Grand Nancy Métropole

5000...

Plus de 5000 vues en moins de 24 heures, sur mon site herveferon.fr pour le seul article concernant le "Projet Métropolitain"... ça mériterait peut-être qu'on en parle ? Non ?

Vous avez dit Projet Métropolitain ?...

 (Ce n'est pas parce que l'on est peu nombreux à partager
un avis, que la Raison n'est pas nôtre...)

Cela s'est passé comme d'habitude. La veille du Conseil de Métropole, le jeudi, une page complète 
dans la presse est réservée à André Rossinot et on y est informé des décisions qui seront votées par 
le Conseil de Métropole... le lendemain ! C'est une conception particulière de l'exercice démocratique. 
Mais c'est la marque de fabrique de la majorité du Grand Nancy.

Donc jeudi 22 mars, cet article complaisant n'était ni plus ni moins qu'un communiqué de presse 
d'André Rossinot. La preuve, on y retrouve tout le verbiage habituel qui n'a d'autre intention que 
d'endormir le bon peuple. 

Morceaux choisis : "les défis de l'audace, du bien-être et des liens",..."Forte de son passé créatif, 
la Métropole du Grand Nancy doit inventer une nouvelle ambition pour développer l'attractivité 
du territoire",..."faire de Nancy la capitale de l'innovation systémique",... "l'ouverture d'une école 
de l'intelligence collective"... Etc, etc. 
Comment imaginer l'intelligence collective, quand le propos est ainsi vide de sens ? Cela s'appelle 
des éléments de langage fabriqués de toutes pièces et mis à la disposition des communicants...

Il paraitrait que "plus de 350 à 400 élus se sont mobilisés ainsi que  l'ensemble des 500 élus des conseils 
municipaux de la Métropole pour travailler sur ce Projet Métropolitain"... 
Pour ceux qui y étaient, le compte n'y était pas.

Mais comment peut-on parler d'intelligence collective quand la réunion est plombée par un interminable 
discours introductif du Président, qui laisse ensuite place aux seules questions autorisées (les autres 
sont écartées, il est répondu que ce n'est ni le moment, ni le lieu... Or, ce n'est jamais ni le moment, 
ni le lieu de poser les questions pertinentes). 

Comment peut-on parler d'intelligence collective, quand le travail du Conseil de Développement 
Durable n'est jamais exploité et jamais communiqué aux élus du Conseil de Métropole, alors que 
notre règlement l'exige... 

Comment peut-on imaginer la démocratie quand au Conseil de Métropole, les Rapporteurs (de droite) 
ne sont pas limités en temps, alors que les autres intervenants le sont ? 

Résultat : les Conseils de Métropole sont interminables, soporifiques, inintéressants,... Le verbiage est 
systématiquement de mise, on aligne des mots derrière des mots pour aboutir à un charabia insensé 
et tellement loin du quotidien vécu par nos concitoyens. On légitime tout ça en payant des études aussi 
couteuses qu'inutiles. Dans un Conseil de Métropole, où il n'est pas rare de trouver 80 points à l'ordre du
jour, quand sur les premiers points le Rapporteur intervient pendant 20 ou 30 minutes et que le Président 
conclut tout aussi longuement après les intervenants (qui ont eux chacun 5 minutes), il n'est pas rare qu'au 
bout de trois heures, on n'ait étudié que 4 points sur 80. Alors, par lassitude, les autres points sont survolés 
à vitesse grand V. Les élus ont été dissuadés de débattre.

Le Groupe de Gauche demande seulement à ce que les Rapporteurs  soient limités à 5 minutes de présentation
de la délibération, que les élus ont de toute manière pu lire avant...

Et puis, il y a le Projet Métropolitain. D'accord, il y a eu des réunions. Mais ce projet est une coquille vide, il n'est
qu'une présentation édulcorée de ce que le Président de la Métropole et ses quelques proches ont décidé.


Juste quelques exemples....
=> Quid de la demande d'une réunion en plénière du Conseil de Métropole à propos du Grand Nancy Thermal 
et de ses incidences financières ?
= > Quid de la volonté exprimée par les Grands Nancéiens de voir un vrai tram moderne et fiable qui monte
jusqu'à Brabois sans rupture de charge.
=> Quid du projet d'aménagement du secteur de la Plaine Flageul à Tomblaine en Zone dédiée majoritairement 
aux activités sportives et de loisirs, aménagée, moderne et attractive par investissements privés ? Projet cohérent,
d'intérêt métropolitain, que je propose depuis plusieurs années. 

Nous vivons une époque formidable ! Quand on veut masquer son impuissance on dénomme les choses ou les 
gens différemment, pour être plus décent... Aujourd'hui, il n'y a plus d'aveugles, il y a des non-voyants / plus de 
sourds, il y a des malentendants / il n'y a plus de chômeurs, il y a des demandeurs d'emplois / il n'y a plus de 
clochards, il y a des SDF... 
A Nancy, il n'y a plus le Haut du Lièvre, il y a le Plateau de Haye ! Mais l'ami architecte est toujours là omniprésent...

La Communauté Urbaine hier et la Métropole aujourd'hui sont les collectivités en France qui se sont attribué le plus 
de compétences, parce qu'il faut tout maitriser, tout régenter et  empêcher ainsi les élus de proximité que sont les maires 
de pouvoir agir. 
Alors, là aussi,  pour ne pas dire que le Grand Nancy et André Rossinot sont compétencivores, ont utilise une
expression très étudiée,  on dit que "la Métropole est très intégrée" ! et on ajoute qu'elle va "vers une intégration 
toujours plus forte" ! Comment voulez-vous qu'un électeur, un citoyen, normalement intelligent comprenne ce qui est 
en train de se "tramer" là ?

Braves gens, ils sont en train de mettre vos communes sous tutelle. Interpellez votre maire, demandez-lui de ne pas se 
laisser faire, demandez-lui de vous défendre mieux, car à la fin ce sera toujours vous qui paierez la note.

Le journal reprend ce que je dis depuis plusieurs années (ce sont les mêmes qui me reprochent de trop me répéter...), 
il est écrit : "le niveau d'endettement par habitant étant un des plus forts de France (...), il va falloir changer de 
paradigme. Mutualiser d'avantage(...) Pour les Maires, c'est un vrai sujet d'inquiétude. La remise en cause de leurs 
compétences propres, du moins de ce qu'il en reste" (fin de citation).

La situation est très grave, ils sont en train de vous confisquer vos élus locaux  pour vous jeter dans les mains de
cette technocratie inhumaine, qui ignore la notion même de service public de proximité.
Mais pire encore, la Métropole, mal gérée, trop endettée utilise le subterfuge de la mutualisation de moyens pour
piéger les communes qu'elle considère comme une variable d'ajustement budgétaire (exemple : la Place Thiers et
le Palais des Congrès ont couté une fortune, ils récupèrent ça sur ce qu'ils appellent l'entretien des voiries secondaires
dans vos quartiers... Et le citoyen lambda, qui ne sait rien de tout ça, il interpelle le maire impuissant sur les rues et 
trottoirs qui se dégradent)

Quelques exemples, si vous voulez informer votre maire :

=> La loi a prévu de transférer l'aide à la pierre à la Métropole. Jusque là, les bailleurs sociaux demandaient aux maires
l'avis et autorisation, lorsqu'ils voulaient revendre des logements sociaux. C'est très importants, parce que les maires
peuvent ainsi organiser le développement de l'habitat sur leur territoire de façon équilibrée, avec discernement, car
ils ont une connaissance fine de chaque quartier... La loi n'oblige pas à transférer cette autorisation au Président de la
Métropole qui n'est pas un élu de proximité et qui ne peut pas organiser les équilibres avec discernement... Et bien
ils ont fait voter ce transfert de compétence au dernier Conseil de Métropole. Le maire n'aura plus rien à dire. Et on
sait comment ça se passe dans cette Métropole, le pouvoir ne se partage pas !

=> La Métropole a prescrit l'élaboration de son RLPI (Règlement Local de Publicité Intercommunal) qui viendra se substituer
aux règlements communaux (encore une compétence de moins)... Savez-vous que la Métropole propose aux mairies "pour
les aider, pour mutualiser les moyens" d'instruire leurs dossiers ? Sachez que rien n'oblige les mairies à transférer ces 
instructions de dossiers, d'autant plus que cela induira forcément que la Métropole revendiquera de percevoir les recettes
aujourd'hui perçues par les communes... Dites le à votre maire !

=> La loi rend désormais obligatoire la fonction de DPO (Délégué à la Protection des Données) dans les organismes publics,
pour des missions techniques et complexes dans le cadre de l'évolution règlementaire "Informatique et Libertés".
La Métropole propose aux communes de mutualiser un poste pour cela. Elle demande aux communes 0,35€ par habitant.
A Tomblaine, il en couterait à la Commune 3055,15€ par an. Nous avons préféré conventionner avec le Centre de gestion
qui, pour la même prestation, demande 240€ par an... Dites-le à votre maire.

=> Et puis soyez vigilants, aujourd'hui, on sait que la mutualisation de l'informatique par le Grand Nancy n'est pas satisfaisante 
et que cela coute plus cher aux communes qui ont bien voulu l'accepter. Le problème, c'est que les maires sont souvent pris
en otages et qu'ils n'ont pas le choix dans ce système... Il est proposé la mutualisation des Ressources Humaines... Croyez-vous
que beaucoup d'employés communaux ont envie de dépendre administrativement de la Métropole ? Et quand est-ce qu'on leur 
demande leur avis ?

Ce n'est pas la Métropole qui doit faire ou défaire les Communes. La Métropole est constituée par les communes, ce sont les
Communes qui doivent faire Métropole. Les Communes ont besoin de la Métropole et la Métropole doit être à leur service.

La Métropole étouffera et ne pourra plus être, si elle continue à dissoudre les Communes. La Commune est peut-être une 
exception française... et alors ? C'est le socle de la République, c'est l'assurance par la proximité de la qualité du service 
public qui lui est le garant de la Liberté, de l'Egalité, et de la Fraternité. Affaiblir les Communes consiste à abandonner les plus
fragiles, déshumaniser la politique... 

Vous avez dit Projet Métropolitain ? Attention... Entreprise de démolition.

Cette ville qui était si belle...

J'ai une proposition concrète et réaliste pour le projet Grand Nancy Thermal :
Et si on reprenait tout à zéro ?

Ce serait sagesse et bon sens. Quand un projet n'est pas partagé, quand il n'est pas cohérent et quand
il doit coûter beaucoup plus cher que ce qui avait été annoncé, il vaut mieux tout remettre à plat, plutôt
que de s'entêter à commettre une erreur irréversible et qui engagerait terriblement l'avenir...

Prenez une Métropole dont l'assemblée est composée de deux groupes politiques, le président du groupe minoritaire (moi), constatant qu'on va droit dans le mur avec ce projet, écrit au Président de la Métropole le 22 février. Il lui demande alors, en prenant les formes pour ne pas être désagréable, de bien vouloir 
organiser une réunion spécifique avec l'ensemble des Conseillers Métropolitains, pour leur donner tous les éléments d'information et pour qu'un débat serein et constructif puisse avoir lieu autour de ce projet.
Que pensez-vous du fonctionnement de cette Métropole, si je vous dis que le Président ne daigne même pas me répondre...

=> Grand Nancy Thermal est un projet déjà ancien, mais depuis toujours le Conseil de Communauté, puis de Métropole a été informé a minima. Les premières délibérations liées au forage et à la qualité de l'eau datent de 2007, et les premières études aussi. En 2014 l'agrément thermal a été obtenu. En 2016, la procédure de DSP (délégation de service public) a été lancée...

=> Il a toujours été annoncé que la totalité du financement de l'investissement (50 M€) serait supportée par le délégataire, et qu'il n'y aurait rien à la charge du Grand Nancy.

=> La Métropole s'est engagée à une participation aux dépenses annuelles de fonctionnement à hauteur de 1,3M€, ce qui équivalait, nous avait-on dit, aux dépenses annuelles de la piscine actuelle... Déjà là, je trouvais cela étrange. En effet, il me semblerait plus normal, dans le cadre d'une DSP, de donner une subvention annuelle au délégataire qui équivaudrait aux dépenses actuelles moins les recettes actuelles ?

=> Et puis, le temps passant et les discussions aussi auxquelles nous ne sommes pas associés, ce n'est plus 1,3M€ dont on parle dans les salons, mais 3M€ annuels que le Grand Nancy devrait verser...

=> Je m'étais étonné lors du Débat d'orientation Budgétaire 2018 de lire dans ce document que par incidences, le Grand Nancy envisageait de "fermer une ou deux piscines" ! Quand, chacun le sait, il n'y a pas assez de piscines sur le Grand Nancy pour répondre dans de bonnes conditions aux besoins des scolaires. J'ai demandé en Conseil si on pouvait nous préciser cette intention et quelles piscines on imaginait fermer. Aucune réponse ni verbale, ni écrite... Leurs auteurs regrettent peut-être d'avoir dévoilé leurs intention dans ce document du DOB ?

=> Et puis, il y a eu le coup de pub... Le Président de la Région Grand Est a été invité à visiter Nancy Thermal, les journalistes aussi, les élus de droite du Grand Nancy (et encore pas tous...) pour qu'ils soient souriants sur la photo... J'avais dit et écrit regretter que Bertrand Masson, par exemple qui est Conseiller Métropolitain, membre du jury de concours, mais aussi Conseiller Régional, n'ait même pas été invité...
Ce jour là, il a été annoncé triomphalement une aide de la Région (5M€)  au Grand Nancy... pour cet investissement !
Alors, là, je me suis dit qu'il y avait un loup... (au bout d'un moment, il s'agit d'une vraie meute). Pourquoi la Métropole sollicitait-elle la Région pour une aide à l'investissement, si comme promis, elle ne devait rien avoir à payer en investissement ???


=> Et voilà, que le Grand Nancy depuis quelques temps organise des visites (souhaite-t-on nous préparer psychologiquement à une annonce ? Ou bien nous prend-on pour des touristes en visite d'un site thermal ?). Et on entend dire qu'il y aurait des "imprévus"... des effondrements sous l'actuelle piscine découverte Louison Bobet et sous la Piscine Ronde. Cela justifierait une augmentation du coût d'investissement. On nous parle de 25M€ que le Grand Nancy devrait verser au délégataire. Mais
j'ai bien l'impression qu'il vaut mieux dire 30M€ (25+ les 5M€ attribués par la Région) !Il faut savoir que ces 5 Millions si on les reçoit sur ce projet, on aurait pu les recevoir sur un autre projet (comme la ligne 1 du tram par exemple ?). 

=> Cela change tout. Nous sommes en difficultés pour imaginer le développement de services au public, comme les transports en commun. Avons-nous les moyens de nous engouffrer dans de telles dépenses ? Il est urgent de nous informer, et qu'on en parle posément. Que chacun des élus ait accès à l'information et ait le droit de s'exprimer.
Si on vient me dire que j'exagère, ou bien que mes affirmations sont fausses, qu'on nous donne les bonnes informations...

=> Plus grave encore : ce projet est contre nature et sans ambition pour Nancy. Un projet thermal ? Ce n'est pas nouveau, le premier projet date de 1908, en même temps que l'Exposition Internationale de l'Est de la France. Mais à l'époque, cela avait du sens, car on n'avait pas commencé par imaginer le projet sous l'angle économique. On s'était d'abord interrogé sur le rayonnement de Nancy
et l'attractivité qui résulterait d'un tel projet. Et pour cela, il avait fallu prendre en considération l'histoire et le site patrimonial dans sa globalité.
Là, l'approche économique a précédé l'approche patrimoniale et met donc en péril l'attractivité pérenne de ce projet. Françoise Hervé l'avait dit, l'avait écrit. Sur son insistance, il a été demandé à un bureau d'étude de produire un "diagnostic architectural et patrimonial".
Mais cette approche est beaucoup trop réductrice ! Il aurait fallu considérer le site patrimonial dans sa globalité et également l'histoire de tout le site, dans son contexte artistique, patrimonial et végétal. C'est ce que préconisait Françoise Hervé. Ce diagnostic a été livré en septembre 2016 ! Alors que le projet dans ses intentions et son cahier des charges était largement engagé. On appelle ça un alibi !
On peut peut-être s'étonner aussi que ce diagnostic architectural n'ait pas révélé ces fameux effondrements ?

C'est un manque d'ambition, un manque d'imagination, de créativité. L'ambition aurait été d'allier thermalisme et milieu urbain et de le mettre en relation avec l'histoire du site et le mouvement artistique de l'Ecole de Nancy. Serait-il stupide d'imaginer achever le projet 
de Palais Thermal tel qu'il avait été imaginé par Lanternier avant la première guerre mondiale ?

Alors, si on considère que cela va nous coûter cher, très cher, pour un projet en panne d'ambition, je propose de tout remettre à plat.
Françoise Hervé, encore elle, s'était proposée de réaliser une exposition pour porter à la connaissance du grand public les richesses et les 
potentialités du site. Pourquoi ne pas recommencer par ça ? Et organiser la concertation ? Est-on vraiment pressé par le temps ? Ne vaut-il
mieux pas perdre du temps pour élaborer un beau projet fonctionnel, qui valorise le patrimoine et l'histoire de cette ville qui était si belle ?

Ce que vous ne lirez nulle part ailleurs 2

Au Grand Nancy les budgets se suivent et la méthode ne change pas... La présentation du budget est un exercice qui ressemble plus à une justification du malaise permanent et le pauvre article de presse de complaisance qui suit le lendemain en page 5 ne vous informe pas, il ne s'agit que d'insister sur les affirmations ressassées et sur l'autosatisfaction d'affichage de la majorité du Grand Nancy, comme pour tenter de s'en convaincre soit même. Tous ces gens-là ne sont pas crédibles.
C'est pourquoi, j'ai boycotté cette mascarade qu'ils appellent Conseil de Métropole ce vendredi.
Mais, il faut que vous soyez informés, alors voici quelques éléments de précisions factuels (donc incontestables) que je vous invite à faire circuler sur les réseaux sociaux :

- on nous dit qu'il a fallu faire des économies partout pour absorber les 20 millions en moins dus aux baisses de dotations de l'Etat...
mensonge, puisque si on considère la période de 2010 à 2015, le Grand Nancy a vu ses recettes de fonctionnement augmenter de...40 millions !
Elles ont augmenté parce qu'ils ont augmenté les taux de fiscalité (et si André Rossinot ironise de façon méprisante à propos du vote de l'opposition  sur les taux, il faut vous expliquer que cette année nous avons voté pour, parce qu'ils n'augmentent pas, et les autres années quand les taux augmentaient, nous avons voté contre... logique, non ?).

Elles ont augmenté parce qu'ils ont aussi augmenté les tarifs des services publics, vous payez donc la note.

On nous dit aussi avec fierté que le taux de la CFE n'a pas augmenté depuis 2011... C'est réducteur et le dire comme ça au grand public s'apparente à une escroquerie. La CFE est la contribution qui a succédé en partie à la Taxe Professionnelle. Quand elle a été mise en place, le Grand Nancy a voté un taux des plus élevé, étranglant ainsi bon nombre de petites commerçants et artisans (on se demande après pourquoi des locaux commerciaux sont vides en centre ville de Nancy, à Laxou,...)
Et aujourd'hui, ils se vantent de ne pas avoir augmenté les taux de la CFE depuis !!!

La vérité, c'est que le Grand Nancy s'est surendetté, la presse ne vous le dit jamais : c'est la Métropole qui a le plus mauvais rapport dette par habitant de France ! Je le dis chaque année, et chaque année le fossé se creuse, la situation s'aggrave.

La vérité c'est que le Grand Nancy compense ses dérapages budgétaires en spéculant sur les terrains de certaines villes de banlieue dont il fait l'acquisition parfois même à l'euro symbolique, et qu'il revend très cher à des investisseurs privés à qui il demande en plus de financer les aménagements (qui sont pourtant de la compétence du Grand Nancy). Cela dissuade les investisseurs privés et empêche le développement cohérent de ces petites communes.

La vérité, c'est aussi le mode de gouvernance. Tout se décide au plus haut niveau, alors on fait des erreurs qui coûtent une fortune au Grand Nancy, et met son avenir en péril. L'après Rossinot sera plombé pour des décennies. 
Oui, une fortune en investissement : le choix du tram et le choix de le prolonger (là encore, nous sommes les seuls en France !), le Palais des Congrès, la Place Thiers, que les Grands Nancéens n'arrivent toujours pas à appeler "Place Simone Veil", tant cette Place est laide, inhumaine, minérale. Et maintenant le projet Grand Nancy Thermal... (On est tellement ridicule à toujours voilà se nommer "Grand", tout ce qu'on annonce est "Grand"... N'avez-vous jamais remarqué que ceux qui cherche à se grandir sont petits ?)
Alors Nancy Thermal , là aussi on nous ment en permanence. Au début, on nous disait que ça ne coûterait rien aux Grands Nancéiens en investissement, que tout serait payé par le privé délégataire. Et puis on nous a annoncé triomphalement que la Région allait participer (cela veut bien dire qu'ils savaient pertinemment qu'il y aurait un coût en investissement pour la collectivité, ils nous mentaient déjà). Aujourd'hui on apprend qu'il y aurait effondrement (c'est le cas de le dire) et que cela nous coûterait donc 25 millions !
Mais là encore on nous berne, ça ne sera pas 25 millions, ce sera 25 + les 5 millions que la Région nous donnerait ! J'ai demandé au Président du Grand Nancy une réunion spécifique d'information et de débat pour tous les conseillers métropolitains.

Mais ce qui nous plombe aussi c'est que tout ces équipements qui ne sont que le choix du Prince, nous coûtent cher, très cher ensuite en fonctionnement : le tram bien sûr avec tous ses dysfonctionnements, le Palais des Congrès, la Place Thiers avec elle aussi ses dysfonctionnements, et le Grand Nancy Thermal, pour lequel on nous annonçait au début 1,3 millions d'euros annuels en fonctionnement (dont la justification laisse d'ailleurs à désirer), ce qui impliquera la fermeture d'une ou deux piscines sur le Grand Nancy (voir le rapport d'orientation budgétaire). Aujourd'hui, on nous parle de 3 millions annuels pour le Grand Nancy. Mais qui décide de tout ça ?
Voilà pourquoi, il faut faire des économies et le service public est dégradé, voilà pourquoi les tarifs augmentent, les objets hétérogènes sont ramassés plus rarement, les collectes diverses sont espacées, les voiries secondaires dans les villes de banlieue ne sont plus suffisamment entretenues. Vous êtes toutes et tous pris en otages.

Le système est simple : il y a des instances "démocratiques" uniquement pour faire beau, des commissions, un Conseil de Développement Durable,... Ce CDC par exemple est composé de personnes qualifiées qui travaillent sérieusement pour émettre des préconisations. Et bien ce CDD n'est jamais sollicité pour avis, ou bien nous, les Conseillers Métropolitains, nous n'en sommes jamais mis au courant. Nous avions réussi à faire inscrire dans le règlement du Conseil de Métropole que chaque fois qu'arriverait une délibération en Conseil et que le CDD aurait travaillé sur ce sujet, son avis devrait être annexé à la délibération pour instruire les Conseillers Métropolitains avant leur vote. Depuis le début du mandat, cela n'a JAMAIS été respecté.

Les Commissions ? Beaucoup de rapports tardifs, sur table, elles sont réunies à des heures qui ne conviennent pas aux gens qui travaillent. La Métropole est difficilement accessible, cela signifie pour beaucoup poser une demi-journée de congé pour une réunion vide de sens...
Si vous demandez une subvention, ou si un maire demande des travaux sur sa commune, la décision est prise en amont, par le président, certains vice-présidents ou la direction générale (c'est à dire des fonctionnaires...) Quand les dossiers arrivent en commissions, ils ont donc été écrémés et les Conseillers Métropolitains ne sont pas informés de ce qui a été écarté, c'est comme ça. Il leur est donc demandé essentiellement de donner leur avis sur ce qui a déjà été retenu . Dans ce système autocrate, on nous prend pour des guignols.

Deux exemples :
- En 2001, le Grand Nancy, que le fait de ne pas respecter la loi ne dérange pas, avait déposé un permis de construire pour le Stade Marcel Picot à Tomblaine, que j'avais validé, mais qu'il n'a jamais respecté. Il n'a, entre autres, jamais réalisé les abords qualitatifs du stade.
Depuis 17 ans je demande que les horribles grillages soient remplacés. L'an dernier, on a enfin daigné me répondre. Mais pour faire des économies (sic), on n'a réalisé que la partie côté rue Jean Moulin, on m'a formellement promis que le côté Boulevard Jean Jaurès serait réalisé en 2018. On se souvient de la satisfaction des élus de cette majorité qui se sont appropriés le résultat de cette superbe nouvelle clôture rue Jean Moulin. Et bien aujourd'hui, on ne les entend plus, ils font profil bas. Car rien n'est prévu au Budget 2018 pour la clôture boulevardJean Jaurès ! On m'a menti, une fois de plus. Ils n'ont même pas le courage d'assumer leurs décisions, car les Commissions n'ont pas été saisies de ce choix, et dans le Budget, il n'y a rien à ce sujet... Voilà comment ils traitent les maires, voilà comment ils vous traitent.
- Depuis 10 ans, je demande des travaux de mises aux normes et de confort au COSEC de Tomblaine. Il s'agit d'un gymnase qui a été financé à l'époque par le Syndicat Intercommunal Scolaire, la Ville de Tomblaine avait donc participé à cet investissement. Mais comme le Grand Nancy veut tout maîtriser, il a pris compétence pour cela (et chaque nouvelle compétence lui permet de recevoir des dotations).
Ce gymnase est obsolète, les vestiaires, l'électricité, les circulations, les issues de secours, tout est à revoir. La cité scolaire compte 3000 élèves sensés utiliser ce gymnase, il faut y ajouter des associations, dont un club Tomblainois : l'ASPTT Nancy-Tomblaine Basket. Je vous parle souvent de ce club dont l'équipe féminine leader en Nationale 3 est la meilleure équipe du Grand Est.
Les supporters des clubs visiteurs ironisent sur les conditions d'accueil, nous en sommes la risée. Il n'y a pas de lieu de convivialité pour l'après-match. Pour aller aux toilettes, les spectateurs doivent traverser les vestiaires des joueuses ! Pour pénétrer dans la salle sur des tribunes précaires et insuffisantes, le public doit utiliser les issues de secours ! Et comme il n'y a.aucun sas, cela provoque une déperdition de chaleur permanente,...
L'an dernier, enfin, on me répond "il faut commanditer une étude" (petite musique si souvent entendues) ! Cela a donc été budgèté en 2017 et cela a eu un coût significatif !
L'étude pertinente démontre la nécessité d'engager ces travaux. Pour des raisons toujours d'économies, on m'a promis que ces travaux seraient étalés sur 2018 et 2019. Ok...

Arrive le budget : ces travaux ne sont pas prévus en 2018, je n'en suis même pas informé. Quel mépris !
Voilà pourquoi vous continuerez à vivre ces matches dans ces conditions de précarité.

Voilà comment ça se passe à la Métropole du Très Grand Nancy, univers impitoyable.

Ce que vous ne lirez nulle part ailleurs...

...mon avis sur les transports en communs dans le Grand Nancy.

Le Grand Nancy est coupable historiquement. À l'époque, coupable d'avoir choisi dans la précipitation, sans concertation aucune, pour ne pas dire de façon occulte, une technologie nouvelle, dont la qualité n'était ni éprouvée, ni démontrée : le tram Bombardier.
C'est ainsi le développement économique, la qualité de la vie au quotidien, les équilibres budgétaires du Grand Nancy, mais avant tout les usagers qui étaient sacrifiés pour des décennies à venir. Et, circonstances aggravantes, le risque était amplifié par l'accélération pour empêcher tout débat, toute critique, et permettre une inauguration mémorable en présence de madame Chirac, sans vergogne, en pleine période électorale.

Rappelez vous que la transaction conclue en 2005 avec Bombardier portait sur un coût de maintenance annuel de... 2 millions d'euros ! Or, l'expert mandaté par le Tribunal Administratif avait constaté pour l'année 2007... 2,6 millions d'euros de maintenance !!! 
En coulisses, plus personne ne contestait l'idée que ce choix avait été une erreur catastrophique techniquement et financièrement. Le discours public n'a eu cesse de présenter une version plus édulcorée.
C'est comme ça que la spéculation sur des terrains (savamment organisée via l'ADUAN, la SOLOREM, l'EPFL, et tous les outils qui vont bien mis en place pour une maitrise totale), terrains sur certaines communes de banlieue a permis au Grand Nancy une variable d'ajustement budgétaire.

Voilà, ça c'est déjà de la vieille histoire, mais les "responsables" sont toujours en place, les méthodes aussi et on en paie toujours les tristes conséquences.
Et puis, il y a eu récidive ! Deux agglomérations seulement en France avaient opté pour le tram Bombardier : Caen et Nancy. La multitude d'autres agglomérations n'était pas tombée dans le panneau. En 2012, on apprend que Caen décide d'abandonner pour passer au tramway classique sur fer... Et bien, pas Nancy ! On a décidé d'en reprendre au moins pour 10 ans. Nous avons été la risée de toute la France.
Vous avez dit masochistes ? Non, il s'agissait d'abord de ne pas reconnaître les erreurs et de ne pas entendre l'opposition et la population dire "on vous avait prévenus".
En 2012 donc, on décide de prolonger et pour pallier aux difficultés techniques chroniques, on engage 14 millions (!) pour remettre à neuf un matériel qui n'avait que 12 ans.

Un rapport avait été diligenté par le ministère des Transports quand le Grand Nancy l’avait appelé à l’aide en 2008, il disait : "... car le système de tramways sur pneu TVR souffre de déraillements fréquents, entraînant des retards, des accidents, et de l’usure particulièrement rapide de certaines pièces. Résultat : des usagers mécontents et des frais de maintenance au-delà des prévisions."
 
Bon, aujourd'hui, on nous raconte que tout ça devrait changer et il a été annoncé (et là c'est médiatisé...) "la volonté de tourner une fois pour toutes la page du tram Bombardier" !
Et même d'organiser une concertation (ouah ! Révolution quand tu nous tiens !!!)
Le bon peuple sera donc entendu.
Et là subtile attention, le dossier est confié à Christophe Choserot.
 
Christophe dans le cadre de sa vice-présidence s'est emparé courageusement et avec talent de ce lourd, lourd, lourd dossier.
Il a eu raison. Grâce à lui, l'opposition parvient à faire progresser enfin la majorité dans le seul souci de l'intérêt général.
 
Il a mené de façon exemplaire une large concertation, avec la volonté d'écouter et non pas d'imposer son point de vue. Il porte aussi la proposition exacte qui était celle de la Gauche au moment des élections municipales.
Mais cette concertation n'est-elle pas un nouveau leurre, indépendamment de la volonté de Christophe Choserot ?
Bien sûr que si. On sait depuis le départ que le Grand Nancy surendetté n'aura pas les moyens d'entendre les bons choix, ceux de la raison, qui ressortiront en termes de voeux de cette concertation.
 
D'abord, il aurait fallu répondre à la question "comment fait-on pour desservir le plateau de Brabois ?" avant même que d'organiser le déménagement massif de dentaire et de pharma ! Sans concertation non plus sur le devenir des bâtiments ainsi abandonnés au centre ville...
 
Alors, pour anticiper sur les économies à faire, on a commencé par nous faire croire que techniquement on ne pourrait pas monter à Brabois avec le tram... aujourd'hui chacun sait que cela n'était pas vrai.
Christophe Choserot défend l'idée du tram qui monterait à Brabois, à condition qu'il aille aussi jusqu'à Roberval, à Vandoeuvre et que cela n'empêche pas ce qui est prévu du côté de Saint-Max et d'Essey-les-Nancy.
 
Je suis complètement d'accord avec lui. Il semblerait qu'un accord a été trouvé entre André Rossinot et les maires de St. Max et d'Essey pour un tram en traversée de ces deux villes, mais qui ne soit plus en site propre (c'est à dire qu'il soit en site partagé avec la circulation automobile, pour permettre une meilleure fluidité). Pour une fois qu'André Rossinot accepte et respecte les propositions de maires sur leurs propres communes et dans l'intérêt des citoyens, on ne va pas bouder notre plaisir. J'aurais d'ailleurs eu la même demande si il s'était agi de ma Commune.
On a donc la bonne solution toute trouvée pour l'avenir de la Ligne 1. 
 
Et c'est là qu'on réalise que j'avais raison depuis le départ : l'enveloppe possible ne permettra jamais de faire ça, il manquera entre 120 et 150 millions... Comme ça, on a gagné du temps (on pourrait même dire qu'on en a perdu...) et on a leurré le bon peuple en lui demandant son avis, pour "faire démocrate".
 
La suite va être difficile à assumer... On nous dira qu'on n'est jamais content, qu'on est en opposition systématique,...
Pourtant c'est cette solution qu'il faudra défendre. Il faudra bien qu'un jour nous ayons un réseau de transport en commun facilement accessible, avec des amplitudes horaires et une couverture des territoires qui correspondent à la réalité de la vraie vie.
 
Un bon indicateur de réussite de cette politique publique serait qu'un jour on constate que même les élus prennent les transports en communs pour se rendre à la Mairie de Nancy ou au siège de la Métropole, rien que parce que ça serait devenu simple et incitatif de prendre le bus ou le tram.
 
Au moins un autre sujet subsiste : du côté Nord-Est, on manque cruellement de parkings relais pour inciter les automobilistes à se garer et prendre les transports en commun.
Normalement, si ça n'est pas remis en cause la ligne numéro 3 traversera la Plaine Flageul à Tomblaine, et j'ai proposé depuis plusieurs années un projet de développement économique sur cette Plaine Flageul. J'ai trouvé des investisseurs privés. C'est une opportunité incroyable pour le Grand Nancy, car ces investisseurs amèneraient dans leurs projets de nombreuses places de stationnement qui pourraient être partagées par convention avec les utilisateurs du Stade Marcel Picot les soirs de matches de l'ASNL. Une partie de ces parkings pourrait servir aussi de parking relais...
Mes propositions concrètes ont déjà trois ans d'âge, et on n'avance pas vite. Il suffirait de bon sens, et de volonté nouvelle d'accepter que les élus locaux puissent être acteurs du devenir de leur ville...

 

Les voeux du groupe de gauche du Grand Nancy.

Une belle manifestation en présence du premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste Bertrand Masson.

Les voeux du groupe de Gauche de la Métropole du Grand Nancy.

Le groupe de Gauche était réuni pour ses traditionnels voeux aujourd'hui à la mairie de Maxéville.
Le Président Hervé Féron a tenu un discours fédérateur entouré par tous les autres maires de gauche (seul manquait Henri Chanut alité en raison d'une forte grippe). Le bilan de l'investissement des élus de gauche a été évoqué, mais également une sévère critique du fonctionnement de la droite du Grand Nancy et les grandes inquiètudes qui en résultent.




La presse locale, égale à elle même, n'a même pas daigné se déplacer, montrant par là le grand mépris qui est le sien tant pour les nombreux électeurs et citoyens que nous représentons, que pour les idées et valeurs que nous portons... affligeant !





Nous communiquerons l'essentiel du discours sur les réseaux sociaux, seul espace de résistance possible, dès demain.

Le Prarupt, nous avions raison, mais...

Historiquement, l'Etat avait réalisé des travaux pour créer l'axe routier RD 674 qui relie Vandoeuvre à Essey en traversant Nancy, Tomblaine et Saulxures. L'Etat, pour cela, avait détourné le ruisseau le Prarupt et avait laissé la possibilité de laisser s'écouler un trop-plein dans un simple fossé à l'arrière de maisons rue Allende à Tomblaine.
Le résultat avait été catastrophique. 
En été, ce fossé était un cloaque insalubre, aux odeurs pestilentielles, non entretenu. En hiver, il débordait régulièrement, inondant alors les propriétés et même les maisons.
Nous avions très souvent interpellé les services de l'Etat pour demander que ce fossé soit refermé en profitant du recalibrage des tuyaux d'évacuation des eaux pluviales sur la rue Allende par le Grand Nancy. Les techniciens de l'Etat, peu respectueux de l'avis des élus, nous répondaient inlassablement que selon leurs calculs, le fossé ne devait pas déborder (!) Le problème, c'est qu'ils ne se déplaçaient pas sur place et en particulier quand il y avait des difficultés. Et quand les techniciens de l'Etat décident de bloquer une décision d'un élu local, plus rien n'est possible... 
Ce n'était pas l'avis des riverains qui subissaient ces dommages régulièrement et depuis de nombreuses années...
Le Grand Nancy partageait, lui, l'avis de la Ville de Tomblaine, mais là encore si il fallait compter sur l'intercommunalité pour prendre en compte les difficultés des habitants dans la proximité, ça se saurait...
Il a fallu le courage de la Ministre Ségolène Royale (j'avais vu personnellement avant elle trois ministres successifs de l'écologie, qui s'était contentés des rapports hostiles des techniciens de l'Etat et qui, frileux, n'avaient pas donné suite...). J'avais aussi fait venir sur place en période d'inondation Manuel Valls, alors Ministre de l'Intérieur. Il avait constaté, mais ensuite, il n'avait rien fait.
J'ai expliqué alors le problème à Ségolène Royal, elle a pris son stylo, et a écrit de sa main devant moi un courrier dans lequel elle m'autorisait à engager ces travaux et demandait au Préfet de Meurthe et Moselle de tout mettre en œuvre pour m'aider !
Cela m'a permis de faire réaliser les travaux : pose de deux drains diamètre 315 en parallèle, et matériaux drainants au-dessus et désormais tout s'écoule dans le collecteur qui avait été posé par l'Etat à la réalisation de la RD 674...
Ces travaux ont été terminés en octobre 2015, ils ont coûté à la Commune de Tomblaine 64000€, alors que le dysfonctionnement avait été généré par l'Etat !
Depuis, il n'y a plus eu aucune nuisance. Actuellement en période de fortes pluies, ces riverains ne connaissent plus aucune difficulté, ils ne vivent plus dans l'inquiétude permanente comme avant. 
Nous avions donc raison ! Merci Ségolène Royal.

Hélas, de l'autre côté de la rue Allende, il y a la ZAC du Bois la Dame. On est sur Tomblaine, mais le grand Nancy a la maîtrise foncière (via la SOLOREM), le Président du Grand Nancy y est tout puissant ... éternel problème. 
Le Grand Nancy y fait ce qu'il veut, comme il veut, avec le plus grand mépris pour le Maire de Tomblaine. La SOLOREM a donc utilisé à cet endroit un terrain pour stocker de la terre, au départ provenant de le ZAC, mais par la suite , provenant aussi d'autres sites et d'autres travaux sur la Grand Nancy. On a donc là un lieu de stockage sauvage (car non autorisé par le maire de Tomblaine) et de nouvelles nuisances que les riverains doivent subir : camions qui vont et viennent et salissent la rue, mais surtout des eaux de ruissellement, provoquées par ces remblais, qui traversent la rue et viennent inonder certains riverains...

On a d'ailleurs le même problème au Stade Marcel Picot où le Grand Nancy a décidé d'organiser une plate-forme pour entreposer des matériaux, matériels et véhicules pour ses
Travaux à réaliser sur d'autres sites et d'autres communes. Cela crée des nuisances, en raison en particulier du passage des véhicules dans la rue Louise Michel. Jamais le Maire n'a autorisé ce genre de stockage à cet endroit. Et là aussi, les riverains sont pénalisés, et là aussi, André Rossinot s'en fiche.

Voeux au personnel de la Métropole du Grand Nancy.

Les voeux sont toujours un moment important et agréable... Dans les propos du DGS Pierre Stussi, j'ai un élément d'inquiètude quand il revient sur la volonté du Grand Nancy de mutualisation... D'abord, c'est pour générer des économies et en proposant aux Communes de mutualiser leurs services, on demande aux Communes de réaliser les économies que la Métropole doit faire ! Ensuite, mutualiser les services des Communes qui n'ont déjà plus beaucoup d'espace pour faire vivre des politiques publiques locales, cela consisterait à les mettre sous tutelle de la Métropole, ne soyons pas dupes... Mais au fait, qu'en dit le peuple ? Quand est-ce qu'on interroge les habitants ?
Ensuite la parole a été donnée à M. Piccoli, maire de Pulnoy, je n'ai rien compris à son intervention creuse et inutile. Elle a parlé de parachutisme...
Puis, André Rossinot s'est adressé aux personnels... j'ai crû comprendre que "tout va bien dans cette Métropole urbaine et humaine".

Toujours moins de service public pour compenser les dépenses inconsidérées.

Le service public dans la Métropole du Grand Nancy n'en finit plus de se dégrader, pour
faire des économies au détriment des usagers.

Avant, les lendemains de fêtes, quand le jour férié tombait un jour de collecte des poubelles,
cette collecte n'était pas effectuée, mais il y avait un rattrapage le lendemain. Ce qui était
fort apprécié, car chacun sait que les lendemains de fêtes, les poubelles débordent !
Maintenant, dans ce cas, il n'y a plus de rattrapage ! Pour faire des économies.

Par exemple cette année, le soir de Noël tombait un dimanche. Le lendemain lundi, les 
trottoirs regorgeaient de sacs poubelles (car les containers verts individuels ne suffisaient pas),
ce qui donne une triste image de nos villes ! Mais lundi étant férié, pas de ramassage, et pour
faire des économies, il n'y a pas eu de rattrapage non plus le lendemain mardi. La prochaine collecte 
ayant lieu jeudi, nos villes ressembleront à des bidonvilles pour une bonne partie de la semaine...

... et comme la semaine suivante la soirée de Nouvel An tombera aussi un dimanche, nous nous 
préparons à vivre cette situation pendant 15 jours. Les élus de la majorité ne sont pas dérangés
par cela ?
Si les habitants sortent tout de même leurs poubelles sur le trottoir, c'est qu'ils n'ont pas d'autre
choix, et c'est donc que ce fonctionnement est inadapté (forcément puisqu'il n'a pas été discuté).

Que l'on soit clair : je ne souhaite pas que des personnes travaillent les jours fériés, je souhaite
que le lendemain une tournée de rattrapage soit organisée et que ces personnes soient payées
pour cela, même si ça coute un peu plus cher à la collectivité.

Ce n'est pas digne d'une Métropole.

J'étais intervenu il y a un an, en Conseil de Communauté, mais on voit bien là que dans cette
intercommunalité, la minorité peut (parfois) s'exprimer, mais ses demandes ne sont jamais 
prises en considération.

 

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