sans préjuger sur le fond de l'affaire, il s'agit de faire en sorte aujourd'hui que Serge Atlaoui bénéficie d'un procès équitable et d'éviter un drame à travers l'application d'une peine inhumaine et barbare.

 

Lettre au Président de la République en faveur de Serge Atlaoui

Lettre au Président de la République en faveur de Serge Atlaoui

Lettre au Président de la République en faveur de Serge Atlaoui

 

Pourquoi il ne faut pas voter Eric Pensalfini et ses colistiers

J’ai reçu un tract dans ma boîte aux lettres pour les élections départementales représentant Eric Pensalfini et ses colistiers, j’ai été très étonné par le contenu et je vais essayer de vous dire pourquoi je ne voterai pas pour eux et pourquoi il ne faut pas voter pour eux.

Tout d’abord, tous les 4 sont des candidats de droite, UMP, sarkozystes. Ils s’en cachent et ne font pas référence sur leur tract, ni à l’UMP, ni à Nicolas Sarkozy. Ils n’assument pas le terrible bilan de celui qu’ils ont tant défendu. Un certain nombre d’inexactitudes ou d’erreurs sont à noter dans leur plaquette. Je lis : « le Conseil Général socialiste n’a jamais conduit de politique globale en faveur du logement, alors qu’apporter une réponse sociale pour l’aménagement de l’habitat des seniors est essentielle ». Mais si l’on dit un peu plus sérieusement les choses, on remarquera que l’outil du Conseil Général pour le logement social dans le département est mmH. Regardez l’excellent travail réalisé par mmH et d’autres bailleurs sociaux d’ailleurs, à Tomblaine, à Essey, à Malzéville et comparez ça avec la baisse du nombre d’habitants constatée à Saint-Max.

Si l’on parle de l’habitat des seniors, il suffit de comparer la privatisation du Foyer-Logement de Saint-Max qui a abouti à une prestation beaucoup plus chère depuis qu’il est privatisé pour les seniors et par exemple, le Foyer-Hébergement de Tomblaine qui, lui, est géré en partenariat par mmH et par le CCAS de la Ville de Tomblaine. Le Conseil Général remplit bien sa fonction là où les Maires veulent bien travailler avec tout le monde.

Dans ce document, il est annoncé la volonté d’attribuer « avec équité les aides du Conseil Général aux communes et aux intercommunalités ». Outre le fait que Monsieur Pensalfini insinue là que les aides ne sont pas distribuées de façon équitable (ça lui va bien, lui qui est Vice-Président de la Communauté Urbaine et qui ne fonctionne que par copinage). On notera que Monsieur Pensalfini n’a pas beaucoup travaillé, il aurait dû s’intéresser aux évolutions législatives qui recentrent les domaines de compétence des départements et des autres collectivités aussi.

Sur ses objectifs, par ailleurs, il ne propose rien de concret, zéro proposition, il ne fait que dresser la liste des compétences que le Département avait jusque-là (et qu’il n’aura pour certaines plus du tout) et il propose « d’intensifier, d’améliorer, de valoriser, de faire plus ». Aucune imagination, aucune originalité, aucune proposition, rien que de la critique négative.

Ce qui est très grave, c’est que Monsieur Pensalfini propose que le Département soit géré comme la Communauté Urbaine l’est, avec des promesses vides, un déficit de démocratie et une inefficacité redoutable.

Le document est complètement irresponsable, à aucun moment, il n’est dit comment seront financés le fait de faire mieux, d’intensifier, de valoriser dans tous les domaines de compétence, aucune approche budgétaire, rien de réaliste. C’est une démonstration d’incompétence complète.

Monsieur Pensalfini, Maire de Saint-Max et Vice-Président du Grand Nancy, Président du SIVU Saint-Michel Jéricho, est, on le sait, très peu disponible sur le terrain. Pensez-vous qu’il serait plus disponible et plus à l’écoute s’il devenait en plus Conseiller Général ? Il gère sa délégation à la Communauté Urbaine du Grand Nancy de façon sectaire, il ne supporte pas que des installations sportives ou autres puissent exister par exemple sur Tomblaine. C’est lui qui est responsable de gymnases, tels que les COSEC où il fait si froid, où les installations sont désuètes, c’est lui qui n’accepte pas que le Maire de la Commune puisse faire remarquer cela et faire des propositions, c’est lui qui n’accepte pas que les utilisateurs critiquent les installations sportives du Grand Nancy, parce qu’il veut tout décider et qu’il n’accepte pas la moindre contestation.

Il dit vouloir « disposer d’une politique jeunesse plus efficace », les habitants de Dommartemont se souviennent que la seule école publique à Dommartemont était une propriété de la Ville de Saint-Max. Quand Monsieur Pensalfini est devenu Maire, il a supprimé cela, heureusement la Ville d’Essey-lès-Nancy a accepté dans ses écoles les élèves de Dommartemont.

Il se permet de mettre dans son document une photo du Stade Marcel Picot à Tomblaine. Mais que ce soit les spectateurs de l’ASNL ou que ce soit les riverains, chacun appréciera. C’est quand même bien lui qui ne met pas en œuvre les travaux nécessaires pour limiter les nuisances lors des matchs aux riverains, c’est lui qui ne fait pas ce qu’il faut pour moderniser le stade et permettre un meilleur accueil des spectateurs.

Quelques mots sur ses colistiers, Louis Causero est bien gentil mais à 73 ans, Eric Pensalfini en lui ayant proposé de n’être que remplaçant, n’a pas été très élégant avec lui… Monique Bonin, 70 ans, Conseillère Municipale à Tomblaine depuis 2008, est dans l’opposition. Qui se souvient qu’elle ait fait quoi que ce soit dans la vie associative ou dans la vie publique, dans l’intérêt des Tomblainoises et des Tomblainois ? Je n’ai pas souvenir de la moindre action constructive depuis 2008. Elle est présente aux Conseils Municipaux mais je voudrais prendre l’exemple de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Tomblaine qui sera un grand événement car ce sera une première en France en Zone Urbaine Sensible. Ce projet est soutenu personnellement par la Ministre de la Santé et le Ministre de la Ville. Tous les partenaires ont répondu présent, Conseil Général, Conseil Régional, Etat, sauf la Communauté Urbaine du Grand Nancy, simplement parce que ça se passait à Tomblaine. Et comme Madame Bonin ne défend pas l’intérêt des Tomblainois mais qu’elle a une posture politique partisane en permanence, eh bien, avec l’opposition, depuis le début de ce nouveau mandat, chaque fois que l’on construit le projet de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle à travers une délibération proposée au Conseil Municipal, elle s’abstient, elle ne vote pas les délibérations pour cette Maison de Santé Pluriprofessionnelle, pourtant tant attendue bien au-delà des limites de Tomblaine.

Voilà pourquoi si vous voulez que notre territoire évolue, composé désormais de Saint-Max, Malzéville, Dommartemont, Essey-lès-Nancy, Tomblaine, si vous souhaitez que les plus fragiles, les jeunes, les retraités, les familles à faibles revenus ne soient pas oubliés, il ne faut pas voter pour ces gens-là.

 

Hervé Féron interroge le Gouvernement sur les difficultés de mise en accessibilité des ERP

Monsieur Hervé Féron attire l’attention de Madame la Ministre du Logement, de l’Egalité des Territoires et de la Ruralité sur les difficultés rencontrées dans la mise en accessibilité des établissements recevant du public. La loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées fixait au 1er janvier 2015 l’échéance pour parvenir à cet objectif. Au regard de l’avancement des opérations, l’ordonnance n°2014-1090 relative à la mise en accessibilité des ERP a prévu l’élaboration d’agendas d’accessibilité programmée, outil de planification des travaux et de programmation budgétaire, permettant de prolonger au-delà de 2015 le délai de mise en conformité. S’il ne conteste pas la nécessité d’améliorer l’autonomie des personnes en situation de handicap dans la vie quotidienne, il tient cependant à dénoncer ces lois très idylliques qui ne tiennent pas compte des difficultés prévisibles dans leur mise en application. Alors que les démarches de mise en accessibilité s’avèrent longues, complexes et coûteuses avec le recours à des bureaux d’étude, le dépôt de demandes de dérogation en 3 exemplaires, … il tient à l’alerter sur la réalité du terrain, plus particulièrement sur la situation des petits commerçants. Il est demandé aux propriétaires ou aux exploitants des établissements concernés d’aller sur un site internet pour obtenir des informations et s’engager dans le processus. Mais c’est oublier que nombre d’entre eux ne peuvent y avoir accès en raison de la fracture numérique touchant certains territoires et les personnes aux faibles revenus. Par ailleurs, de nombreux petits commerces perdent aujourd’hui de l’argent en raison du contexte économique difficile. Non seulement, ils n’ont pas les fonds nécessaires pour procéder aux travaux de mise en accessibilité exigés par la réglementation, mais en plus, ils ne sont pas en capacité de rémunérer ne serait-ce qu’un bureau d’études afin de procéder à l’élaboration du diagnostic accessibilité, préalable indispensable à la constitution d’un Agenda d’Accessibilité Programmée. Il s’agit là d’une situation extrêmement préoccupante à laquelle font face de nombreux commerçants. Il est important que cette réalité ne soit pas volontairement occultée et que des dérogations soient accordées de façon plus large que ce qui est prévu actuellement, sans quoi c’est la mort de tous les petits commerces à laquelle il faut s’attendre. Il demande ainsi au Gouvernement de tenir compte de ces obstacles et d’alléger en conséquence les obligations pesant sur ces professionnels.

 

Courrier au premier Ministre sur les dysfonctionnements du Régime Social des Indépendants

Hervé Féron est signataire d'un courrier à l'attention du Premier Ministre, appelant à une réforme du Régime Social des Indépendants. En effet, les artisans sont nombreux à déplorer les dysfonctionnements de cet organisme de protection sociale et les difficultés qui en résultent au quotidien dans le cadre de leur activité professionnelle. Il est important qu'une solution soit apportée à ce problème qui dure depuis de trop nombreuses années.

 

Monsieur le Premier Ministre, cher Manuel,

 

Nous, députés de la majorité, sommes régulièrement sollicités par les artisans de nos circonscriptions respectives quant aux nombreux dysfonctionnements du Régime Social des Indépendants (RSI).

En effet, malgré les deux réformes de grande ampleur que sont la création du régime unifié en 2006 et le transfert à l’URSSAF de l’encaissement des cotisations pour le compte du RSI en 2008, le régime souffre toujours d'importants dysfonctionnements, comme en attestent de nombreux rapports publics : complexité excessive, faible performance du recouvrement, lenteur de traitement des dossiers et manque de flexibilité dans le recouvrement de la relation cotisant-RSI.

A l’heure où la France connaît une crise de confiance, il y a urgence à agir pour éviter que la droite ou, pire, l’extrême droite instrumentalisent la colère de cette partie importante et influente de la population active. Pour ton information, le député FN Gilbert Collard s'est déjà saisi du sujet et va déposer une proposition de loi. Nous, socialistes, considérons qu’agir sur le quotidien des gens en améliorant le fonctionnement des services publics au sens large, c’est le meilleur moyen d'endiguer la montée des populismes.

Conscient de ta détermination inlassable à mener à bien les réformes - parfois difficiles - dont notre pays a besoin, nous te faisons part de notre souhait que le gouvernement se saisisse de cette préoccupation et présente d'ici juillet 2015 un projet de réforme susceptible de répondre aux attentes légitimes de ses 5,4 millions d’affiliés.

Les contours de cette réforme pourraient être :

  • une organisation simplifiée, lisible avec un seul interlocuteur pour l'affilié ;
  • un allègement des procédures s'appuyant sur les outils numériques et parallèlement une humanisation des relations cotisants-RSI ;
  • une nette amélioration des délais de traitement ;
  • un mode de prélèvement plus proche du revenu réel de l'affilié ;
  • un taux de recouvrement équivalent à celui l'avant- réforme ;
  • la mise en place d'un comité de pilotage qui veillera rigoureusement à la mise en œuvre du nouveau dispositif afin d'éviter les dysfonctionnements vécus lors de précédentes réformes ;
  • une communication spécifique sur les droits sociaux des indépendants ;

En te remerciant de l’attention particulière que tu porteras à ce dossier, nous te prions de croire, Monsieur le Premier ministre, cher Manuel, en l’assurance de notre haute considération.

 

Les frondeurs du PS soutenus par une majorité de Français

Les frondeurs du PS recueillent 55% de bonnes opinions auprès des Français, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien. Et 65% des sondés jugent "normale" leur opposition au gouvernement.

Quinze jours après leur coup politique qui a conduit le gouvernement à avoir recours au 49.3 pour faire adopter la loi Macron, les députés frondeurs du Parti socialiste ont la cote: selon un sondage Odoxa pour Le Parisien, ils obtiennent 55% de bonnes opinions auprès des Français.

A la question "quelle opinion avez vous des frondeurs, ces députés socialistes qui s'opposent à certaines décisions du gouvernement parce qu'ils ne les jugent pas assez à gauche?", 55% des Français répondent qu'ils ont une "bonne" opinion et 45% une "mauvaise".

Interrogés sur le fait qu'il soit "normal" ou non que les frondeurs "s'opposent à certaines décisions du gouvernement", 65% des sondés répondent par l'affirmative assurant qu'"il faut avant tout qu'ils donnent leur avis sur les décisions prises".

 

Montebourg, meilleur frondeur?

Au contraire, 33% estiment "qu'il faut avant tout qu'ils soient solidaires des décisions prises". Pour 69%, ils ont "des convictions profondes", 59% les jugeant également "courageux" et 52% "proches des préoccupations des Français".

Parallèlement 55% les jugent "juste comme il faut, ni trop ni pas assez à gauche", 29% "trop à gauche" et 14% "pas assez à gauche". 70% des personnes interrogées estiment que le Parti socialiste devrait "rappeler à François Hollande ses engagements de campagne" contre 29% qui souhaitent qu'il soutienne le chef de l'Etat "dans sa politique actuelle". François Hollande devrait d'ailleurs rencontrer Christian Paul, Laurent Baumel et leurs comparses dans le courant du mois de mars, selon le Journal du dimanche.

En revanche, ni Arnaud Montebourg, ni Benoît Hamon, anciens ministres, ne seront reçus. Ils figurent pourtant parmi les personnalités socialistes représentant le mieux les idées des frondeurs. Arnaud Montebourg arrive en tête avec 41% des suffrages, Benoît Hamon le suit avec 29% juste devant Martine Aubry, à 27%.

 

Source : http://www.bfmtv.com/politique/frondeurs-65percent-des-francais-trouvent-normal-qu-ils-s-opposent-au-gouvernement-866534.html

 

 

6èmes Journées Mondiales de la Commedia Dell'Arte

Buon giorno da Padova ! Padoue où je suis invité des VIièmes Journées Mondiales de la Commedia dell'Arte !

Manifestation remarquable ! Notre ami Carlo Boso est ici un grand Maître connu et reconnu !

L'Académie Internationale des Arts du Spectacle est aussi présente à l'affiche ce soir.

Padoue est ville jumelée avec Nancy.

Que de beaux projets, on pourrait porter ensemble ! Cela donne des idées...

Il Teatro Verdi.

 

6èmes Journées Mondiales de la Commedia Dell'Arte

 

Hervé Féron interroge le Gouvernement sur l'instauration d'un journal télévisé pour enfants et d'une présomption de légitime défense dans le cadre de violences conjugales

M. Hervé Féron attire l’attention de Madame la Ministre de l’éducation nationale sur l’idée de création d’un journal télévisé pour enfants. A l’occasion d’une visite au collège Jean Moulin à Pontault-Combault en Seine-et-Marne le 23 janvier dernier, Madame la Ministre a eu l’occasion de débattre au cours d’une table ronde du phénomène de propagation sur la scène médiatique de rumeurs et de théories conspirationnistes, plus vivaces que jamais au lendemain des attentats du début d’année. En effet, il arrive très fréquemment que les enfants regardent la télévision et notamment les journaux d’information aux côtés de leurs parents, et ils peuvent se retrouver confrontés à des contenus extrêmement violents et inappropriés. Au cours de cette table ronde, Madame la Ministre a émis l’idée de créer un « journal télévisé d’actualité pour les enfants » les aidant à faire le tri parmi le flot d’informations reçues, de façon à développer leur esprit critique et à leur apprendre à analyser le monde dans son entièreté. Cette intéressante idée n’a malheureusement pas recueilli l’écho escompté auprès du reste du Gouvernement, ni chez les chaînes de télévision, ou encore au niveau du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA). Et pourtant, des exemples de journaux pour enfants ont vu le jour par le passé et ont recueilli un grand succès auprès du public. Ce fut notamment le cas de 2000 à 2005 des programmes « A toi l’actu@ ! » et « Mon kanar » sur France 3 ; si les horaires changeaient souvent, l’émission n’en restait pas moins visionnée par les enfants, réagissant, posant des questions, émettant des critiques par rapport à ce qu’ils avaient vu. Depuis lors, seule la chaîne franco-allemande Arte a lancé en mars 2014 son journal télévisé pour les 8-12 ans, diffusé le dimanche matin à 8h40 ; à une heure pareille, la visibilité de ce programme est malheureusement très réduite. Au vu de ces éléments, M. Hervé Féron souhaitait rappeler tout l’intérêt de la proposition de Mme la Ministre relative à la création d’un journal télévisé pour enfants, et il souhaite savoir si le Gouvernement pourrait apporter son soutien à cette idée qui reste, aujourd’hui, pleinement d’actualité.

 

M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre de la Justice sur la problématique de la légitime défense dans le cadre des violences conjugales. Cette problématique s’est récemment invitée dans le débat public avec l’acquittement le 23 mars 2012 de Mme Alexandra Lange, qui encourait la réclusion à perpétuité pour avoir tué d’un coup de couteau son mari, lui-même tentant de l’étrangler. Ayant subi un calvaire pendant plus de dix ans, cette dame avait à plusieurs reprises demandé de l’aide auprès des services de police ou encore auprès d’un foyer de femmes maltraitées. Au cours de son procès, les deux avocates de Mme Lange avaient tenté d’invoquer la légitime défense, en vain. En effet, l’article 122-5 du Code pénal qui définit la légitime défense dispose que trois conditions doivent être remplies : il doit y avoir agression, puis un acte de riposte à but défensif de l’agressé ou d’une tierce personne ; enfin, la réponse doit être proportionnelle à l’attaque. Or, dans le cas de Mme Lange, cette dernière condition n’était pas remplie, du fait de son recours à une arme blanche, alors que son mari n’en était pas muni. Considérant les antécédents très lourds de l’accusée, l’ensemble de ses démarches infructueuses pour sortir de son calvaire, ainsi que le coup unique porté à son mari, l’avocat général avait alors appelé les jurés à l’acquitter. Ce cas, qui était une première en France, demeure unique à ce jour. A la fin du mois d’octobre dernier, Mme Jacqueline Sauvage, également victime de violences conjugales, a mis fin aux jours de son mari avec trois coups de fusils dans le dos, ce qui lui a valu une condamnation à dix ans de prison ferme. Dans d’autres pays du monde, et notamment au Canada depuis 1990, une « présomption de légitime défense » existe et vise à caractériser ces situations de riposte non-proportionnelle faisant suite à des actes de violence répétés. La Cour suprême du Canada tient en effet compte de ce que l’on appelle le « syndrome de la personne battue », qui se caractérise par un contexte de violences conjugales répétées dans lequel la victime évolue, avec une emprise exercée son ou sa conjoint(e) sur une longue période. La victime se trouve alors dans un état post-traumatique qui se traduit par la crainte permanente de perdre la vie. Elle réagit alors en se défendant contre son ou sa conjoint(e), de quelque manière que ce soit, avant que celui-ci ou celle-ci ne finisse par la tuer. Selon le raisonnement de la Cour suprême canadienne, la victime est alors placée dans une situation de légitime défense. Eu égard à la très grande spécificité des cas d’homicides survenus à la suite de violences répétées dans le cadre conjugal, M. Hervé Féron souhaite savoir si une telle « présomption de légitime défense » pourrait être intégrée en droit français.

 

Les frondeurs et la loi Macron

Pendant très longtemps, je n’aimais pas le qualificatif de « frondeur » dont nous affligeaient les journalistes car j’ai toujours souhaité réaffirmer que nous n’étions pas dans une approche d’opposition frontale au Gouvernement mais que notre objectif était d’être propositionnel afin de faire évoluer la politique mise en place vers plus d’égalité et de solidarité. Mais les médias sont friands des moindres fractures qui surviennent dans la majorité et surtout ils ne sont intéressés que par le fait de communiquer sur cet aspect.

J’ai découvert dans l’Histoire de France qu’en 1648, la Fronde portait un autre nom. On la qualifiait alors de Guerre des Lorrains. Cette Fronde est venue du peuple et en même temps du Parlement pour protester contre l’excès d’autoritarisme de la monarchie. Tiens, tiens !

Les frondeurs ne sont pas frondeurs pour exister, pour se faire un nom. Ils sont frondeurs parce qu’ils sont en désaccord depuis 2012 avec la politique menée par ce Gouvernement, devenue aujourd’hui politique de droite élaborée avec Emmanuel Macron alors que nous avons été élus pour faire une politique de gauche, c’est-à-dire progressiste et solidaire.

C’est dans cet esprit que nous avons bataillé contre ce Projet de Loi pour l’Activité, la Croissance et l’Egalité des Chances, dit loi Macron, non dans une logique d’opposition stérile puisque nous avons porté de nombreuses propositions par voie d’amendement. Cependant, les discussions parlementaires nous ont laissé une impression mitigée quant aux possibilités de faire évoluer favorablement ce texte. Très tôt, j’ai ainsi fait part publiquement de mon avis, notamment sur ce blog, et de mon intention de voter contre ce Projet de Loi. Dans l’article « Pourquoi je ne voterai pas la loi Macron » du 11 février dernier, j’exposais les raisons qui me conduisaient à adopter cette position. Il s’agit en effet d’un texte libéral, un texte fourre-tout qui, en dépit de ses promesses, ne permettra pas de créer de l’activité mais se caractérisera par une régression sociale avec une  précarisation de l’emploi et une diminution des droits et de la protection des salariés. Il en est ainsi des mesures concernant le travail du dimanche, de la réforme par ordonnance de plusieurs dispositions du droit du travail, sans oublier la réforme des professions réglementées qui remet en cause le service public du droit et menace le maillage territorial des professions juridiques, tout cela ne bénéficiera qu’aux gros cabinets parisiens ou anglo-saxons. Mais aussi la réforme du permis de conduire qui ouvre la voie à un système à deux vitesses à travers la possibilité de mobiliser des agents de la fonction publique pour faire passer l’épreuve pratique.

Comment peut-on accepter d’un Gouvernement dit de gauche qu’il propose de simplifier les procédures de licenciement économique pour aider les entreprises qui seraient en grande difficulté et dans le même temps constater que ce Gouvernement laisse une entreprise française, Sanofi, proposer 4 millions d’euros de prime de bienvenue à un grand patron ? Dans ce pays où les pauvres sont si nombreux, c’est juste un scandale. Je n’ai pas été élu Député pour laisser faire.

Avec des lois comme la loi Macron, le Gouvernement tourne le dos aux électeurs et à ce pour quoi nous nous sommes battus, notamment sous la majorité précédente, mais pire encore, il court-circuite la procédure parlementaire et affaiblit la légitimité démocratique des élus en recourant au 49-3. Dans la continuité de mon engagement contre le Projet de Loi Macron, je continuerai ainsi à rejeter les lois qui n’iront pas dans le bon sens, malgré les menaces dont nous pouvons faire l’objet, surtout quand la procédure revêt cette forme.

Je suis très étonné par l’attitude du Premier Secrétaire du Parti Socialiste qui se permet de faire la leçon aux élus qui étaient en désaccord avec cette loi alors que lui-même n’a pas siégé une seule fois dans l’hémicycle durant l’ensemble de la discussion sur la loi Macron.

Les électeurs attendaient de François Hollande qu’il ne soit pas ainsi inféodé à l’Allemagne et qu’il œuvre afin de garantir en premier lieu leur pouvoir d’achat, l’emploi et l’avenir des jeunes, tout en travaillant à réduire les déficits.

 

Un million de visites, une soirée

Un million de visites sur ce blog, ça méritait bien une petite soirée !

Pour fêter cet événement, les amis étaient là. Mathieu Klein, Président du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle a dit quelques mots. Michel Breuille, Maire d'Essey-lès-Nancy, et Stéphane Hablot, Maire de Vandoeuvre-lès-Nancy, étaient également présents.

La fête était simple mais belle, animée par le groupe des New Orleans Preachers.

Merci à tous pour votre participation et pour votre fidélité !

 

Le million

 

LE MILLION !

Mercredi dernier, voyant que nous approchions le million de visiteurs sur ce site, nous avons évalué que le millionième arriverait mercredi prochain. Nous avons décidé de faire une grosse fête mercredi à 19h mais les visiteurs sont venus plus vite qu’on ne le croyait et nous avons franchi ce cap dimanche 15 février au soir !

Ce matin, nous comptons 1.000.535 visites. Un problème technique fait que cela ne s’affiche plus ni sur les téléphones ni sur les iPad mais le compteur continue à tourner sur les ordinateurs. On va régler ça en espérant que d’ici mercredi, on ne sera pas passé au 2ème million !

 

 

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Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami

 

 

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Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris

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