Chaque fois que je vois ce président à la télévision, je me dis que la fois précédente il n'avait pas été si mauvais que ça... Ça doit être parce que chaque fois il est pire...
Donc, si je comprends bien, il a dit que tous les enfants vont devoir obligatoirement retourner à l'école à partir du 22 juin. Mais quelques phrases plus loin, il a dit que la distanciation physique était toujours à respecter. Et puis, il n'a rien dit sur le protocole de 63 pages de l'Éducation Nationale qui rend impossible l'accueil de tous les enfants à l'école. Et comme c'est impossible, il veut nous en transférer la responsabilité, histoire de mieux diviser les français et de les opposer les uns aux autres (pendant ce temps-là, ils ne manifesteront pas).
Donc, pour couronner le tout, il annonce une sorte de nouvelle décentralisation (il réussit la prouesse de le dire sans prononcer le nom), décentralisation Balladuresque, puisqu'il dit qu'il veut partager les responsabilités et qu'il oublie juste de préciser s'il va nous donner des moyens en terme de finances et d'autonomie pour assumer ces responsabilités dont il se défausse aujourd'hui.
... La dernière fois, je croyais que le pire était arrivé... et bien non. Quand la République est en marche, le pire est toujours à venir !
C'est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de ce grand homme de théâtre que fut Marcel Maréchal.
Je me permets de vous faire partager six pages de mon prochain livre (à paraitre), juste pour partager notre émotion.
Hervé Féron.
Miguel Angel Estrella, Edmonde Charles-Roux, Marcel Maréchal, Roger Hanin.
J’avais invité, à plusieurs reprises, Miguel Angel Estrella, à venir donner un concert à Tomblaine. Une amitié s’est nouée (même si je ne l’ai plus revu depuis longtemps) et quand je lui téléphonais, il m’appelait « Hervé, mon petit frère... ».
J’ai beaucoup de respect pour lui. Pianiste, en 1976, persécuté par la junte militaire, il a fui le régime argentin. Il fut emprisonné alors en Uruguay et torturé. Pendant sa détention, il a toujours continué à jouer et à s’exercer sur un clavier muet...
Des personnalités, des intellectuels, écrivains, comédiens, se sont mobilisés alors pour exiger sa libération : Yehudi Menuhin, Yves Montand, Simone Signoret, Edmonde Charles-Roux...
Quand il fut enfin libéré en 1980, il se réfugia en France où il créa « Musique Espérance », ONG reconnue par l’UNESCO, il ne cessera plus d’être un militant de la paix, de la dignité et des Droits de l’Homme. En 1983, Daniel Balavoine lui a même dédié sa chanson « Frappe avec la tête » ! Et depuis 2003, Miguel Angel Estrella est ambassadeur de l’Argentine à l’UNESCO !
Quel parcours ! Il consacre sa vie à donner des concerts, jusqu’aux endroits les plus reculés de la planète et utilise cette opportunité pour agir, en dialoguant avec le public pour la Paix et les Droits de l’Homme.
Grâce à Miguel Angel Estrella, j’ai pu faire venir à Tomblaine l’Orchestre pour la Paix, dont il est à l’origine ! Imaginez un orchestre symphonique, composé de musiciens arabes, palestiniens et israéliens et dont le seul but est d’utiliser la musique pour dépasser les haines fratricides.
Dirigé par le chef d’orchestre de l’Opéra du Caire, je l’avais invité à l’occasion de l’ouverture du festival de théâtre « Aux Actes Citoyens », au cœur d’un quartier où les habitants sont de nationalités les plus diverses. Ce public, non habitué aux concerts de musique classique, avait été très touché et subjugué, tant la symbolique est forte. Quelle belle démonstration, comme quoi, par l’art tout devient possible !
Cette année-là, le parrain de notre festival était Roger Hanin, il avait été bouleversé par cet évènement. Cela lui parlait évidemment. Notre public multiculturel était comblé, car Roger Hanin était aussi un symbole. Il était populaire et tellement proche des gens...
Et puis, dans une autre salle, il y avait une jeune femme, artiste locale, sublime, dans un spectacle de danse orientale. Elle dansait comme un déesse, belle, gracieuse, voluptueuse. Je me souviens qu’elle avait aussi beaucoup impressionné Roger Hanin, qui n’avait d’yeux plus que pour elle... Un esthète, en quelque sorte...
Au détour d’une conversation, Miguel Angel Estrella me confia, un jour, qu’après sa libération et son arrivée en France, il n’avait croisé qu’une seule fois Edmonde Charles-Roux, dans une soirée un peu mondaine. Il savait qu’elle s’était battue pour lui, il l’avait alors approchée, mais il avait été déçu, car il l’avait trouvée distante... Moi, je savais que cela ne ressemblait pas à Edmonde Charles-Roux.
Marcel Maréchal, acteur, metteur en scène et écrivain de talent, était le directeur des « Tréteaux de France », seul Centre Dramatique National itinérant en France. Sous chapiteau, il montait des spectacles de grande qualité, il pouvait emmener ainsi le théâtre classique dans les endroits les plus inattendus.
Je l’ai bien sûr, invité plusieurs fois, dans le cadre de notre festival de théâtre et chaque fois, c’était une fierté que de le recevoir dans le quartier de cette petite ville de banlieue.
Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager une longue citation de Marcel Maréchal :
« Je suis de plus en plus attaché à la parole des poètes, en ces temps d’image choc et de suivisme chic où l’on jette la littérature à la poubelle et où l’on place sur le même plan celui qui met sa peau sur la table, comme dit Céline, et le truqueur mondain. La représentation doit jouer de toutes les formes, mais seule, à mon sens, la parole du poète a assez de force et de subtilité pour, au théâtre, recréer le monde par l’imaginaire, déjouer les pièges de l’esthétisme, donner un sens à la confusion, dénoncer les oppressions et dire l’espoir au-delà du désespoir à la cité rassemblée. Ainsi finit mon catéchisme, comme disait Falstaff ».
En 1981, à la demande de Gaston Defferre, maire de Marseille (juste avant que de devenir Ministre de l’Intérieur), Marcel Maréchal avait créé le Théâtre de la Criée à Marseille.
Et lors d’une discussion à Tomblaine, Marcel Maréchal me confia qu’à cette époque-là, il avait souvent rencontré Edmonde-Charles-Roux (puisqu’elle était l’épouse de Gaston Defferre) et qu’il regrettait de ne plus l’avoir vue depuis un certain temps...
Je suis très fier d’avoir connu Edmonde Charles-Roux, femme d’engagements, femme de lettres, journaliste. Quelle vie ! Son courage pendant la guerre, sa solidarité auprès des combattants (elle a même reçu la distinction et le grade de… « caporal d’honneur » de la Légion Étrangère, pour avoir aidé pendant plus de soixante ans des légionnaires parmi les plus démunis), ses combats sur des sujets de société, son talent, sa plume...
Edmonde reçoit le Prix Goncourt en 1989 pour « Oublier Palerme », qui fut adapté au cinéma. Puis, membre de l’Académie Goncourt, elle en sera la Présidente de 2002 à 2014. Une Femme d’action et de conviction, qui aura été essentielle pour les évolutions sociétales en France, où elle aura souvent montré la voie de l’intelligence et du progrès.
Edmonde Charles-Roux était amie de Tomblaine, où elle est souvent venue. D’abord amie de Job Durupt, l’ancien maire de Tomblaine, qui avait mené de beaux combats avec Gaston Defferre, elle est toujours restée fidèle à notre ville, dont elle était officiellement la marraine de la Bibliothèque.
Nous entretenions quelques échanges épistolaires et souvent, il lui arrivait d’adresser un carton de livres qu’elle avait sélectionnés, pour aider la Bibliothèque Edmonde Charles-Roux, pour faciliter l’accès pour tous à la lecture.
Edmonde Charles-Roux était une femme exquise, bien sûr cultivée, mais qui restait très simple... la grande classe.
On se souvient encore, de sa visite à Tomblaine, à l’époque où le club de football de Marseille, l’OM, avait remporté la Coupe d’Europe. Ce jour-là, elle devait prendre la parole à la salle des fêtes, devant une assistance nombreuse. Elle était habillée très élégamment, elle portait un petit tailleur Chanel gris, assez strict et autour de son cou... l’écharpe bleu clair des supporters de l’OM, qu’elle arborait fièrement !
Elle pouvait aussi me faire rire. Et par exemple, elle avait une phobie des trains…
Ce soir-là, nous avions dîné ensemble au Flo, à Nancy, car elle m’avait demandé de l’aider à monter dans le train !
Elle m’avait expliqué, qu’ayant horreur des trains, cette idée la terrorisait et elle savait, qu’elle allait chercher inconsciemment toutes les raisons possibles pour rater son train !
Après le repas, pendant lequel elle trainait le plus possible, en regardant sa montre... et en espérant probablement arriver trop tard pour son train, je l’ai donc accompagnée à la gare. J’ai dû la suivre jusque sur le quai et là... elle nous a interprété un véritable sketch ! Elle a interpellé (gentiment) le responsable du départ du train, pour lui poser de nombreuses questions, avec une mauvaise foi évidente, qui n’avait d’autre but que de trouver une bonne raison de ne pas monter dans le train ! J’en avais les larmes aux yeux !
Cette grande dame, aussi brillante fût-elle, je me trouvais en situation de devoir la raisonner, à une heure tardive, sur ce quai de gare !
Cette année-là, j’ai eu envie de provoquer un moment très fort.
J’ai parlé à Edmonde Charles-Roux de Miguel Angel Estrella et de Marcel Maréchal, elle se souvenait, bien sûr, très bien d’eux. J’ai proposé de les faire se rencontrer tous les trois, au carrefour de l’histoire, de leurs histoires, de faire se croiser leurs trois chemins au même moment, moment d'extrême qualité... à Tomblaine.
Dans la cadre du festival de théâtre « Aux Actes Citoyens », Miguel Angel Estrella a donné à 18h un concert de piano, auquel assistaient dans le public, Edmonde Charles-Roux et Marcel Maréchal.
Ensuite, à 19h, j’ai animé une discussion entre le public et nos trois invités.
Puis, à 20h30, nous sommes allés avec Miguel et Edmonde Charles-Roux, assister au spectacle des Tréteaux de France, mis en scène par Marcel Maréchal. C’était « Oncle Vania » de Tchékhov.
Le chapiteau avait dû être planté dans un champs à proximité, je me souviens des hauts talons d’Edmonde, sur le sol un peu boueux, dans la nuit tombée, après la représentation...
Enfin, vers 22h30, il avait été prévu qu’on se retrouve tous pour dîner.
A l’Espace Jean Jaurès (point central du festival), on avait dressé une table, en « U ».
Un peu comme dans un banquet, à la fin d’une aventure d’Astérix et Obélix, quand l’amitié, la convivialité, la fraternité sont au-dessus de tout.
Ce soir-là, à la même table, pour festoyer ensemble, étaient réunis la littérature, la musique et le théâtre.
Mais surtout, participaient à ce banquet, les bénévoles du festival, les comédiens des Tréteaux de France, les techniciens... un moment populaire et raffiné !
On a ri, on a parlé, on s’est souvenu, on a refait le monde. Nous entrions, tous ensemble, dans notre éternité. Je suis si heureux d’avoir été à l’origine de cette belle rencontre...
C’était un soir, juste un soir, à Tomblaine, c’était bien.
À Laxou, la bonne nouvelle, c’est que la liste menée par Pierre Bauman a fusionné avec la liste menée par Laurence Wieser.
Le schéma est celui-là : Laurent Garcia était maire de Laxou. Après avoir fricoté dans à peu près tous les partis de droite, il se présente aux législatives en 2017 en expliquant qu’il est nouveau en politique (!) et qu’il est sans étiquette. Ce n’était pas là son premier coup fourré, on se souvient peut-être de l’époque où, maire de Laxou, il était vice-président de la Communauté Urbaine et, dans le même temps, son épouse qui habitait avec lui à Laxou avait trouvé le moyen de se présenter sous son nom de femme aux municipales à Nancy, pour être nommée adjointe au Maire et... vice-présidente de la Communauté Urbaine ! Cela faisait donc quatre mandats important dans le même foyer, à l’époque j’avais commenté en écrivant que c’était « la République des amis selon Rossinot »...
Donc, il se présente aux législatives, mais sentant le vent tourner, il sollicite pendant des mois l’investiture « La République en Marche ». Hélas, Macron ne voulait pas la lui donner et ne voulait pas de lui. Mais à force d’insister et d’intriguer Garcia finit par obtenir cette investiture par défaut, puisque La République en Marche n’avait trouvé personne d’autre... Un journaliste avait écrit « n’importe quel âne portant l’étiquette LREM pouvait gagner... »
Ce transfuge de la République des amis de Dédé à La République en Marche, à peine élu, réalisant que ce gouvernement allait être le pire de toute la cinquième République, se retournait (une fois de plus) vers le MODEM... Dans le milieu, on le surnomme « le petit contorsionniste »
On peut penser que j’ai la plume acerbe, mais cela se justifie par le fait qu’il est méchant, avec lui tous les coups sont permis. Et par exemple, il n’a eu de cesse de combattre Laurence Wieser, devenue maire de Laxou et de lui mettre des bâtons dans les roues. Monsieur avait décidé que ce n’était pas elle qui aurait dû lui succéder (on est quand même au 21ème siècle) !!!
Aujourd’hui, alors que, de par son activité, il se révèle être un piètre député, il a compris qu’il ne sera jamais réélu, tant les français sont en colère contre LERM, alors il prépare sa reconversion et, au risque de ne même pas terminer son mandat de député (mais l’a-t-il vraiment commencé ?), il se représente... à la mairie de Laxou !!! C’est assez incroyable qu’il puisse y avoir autant de Laxoviens qui puissent encore tomber dans ce panneau.
Au premier tour, il a fait 40,94%... ou plutôt, devrais-je dire « il n’a fait que 40,94% », car quand on a été maire plusieurs fois et qu’on est député en place, faire ce score dans sa propre ville : 40,94% de 40,78% de participants au vote...ça ne fait pas lourd !
La liste menée par Laurence Wieser, maire depuis trois ans, a emporté 33,82% des voix et Pierre Bauman, 22,13%.
Aujourd’hui l’annonce de cette fusion est la meilleure des choses qui pouvait arriver aux Laxoviens, je m’étais permis de le dire à Pierre Bauman, après le premier tour.
Je suis très attaché à Laxou, pour avoir bien travaillé avec les habitants et avec les associations lorsque j’étais député et que le Maire de Laxou (Garcia) m’ignorait...
C’est pourquoi, je souhaite le meilleur aux Laxoviens, ils méritent que leur ville soit gérée par Laurence Wieser, avec Pierre Bauman dans son équipe.
J’ai côtoyé Laurence Wieser, depuis trois ans à la Métropole, elle est tout ce que Garcia n’est pas, elle est sincère, compétente, elle écoute, elle travaille, elle est un bon Maire. Quant à Pierre Bauman, excellent Conseiller Départemental, tout le monde reconnait ses qualités, il est altruiste, facile d’accès, fidèle en amitié, quand il suit un dossier, il ne le lâche pas et surtout, il n’est prisonnier d‘aucun dogme, il ne fonctionne pas de manière clanique comme tant d’autres élus de droite ou de gauche. Pierre Bauman est un homme de progrès, il travaille avec tout le monde dans l’intérêt général.
En tant qu’ancien député de Laxou, je me permets de lancer un appel à toutes les laxoviennes et tous les laxoviens :
« Ne vous trompez pas, ne manquez pas ce rendez-vous important, le dimanche 28 juin, allez voter ! Votez pour la liste « Avec vous pour Laxou » menée par Laurence Wieser, avec Pierre Bauman en deuxième position.
C’est mathématiquement possible. C’est, avec vous, plus que possible !
Hervé Féron.
J'avais vraiment joué de malchance pour la sortie de mon livre "le passeur d'ardoise". L'éditeur l'a sorti ... quinze jours avant le confinement et la fermeture des librairies !
Je ne vous dirai pas, parce que je souhaite rester correct, que j'ai trouvé le
Ministre de l’Éducation Nationale irresponsable lors de son intervention d'hier,
mais je l'ai trouvé complètement incohérent. Avant que de publier l'arrêté que
je signerai aujourd'hui concernant les écoles de Tomblaine, je voudrais vous
dire pourquoi je le trouve incohérent... et peut-être quand même irresponsable...
1) Annoncer le jeudi après-midi avant un week-end prolongé par un jour férié que
"toutes les écoles devront être ouvertes mardi", ressemble plus à un petit accès de
fièvre ou d'autorité qu'à une proposition raisonnée. En effet, comment peut-on imaginer
que la seule journée de vendredi permettra d'organiser cette rentrée dans des conditions
rendues compliquées d'une part par la crise sanitaire et d'autre part par le cahier des charges
irréalisable du protocole sanitaire de 63 pages, édicté par l’Éducation Nationale...
2) Il est contradictoire de dire que toutes les écoles devront être ouvertes, quand le Président
de la République a affirmé qu'il appartiendra aux Maires d'estimer si les conditions de sécurité
sanitaire permettent l'autorisation d'ouverture des écoles.
3) Il est incohérent d'imposer l'ouverture des écoles avec un tel protocole sanitaire. Si ce protocole
n'est pas levé, c'est que les enfants peuvent encore courir un danger. Et les conditions pour faire
l'école ne sont donc pas réunies. Voici ce que m'écrivait récemment une psychologue scolaire :
"la scolarisation des enfants de petites et moyennes sections, telle qu'elle est définie dans ce protocole,
ressemble à de la maltraitance. Ou bien les enfants viennent à l'école et peuvent jouer ensemble,
partager des moments de collectivité, ou bien c'est que les conditions pour une scolarisation ne sont
pas réunies. Ce que l'on nous propose est anxiogène, risque de développer des troubles de toutes sortes,
des phobies scolaires chez nos tout petits..."
4) Une fois de plus, il y a dans le discours ministériel une volonté de transférer charges et responsabilités
sur le dos des maires. D'une part, nous les maires n'avons pas vu l'ombre d'une participation financière de
l’État sur tout ce que nous avons mis en œuvre en termes d'accueil et d'activités culturelles, sportives...
D'autre part en se déchargeant ainsi de ses responsabilités, le Ministre va finir par réussir à opposer les
parents, les enseignants et les Maires... Tout cela est complétement destructif. C'est une mauvaise gestion
de la crise.
Ma priorité est la sécurité des enfants et des adultes dans l'école.
Hervé Féron
Maire de Tomblaine.
Elections municipales et communautaires 2014
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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