Actualité

Recteurs : revenir à la Raison

Les syndicats d’enseignants demandent l’annulation de la revalorisation de la prime annuelle des Recteurs d’Académie qui passe de 15 200 euros à 25 620 euros (presque un doublement de la somme) et encore, il ne s’agit là que de la part fixe de cette prime. Cela correspond à un bond de 68% pour ce que l’on ose appeler une « indemnité de responsabilité ».

J’ai envie de commenter cette situation.

Il y a un certain nombre de mois, Vincent PEILLON était Ministre de l’Education nationale et comme je multipliais les questions dérangeantes, il avait chargé la Rectrice d’Académie d’alors de me rencontrer. Celle-ci m’avait invité à déjeuner et j’ai été stupéfait de constater que j’étais reçu dans un hôtel particulier mis à sa disposition, servi par du personnel de maison et que lorsque nous nous sommes quittés, la Rectrice ayant un rendez vous à l’extérieur a pris la voiture de fonction mise à sa disposition et conduite par un chauffeur.

Dans les mois qui viennent de s’écouler, j’ai vu s’accumuler les raisons de me plaindre de l’absence sur le terrain du Recteur, de sa méconnaissance des problèmes et du mépris qu’il peut avoir vis-à-vis des élus locaux, des parents d’élèves et des enseignants.

Pour la reconfiguration de la carte des Zones d’Education Prioritaire, la Ministre Najat VALLAUD-BELKACEM nous a dit à l’Assemblée Nationale à plusieurs reprises que les Recteurs étaient chargés de rencontrer les Députés pour les concerter. Nous sommes un certain nombre à avoir dit à la Ministre que la réalité était toute autre. Pour ce qui me concerne, l’Inspecteur d’Académie est venu me rencontrer pour m’informer des décisions qui étaient prises. J’ai tenté d’interpeller à plusieurs reprises le Recteur très officiellement. Il m’a été impossible de le rencontrer. Il s’est contenté de m’écrire une lettre de réponse négative vis-à-vis de ma demande au bout de trois mois, expéditive et basée sur aucun argument sérieux. Contrairement aux consignes de la Ministre, le recteur n’a absolument pas concerté les Députés et encore moins les Maires.

La Ministre a annoncé une politique volontariste en direction de la formation par l’apprentissage. La Ville de Tomblaine organisera début mai un grand forum de promotion de l’apprentissage. J’ai écrit plusieurs fois au Recteur pour lui demander son soutien auprès des établissements scolaires (il s’agissait juste de relayer l’information pour cautionner notre démarche). Le Recteur ne m’a jamais répondu.

J’ai interpellé plusieurs fois le Recteur par écrit sur le fait qu’il appartient à l’Education nationale de prendre en charge le coût des AVS qui accompagnent des enfants handicapés pendant le temps périscolaire. Jamais le Recteur ne m’a répondu alors même que la Ministre de l’Education nationale lui avait demandé d’étudier cette situation très particulière 

Nous sommes dans un contexte très populiste où il est de bon ton de dire que les collectivités locales dépensent beaucoup d’argent public, que les fonctionnaires coûtent cher et seraient des nantis. Tout cela est faux. Dans les communes, une majorité des fonctionnaires sont des travailleurs pauvres. Le gel du point d’indice depuis 2010 produit aujourd’hui malheureusement les effets redoutés et les débuts de carrière sont particulièrement touchés.

A l’heure où les RASED sont encore démantelés, à l’heure où l’Education nationale refuse de prendre en charge des AVS, à l’heure où on ferme encore des écoles, il est urgent de reconsidérer les salaires et avantages des Recteurs d’Académie, de revenir à la Raison et de considérer cela eu égard aux responsabilités réelles qui sont les leurs. 

 

 

 

Article paru dans "Communes de France" - décembre 2014

Vous pourrez trouver en cliquant sur les deux liens ci-dessous un article paru dans l'édition de décembre 2014 du magazine "Communes de France" consacré à Tomblaine et au succès de la rénovation urbaine !

Meilleurs voeux !

Hervé FERON et son équipe parlementaire vous souhaitent de joyeuses fêtes de fin d'année et vous présentent leurs meilleurs voeux !

Meilleurs voeux !

Hervé Féron interroge la Ministre sur les propositions de la mission Leonetti-Claeys relatives à la fin de vie

Monsieur Hervé Féron attire l’attention de Madame la Ministre des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des Femmes sur les conclusions du rapport créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Le Président de la République a lancé dès juillet 2012, conformément à son engagement, une réflexion sur la fin de vie en France. Cette tâche a été confiée à une commission présidée par le Professeur Didier Sicard dont les propositions ont été soumises à l’avis du Comité Consultatif National d’Ethique. Suite à ces travaux, le Premier Ministre a chargé en juin dernier les Députés Jean Leonetti et Alain Claeys d’une mission visant à identifier les modifications à apporter à la législation afin de satisfaire trois objectifs : le développement de la médecine palliative, une meilleure prise en compte des directives anticipées et l’identification des circonstances dans lesquelles l’apaisement des souffrances peut conduire à abréger la vie. Le 12 décembre dernier, les deux parlementaires ont rendu leur rapport au Président de la République mais leurs conclusions ont fortement déçu les associations et les partisans d’un renforcement des droits des malades en fin de vie. En effet, la principale avancée concerne les directives anticipées, permettant à chacun d’exprimer à l’avance son opposition à l’acharnement thérapeutique, qui deviendraient opposables aux médecins, alors qu’actuellement ceux-ci n’ont aucune obligation d’en tenir compte. Il s’agit d’une mesure qui permettrait à la France de rattraper son retard par rapport à ses voisins européens. L’autre proposition majeure du rapport est de permettre aux patients en phase terminale qui en feraient la demande de bénéficier d’une sédation profonde et continue jusqu’à leur décès, en complément de l’interruption des traitements de maintien en vie, y compris l’hydratation et l’alimentation. Les souffrances des patients seraient alors soulagées à l’aide de puissants sédatifs, permettant de provoquer leur endormissement définitif mais sans causer le décès, qui resterait le fait de l’arrêt des traitements médicaux. Outre le fait qu’une telle pratique existe déjà dans les faits, comme il l’est indiqué dans le rapport de Jean Leonetti et d’Alain Claeys, avec des pratiques cependant variables suivant les établissements, cette solution ne permet en aucun cas de garantir au regard des connaissances scientifiques actuelles, que le patient ne souffre pas physiquement ou psychiquement malgré l’altération de la conscience. Au final, le rapport ne fait qu’entériner les suggestions formulées par la Commission Sicard sans apporter de réelles nouveautés. Il est par ailleurs surprenant de constater au regard des objectifs qui ont été assignés à cette mission que l’euthanasie et le suicide assisté ne soient même pas mentionnés dans ce rapport. Il existe une attente importante des citoyens en faveur de l’assouplissement de la législation en la matière, la dernière étude faisant état de 96% d’opinions favorables. Par ailleurs, celle-ci permettrait de mettre fin à une hypocrisie tout en limitant le risque de dérives puisque le 1er février 2013, un responsable de l’Institut National d’Etudes Démographiques a évalué à 3.000 le nombre d’euthanasies annuelles en France, sans compter que plusieurs Etats européens ont légalisé le recours à l’une ou l’autre de ces pratiques dans des cas bien spécifiques. Alors qu’une Proposition de Loi relative au droit de finir sa vie dans la dignité, déposée en 2009 sur le Bureau de l’Assemblée Nationale, avait été cosignée par plus d’une centaine de députés, il demande à ce que le Gouvernement tienne compte de la volonté des patients en fin de vie et prenne davantage en considération leurs souffrances pour adapter la législation.

 

Hervé Féron ouvre les débats au colloque de la SPEDIDAM

En raison du rapport qu'il a rédigé sur le Projet de Loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union Européenne dans les domaines de la propriété littéraire et artistique et du patrimoine culturel et de son rôle lors de l'examen de ce texte, Hervé Féron était invité ce mercredi après-midi à ouvrir les débats lors du colloque annuel de la SPEDIDAM.

Hervé Féron est revenu sur les difficultés rencontrées par les artistes-interprètes pour garantir le respect de leurs droits ainsi que sur les mesures récemment prises pour soutenir la création culturelle et préserver l'exception culturelle française. Vous pouvez retrouver son intervention ci-dessous.

 

Intervention d'Hervé Féron au colloque national de la SPEDIDAM :

Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi tout d’abord de vous dire à quel point je suis honoré d’ouvrir ce colloque de la Spedidam qui, depuis plus de cinquante ans, se bat pour le respect et l’amélioration des droits des artistes-interprètes. En réclamant dès le départ la reconnaissance de droits égaux à ceux dont jouissaient les auteurs depuis la Révolution, la Spedidam a fortement contribué à l’émergence d’une jurisprudence plus favorable aux artistes-interprètes, qui a débouché sur la loi de 1985 instaurant les droits dits « voisins » du droit d’auteur.

Avant cette date, l'artiste-interprète ne recevait qu'un pourcentage sur la vente des disques, et seuls l'auteur des paroles, le compositeur et leurs éditeurs respectifs, touchaient une rémunération sur la diffusion des œuvres, que ce soit à la radio, à la télévision ou dans des lieux sonorisés. En 1985, un grand Ministre, Jacques LANG, corrige ce préjudice, et fait en sorte que les artistes-interprètes touchent eux aussi des droits sur la diffusion des œuvres auxquelles ils ont participé, en leur permettant de bénéficier d’une rémunération complémentaire au cachet qu’ils reçoivent quand ils effectuent une représentation. C’est ainsi que, dans le domaine musical, la rémunération équitable a été créée, permettant aux artistes-interprètes de vivre plus décemment de leurs œuvres.  

Plus de trente ans après cette loi de progrès, il semble néanmoins que le combat pour une juste rémunération des artistes-interprètes soit loin d’être gagné. De plus en plus d’artistes sont frappés par la précarité et ne font pas le poids face aux géants du Net comme Youtube ou Google. Avec l’arrivée de nouveaux supports numériques et le développement d’Internet, il est plus que jamais urgent de mieux protéger les artistes-interprètes et de garantir un plus juste partage de la valeur.

L’un des problèmes majeurs réside en effet dans le partage inéquitable des revenus issus de l'écoute en streaming via les plateformes payantes. Ce mode de consommation des œuvres, en forte croissance, aurait généré en 2013 un total de 43% des revenus du marché numérique de la musique. Or, à la fin de cette même année, la plateforme Spotify a lancé un site Internet montrant que le mécanisme de redistribution des recettes perçues était fortement biaisé au profit des intermédiaires que sont les producteurs, faisant peu de cas des artistes. On y apprenait que Spotify reversait 70 % de ces recettes aux labels et aux maisons de disques, et qu'en moyenne, par écoute, elle reversait un demi-centime d’euro par chanson aux artistes. Ainsi, pour qu’un musicien puisse espérer gagner 1 000 €, il faut que son titre soit écouté près de deux millions de fois. Le contrat traditionnel entre l’artiste et le producteur ne semble donc pas adapté au streaming. La solution à ce problème pourrait passer, comme le suggère la Spedidam, par la perception directe, via la gestion collective, de la part des artistes auprès de ces plateformes en ligne.

En ces temps difficiles pour les artistes-interprètes, il convient aussi de défendre l’exception pour copie privée, qui constitue pour eux une autre source de revenus non négligeable. Inventé par les Allemands en 1965 et en vigueur en France depuis 1985, ce système autorise une personne à reproduire une œuvre de l'esprit pour son usage privé, en contrepartie de quoi une partie du prix d'achat de tous les appareils multimédia, notamment les CD ou clés USB, est prélevée. Une part de cette rémunération est versée aux auteurs, et l’autre part est partagée à égalité entre artistes-interprètes et producteurs.

Depuis sa création en 1985, la copie privée est menacée par les industries du disque, du cinéma et de la vidéo, qui interpellent régulièrement le législateur pour en limiter le champ. A titre d’exemple, lorsque le support d'enregistrement est acquis pour un usage professionnel, la redevance pour copie privée n'est pas due, et l'acquéreur peut effectuer une demande de remboursement auprès de la société Copie France. Récemment encore, un amendement du groupe UMP à l’Assemblée nationale visait à exclure du champ de la rémunération pour copie privée tous les supports acquis à des fins professionnelles, y compris ceux qui sont également utilisés à des fins privées, alors même que cette disposition irait à l’encontre de la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union européenne. Si les débats que nous avons eus à l’Assemblée sur le sujet de la copie privée peuvent apparaître complexes, il n’en demeure pas moins que ce dispositif doit être défendu pour garantir les droits à rémunération des artistes-interprètes.

Fortement attaché à l’exception pour copie privée, je m’intéresse de près à la proposition de la Spedidam d’appliquer ce principe au « cloud computing » ou à l’informatique en nuage, ce processus qui consiste à utiliser des serveurs informatiques distants à travers un réseau, généralement Internet, pour stocker toutes sortes de fichiers, et notamment des enregistrements sonores et audiovisuels. En effet, les pratiques de stockage d’enregistrements à des fins privées évoluent en permanence, et elles se sont très bien adaptées aux supports numériques. Il convient donc de modifier le dispositif  juridique de l’exception pour copie privée, en amendant les articles concernés du Code de la Propriété Intellectuelle. Ayant récemment été nommé membre de la Mission d’information lancée par la Commission des affaires culturelles et de l’éducation à l’occasion des trente ans de l’exception pour copie privée, je ne manquerai pas de me faire le relais de cette proposition de la Spedidam et de vous tenir informés de l’avancement de nos travaux.

Les droits des artistes-interprètes ont aussi été renforcés à plusieurs reprises par des directives de l’Union européenne, dont certaines d’entre elles ont été transposées dans notre droit interne. C’est le cas tout récemment de la directive du 27 septembre 2011, qui a porté la durée de protection des droits des artistes-interprètes et des producteurs de disques de 50 à 70 ans, en leur permettant de continuer à tirer des revenus de leurs œuvres pendant vingt années supplémentaires.

Permettez-moi de m’attarder un peu sur ce point, qui m’a tout particulièrement intéressé en cette fin d’année, ayant été nommé Rapporteur à l’Assemblée nationale du Projet de loi permettant la transposition de ces mesures en droit français.

En portant de cinquante à soixante-dix ans la durée de protection des droits des artistes-interprètes et des producteurs de disques, nous prenons acte d’une part de l’allongement de la durée de vie des personnes, et d’autre part de la nécessité d’aider les producteurs pour soutenir la création et favoriser la découverte de nouveaux talents. Ce faisant, nous apportons une réponse à la hauteur des défis auxquels le secteur de la musique est confronté, qui sont ceux du piratage électronique et de la diffusion en ligne.

Par ailleurs, à l’issue de la période initiale de cinquante ans de protection des droits, ce Projet de loi prévoit un droit de résiliation pour chaque artiste-interprète sur le contrat qui le lie à un producteur, au cas où ce producteur refuserait d’exploiter son œuvre et laisserait donc l’artiste sans rémunération. Le producteur se voit donc soumis à une double obligation, à savoir offrir à la vente des exemplaires du disque en quantité suffisante, et mettre l’œuvre à la disposition du public pour un accès à la demande sur Internet.

Si ces dispositions favorables aux droits des artistes-interprètes ont pu être transposées dans notre droit interne, ce n’est malheureusement pas le cas de certaines autres directives. La Spedidam a ainsi alerté à de nombreuses reprises les pouvoirs publics sur l’absence, dans la loi française, de certains droits reconnus aux artistes-interprètes par l’acquis communautaire. Comme on peut le lire dans le Livre blanc de la Spedidam, il en est ainsi des droits de distribution, de prêt et de location qui ne sont pas reconnus alors même qu’ils résultent d’une directive européenne de 1992.

Il semble désormais qu’une grande partie des combats en matière de propriété intellectuelle se joue à l’échelle européenne. En effet, comme le disait l’ancienne Ministre Aurélie Filippetti, « nous sommes à un moment charnière pour la politique européenne culturelle ». À son initiative, le Forum de Chaillot sur l’avenir de la culture et de l’Europe avait pour but en début d’année dernière de dégager une feuille de route quinquennale pour la Commission européenne nouvellement élue, dont certaines propositions concernent directement les artistes-interprètes, à l’image du plan de soutien à la mobilité des artistes et des œuvres. Je serais à ce sujet désireux de connaître l’avis de la Spedidam sur les propositions qui ont pu être formulées à l’issue de ce Forum.

Dans le même temps, je ne vous cache pas mon inquiétude concernant la volonté affichée par Jean-Claude JUNCKER de « revoir et [de] moderniser les règles européennes sur le droit d’auteur », ainsi que les droits voisins des artistes-interprètes, de même que je ne suis pas favorable à la création d’un marché unique européen, pouvant miner la diversité culturelle en Europe. L’aplanissement des licences territoriales à travers l'Europe ouvrirait en effet la voie à un nouvel affaiblissement du droit d'auteur et des droits voisins, d’autant plus que l’actuel Commissaire au numérique européen a qualifié la législation en matière de copyright d' « obsolète », affirmant que celle-ci « ne correspondait pas avec le monde numérique ».

J’ai d’ailleurs été l’un des principaux artisans de la Proposition de Résolution Européenne votée cette année afin de préserver l’exception culturelle dans les négociations commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis, qui sont en cours. Tout l’enjeu était alors de ne pas inclure les services culturels, et notamment audiovisuels, dans les négociations, ce qui était loin d’être garanti par les annonces initiales de la Commission. Un an après, si cette exception culturelle semble ne plus être remise en cause par le TAFTA, il ne s’agit pas de baisser la garde ; rien ne nous dit par ailleurs que la pression des majors hollywoodiennes ne remettra pas en cause ce principe dans le futur accord.

Nous devons dans un premier temps nous saisir du Projet de loi « Liberté de création, architecture et patrimoine », dont la Ministre de la Culture a annoncé jeudi dernier lors d’une audition à l’Assemblée nationale qu’il serait bien inscrit à l’ordre du jour parlementaire. La Ministre l’a dit, ce Projet de loi doit nous donner l’occasion d’aboutir, enfin, à un juste partage de la valeur entre artistes et intermédiaires concernant la musique légale sur Internet, tout en adaptant le mode de gestion des droits des artistes au numérique, notamment via la gestion collective.

Je tiens pour finir à vous faire savoir que je suis tout à fait disposé à travailler avec vous dans le cadre de ce Projet de loi, pour faire adopter des mesures visant à protéger les artistes-interprètes, et, par-delà, la liberté et la qualité artistiques.

Je vous remercie pour votre attention, et vous souhaite un excellent colloque.

 

Hugo F. en Algérie

Retrouvez Hugo F à Annaba en Algérie en cliquant :

https://www.youtube.com/watch?v=CTMBsLH_L3M

Vous pouvez aussi taper Hugo F Terrain Vague sur Youtube.

 

Aujourd'hui 9 décembre 2014, bon anniversaire à la Loi de Séparation des Églises et de l'État adoptée le 9 décembre 1905 !

À l'initiative du député républicain-socialiste Aristide Briand, cette Loi est un acte fondateur, elle a remplacé le régime du Concordat de 1801, qui est aujourd'hui toujours en vigueur en Alsace et en Moselle. En effet, les élus alsaciens en avaient fait une des trois conditions d'acceptation de leur rattachement à la France en 1919, sans quoi ils demandaient un référendum !

Ça rappelle terriblement des débats un peu nauséabonds et des postures très récents !

 

Le billet du jour...

J'ai assisté avec mon ami, secrétaire d'Etat délégué aux sports Thierry Braillard, à la rencontre de basket SLUC Nancy-Villeurbanne. Belle soirée, match âpre, gagné par les Nancéens qui ont su être combatifs jusque dans les dernières minutes. Avec le Ministre, nous sommes allés après le match saluer les joueurs dans les vestiaires (qu'est-ce qu'ils sont grands !).

Puis j'ai diné aux côtés du Ministre. Thierry Braillard est proche des gens, c'est d'abord un homme de terrain. Il connaît bien le domaine du sport, c'est un excellent ministre.

Il a été très étonné d'apprendre que depuis 2007, je n'avais été invité par la CUGN à ce repas d'après-match qu'une seule fois. Selon lui, ailleurs les députés y sont invités régulièrement. Ce n'est pas très grave, c'est même préférable pour ma ligne (!) mais cela montre que si ici c'est Nancy, ici rien ne se passe comme ailleurs !

À notre table, il y avait le sympathique président Fra.

Ah oui et puis il y avait aussi le vice-président aux sports de la CUGN qui a virevolté toute la soirée autour du Ministre des Sports (qui n'aura pas à cirer ses chaussures ce matin !) pour tenter d'être sur la photo, il l'a tellement flatté qu'à un moment j'ai cru qu'il était de gauche !

Ça a beaucoup amusé le Ministre qui n'était pas dupe !

 

Et bien sûr, qui est en photo au côté du Ministre ce matin dans son quotidien préféré ?

...une excellente soirée !

 

Sur les murs d'Alger

Sur les murs d'Alger

 

Ça marche fort pour Hugo F.

Gros succès, forte affluence et énorme ambiance pour le premier concert de Hugo F dans sa tournée en Algérie.

Il était hier soir à Annaba, demain jeudi il jouera à Alger et samedi à Tlemcen !

 

Hugo F. à Annaba

 

Hervé Féron interroge le Gouvernement sur la création d'un crédit d'impôt numérique et sur la censure de l'exposition "Crocodiles"

Monsieur Hervé Féron attire l’attention de Mme la Secrétaire d’Etat au Numérique sur l’idée d'un crédit d'impôt numérique. La Fédération française des télécoms, qui regroupe plusieurs télécoms français (Orange, SFR, Bouygues Telecom, des opérateurs virtuels comme NRJ Mobile) et des entreprises comme Colt et BT, réalise chaque année une étude économique, dont la dernière est parue récemment. Cette étude avance que les opérateurs américains connus sous l’acronyme « GAFAM » (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), qui trustent une part énorme du marché du numérique et sont régulièrement accusés de pratiquer l’optimisation fiscale, risquent de « préempter la prochaine vague d’innovation ». En d’autres termes, leur hégémonie non-régulée pourrait menacer la capacité d’investissement des opérateurs européens et notamment français. Afin de préserver les marges nécessaires à l’innovation des entreprises européennes, la Fédération française des télécoms formule un certain nombre de propositions, dont l’une d’entre elles retient particulièrement l’attention. Il s’agit de la création d’un crédit d’impôt numérique ciblé pour aider les Petites et Moyennes Entreprises (PME), voire les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI), à rattraper leur retard en matière d’adoption des services de « cloud », des connexions à haut débit, de sécurité informatique, sur le modèle du Crédit d’impôt recherche existant (CIR). En effet, comme Hervé Féron le montrait dans une précédente question écrite, le retard des entreprises françaises en la matière est accablant : seules 14% d’entre elles auraient reçu en 2013 des commandes via Internet (contre 26% en Allemagne), et 65% disposent d’un site Internet (contre 89% en Suède). Au vu de ces éléments, M. Hervé Féron interroge donc Mme la Secrétaire d’Etat sur l’opportunité de la mise en place d’un crédit d’impôt numérique. 

 

M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Secrétaire d’Etat au droit des femmes sur la censure par la municipalité de Toulouse de l’exposition autour de la bande dessinée « Les Crocodiles ». Prévue pour la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre, au Square Charles de Gaulle à Toulouse, cette exposition sur le machisme de rue aurait été censurée par les élus majoritaires au motif de son « aspect immoral » et de la « vulgarité » de certaines planches.  « Projet crocodile » est à l’origine une bande dessinée d’un artiste franco-belge, dont les dessins racontent des histoires de harcèlement et de sexisme ordinaires. Les hommes y sont représentés en crocodiles verts, et les femmes de manière réaliste en noir et blanc. L’image du crocodile évoque notamment la peur de croiser quelqu’un dans la rue sans savoir s’il va vous faire du mal. Si le thème de l’exposition et certaines planches peuvent parfois paraître choquants, il en va de même du machisme de rue ; l’auteur a simplement pris le parti de représenter la violence vécue par les femmes au quotidien. Une contributrice du site Internet www.regards.fr estime ainsi qu’en censurant cette exposition, les élus UMP toulousains « [nient] aux adolescents le droit d’être sensibilisés aux combats pour l’égalité » et qu’ils « [légitiment] le sexisme au moment même de la Journée internationale des violences faites aux femmes ». Le Gouvernement ayant fermement condamné les actes de vandalisme exercés à l’encontre de l’œuvre de M. Paul MCCARTHY sur la place de la Concorde, M. Hervé Féron estime tout aussi nécessaire qu’il désapprouve officiellement la décision de la municipalité de Toulouse de censurer cette exposition artistique engagée pour la cause de l’égalité femmes-hommes.

 

Hervé Féron réinterroge la Ministre de la Santé sur l'utilisation du cuivre antibactérien dans les établissements hospitaliers

Monsieur Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé sur l’utilisation du cuivre antibactérien en milieu hospitalier. Au cours du colloque « Prévention des risques et sécurité des patients », organisé par l’association Le Lien et l’Organisation Mondiale de la Santé le 25 novembre dernier,  l’efficacité de ce bactéricide naturel a une fois de plus été prouvée, notamment grâce aux études scientifiques du Professeur Bill KEEVIL et aux retours d’expérience positifs de l’Hôpital de Rambouillet. M. Hervé Féron a déjà plaidé à plusieurs reprises auprès de Mme la Ministre, comme il l’avait fait  précédemment avec Mme Roselyne BACHELOT, pour qu’une expérimentation soit mise en place dans des services particulièrement soumis aux infections nosocomiales, dans la perspective de généraliser l’équipement en cuivre dans les hôpitaux français. Cette proposition reste terriblement d’actualité puisque, lors de ce colloque, le président du cluster anti-microbien de Champagne-Ardenne a témoigné du fait que les virus H1N1 et Ebola disparaissaient au contact des surfaces de contact ou alliages en cuivre. Dans la perspective de l’élaboration d’un nouveau Programme national de prévention des infections nosocomiales (2014-2018), qui doit mettre l’accent sur la prise en compte du parcours de soins du patient dans sa globalité, Hervé Féron estime donc légitime qu’il soit fait mention dans ce Programme de l’efficacité du cuivre antibactérien, qui pâtit encore d’un manque de reconnaissance flagrant au niveau national. Par ailleurs, il juge indispensable de se saisir de la Loi de santé publique pour que le cuivre apparaisse enfin dans les nomenclatures d’équipements, ce qui permettra in fine une protection accrue des patients contre les risques infectieux en milieu hospitalier. M. Hervé Féron souhaite donc connaître l’avis de Mme la Ministre sur ces propositions, en parfaite cohérence avec les objectifs de sécurité des soins et de qualité de la prise en charge des patients, érigés en priorités par le Ministère.

 

 

En prise directe

  flux RSS

         Facebook

  Twitter

  Dailymotion

En images


Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami

 

 

En vidéo

Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris

Nombre de Visiteurs

Affiche le nombre de clics des articles : 
6625372

`

Copyright © 2011 Hervé Féron.Tous droits réservés.Template hervé féron

Propulsé par un logiciel libre sous licence GNU/GPL