Actualité

Bientôt le million de visites !

Aie ! Aie ! Aie ! Le compteur tourne ! Dans quelques jours, nous recevrons la millionième visite sur ce site !

Il y a quelques jours, nous avons décidé de faire une grande fête mercredi prochain... mais les choses s'accélèrent et apparemment, le millionième visiteur risque d'arriver plus tôt.

Le million ! Le million ! Le million !

 

Suite au décès de Roger Hanin

Roger Hanin était un ami du Festival « Aux Actes Citoyens ». En 2008, il en avait été le parrain et avait participé à son inauguration en même temps que l’Orchestre pour la Paix, composé à moitié de musiciens palestiniens et à moitié de musiciens israéliens, dirigé par le chef d’orchestre de l’Opéra du Caire. Le même jour, le Festival « Aux Actes Citoyens » avait accueilli un autre de mes amis Miguel Angel Estrella, Ambassadeur Mondial de l’UNESCO, concertiste, pianiste de renommée mondiale et ancien prisonnier torturé par la junte militaire dans les geôles argentines à la fin des années 1970.

La disparition de Roger Hanin est une grande tristesse. C’est un grand comédien et un homme de cœur. Il nous manquera.

 

Pourquoi je ne voterai pas la loi Macron

Depuis plusieurs mois, on voit la contestation contre le Projet de Loi dit Macron pour la Croissance et l’Activité s’accentuer. L’Assemblée Nationale examine depuis fin décembre ce texte libéral et fourre-tout qui traite de tout et n’importe quoi au travers de plus d’une centaine d’articles. Autant dire que les Députés y consacrent en ce moment une grande partie de leur activité législative. Une commission spéciale a même été créée à l’Assemblée Nationale pour procéder à l’examen préalable du texte avant son passage en séance publique, c’est dire l’étendue, la complexité et les enjeux de ce Projet de Loi. J’ai d’ores et déjà eu l’occasion d’exprimer sur ce blog ma position mais il me semble nécessaire de développer plus en détails les raisons pour lesquelles je ne voterai pas ce Projet de Loi.

L’attention du public s’est beaucoup focalisée sur certains sujets comme la réforme des professions réglementées. Ce sont des thématiques qui ont été énormément abordées dans les médias mais sans que l’avis des principaux intéressés ne soit véritablement relayé et donc ne soit très audible. On peut tout d’abord s’étonner qu’une telle réforme soit pilotée par le Ministère de l’Economie alors qu’elle touche des professions qui assurent un service public à la population et aux collectivités locales et qui, en raison de leurs spécificités, ne peuvent être traitées comme des activités ordinaires qui répondraient aux règles de droit commun. Le Projet de Loi se propose pourtant de les traiter comme tel, s’inspirant du modèle libéral anglo-saxon dont on connaît les dérives, au risque d’aboutir à une marchandisation du droit.

La révision des tarifs des actes notariés, prévue dans la version initiale, avec la mise en place d’un « corridor tarifaire » en vue de stimuler la concurrence entre professionnels et de faire baisser les tarifs, aurait atteint son objectif. Mais qui aurait bénéficié de ce système ? Les gens « ordinaires » pour des actes courants de la vie quotidienne passés très souvent à perte par les notaires ou les plus fortunés sur des actes d’un montant conséquent qui ont davantage de marges de manœuvre en termes de négociation ? Peut-on imaginer que sur des actes qui leur font perdre de l’argent, les notaires auraient pu diminuer leurs honoraires ? Les honoraires perçus sur les actes les plus importants permettent aujourd’hui de financer les actes de plus faible valeur ainsi que les nombreuses consultations gratuites assurées par ces professionnels. Les citoyens auraient davantage été impactés par la disparition de ce système. Le Ministre a heureusement reculé sur cette question mais le nouveau dispositif de remises sur les actes moyens n’est guère plus satisfaisant.

Le maintien de la liberté d’installation, disposition pour laquelle le Conseil d’Etat a émis de fortes réserves, et de l’ouverture du capital des études non plus. Ce dernier point ne porte pas uniquement atteinte à l’indépendance des notaires mais également à celle des avocats. C’est une remise en cause des garanties offertes au justiciable avec un risque que les activités les moins rentables ne soient délaissées au détriment du service rendu à tous les citoyens. L’élargissement de la territorialité de la postulation pour les avocats est du même acabit Ce sont les petites structures qui seront impactées au profit des cabinets les plus réputés qui défendent les plus aisés. Ces dispositions fragiliseront le service public du droit alors que son organisation et son fonctionnement reposent sur des règles déontologiques permettant de garantir l’accès de tous au droit et la sécurité juridique des actes.

Ces derniers jours, le débat s’est déplacé sur la réforme du permis de conduire. Aujourd’hui, on le sait, la situation n’est plus tenable. Les délais sont devenus interminables sur certains territoires pour passer le permis, jusqu’à 5 mois, notamment à la suite d’un premier échec à l’épreuve pratique. Cette attente de plus en plus longue occasionne des frais supplémentaires pour les candidats qui prennent des leçons supplémentaires afin de se maintenir à niveau dans l’optique d’une nouvelle tentative. Ces obstacles sont une source de grande préoccupation, notamment pour les plus jeunes qui n’ont pas toujours les ressources financières pour passer cet examen alors même que celui-ci, comme les diplômes, constitue un sésame de plus en plus exigé dans la vie professionnelle.

L’objectif louable de la réforme dont les premiers contours ont été dessinés début 2014 est de diminuer de moitié les délais de passage pour les ramener à 45 jours d’ici 2 ans. Mais au lieu de régler les difficultés en recrutant de nouveaux inspecteurs pour satisfaire la demande, que prévoit le Projet de Loi Macron ? Le recours à des agents publics en lieu et place des examinateurs dans les départements où le délai de passage est supérieur à 45 jours ! Le Ministre a parlé de mobiliser des policiers, des gendarmes (rappelons que des retraités de ces professions sont déjà mobilisés), voire des agents de la Poste. C’est une réponse inimaginable, le permis doit permettre de garantir que les candidats ont la maîtrise de leur véhicule, une analyse suffisante des risques et un comportement adapté en conséquence. Il n’est pas souhaitable d’instaurer une épreuve à deux vitesses et de jouer ainsi avec la sécurité des gens. C’est également une réponse insultante pour les agents publics concernés car en évoquant le fait de les mobiliser, on laisse sous-entendre qu’ils auraient du temps libre dans le cadre de leur activité pour se consacrer à d’autres tâches. Une nouvelle fois, on fait passer les « petits » fonctionnaires pour des nantis ou des fainéants. C’est insupportable !

Enfin, le Ministre souhaite créer de l’activité (on ne peut qu’être d’accord sur ce point) mais pour cela, il propose de simplifier les règles de licenciement en invoquant une rengaine bien connue, à savoir que les employeurs n’embauchent pas car ils ont peur de ne pas pouvoir licencier ensuite une personne qui ne conviendrait pas au poste ou qui générerait des soucis dans l’entreprise. Le Ministre peut espérer atteindre au moins l’un de ses objectifs : avec les mesures qu’ils proposent, les employeurs licencieront probablement plus mais n’embaucheront pas plus ! Il n’y aura pas de création d’emplois, c’est au contraire une véritable régression sociale pour les salariés qui pourront être jetés sur des bases arbitraires, régression amplifiée par les mesures concernant l’extension du travail le dimanche et en soirée ou la réforme du droit du travail par ordonnance.

Pour toutes ces raisons (et pour bien d’autres encore), il m’est inconcevable de voter en faveur d’un tel texte dont certaines mesures trouvent leur origine sous l’ère Sarkozy.

 

Hugo F. sur YouTube

Vous connaissez Hugo F. qui chante.

Sur YouTube, on trouve en particulier 2 de ses clips : Parce que c'est pas facile (63.691 vues) ou Terrain Vague (15.650 vues).

Allez vite sur YouTube pour faire le buzz et quelques instants de plaisir en chanson !

 

Daech brûle 2.000 livres et manuscrits et détruit des œuvres datant de plus de 7.000 ans

Détail gravure Livre chansons d'Abou Al Faraj al Isfahari
Poète entouré de femmes. Détail de la gravure du Livre de chansons d'Abou Al Faraj al Isfahari.  © The Art Archive / National Library Cairo / Gianni Dagli Orti
 

L’autodafé géant est passé totalement inaperçu. Les combattants de l’organisation Etat islamique auraient envahi la Bibliothèque centrale de Mossoul et le Musée. Bilan: des centaines de manuscrits, des œuvres antiques et des vieux journaux détruits et incendiés.

C’est une information d’Alarabtv (lien en arabe), qui relate avec force détails ce qui pourrait être le plus grand autodafé de l’Histoire. Cette information Associated Press mise en ligne le 1er février n’a pas été encore confirmée par les autorités. Selon Alarabtv, courant janvier, des combattants de Daech auraient pris possession de la Bibliothèque centrale pour «assainir» les fonds documentaires. Selon les habitants, ils auraient emmené avec eux dans six pickups plus de deux milles livres pour les détruire. Etaient concernés, les livres pour enfants, de poésie, de philosophie, de santé, de sport et de sciences, ainsi que les journaux datant du début du XXe siècle, des cartes ottomanes et des collections privées offertes par les vieilles familles de Mossoul. Seuls les livres traitant de l’islam auraient été épargnés.



Désobéissance à Dieu
Un homme en tenue afghane aurait harangué la foule : «Ces livres appellent à la désobéissance à Dieu, ils doivent être brûlés.» Les assaillants auraient ensuite mis le feu aux documents devant les étudiants. «Les extrémistes ont déjà commencé à détruire les livres dans les autres bibliothèques publiques de Mossoul le mois dernier (janvier, NDLR) », témoigne un professeur d’histoire de l’Université de Mossoul. Selon lui, les préjudices touchent les archives d’une bibliothèque sunnite, celle de l’Eglise latine et le monastère des Dominicains.
 
Les combattants de Daech s’en sont ensuite pris à la bibliothèque du Musée de Mossoul et ont détruit des œuvres datant de 5.000 ans avant Jésus Christ. Daech «perçoit la culture, la civilisation et la science comme des ennemis féroces», remarque le député irakien Hakim Al Zamili.
 
Les bibliothèques de Mossoul avaient déjà subi deux pillages : en 2003 avec la chute de Saddam Hussein et en juin 2014 lorsque les djihadistes ont pris le contrôle de la ville. De nombreux manuscrits ont été exportés clandestinement. Les Dominicains, eux, avaient commencé à numériser les manuscrits dans les années 90. 

 

Document ancien Mossoul

Poète entouré de femmes. Détail de la gravure du Livre de chansons d'Abou Al Faraj al Isfahari.  © The Art Archive / National Library Cairo / Gianni Dagli Orti

 

Source : http://geopolis.francetvinfo.fr/daech-brule-2000-livres-et-manuscrits-datant-de-plus-de-7000-ans-52575

 

Tribune de Vive la Gauche sur le Projet de Loi Macron

Etre à la hauteur du défi du 11 janvier

 

En ce mois de janvier 2015, frappée au plus profond de ce qu'elle est et de ce qu'elle incarne aux yeux du monde entier, la France a su se redresser et se rassembler autour de ses valeurs fondamentales.

Ce moment national que des circonstances tragiques nous ont amenés à vivre a remis en pleine lumière les fractures du pays, ses territoires oubliés, ses jeunesses aux marges. Cette situation nous oblige, non pas simplement à commenter l'état de la société, mais bien à produire des actes ressentis durablement dans leurs vies par nos concitoyens.

Les manifestations extraordinaires du 11 janvier ne suffisent pas à elles seules à tourner la page et à produire les remèdes espérés. Beaucoup l'ont dit depuis, les réponses de long terme aux défis lancés à notre République – pas seulement dans les quartiers dits « défavorisés »- résident plus que jamais dans notre capacité à lutter efficacement contre le chômage et les inégalités. Mais aussi à dessiner autrement les traits de la France dans laquelle nous invitons à vivre la génération qui vient.

La loi dont la discussion se déroule au Parlement avec Emmanuel Macron nous paraît éloignée de cette ambition. Il faut beaucoup d'optimisme ou d'aveuglement pour se convaincre que des modifications des règles d'installation des notaires ou la possibilité de cinq à douze dimanches travaillés, quand le pouvoir d'achat des Français ne progresse plus, vont répondre à ces défis majeurs en créant des milliers d'emploi.

D'autres « réformes structurelles », le financement de l'économie réelle par les banques, la stimulation effective de la recherche, de l'investissement privé, du logement, de la transition écologique et numérique, seraient infiniment nécessaires. Nous les avons proposées au débat public ces jours-ci. A l'inverse, nous assistons à l'empilement de micro-mesures, en écho à ceux qui, à Paris ou à Bruxelles, oubliant les leçons du crash de 2008, pensent que le monde irait mieux s'il y avait moins de règles. Nous réinventons l'autobus et le centre commercial, comme s'ils étaient synonymes de liberté, d'innovation ou de progrès… Et nous ne parlons pas ici de la réorientation beaucoup plus profonde encore de la politique budgétaire que devraient imposer, si l'on veut passer sans retard des paroles aux actes, le retour effectif des services publics et la lutte contre les inégalités scolaires dans les territoires relégués de notre République.

Cette loi contient en outre des dispositions contestables, notamment en matière de licenciement économique et de travail dominical. Elle entraine d'importants reculs pour le droit du travail et la protection des salariés, que les corrections apportées par les parlementaires en commission n'ont pas suffi à évacuer. Sous prétexte de secret des affaires, elle est porteuse de danger pour la liberté d'informer. Elle contribue, de ce fait, à entretenir le sentiment que la gauche agit à contre-emploi, à la faveur de cette nouvelle expérience du pouvoir, et s'éloigne des raisons de son accès aux responsabilités.

Face à ces enjeux et à ces risques, il nous semble que le Président de la République doit rapidement prendre une initiative de rassemblement national, en commençant par sa majorité. Après avoir su pleinement incarner l'unité de la France autour des valeurs républicaines, il doit se donner les moyens de renouer avec les électeurs qui lui ont fait confiance en 2012, et de réunir l'ensemble de la gauche autour d'une politique économique et sociale à la fois ambitieuse et équilibrée. Soucieux de démocratie sociale, il sait que les organisations de salariés ne reprendront plus vraiment le chemin du dialogue au cours de ce quinquennat, si elles sont laissées à l'écart d'un tel projet.

En retirant de cette loi ses dispositions les plus contestables, l'exécutif saurait faire de cette année 2015 le point de départ d'une relance réussie du quinquennat, pour conduire de nouvelles réformes réellement à la hauteur des défis une nouvelle fois réveillés par ce mois de janvier.

Ces questions arrivent dans quelques jours en discussion dans l'hémicycle. Il nous semble nécessaire de retirer du projet de loi les modifications préjudiciables du droit du travail, en commençant par l'extension du travail dominical. Son efficacité économique est très contestée. Les risques pour les familles et les territoires les plus fragiles sont indéniables. Comment éviter la généralisation progressive sur l'année, quand l'exception aura été banalisée ? À l'heure où il est plus que jamais nécessaire de réaffirmer des valeurs et des repères, la « société de marché » ne saurait l'emporter sur celle du temps choisi et du vivre ensemble.

Il n'y aura ni recul, ni défaite, dans cet exercice de sagesse collective. Nous y voyons l'amorce de ce compromis historique pour le redressement du pays, voulu depuis 2012 et que les Français attendent.

 

Dimanche, dites oui à Vandières

Dites oui à Vandières

 

Hervé Féron interroge le Gouvernement sur les conclusions du rapport Marini relatif à la dépense fiscale en faveur des Anciens Combattants

Monsieur Hervé Féron attire l’attention de Monsieur le Secrétaire d’Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire auprès du Ministre de la Défense sur le rapport d’information du 25 juin dernier consacré à la dépense fiscale en faveur des Anciens Combattants. Le sénateur Marini, rapporteur spécial de la mission « Anciens Combattants, Mémoire et Liens avec la Nation » au nom de la Commission des Finances de la chambre haute, s’est attaché à identifier les raisons du coût croissant de ces mécanismes de réduction d’impôts et des difficultés à l’évaluer en se concentrant sur les trois dispositifs principaux que sont la demi-part supplémentaire de quotient familial, l’exonération de l’impôt sur le revenu de diverses pensions et retraites ainsi que la déduction du revenu imposable des versements effectués au titre de la retraite mutualiste du combattant. S’inquiétant des carences dans le pilotage de cette dépense fiscale et du nombre de personnes éligibles à la demi-part fiscale supplémentaire dans les prochaines années, il estime que « le Ministère des Finances et le Secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire sont désormais sensibilisés » sur cette question mais ajoute que « les solutions qu’ils envisagent ne semblent pas à la mesure des enjeux ». Dans cette optique, il appelle à réfléchir à des solutions de plus vaste ampleur afin de rationaliser la dépense fiscale parmi lesquelles son contingentement en fonction des ressources des bénéficiaires ou l’adaptation des dispositifs au contexte actuel de professionnalisation de l’armée, d’amélioration de la couverture sociale et de diminution de la durée des conflits. S’il semble nécessaire que l’Etat puisse affiner ses prévisions, certaines propositions ont logiquement suscité l’émoi et la colère des Anciens Combattants. En effet, cet appel plus ou moins explicite à la suppression de ces exonérations est difficilement acceptable au regard des sacrifices consentis par ces anciens appelés au front et des conséquences de ces années de combats sur leur vie, leur état de santé et leur niveau de ressources hors dispositifs de compensation. Ceux-ci participent à la reconnaissance due par la Nation et au droit à réparation tel que voté par le Parlement le 31 mars 1919. Il souhaite ainsi connaître l’appréciation du Gouvernement quant au contenu et aux propositions formulées dans ce rapport.

 

C’est important de décripser l’atmosphère

Comme tous les ans, les vœux des Maires se succèdent et dans la Communauté Urbaine du Grand Nancy, on a droit à une organisation bien réglée. Le Président de la Communauté Urbaine est présent à quasiment tous les vœux des Maires de droite et en général absent aux vœux des Maires de gauche, ce qui n’est pas très cohérent si l’on considère les belles intentions annoncées.

Un discours très politique a été téléguidé pour chacun des Maires de droite, on assiste aux mêmes attaques contre le Gouvernement de façon très systématique et très stéréotypée. On peut se dire que la Communauté Urbaine a donné des consignes et que c’est quasiment un copier-coller qui est lu par chaque Maire de droite sur les baisses de dotations de l’Etat avec quelques dérapages pour ceux qui ont du mal à compter (quand la Maire de Jarville annonce que les baisses de dotations de l’Etat en 2014 cumulées aux augmentations de taxes représentent 500.000 €, soit il ne sait pas compter, soit il ne sait pas compter). Quand le Maire de Saint-Max, lui, se plaint d’avoir perdu la DSU au profit de la DSR, il est juste dans la situation que subit la Ville de Tomblaine depuis de très nombreuses années parce que sa Ville de Saint-Max perd des habitants et ne se développe pas alors que Tomblaine subit réellement une injustice puisque cette Ville compte en 5 ans +9,74% d’habitants.

Une autre constante, c’est celui que l’on surnomme l’arlésienne : le Sénateur Nachbar. Partout, il est annoncé et les Maires de droite disent qu’ « ils saluent le Sénateur Nachbar qui ne devrait pas tarder à arriver ». Dans 90% des cas, il n’arrive jamais.

Partout, le Maire de droite déroule un tapis rouge au Président de la Communauté Urbaine qu’il remercie ainsi que tous ses amis Vice-Président (ça n’est finalement qu’une affaire de copinage dont les non-copains sont systématiquement exclus). Et puis, la parole est forcément donnée au Président de la Communauté Urbaine qui partout félicite le Maire local pour ses grandes compétences et tout et tout et tout… Sachez que si vous n’avez assisté qu’aux vœux de votre Maire de droite, le Président a dit la même chose lors des autres vœux à tous les autres Maires de droite.

On est un peu choqué quand on entend le DGS de Ludres tenir un discours très politique et sortir de son rôle de fonctionnaire mais les vœux du Maire de Ludres sont plutôt de bonne tenue. Le Président de la Communauté Urbaine a été très fort dans son intervention à Villers-lès-Nancy, domaine où il excelle puisqu’il s’agissait de rappeler aux valeurs de la République.

On croyait avoir atteint le pire lors des vœux du Maire de Jarville qui, au sujet des événements de Charlie Hebdo, n’avait rien préparé, il s’est donc contenté de lire le billet du jour de l’Est Républicain et après, lors de ses vœux, il a annoncé… la suppression des classes de neige !!! Sacré programme pour un nouveau mandat. Mais le pire est arrivé lors des vœux du Président Rossinot avec le sketch improvisé en première partie par son DGS, fait de private-joke entre ses amis qu’il tutoie, Vice-Présidents, Maires de droite de la Communauté Urbaine. On était nombreux à se sentir de trop ce jour-là. Alors comme ils ne sont pas fraternels, nous n’allons pas être charitables avec eux.

Le discours du Président qui a suivi n’était pas très clair, on a bien compris que son grand intérêt aujourd’hui est de faire en sorte que le Grand Nancy devienne une métropole ou assimilé, ce qui lui permettra certainement de nous dire un jour : « j’avais dit que j’arrêterai le Grand Nancy à mi-mandat, je le fais et je passe à la métropole ».

Enfin, on a véritablement touché le fond lors des vœux du Maire de Saint-Max : 1 heure et demie de discours, il avait bien fait de prévoir de nous asseoir ! On y a retrouvé les mêmes flatteries, le même discours téléguidé par la Communauté Urbaine anti-gouvernemental et quelques moments plutôt touchants comme la mise à l’honneur de cette dame, famille d’accueil qui a élevé 113 enfants, ou encore cette remise de diplômes aux enfants du Conseil Municipal de Jeunes. Sinon, on peut penser qu’en ces moments de deuil national, un peu de retenue soit à observer. Quand le Maire de Saint-Max fait un autre sketch pour répondre à celui du DGS de la Communauté Urbaine du Grand Nancy, en sortant un sac de sport une énorme bouée verte, des ballons de sport, une raquette de tennis pour tenter de faire rire l’assemblée, on est un peu atterré. Le contexte ne s’y prêtait pas vraiment mais le Maire de Saint-Max qui ose tout a expliqué « qu’il était bon parfois de décripser l’atmosphère (sic) ». C’est vrai qu’il ose tout, il a parlé des « villes limitrophes du stade Marcel Picot » en y mettant Tomblaine. Je suis bien content de savoir que Tomblaine est une ville limitrophe du stade Marcel Picot, c’est vous dire le peu de considération qu’il a pour Tomblaine. Il a oublié de parler du terrain synthétique qu’il a décidé sans concertation à la Communauté Urbaine d’installer sur le terrain n°2 du stade Marcel Picot (certainement pour mieux servir son club local), il a oublié de parler de la pelouse de l’AS Nancy Lorraine.

Il ose tout, il a osé dire « Saint-Max, ville de la sécurité ! », et donner comme exemple cette histoire véridique du Père Noël qui a été contrôlé par la police municipale à Saint-Max… et en plus, ça le fait bien rire. Et comme chez les intellectuels tout finit toujours par une citation d’un grand philosophe, il a terminé son propos en citant Bernadette Chirac : « aimer, c’est forcément être optimiste ».

Le contraste était saisissant. Comment peut-on citer cette phrase de Bernadette Chirac, exhiber une bouée verte et afficher sur un écran géant derrière soi dans le même temps « Je suis Charlie » ?

 

Charlie, toujours.

Plus de 50 000 personnes à Nancy dans la dignité.

Hervé FERON, à ses côtés Grégoire RUHLAND, Maire-adjoint de Tomblaine et d'autres élus tous solidaires.

La force du dessin, partout dans le monde

Parmi les nombreuses réactions chez les dessinateurs du monde arabe, j'ai aimé celle-là...
Ce dessin est signé Hassan Bleibel, du Liban.

Tomblaine rend hommage aux victimes de l'attaque à Charlie Hebdo

Charlie Hebdo a été frappée mercredi par une attaque terroriste abominable au cours de laquelle 12 personnes ont laissé la vie, dont 4 des plus grands dessinateurs de presse de France.

Cet acte monstrueux a suscité un émoi considérable dans tout le pays dont à Tomblaine où les drapeaux de la commune ont immédiatement été mis en berne en hommage aux victimes.

Le soir, lors de la présentation de ses vœux, Hervé Féron est revenu sur ces événements tragiques. S’associant à la douleur des familles, il a condamné fermement ces « crimes odieux » et ces « atteintes à la liberté de la presse ». Les personnes présentes ont observé une minute de silence afin d’exprimer leur tristesse et leur colère.

Ce jeudi midi, le Député-Maire a relayé le message du Président de la République auprès des employés municipaux, appelant à l’unité nationale et au respect de chacun dans ces circonstances dramatiques. Les personnels des différents services communaux ont partagé un moment de recueillement en mémoire de ce drame.

 

Je suis Charlie

Hommage aux victimes sur l’écran de l’Espace Jean Jaurès

 

Drapeaux en berne

Les drapeaux de la commune sont en berne

 

Je suis Charlie

 

Nous sommes tous Charlie

 

Je suis Charlie

 

 

En prise directe

  flux RSS

         Facebook

  Twitter

  Dailymotion

En images


Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami

 

 

En vidéo

Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris

Nombre de Visiteurs

Affiche le nombre de clics des articles : 
6640412

`

Copyright © 2011 Hervé Féron.Tous droits réservés.Template hervé féron

Propulsé par un logiciel libre sous licence GNU/GPL