Hervé FERON

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A l’école.

Des conditions indignes.

L'équipe féméinine de basket de l'ASPTT Nancy-Tomblaine joue ses matches de Nationale 3 dans un gymnase appelé COSEC, à Tomblaine...
On a pu lire cette semaine dans la presse que "le COSEC de Tomblaine était un peu défraîchi..." 
J'aurais apprécié que cette même presse reprenne mes nombreuses interventions auprès de la Métropole pour que des travaux soient réalisés dans ce gymnase. Car si ce gymnase est situé à Tomblaine, la  responsabilité de cet état lamentable incombe à la Métropole du Grand Nancy.
Le Grand Nancy a voulu prendre la compétence (encore une !) des gymnases. Or, la jeunesse et le sport pour tous ne sont pas des priorités pour le Grand Nancy. La plupart des gymnases se dégradent. Dans certains gymnases à Nancy, on a même les ballons de handball qui moisissent en une saison, tant il y a de l'humidité dans les vestiaires...

Ce COSEC de Tomblaine est donc très dégradé, je vous ai déjà expliqué que je demande avec insistance depuis une dizaine d'années des travaux. En 2017 pour nous faire patienter, le Grand Nancy a décidé de commander une étude (on sait que dans le système Rossinot, quand on commande une étude, cela signifie qu'on a l'intention de ne rien faire). Cette étude a préconisé des travaux indispensables. Il m'a été dit que pour des raisons "économiques", ces travaux seraient réalisés sur deux ans en 2018 et 2019. Mais ces travaux n'ont jamais été soumis ni à la Commission compétente, ni au Conseil de Métropole. Il a été décidé autoritairement, arbitrairement et de façon occulte de ne pas les inscrire au budget 2018.
Les élus n'ont jamais été consultés sur l'opportunité...

Donc il ne faut pas dire que "le COSEC de Tomblaine est défraîchi", il faut dire "la Métropole n'a pas de respect pour ses sportives, et n'entretient pas ses gymnases".

Voyez par ces photos dans quel contexte joue cette équipe leader de Nationale 3... Et jugez vous-mêmes...



Des petits trous, des p'tits trous, encore des petits trous...
 
 
 

6500 vues !

6500 vues hier sur mon site herveferon.frpour l'article concernant la semaine scolaire à Laxou...
Serait-ce un sujet qui interroge ???

Des souvenirs qui font très mal... Juste une question à poser.

Le 10 décembre 2007 Muhamar Kadhafi était invité par le Président Sarkozy à l'Élysée. Le lendemain en fin de matinée, il était reçu par le Président de l'Assemblée Nationale  Bernard Accoyer (UMP) au Palais Bourbon.
J'étais député et je  suis très fier d'avoir été parmi les nombreux députés de gauche et les quelques députés de droite qui avaient boycotté ces visites. Je suis très fier d'avoir été ce matin du 11 décembre, parmi les trop rares députés,  dans la rue avec les manifestants pour dire ma réprobation, au lieu d'être au Palais Bourbon à partager les petits fours avec le dictateur lybien...

Je souhaitais dénoncer le chaleureux accueil républicain offert à ce dictateur, responsable de l'attentat du DC 10 d'UTA et de la mort de 171 passagers dont 54 français. À l'époque, il avait été impossible de faire relayer par la presse ma position...
Mais la très sarkozyste Valérie Debord était aussi députée (c'était avant qu'elle ne fasse découper ma circonscription par Sarkozy et donc avant que je ne la batte aux législatives de 2012). J'ai juste une question à poser... où était Valérie Debord au moment de ces deux visites ?

Merci Jack Lang.

De retour de Dubaï aujourd'hui, Jack Lang, ne pouvait être à Tomblaine pour la remise de la Marianne d'Or, mais il avait tenu à adresser par vidéo ce petit message amical. Sympa !


N'oubliez pas de célébrer le 9 mars...

On ne parle que trop peu de la journée du 9 mars, Journée mondiale du lendemain de la Journée Internationale des Droits des femmes....

Parce qu'une journée internationale des Droits des femmes, c'est bien, c'est nécessaire, ça permet de rappeler à la trop souvent triste réalité, ça permet de raviver de beaux combats essentiels.

Mais j'avais envie de dire que dès le lendemain, la vie continue. Et que cette journée du 8 mars n'a aucune force si elle n'est qu'une exception pour se donner bonne conscience...

Elle fera sens si et seulement si elle nous concerne toutes et tous et chaque jour de l'année. C'est pourquoi, j'ai décidé de célébrer le 9 mars...pour commencer.

J'ai envie de donner quelques exemples, parce qu'ils me sont chers (oh, surtout pas donner des leçons ou faire le malin. J'ai plein de défauts et j'ai beaucoup de progrès à faire.)

 

- le film que j'ai tourné "un mur dans le désert", diffusé 14 fois sur LCP, puis sur diverses télévisions à l'étranger est repassé la semaine dernière à la télévision algérienne Canal Algérie. J'en suis l'auteur et le réalisateur, le comédien Pierre Richard a dit le texte et Hugo F a interprété la chanson générique. Ce film a pour objet de démontrer que défendre la Culture et la transmission culturelle est un combat salutaire  pour le peuple Sarahoui. Cela lui permet de garder son identité pour ainsi revendiquer une appartenance à un territoire. Et dans ce film, qui nous concerne tous, ce sont les femmes qui prennent les initiatives, dans une société matriarcale où elles sont majoritaires à l'Assemblée Nationale de la République Arabe Sarahouie Démocratique, comme dans les Conseils Populaires (équivalents de nos Conseils Municipaux). Grâce aux femmes, la société se structure au fin fond du désert, dans des conditions on ne peut plus précaires, tous les enfants vont à l'école, chacun a un carnet de santé, un carnet de vaccination,... Les femmes avec leurs boubous de couleurs vives sont belles dans ce désert, elles sont courageuses et combattantes.

 

J'ai organisé à l'Assemblée Nationale, puis au Ministère de l'Education Nationale,(avec Najat Valaud Belkacem), puis à Tomblaine à l'Espace Jean Jaurès et le lendemain à la Maison Régionale des Sports devant 200 collégiens et lycéens la diffusion du film "moi, Nojoom dix ans, divorcée" présenté chaque fois en présence de la réalisatrice Khadidja al Salami. C'était il y a un an, la presse n'en a pas parlé. Cette femme admirable a eu le courage de tourner ce film au Yémen, alors qu'il raconte l'histoire vraie (qu'elle a elle même vécue) d'une petite fille, mariée de force a dix ans, violée et empêchée de vivre sa vie de petite fille comme les autres. Elle réussit, et elle est la première, à obtenir le divorce ! Et ce qui est très fort, c'est qu'à la fin du film, Nojoom, qui a obtenu le divorce, retourne à l'école reprendre sa place avec les autres petites filles. La chance de pouvoir aller à l'école !

Pour information, quand j'étais député, je me suis beaucoup battu pour que Khadidja puisse obtenir la nationalité française, elle qui a été si souvent primée, honorée, reçue chez "les grands" qui adhèrent tous avec enthousiasme à son combat... Je n'ai pas réussi...

 

A Tomblaine, nous sommes fiers de travailler sans cesse à ce que les activités d'éducation populaire, le sport, la culture, la formation professionnelle soient accessibles autant aux filles qu'aux garçons. Pourquoi croyez-vous que je me passionne comme ça pour les excellents résultats de notre équipe féminine de basket, actuelle leader du championnat de Nationale 3 ? C'est juste parce que c'est primordiale dans la cohérence de nos politiques publiques.

C'est aussi par l'école et par l'éducation qu'on progresse. Ce fut le cas lors de l'élection du Conseil Municipal d'enfants qui a nécessité un débat âpre avec les enfants et en particulier avec des petits garçons qui demandaient "si ils étaient obligés de voter pour des filles" (!)

Lorsque la proposition est venue d'un petit garçon de proposer des binômes garçon/fille de candidat(e)s, la solution était pertinente, mais ce qui a été riche, c'est surtout le débat que nous avons eu en toute sérénité. Cela nous a permis de rappeler et surtout d'expliquer de belles valeurs qui ne sont ni plus ni moins celles de la République.

 

Et puis je voudrais dire qu'à Tomblaine, il y a trois écoles élémentaires, trois écoles maternelles, un collège et deux lycées. En écoles élémentaires il y a une directrice et deux directeurs, en école maternelles un directeur et deux directrices, au Collège une Principale, dans les deux lycées, les Proviseurs sont une femme et un homme.

On progresse aussi par l'éducation.

A la mairie de Tomblaine, la directrice générale des services est une femme (qui a d'ailleurs un cursus personnel de directrice de services techniques...), et nous avons en tout 11 chefs de services : Un homme et dix femmes. Ce n'est pas forcément un choix, c'est juste que les qualités de ces personnes les ont placées en situation de devenir chefs de services.

 

Alors pourquoi, je raconte tout ça ? Notre société peine à progresser, quand elle ne régresse pas. Mais on se rend compte que dans les communes, à l'école, et donc par le service public, le progrès peut être facilité, si il y a volonté politique. Le service public fait progresser les mentalités. Je répète qu'il ne s'agit pas de donner des leçons à qui que ce soit, mais à tous ceux qui se plaisent à critiquer sans cesse le service public, à tous ceux qui suppriment des moyens au service public pour le fragiliser et mieux le critiquer, le remettre en cause ensuite... A tous ceux qui organisent la casse du service public ou même des sociétés aujourd'hui privées qui ont une mission de service public : les communes, l'école, la SNCF, la Poste, les services sociaux,... Vous organisez aussi la régression sociale et les inégalités. Ce n'est pas une conception digne et républicaine que de structurer l'individualisme et le chacun pour soi.

Alors aujourd'hui, je célèbre le 9 mars et demain ce sera le 10 !

 

Troyes-PSG...

même si mon fils ne va pas être content après moi... Allez Rémi !!!

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