Hervé FERON

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VNVB 3 - Cannes : 1.

Avec Mathieu Klein, Chaynesse Khirouni et Chabha Graf, nous avons assisté à une superbe victoire des volleyeuses du VNVB face ... à Cannes ! 3 sets à 1, le troisième set a été perdu par le VNVB : 28 - 30 ! C'est dire si le match a été accroché !
Un soir de fête, puisqu'il y a eu du spectacle et que le public était venu très nombreux !
L'équipe du président Patrick Venturini est une très belle équipe, complète, solidaire et qui ne lâche rien, même dans les moments difficiles.
Le maillot du VNVB a été élu "plus beau maillot de la Ligue A féminine" et, à la fin du match, nous avons eu le plaisir de nous voir offrir un maillot collector du club, sous verre. Celui qui m'a été offert est celui de la slovène Nika Markovic. Sympa ! Merci au VNVB.
Avec cette victoire, la course pour les play-off n'est pas terminée...

 

Là, tout est dit.

La méthanisation : une très mauvaise idée pour l’environnement.

Vous avez jusqu’au 3 mars pour protester contre le scandaleux projet d’usine de méthanisation de Ludres et contre les zones d’épandage identifiées par la Préfecture. Beaucoup de gens me disent "on sait que vous avez raison, mais on a du mal à argumenter, car c’est un sujet compliqué". C’est malheureusement bien normal, car, au nom des intérêts privés de cette société, tout est fait pour que la population ne soit pas informée, pas éclairée, voire désinformée.
Prenez le temps de lire attentivement l’article ci-dessous, il est très instructif, il vous donnera les arguments pour vous opposer à ce projet dans le cadre de l’enquête publique. Mais après cette enquête, un long combat nous attend. Et le jour où les dégâts seront avérés, il faudra amener les responsables devant les juges. Lisez attentivement.
La méthanisation est un sujet à la mode, tendance, que l’on retrouve dans les propos des politiques bobos, qui ne travaillent pas, mais qui veulent paraître toujours plus verts que le vert… Nombreuses sont les collectivités qui financent largement et de façon irresponsable les projets de méthanisation industrielle. Sous couvert d’appellations attractives comme le « Biogaz » se cache une industrie et des projets lourds de conséquences pour notre environnement.
La méthanisation consiste à traiter des déchets par la fermentation bactérienne et produire du gaz méthane composé de carbone et d’hydrogène (CH4). Dans des conditions de fonctionnement correctes, le mélange de gaz produits est constitué en majorité de méthane (50-75%), de gaz carbonique (CO2) pour 20-30%. Les gaz minoritaires (5- 10%) restants sont H2S, NH3, N2O, H2, N2, et des Composés Organiques Volatils (COV). Suivant le niveau de maîtrise, la production de gaz carbonique peut être plus importante. Quant aux autres, l’acide sulfhydrique ou les composés azotés, ce sont des polluants majeurs voire mortels.
Comme le méthane est hautement inflammable, les usines de méthanisation connaissent de très nombreux incidents, incendies, mais aussi fuites de gaz d’ailleurs assez courantes voire inévitables pour ce genre de structures.
Les méthaniseurs produisent aussi des liquides et des solides.
La phase liquide est pour environ 80% constituée d’azote ammoniacale (ions ammonium NH4+ et ions hydroxydes OH-), le reste étant des composés solubles (potassium, un peu de phosphore dissouts).
La phase solide représente les 20% restants environ. Elle est constituée principalement de matière organique résiduelle (fibres non décomposées par les bactéries méthanisantes: celluloses, lignines), de phosphore et de potassium.
Les produits liquides et solides sont souvent regroupés sous l’appellation « digestat ». Pour les mêmes raisons que « digesteur » est une dénomination impropre, le terme « digestat » l’est aussi.
Les usines de méthanisation n’ont pas vocation à ne traiter que des produits issus des fermes environnantes. Bien au contraire, il s’agit là de recycler les innombrables déchets de l’agro-alimentaire et des élevages industriels : produits d’équarrissage, bêtes mortes, lisiers etc. Par ailleurs, on trouve aussi des boues des bassins de décantation de retraitement des eaux usées.
Alors que nous ne devrions trouver que de simples déchets organiques en provenance de fermes, c’est bien tout un système complexe et organisé, de recyclage pour le compte de la grande industrie agro-alimentaire. Et bien sûr avec des fonds publics au nom d’une pseudo approche écologique.
Le périmètre de collecte des intrants est souvent vaste. On est loin du caractère local. Et bien entendu, pour les transporter, on fait appel à des poids lourds.
Un méthaniseur ne peut pas fonctionner avec des substrats faiblement méthanogènes comme par exemple, les lisiers ou les produits carnés. Les intrants de méthanisation faiblement méthanogènes doivent obligatoirement être complétés d’intrants plus méthanogènes. C’est pourquoi, la dérive courante est l’adjonction de produits issus de l’agriculture comme le maïs.
Cette pratique est désastreuse pour l’environnement car elle monopolise des terres qui pourraient être avantageusement utilisées pour l’alimentation humaine et dans le cas du maïs, sa culture demande une grande quantité d’eau alors que les évolutions climatiques nous amènent de plus en plus souvent à des situations de sècheresse en été dans notre région. L’adjonction de pesticides rajoute des risques supplémentaires pour les agriculteurs et les populations.
Les épandages :
Comme il faut bien faire disparaître les résidus de méthanisation, les fameux digestats, on convainc les agriculteurs que ces produits vont fertiliser leurs sols et ainsi améliorer le rendement.
Mais qu’en est-il exactement ?
Le digestat qui est répandu sur les sols est très appauvri en carbone qui a été transformé en méthane avec l’hydrogène du digesteur. Or la vie microbienne des sols, les bactéries, les collemboles, les acariens, en fait la matière organique vivante (MOV), a besoin du carbone pour exister. Privée de carbone cette MOV diminue, voire disparaît, entraînant l’appauvrissement du sol en humus et la mort du sol. Il faut alors faire appel aux engrais, installant, par le fait, un cercle vicieux. Par ailleurs ces destructions des sols peuvent être accélérées par des résidus comme l’ammoniaque.
Les digestats ne sont pas des matières anodines puisque l’on y retrouve des médicaments et notamment des antibiotiques, des métaux lourds, des bactéries pathogènes dangereuses, de fortes charges ammoniacales et de très nombreux résidus suivant les types d’intrants et la façon dont le processus de méthanisation est géré. Lors de fortes pluies ou orages, tout ce qui est sur le sol rejoint les nappes dans de fortes concentrations générant des pollutions graves pour l’environnement et les hommes.
Les usines de méthanisation sont une source de pollution pour les sols et les nappes phréatiques mais aussi pour l’air. La pollution olfactive bien sur, mais surtout à cause des fuites et des rejets des gaz issus de la méthanisation.
Les 20 à 30 % de gaz carbonique produits sont rejetés dans l’atmosphère. Les composés N2O et NOx sont de puissants gaz à effet de serre et sont la source de pollutions aux micro particules. L’acide sulfhydrique H2S est lui, un gaz mortel.
A noter que le méthane est un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le gaz carbonique et les fuites sont courantes voire inhérentes au processus.
Une structure de méthanisation récupère le gaz produit pour ensuite l’utiliser comme source d’énergie. En brulant, le méthane produit de l’eau mais aussi du gaz carbonique, lui même responsable principal du changement et du réchauffement climatique.
Pour transporter des milliers de tonnes d’intrants et de résidus, il faudra des milliers de poids lourds !
D’un strict point de vue écologique, les structures industrielles de méthanisation sont désastreuses et ne résolvent en rien la question du changement climatique. Bien au contraire, c’est un modèle qui reproduit celui qui repose sur les énergies fossiles. Il est particulièrement dommage que des politiques se soient laissés séduire par des campagnes marketing et des slogans vantant le bio-gaz ou le bio-méthane alors qu’il s’agit là d’une puissante campagne de lobbying de l’industrie agro-alimentaire et de l’élevage industriel pour recycler leurs déchets.

Programmation Printemps 2023.

Solidarité avec les familles sinistrées en Turquie et en Syrie.

 

Vous pouvez nous aider. PARTAGEZ - FAITES TOURNER...
 
Le Conseil Municipal de Tomblaine sera réuni en une séance urgente et exceptionnelle lundi soir. Il sera proposé d’attribuer deux aides d’urgence (deux fois mille euros) que nous adresserons  à deux associations humanitaires qui oeuvrent en Turquie et en Syrie. Ces sommes sont symboliques, mais imaginons qu’une partie seulement des 35 000 Communes de France fasse la même chose…
 
Et puis, nous lançons un appel aux dons. Il s’agit de récolter un maximum de vêtements ou produits à partir de la liste ci-dessous, liste qui nous a été communiquée par les autorités sur place qui ont identifié les besoins réels.
 
Plusieurs entreprises se sont déjà spontanément engagées pour donner… C’est extraordinaire ! Si chacun donne un petit peu, ça va faire beaucoup. Vous pouvez déposer vos dons, à partir de demain jeudi 10h, rue Louis Verlet à Tomblaine (sur le côté de la salle Stéphane Hessel). Il y aura une affiche sur la porte et c’est à côté de la Mairie où on pourra vous renseigner aussi
 
Un chef d’entreprise généreux va financer un camion pour la Turquie, l’objectif est d’avoir de quoi remplir ce camion pour lundi ou mardi et qu’il parte aussitôt pour la Turquie. Les dons seront transmis aux autorités locales et à des associations humanitaires qui garantissent que ces dons seront acheminés jusqu’aux personnes sinistrées.
 
Voici les produits que nous recherchons :
 
Manteaux,
Polaires,
Pulls,
Vêtements thermiques,
Bonnets, cache-cous, écharpes, 
Bottes,
Pantalons,
Chaussettes épaisses.
 
Tentes facile à monter,
Sacs de couchage,
Lampes torches,
Thermos,
Générateurs,
 
Boites de conserve, épicerie sèche (pâtes, lentilles…) 
Lait pour bébé en boite,
Couches pour bébés,
Vêtements pour bébés,
Lingettes,
Médicaments, genre Doliprane, pommades…)
Produits d’hygiène.
Merci, merci, merci !
Hervé Féron.

Urbanloop, projet exceptionnel...

A l’invitation de Jean-Philippe Mangeot, directeur du projet Urbanloop, j’ai accompagné aujourd’hui
Mathieu Klein, Président de la Métropole du Grand Nancy chez l’Entreprise Cini à Tomblaine, pour rencontrer toute l’équipe d’Urbanloop.
On le sait Urbanloop développe son projet sur un circuit d’expérimentation à Tomblaine, avenue Nelson Mandela, mais c’est tout naturellement que la rencontre avec l’entreprise Cini s’est faite, puisque celle-ci conçoit les outils pour réaliser des prototypes pour l’industrie automobile et même l’aérospatiale. Or, Urbanloop travaille à améliorer le prototype de sa capsule.
Le projet Urbanloop est enthousiasmant, parce que c’est un véritable projet de territoire qui fait appel à des entreprise locales et régionales, qui fédère de nombreux partenariats, qui réunit de jeunes étudiants, qui mobilise les intelligences, l’innovation, les savoir-faire. 
Urbanloop, c’est économique, c’est écologique, c’est une réponse incontournable pour les transports de demain, en complémentarité avec les moyens plus traditionnels.
En tant que Maire, j’ai pu dire ma fierté d’avoir sur notre Commune de Tomblaine un projet d’une telle envergure, d’avoir assisté à Tomblaine, en présence du Ministre des transports au record du monde de la consommation au km (moins d’un centime d’euro !). Mathieu Klein a également rappelé le soutien de la Métropole du Grand Nancy, qui sera le premier client d’Urbanloop. Nous avons découvert cette très belle capsule, qui part à Paris pour être exposée au salon de l’innovation ! Et puis, on le sait, ce sont 40 capsules comme celle-là qui seront bientôt livrées à Paris pour transporter les sportives participant aux Jeux Olympiques de Paris 2024 !
 
Quelle belle image de la France sera ainsi donnée ! Modernité, innovation, respect de l’environnement !!!
 
 

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