Hervé Féron et l'ensemble du Conseil Municipal de Tomblaine, au nom de toutes les tomblainoises et tous les tomblainois adressent un message de Fraternité et de Solidarité aux victimes et aux familles des victimes des odieux attentats qui ont meurtri Paris ce vendredi 13 novembre 2015, Tomblaine partage leur peine. Le fanatisme a frappé aveuglément des innocents sur des lieux de fête, de sport, de convivialité, de culture, sans autre but mortifère que de terroriser, et de déstabiliser le pays pour tenter d'ébranler l'unité nationale.
La France est horrifiée, la France est en deuil, mais la France résistera et combattra avec détermination et solidarité toutes les formes de fanatisme, d'extrémisme, d'obscurantisme. Ce sont les valeurs de la République qui nous guident "Liberté-Egalité-Fraternité"
Dès ce samedi matin 9h, tous les drapeaux de la Ville de Tomblaine ont été mis en berne.
Dimanche 15 novembre à 10h, des élus du Conseil Municipal de Tomblaine iront déposer symboliquement au pied de l'arbre de la Paix qui est planté devant la mairie, une rose, en signe de respect et de recueillement pour les victimes et les familles des victimes.
La population pourra faire de même ou manifester sa peine et sa solidarité comme elle le souhaitera et avec dignité devant cet arbre de la Paix (recueillement, dessins pour les enfants,...) pendant les trois jours qui suivront.
Lundi matin 16 novembre, à 11h30 les sirènes de la Mairie résonneront, et un message du maire sera adressé à tous les directeurs et directrices des écoles maternelles et élémentaires de Tomblaine pour les inviter à organiser dans la matinée avec tous leurs élèves un temps de respect commun pour le Vivre Ensemble et la Fraternité.
Conformément au souhait du Président de la République, une minute de silence sera respectée dans tous les services municipaux, et lieux publics lundi à midi. La population pourra se retrouver à midi devant la mairie pour partager cette minute de silence.
Samedi soir sur France 3 Lorraine un reportage très intéressant a été diffusé sur les anciens de Malora : que sont-ils devenus ? On y voit celle qui a été leader de la résistance syndicale, Odile Cassiani, et une belle évocation de ce combat admirable qui avait été mené à l’époque. Ensuite, Odile Cassiani est interviewée pour raconter comment cela s’est passé pour elle après. On l’entend dire qu’étant donné le combat qu’elle avait mené, aucun patron ne lui a fait confiance par la suite. Ceux qui connaissent bien cette histoire pourraient s’en étonner car ceux-là savent que j’ai fait confiance à Odile Cassiani en l’embauchant par la suite à la ville de Tomblaine où elle a d’ailleurs fait une fin de carrière remarquable puisque deux ans plus tard elle devenait chef de service jusqu’à sa retraite prise il y a quelques mois.
Ce qu’il faut savoir c’est qu’Odile Cassiani a raconté ça au journaliste de France 3. Elle a dit que la seule personne qui lui a fait confiance, élu de gauche, était Hervé Féron, et que j’avais été le seul à lui proposer de l’embaucher par la suite. Simplement, France 3 n’en a pas dit un mot. Odile Cassiani a donc été coupée au montage.
On se souvient que France 3 n’avait pas dit un mot sur la visite de la Ministre de la Culture à Tomblaine, utilisant même les images de la Ministre de la Culture à Tomblaine pour annoncer son (court) passage à Nancy. Là, ça nous interroge quand même sur la ligne éditoriale de cette chaîne…
Ce mercredi 11 novembre au matin, Hervé Féron a participé à la cérémonie célébrant l’armistice de la guerre 1914-1918 à Vandoeuvre. Comme chaque année, ce fut un franc succès populaire et la plus belle cérémonie du département. Les habitants de Vandoeuvre se sont déplacés en masse pour assister à ce moment d’émotion partagé en présence de Victor Mendes, maire de Ponte de Lima au Portugal qui est jumelée avec Vandoeuvre, Fouzia Chebab, conseillère régionale, qui représentait Jean-Pierre Masseret, ainsi que Sylvie Crunchant, conseillère départementale.
Au cours d’un très beau discours, le maire de Vandoeuvre Stéphane Hablot a souligné les liens d’amitiés ancestraux qui lient la France et le Portugal, en témoignent les milliers de soldats portugais morts aux côtés des Alliés au cours de la Première Guerre Mondiale. Ces liens sont toujours aussi forts aujourd’hui, et la présence côte-à-côte de Stéphane Hablot et Victor Mendes au cours de cette cérémonie était à ce titre un beau symbole.
Hervé Féron s’est ensuite rendu à Tomblaine pour un hommage républicain au cours duquel il a délivré un discours rassembleur qui se concluait ainsi :
« Il faut sans cesse tirer toutes les leçons de cette terrible guerre, pour résister à toutes les formes d’obscurantisme, tous les fanatismes religieux et les idéologies extrêmes, celles qui cherchent à exacerber les différences, à diviser les peuples, à voir des races là où il n’y a que des femmes et des hommes. Construire la Paix requière toutes les énergies, toutes les intelligences, toutes les contributions, les héros du passé peuvent nous y aider, c’est la meilleure manière de leur rendre hommage.»
Aujourd’hui en France, des milliers de retraités sont confrontés à des difficultés pour toucher la pension à laquelle ils ont droit. Après une vie de travail, quand vient l’heure du repos mérité, c’est un véritable combat qui s’engage pour les néo-retraités. En effet, il faut parfois des mois, quand ce n’est pas des années, aux caisses de retraite pour reconstituer le parcours d’un allocataire et déterminer le montant de leur pension. Pendant le temps d’instruction des dossiers, la caisse de retraite ne verse rien, obligeant les retraités concernés à vivre sur leurs économies – s’ils ont la chance d’en avoir !
De plus, les personnes placées dans cette situation d’attente se retrouvent dans un vide administratif qui leur interdit l’accès à un certain nombre d’aides normalement accessibles aux personnes à faible revenu, alors même qu’elles en ont un besoin vital.
Cela crée parfois des situations révoltantes. C’est par exemple le cas d’une habitante de ma circonscription, qui est venue me voir à ma permanence parlementaire pour me faire part de ses difficultés. Cette dame est condamnée à (sur)vivre depuis plusieurs mois sans le moindre revenu, car sa caisse de retraite n’a toujours pas calculé sa pension complémentaire dont le montant sera de toute façon très faible. En attendant, le dossier qu’elle a déposé pour bénéficier de l'Allocation de Solidarité aux Personnes Agées (ASPA) est bloqué ! Alors cette dame qui a travaillé toute sa vie, sans rien demander, qui ne dispose pas d’épargne ni de soutien familial, en est réduite à solliciter des aides de tous les organismes sociaux pour pouvoir manger, régler ses factures essentielles et faire face à ses dépenses de santé.
C’est un irrespect qui lui est fait, c’est indigne.
Pourtant, le gouvernement a conscience de ce problème. C’est pourquoi la Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a publié un décret le 19 août 2015 créant un droit opposable à la retraite. Cette nouvelle disposition prévoit qu’en cas de délai supérieur à quatre mois pour établir le montant exact de la pension à verser, les caisses de retraite seront dans l’obligation de verser une pension basée sur une estimation de ce montant. C’est un progrès important qui doit limiter fortement les situations problématiques.
Mais si ce décret va indubitablement dans la bonne direction, s’il faut se féliciter de ce nouveau droit, il n’a pas permis de résoudre toutes les situations. En particulier, il ne s’applique qu’aux dossiers déposés après le 31 août 2015 et ne concerne pas les régimes spéciaux, laissant en dehors de son champ d’application des milliers de retraités.
Alors que le gouvernement vient de consentir un effort salutaire en faveur des retraités modestes en annulant les principales conséquences fiscales de la suppression de la demi-part fiscale des veuves votée sous la majorité précédente, il serait regrettable que le message adressé à cette occasion, le symbole fort que représente ce geste, ne soient brouillés par un manque d’ambition sur cet autre dossier. En effet, il est inconcevable que notre République fraternelle puisse placer dans une telle détresse des personnes aussi vulnérables et que nos institutions tolèrent une telle misère.
C’est pourquoi j’ai écrit à la Ministre pour lui demander de remédier à cette situation en généralisant le droit opposable à la retraite afin qu’il bénéficie à l’ensemble des retraités. J’espère que je serai entendu et qu’ensemble, nous pourrons rendre un peu plus de justice sociale aux français.
Lundi 9 novembre, Hervé Féron a assisté à la projection du film de l’association California Dreams sur le voyage aux Etats-Unis d’un groupe de jeunes de la Cali à Jarville. Au cours d’un moment très convivial, ce court métrage a permis de suivre le groupe dans leur aventure, comprendre la genèse du projet et découvrir les impressions des jeunes.
Le projet, porté par l’association Kaleidoscope à travers la junior association « California Dreams » a nécessité quatre ans de travail de la part de Manuel Pelletier, le président de Kaleidoscope, Fabienne Travaglia, responsable du projet et accompagnatrice pendant le voyage, et bien sûr les neuf jeunes âgés de 14 à 17 ans qui ont multiplié les initiatives pour réunir les fonds nécessaires et concrétiser leur rêve un peu fou. En responsabilité dès le début du projet, les jeunes ont pris en charge tous les aspects, soutenus et encadrés par deux animateurs de Kaleidoscope. Création d’une junior association, gestion du budget, démarches administratives, demandes de subventions, organisation d’événements pour collecter des fonds, … L’énergie déployée par ces jeunes de ZUS est extraordinaire et mérite le plus grand respect. C’est la meilleure preuve que les quartiers sensibles sont loin de certains préjugés qui ont la vie dure.
Face à une telle volonté, les encourager était une évidence. C’est pourquoi j’ai sollicité la réserve parlementaire en 2013 pour les aider à concrétiser leur projet pour lequel ils ont tant fait. Le conseil départemental, la ville de Jarville et la Caisse d’Epargne ont également participé. Et lundi soir, en voyant le résultat de leur voyage et l’émotion palpable des jeunes, des familles et des amis réunis pour visionner ce film, on se dit que ça en valait vraiment la peine.
Ces jeunes ont prouvé qu’ils étaient capables, par leur détermination, de soulever des montagnes. Ce projet leur aura permis d’apprendre sur eux-mêmes, de s’ouvrir au monde, de s’affranchir des frontières, de dépasser leurs limites. Gageons que cela leur servira toute leur vie.
L’article 45 du Projet de loi de modernisation de notre système de santé, qui doit être examiné la semaine prochaine à l’Assemblée nationale, crée un nouveau droit très intéressant pour les usagers de notre système de santé. Il s’agit de la possibilité de mener une action de groupe en justice pour des victimes souhaitant obtenir réparation pour préjudices subis. On a tous en mémoire le scandale du Médiator, ou encore celui des prothèses PIP. Grâce à l’action de groupe, il sera possible d’attaquer en justice des laboratoires pharmaceutiques et d’obtenir réparation par le biais d’une association.
Mais c’est là que le bât blesse : à cause d’un amendement adopté au Sénat, les seules associations autorisées à déposer un recours doivent être « agréées au niveau national », c’est-à-dire par le Ministère de la Santé, et on laisse de côté toutes les autres associations reconnues d’utilité publique. Or, plusieurs de ces associations, de par leurs activités philanthropiques, humanitaires, sociales, sanitaires, éducatives ou scientifiques, sont légitimes pour porter sur la place publique la défense d'une cause déterminée. Elles devraient aussi être habilitées à représenter les usagers du système de santé désirant agir en justice.
En outre, il est indispensable que les citoyens victimes puissent faire appel à des associations en totale indépendance avec l’industrie pharmaceutique. Il y a de fortes raisons de penser que plusieurs associations, y compris agréées par l’Etat, sont actuellement en situation de conflits d’intérêts avec des grands groupes pharmaceutiques. C’est pourquoi une clause doit être rajoutée afin d’interdire tout recours engagé par une association en lien, de près ou de loin, avec un producteur ou fournisseur de produits pharmaceutiques. Sinon, la défense des intérêts des citoyens victimes des effets négatifs de traitements médicamenteux risque d’être fortement compromise.
Pour toutes ces raisons, je dépose un amendement dans le cadre du Projet de loi de modernisation de notre système de santé, pour faire en sorte que le droit au recours pour les usagers du système de santé victimes de préjudices soit effectif et réellement applicable.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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